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Bade en 1526 n’aboutit a rien ; on ne s’entendit pas davantage dans la dispute ouverte à Berne en 1528, et il devint manifeste, dès ce moment, que les deux partis allaient avoir recours aux armes.

Les cantons catholiques se hâtèrent de s’unir à la maison d’Autriche. La guerre fut dé, clarée en 1520. Le 8 juin de cette année, Zwingle sortit de Zurich accompagnant, en qualité d’aumônier, ses amis prêts à commencer la guerre civile. On voulait le retenir : « Quand mes frères exposent leur vie, répondit-il, je ne demeurerai pas tranquillement ussis auprès de mes foyers. D’ailleurs, l’armée aussi a besoin d’un œil vigilant, qui se porte sans cesso tout à J’entour d’elle. » Les deux, armées étaient à la veille d’en venir aux muins lorsque la paix se fit. Mais c’était une paix boiteuse, Quelques mois après, mis au ban descantons protestants, qui refusaient de leur vendre des vivres, les catholiques firent des préparatifs secrets et envahirent le canton de Zurich. Les Zurichois accoururent et furent complètement battus aCappel. Zwingle, frappé d’une pierre à la tête au moment où il assistait un de ses parents, fut blessé mortellement : «Qu’est-ce que cela ? Ils peuvent tuer le corps, mais non pas l’âme ! •. s’écria-t-il. Ce furent ses dernières paroles. Deux soldats catholiques le voyant sur le point d’expirer ; t Veux-tu que nous t’amenions un prêtre pour te confesser ? » lui dirent-ils. Zwingle refusa d’un signe. » Si tu ne peux plus parler, ajoutèrent-ils, pense au moins dans ton cœur a la mère de Dieu et invoque les saints, afin qu’ils intercèdent pour toi et t’obtiennent tu grâce devant Dieu. » Le mourant regarda le ciel. « Sans doute, roprirent-iis, tu es un de ces hérétiques de ia ville ? — Je crois que c’est Zwingle 1 dit l’un d’eux. — Zwingle 1 s’écria le capitaine Foc» kinger d’UuliMwuld, qui arrivait en ce moment, Zwingle, ce vil hérétique, ce scélérat, ce traître 1 t et il l’acheva d’un coup d’épée. La soldatesque déchira son cadavre.’

ZWINGLIANISME ou ZUINGLIAMSME

s. m. (zuaiii-gli-u-ni-sme). Hist. relig. Doctrine de Zwingle et des zwingliens.

ZW1KGUEH ou ZUINGLIEN s. m. (zuaingli-ain). Hist. relig. Membre de la secte fondée par le curé suisse Ulric Zwingle au xvie siècle.

