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dans l’air des fragments da cette lavo liquide. Quelques-uns prennent, par suite du mouvement de rotation, une forme globuleuse ellipsoïde ou piriforme, qu’ils conservent lorsqu’ils se refroidissent suffisamment avant de tomber sur le sol ; ce sont les bombes ou larmfs volcaniques. Mais le plus grand nombre de fragments de lave lancés en l’air sont pâteux et ont déjà une grande consistance ; aussi se solidifient-ils rapidement, et les gaz qu’ils tiennent emprisonnés leur donnent un aspect spongieux ; ces produits ont été nommés scories, à cause de leur ressemblance avec les résidus des hauts fourneaux. Les scories provenant de roches feldspathiques ont reçu le nom de ponces. Quelques laves sont tellement liquides, visqueuses et tenaces que les lambeaux projetés à chaque explosion s’étirent en longs filaments déliés, soyeux et nacrés, offrant tout à fait l’aspect du verre filé, et si fins qu’ils flottent quelques instants dans l’air avant leur chute ; ces filaments s’appellent cheveux volcaniques. Les débris des scories qui, par une irituiation prolongée, se réduisent en une sorte de graviers rugueux ont reçu le nom de pouzzolane. Enfin les débris qui sont très-fins sont les cendres volcaniques.

Les cendres volcaniques sont entraînées parfois à de grandes distances par les courants aériens, et on les a vues recouvrir des bâtiments en mer à plus de 100 lieues des côtes.

Quant aux bruits souterrains qui ont précédé certaines éruptions, ils se sont étendus quelquefois dans des rayons de 300 et 400 lieues ; mais alors la transmission avait lieu par le sol, que l’on sait meilleur conducteur du son que l’air.

La lave est le plus intéressant de tous les produits volcaniques. La lave, qui s’épanche soit du cratère, soit des crevasses, se répand en coulées qui se comportent de diverses manières, selon l’inclinaison du terrain. Le plus grand degré de fluidité qu’elle présente ne semble pas dépasser celle du miel. Sur les pentes abruptes, une grande Coulée se meut avec rapidité ; elle renverse ou franchit tous les obstacles et laboure même profondément le sol ; mais sitôt que les pentes diminuent, sa marche se ralentit. À une faible disiance de sa source, la coulée de lave Se recouvre rapidement d’une croûte solide conduisant si mal la chaleur, que, après qu’une maison a été entourée par la lave, les habitants peuvent se sauver en fuyant sur cette surface durcie, tandis qu’en dessous il y a une chaleur de plusieurs centaines de degrés. Cette croûte enveloppe complètement la coulée, qui se meut dans son intérieur comme dans une gafne. Lorsqu’un courant de lave rencontre un obstacle qui lui barre le passage, il peut se comporter de diverses manières ; ie plus souvent, ie courant s’accumule au devant de l’obstacle et le contourne en formant un coude dont la masse est considérable ; mais si le courant est enveloppé (>ar une couche résistante qui se forme rapidement à mesure qu’il avance, il ne pourra ni refluer en arrière ni s’éiendre en largeur, et, poussé en avant par l’afflux incessant de nouvelle lave, il continuera à couler en montant, jusqu’à ce que, arrivé au sommet du pli de terrain qui lui sert de barrière, il redescende la pente et continue sa marche. Si le torrent rencontre une surface plane, perpendiculaire à sa direction, il s’arrête comme par enchantement à une très-faible distance de cette surface. Pendant la terrible éruption de 1669, la lave qui s’échappa de l’Etna détruisit sur son passage quatorze villes et coula jusqu’à Catane. Arrivée là, elle s’arrêta devant les fortifications, hautes de 20 mètres, et elle s’amoncela jusqu’à ce qu’elle fût assez élevée pour les franchir, en se précipitant par-dessus en cascades flamboyantes. Lorsqu’un torrent de lave envahit un sol marécageux, une lutte terrible s’engage entre les deux éléments ; l’eau est soudainement vaporisée et de violentes explosions se produisent, lançant au loin des fragments de roches en feu. Si une grande coulée se décharge dans la mer, la lutte n’est pas moins violente ; dans les points où la lave plonge sous les vagues, l’eau bondit tumultueusement et d’immenses colonnes de vapeurs s’élèvent dans l’air ; mais, à une faible distance du rivage, la mer présente ses allures habituelles.

Lorsqu’un volcan va s’ouvrir, les gaz et la lave en ébullilion ébranlent l’écorce terrestre et, dans un suprême effort, la soulèvent et la crèvent pour se répandre dans l’air. Les couches sédimentaires ou les roches massives qui constituaient la plaine sont brisées en lambeaux, relevées autour du soupirail, et, ainsi disposées, elles forment l’échafaudage où s’accumulera le cône d’éruption. Autour de ce cratère, les matières rejetées s’entassent en un cône tronqué, dont les pentes varient entre 300 et 40u. tlne faible partie des laves qui descendent de l’orifice de décharge se coagule sur les pentes et forme des contre-forts. Des années ou des siècles après cette éruption, il en survient une seconde, une troisième, et ainsi de suite, et chaque paroxysme recouvre le cône de nouvelles couches soit de produits fragmentaires, soit de laves, qui viennent consolider l’édifice. Nous savons quelles quantités considérables peuvent vomir les volcans, et ainsi le cône s’étend et finit par atteindre des proportions colossales. Dès que la montagne ig VOLC

nivome a acquis une certaine altitude, d’au- ! très causes concourent à augmenter sa solidité et ses dimensions. Ainsi, lorsque le poids ’ considérable de la colonne de lave qui monte dans ta cheminée produit des fissures, ces cavités sont aussitôt injectées par la roche en fusion, qui se coagule dans l’intérieur en agglutinant une masse de fragments ; de là un nombre immense de filons qui s’entre-croisent dans toutes les directions, mais principalement suivant la verticale. Vers la base du volcan, de nombreux cônes adventifs de cendres et de scories, qui sont autant de sources de lave, sont édifiés par suite des déplacements de l’éruption. Dans la suite des temps, ces cônes adventifs sont ensevelis par des coulées de lave et par des pluies de blocs et de débris, qui s’accumulent au pied de la montagne. À mesure que le cône de déjection s’élève en hauteur et s’accroît en volume, la cohésion de toutes ses parties augmente par l’entre-croisement des filons de lave. Ainsi s’accroissent les volcans pendant touble temps que dure leur activité, et les exemples suivants, pris parmi les plus remarquables, prouvent combien est grande la hauLeur qu’ils peuvent atteindre : l’Etna a 3,350 mètres ; le pic de Ténériffe, 3,700 mètres ; le Kluhchew (Kamtchatka), 4,900 mètres ; le Mowna-Roa (llawaï), 4,840 mètres ; l’Erébe (terre de Victoria), 3,700 mètres ; le Popocatepetl et l’Orizaba (Mexique), 5,400 mètres ; ie Chimborazo, 7,000 mètres ; le Cotopaxi,5,300 mètres ; l’Aconcagua, 7,600 mètres. Les cratères changent sans cesse d’aspect, de forme et de grandeur, suivant les circonstances. Ainsi, souvent l’extrémité supérieure du cône éruptif est détruite, et on a ainsi un cratère qui peut avoir plusieurs kilomètres d’étendue ; d’autres fois, il reste au milieu un débris qui forme comme un piton. Dans les contrées voleani

?nes, on rencontre çà et là des cratères en

orme d’entonnoir ou de cuve, entourés d’un rebord peu élevé, composé de cendres, de sable et autres produits fragmentaires. Ce n’est que très-rarement que ces cratères ont vomi des laves ; leurs parois abruptes laissent voir que les terrains stratifiés sont à peine dérangés de leur situation primitive ; ils se trouvent sur les pieds des volcans ou au loin dans la plaine ; leur diamètre varie de plusieurs mètres à plusieurs kilomètres. Ces caractères leur ont valu le nom de cratères d’explosion ; mais, comme ils sont généralement remplis d’eau, on les appelle plus souvent cratèreslacs.

Après avoir étudié les volcans terrestres, il nous reste à dire quelques mots des volcans sous-marins. Les eaux recouvrant près des trois quarts de la surface de notre planète, et les phénomènes volcaniques pouvant se manifester sur un point quelconque, il est à présumer que les volcans sous-marins, parsemés au fond de l’Océan et des mers intérieures, sont en plus grand nombre que les volcans aériens que nous connaissons à la surface des terres émergées. Le hasard seul a fourni à des navigateurs instruits l’occasion d’observer des éruptions de ces volcans sousmarins. Cependant on possède sur ces événements un bon nombre d’observations précises. De ces observations, on a pu conclura que les volcans sous-marins présentent la plus grande analogie, dans leurs manifestations, avec ceux de la terre ferme, malgré l’énorme différence qui existe entre la densité de l’eau et celle de l’air. Si les forces souterraines entr’ouvrent le lit de l’Océan en un point situé au-dessous d’une couche d’eau de plusieurs mille mètres d’épaisseur, on peut conjecturer que les phénomènes suivants accompagnent l’éruption : au moment de ia rupture, les vapeurs brûlantes contrebalancent l’énorme pression qu’exerce sur elles la colonne d’eau qui les surmonte, et elles s’élancent vers l’atmosphère ; mais, énergiquement comprimées et refroidies par la masse d’eau qui les entoure, elles abandonnent leur calorique au liquide ambiant, se condensent et se dissolvent. I.a condensation subite de ces immenses bulles gazeuses et les trépidations du fond impriment à l’eau des mouvements violents qui se propagent jusqu’au niveau supérieur. Les matériaux pesants qui sont rejetés s’entassent autour de l’orifice, les scories légères s’élèvent rapidement et viennent flotter à la surface, les fragments finement triturés restent en suspension dans l’eau agitée, et la lave, fortement comprimée, apparaît sans bouillonner et se déverse sur le fond de l’Océan. Ces éruptions profondes se traduisent jusqu’à la surface ; de sourdes rumeurs s’élèvent du fond des abîmes ; les navires éprouvent des secousses comme s’ils talonnaient ; la mer bouillonne et mugit, tandis que le plus grand calme règne dans 1 atmosphère ; des vapeurs sulfureuses se dégagent des eaux, qui se troublent et se colorent ; des amas de scories ponces surnagent sur l’eau, dont la température s’élève souvent de plusieurs degrés. Si l’orifice volcanique est situé à une profondeur médiocre, il est possible, dans beaucoup de cas, d’observer directement tous les phénomènes de l’éruption. L’eau est soulevée avec furie ; les fluides élastiques la refoulent même complètement, et des jets de scories étincelantes et des blocs de rochers, accompagnés d’un torrent de vapeurs chargées de cendres, s’élèvent du sein des flots ; de temps à autre, le poids du liquide fait équilibre à la force d’explosion, puis les forces souterraine*

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triomphent de nouveau, entr’ouvrent les vagues, et une nouvelle gerbe de feu vient s’épanouir dans l’atmosphère pour retomber de nouveau à la mer, et ainsi de suite. L’eau, déjà fortement échauffée, bout avec violence lorsque la lave s’épanche en grandes coulées. L’élévation de la température, les phénomènes électriques, le dégagement des gaz délétères font périr les animaux marins qui se trouvent dans la sphère d’activité du volcan ; de grands bancs de poissons morts viennent flotter à la surface. Le calme s’étant rétabli, si l’on approche du lieu de l’éruption, on reconnaît la présence soit d’un haut-fond, soit d’un îlot de scories et de cendres qui disparaît bientôt, miné et dispersé par les courants marins. Très-rarement, l’Ilot de nouvelle formaiiou est en partie constitué par des coulées de lave, et son existence est alors moins éphémère. Les éruptions volcaniques peuvent se renouveler fréquemment et durer des mois et des années. Les cônes immergés gagnent alors sans cesse et bientôt atteignent la surface de l’eau et la dépassent ; dès lors, leurs éruptions sont identiques à celles des volcans aériens, et ils deviennent ainsi le noyau d’îles volcaniques dont la superficie et la hauteur s’accroissent sans cesse.

En Irlande, à 74 kilomètres du cap Féroë, il se forma une île, produit d’un volcan sous-marin qui éclata en 1783. Un même phénomène fut remarqué aux Açores en 1811, et le 8 juillet 1S31 parut l’île de Julia, près de la Sicile. L île de Santorin, en Grèce, nous présente un des faits les mieux observés, les plu» anciens et les plus continus des volcans sous-marins, quoiqu’il ne s’y soit encore produit aucun volcan à éruption avec cratère. Depuis Strabon, qui rapporte l’apparition da l’île d’Hiera (196 ans av. J.-C.), et, dans la suite, au xrve, au xvie et au xvn« siècle, etc., toutes ces îles sont formées de couches calcinées, comme les terrains qui sont aux environs, et prouvent que tout le fond a été soulevé par une même cause. Au Monte-Nuovo, près de Pouzzoles, sous les scories et les ponces provenant des éruptions volcaniques, on trouve des couches inclinées, à sédiment calcaire et contenant des coquilles, qui prouvent, par leur concordance et leur homogénéité autour du cône, que cette montagne est due à l’effet du soulèvement caitaé par l’éruption volcanique.

De tout temps, on a fait des hypothèses sur les causes des éruptions volcaniques. D’abord, on attribua ces phénomènes à la combustion de profonds gisements de bitume, de houille et de lignite enflammés par la décomposition des pyrites. Davy l’attribua à lu décomposition et à la réaction chimique de plusieurs métaux. Mais aujourd’hui, l’hypothèse la plus admise et la plus probable est qu’il faut attribuer la cause des volcans à la contraction qui résulte du refroidissement du globe et à la force expunsive des gaz qui Se dégagent encore de son intérieur, qui est à l’état de fluidité ignée. La croûte de la planète que nous habitons est d’une ténuité considérable relativement à l’immense noyau de minéraux en fusion sur lequel elle repose, comme un radeau flexible. Les gaz qui, autrefois, lorsque notre globe était lumineux, venaient brûler à la surface se trouvent aujourd’hui emprisonnés dans la masse par la croûte coagulée. qui exerce sur eux une pression énorme ; mais, si quelque fissure se forme par suite du retrait qui accompagne le refroidissement, ou par l’effet des grandes marées qui se font sentir dans l’océan de minéraux fondus, ces gaz, toujours prêts à se dégager, refoulent les matériaux qui obstruent les fissures et s’élancent dans l’atmosphère en faisant explosion et en entraînant avec eux des flots de roches fondues.

Les volcans se trouvent indifféremment sous toutes les latitudes, sous tous les méridiens ; cependant, ils ne sont pas éparpillés au hasard a la surface du globe ; ils se présentent en grandes rangées ou en longues séries linéaires ; comme les chaînes de moutagnes, ils sont alignés sur le trajet de grandes lignes de fractures qui parcourent en divers sens l’écorce terrestre. Les rangées d’orifices volcaniques sont parallèles aux grandes chaînes de montagnes et quelquelois en couronnent les principaux sommets, comme on le voit dans les Andes. La plus remarquable de toutes les rangées est celle qui entoure l’océan Pacifique, Commençant à la Terre-de-Fea, elle longe les rivages occidentaux du continent américain jusqu’à l’océan Glacial ; la péninsule "Alaska et les îles Aléoutiennes la relient au Kamtchatka ; puis elle suit les Kouriles, le Japon, etc.

Volcans de boue et d’eau chaude. V. Salse et Geyser,

Volcans lunaires. Les télescopes et les procédés photographiques dont on dispose aujourd’hui nous permettent de saisir quelques traits de la constitution de la lune. La surface de notre satellite est parsemée d’un très-grand nombre de montagnes ayant presque toutes la forme d’un bourrelet circulaire, au milieu duquel existe une cavité. Laplace y voyait des traces évidentes d’éruptions volcaniques. Il ajoutait que la formation de nouvelles taches et les étincelles observées plusieurs fois dans la partie obscure indiquent même des volcans en activité. C’est à eux qu’il attribuait les aérolithes qui viennent de temps en temps se précipiter sur

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notré globe. De nouvelles recherches ont considérablement modifié ces idées. On croit pouvoir attribuer la vue des étincelles à des illusions d’optique. Les contours des terres lunaires, dessinés avec le plus grand soin par les astronomes et photographiés même, ne paraissent nullement changer, et une théorie des aérolithes différente de celle de Lnplace prévaut aujourd’hui. Mais, si des éruptions récentes ne peuvent être constatées sur le globe qui nous accompagne, nous trouvons des preuves nombreuses de l’existence d’une époque où la réaction de l’intérieur de cet a-tre sur sa croûte superficielle a été extrêmement violente. Quand on compare les reliefs des terrains sur la terre et sur la lune, on est surpris du manque de proportionnalité entre les montagnes ; elles sont relativement beaucoup plus hautes que sur notre satellite, et l’on eu compte vingt-deux qui dépassent l’altitude du mont Blanc (4.SOO mètres) ; la montagne apjelée Dœrfel dépasse 7,603 mètres de hauteur, 200 mètres de moins que le pic le plus élevé de l’Himalaya.-Cette extension des aspérités parait en rapport avec la diminution de la pesanteur, qu’on trouve, par le calcul, six fois moindre sur la lune que sur la terre. Pour bien voir les cavités, il faut choisir l’instant de l’observation à l’époque du premier ou du dernier quartier. On est aussitôt frappé de l’idée d’une parfaite analogie entre ces formations lunaires et nos formations volcaniques terrestres. Les flancs de la protubérance rejoignent la plaine par une pente modérée, tandis que l’escarpement intérieur est extrêmement abrupt. Dans la partie centrale du fond, on aperçoit le plus souvent des éminences, qui représentent très-bien les petits cônes volcaniques. Les cratères sont excessivement nombreux ; on en compte plus de deux mille sur la surface visible de 1 astre.

— Allus. hist. Noua daasoua iur un volcan. V. DANSER.

VOLCANICITË S, f. (vol-kft-ni-si-té — ratl. volcan). Géol. Caractère des roches volcaniques.

VOLCANIEN, IEKNE adj. (vol-ka-ni-ain, i-è-ne — rad. volcan). Qui a rapport aux volcans : L’œil n’est pas moins surpris de voir les cônes noirs des montagnes volcahiennes vomissant le feu au milieu des forêts. (B. de St-P.) Il Peu usité.

VOLCANIQUE adj. (vol-ka-ni-ke — rad. .volcan). Géol. Qui appartient aux volcans, qui vient d’un volcan : Des scories volcaniques. Les solfatares sont souvent d’anciens dépôts dus à des éruptions volcaniques, (a. Maury.)

La sont tous les trésors enfouis si longtemps Dans les mornes cités que respectait le temps, Sous le sol refroidi des laves volcaniques,

MH« DE POUONT.

Il Boches volcaniques, Matières minérales qui portent l’empreinte de l’action du feu des volcans, il Terrains volcaniques, Groupe de terrains compreiKint ceux qui sont dus à l’action des volcans : Le spinelle noir se rencontre particulièrement dans les terrains volcaniques. (Th. Gaut.)

— Fig. Ardent, prompt à s’exalter : Une tête volcanique. Une imagination volcanique. Des passions volcaniques.

— Bot. Se dit de quelques plantes qui croissent au milieu des déjections volcaniques.

^Encycl. Roches volcaniques. V. IGNÉ.

VOLCANIQUEMENT adv. (vol-ka-ni-keniati

— rad. volcanique). D’une manière volcanique, par l’action des volcans : Les ro~ c/ics d’éruption sont celles qui sont sorties de l’intérieur de la terre, ou volcaniquement, à l’état de fusion, ou ptutoniquement, à l’état de ramollissement plus ou moins marqué. (Humboldt.)

VULCANISATION s. f. (vol-ka-ni-za-si-on

— rad. vulcaniser). Production de roches volcaniques : Les terrains volcaniques du Alidi de la France appartiennent à trois ou quatre époques de vulcanisation : la plus ancienne est celle qui a formé des montagnes dont les sommets couverts de basalte n’offrent aucune trace de cratère. (Ste-lieuve.)

VULCANISER v. a. ou tr. (vol-ka-ni-zérad. volcan). Amener à l’état volcanique : Les causes qui ont volcanisé les basaltes.

— Fig. Animer, exalter : 11 faut peu de chose pour volcaniser la tête d’un jeune homme.

Se volcaniser v. pr. Être volcanisé, prendre les caractères des roches volcaniques.

— Fig. Prendre un caractère excessivement ardent : Celte tête s’tesT vulcanisée.

VOLCANISME s. m. (vol ka-ni-sme — rad. volcan), Géul. Action des volcans.

VÛLCAN1STE s. yi. (vol-ka-ni-ste — rad. volcan). Geol. l’artisan des formations ignées, géologue qui attribue à l’action du feu la forme et la constitution actuelles du globe.

VOLCANITE s. f. (vof-ka-ni-le — rad.volcan). Miner. Pyroxène noir des volcans.

VOLCANO ou VULCANO, la Siéra ou

Vulcania des Romains, lie du royaume d’Italie, dans la mer Tyrrhénienne. archipel de