ZWIRNEU (Ernest-Frédéric), architecte allemand, né à Jukobswutde (Silésie) en 1802, mort en 186[, Il commença ses études artistiques k l’école d’architecture de Breslau, alla en 1821 les continuer à celle de Berlin, dont il devint bientôt l’un des élèves les plus distingués, et fut choisi par Scbiukel pour l’aider dans ses travaux. En 1829, à fut chargé de diriger les travaux de reconstruction de l’hôtel de ville de Colberg, qui furent exécutés dans le style gothique, d’après les plans de Schinkel. En 1S28, il avait été attaché à ia dépulation supérieure d’architecture, où il travailla, sous la direction du même maître, à plusieurs projets importants. À la mort de l’inspecteur d’architecture Ahlert (1833), qui dirigeuit depuis 1824 les travaux de restauration de la cathédrale de Cologne, Zwirner tut choisi pour lui succéder, comme celui de tous les architectes de Berlin qui connaissait le mieux le style gothique. Il prit donc, en août 1833,1a direction des travaux, qui entrèrent dès lors dans une phase toute nouvelle. Tout en restaurant cet imposant édifiée, il entreprit aussi de le continuer et de le terminer. Il s’était tellement pénétré du plan primitif, que lorsque, en 1841, les travaux de restauration furent achevés et le chœur rétabli, il présenta au roi Fré4éiie-Guillaume IV un plan pour la continuation et l’achèvement de l’édifice dans le style de l’ancien plan ; il fournit, en même temps, un devis exact des dépenses que ces nouveaux travaux entraîneraient. Le roi approuva le plan, affecta à son exécution une somme annuelle de 60,000 thaiers (187,500 fr.) et posa, le 4 septembre 1842, la première pierre du portail du sud. Grâce à l’activité de Swirner, ainsi que des aides et des ouvriers habiles qu’il avait formés’lui-même, les travaux firent des progrès rapides ; mais il ne devait pas être donné à 1 artiste d’en voir le complet achèvement. Il a presque entièrement reconstruit les portails du sud et du nord, ainsi que l’aile y attenant, terminé la nef principale, à l’exception des voûtes du centre et d une partie de la charpente, élevé à une hauteur considérable la tour principale du nord et posé le toit, avec ses gargouilles élégantes. Bien que la construction de la cathédrale de Cologne l’eût occupé sans relâche, Zwirner trouva cependant les loisirs nécessaires pour exécuter . plusieurs autres édifices importants, parmi lesquels se place au premier rang l’église Saint-Apollinaire, à Remigei», l’une des plus belles œuvres d’architecture en style gothique qui aient été conçues et construites à notre époque. Il a, en outre, fourni les plans d’un grand nombre de petites églises, entre autres de celtes U’EIberfeid et lie Mulheiinsur-le-Khin ; de plusieurs châteaux, tels que celui des princes de Eursteuberg, à Herdriugeu, celui d’Argenfels-sur-le-Rhin, celui de Moylund, près de Ûlèves, etc. Sa dernière oeuvre l’ut la synagogue de Cologne.

ZW1TTAU, ville murée de l’empire d’Autriche, dans la Moravie, cercle et à 66 ki ZYGÈ

lom. O. d’Olmutz, près des sources de la Zwittawa, pofit aflhient de la Schwarza ; 4,000 hab. Evêché. Commerce de laine, lin, draps et toiles.

ZWOLEN, ville de la Russie d-’Europe, dans la Pologne, gouvernement et à 28 kilom. O. da Radom ; 2,100 hab.

ZWOLLE, ville forte du royaume de Hollande, chef-lieu de la province d’Over-Yssel et de l’arrondissement de son nom, à 71 kilom. N.-E. d’Amsterdam, sur la Zwarte-Water et près de la rive droite de l’Yssel, auquel elle est réunie par le canal Guillaume, par 52» 30’ de latit. N. et 30 45’ de longit. E. ; 22,000 hab. Tribunaux de ire instance et de commerce ; maison de correction. Fabrication de toiles ; raffinerie de sucre et de sel, fabriques de savon, bougie, draps, chapeaux, bas, cotonnades. Commerce actif avec l’Allemagne. Près de la ville s’élève ia colline d’Agnetenberg, que couronnait autrefois un monastère, où vécut, au xve siècle, Thomas a Kempis. Zwolle était, an moyen âge, ville libre et hanséatique ; elle fut prise par les Français en 1672. Sous le premier Empire français, elle fut le chef-lieu du département des Bouches-de-l’Yssel. En 1825, elle fut ravagée par une inondation.

ZWONITZ, ville du royaume de Saxe, cercle de Zwiekau, bailliage et à 6 kilom. de Grunhain, sur la petite rivière de son nom ; 4,500 hab. Fabrication de dentelles et de tissus de coton ; bains Sulfureux.

ZWYNDRICHT, bourg de Belgique, province do la Flandre orientale, arrond. et à 28 kilom. N.-E. de Termonde, sur l’Escaut ; 2,200 hab. Élève de bétail ; chantiers de construction de la marine de l’État.

ZYDACZOW, ville de l’empire d’Autriche, dans la Galicie, cercle et à 22 kilom. N.-E. de Stry, près de l’embouchure de la Slry dans le Dniester ; 2,500 hab., dont 200 juifs.

ZYÉGÉE s. f. {zi-é-jé). Bot. Syn. de zoÉOÉE.

ZYGADÈNE s. ta. (zi-ga-dè-ne — du gr. zugos, paire ; adén, glande). Bot. Genre de plantes, de la famille des colchicacées ou méhinthacées, comprenant cinq ou six espèces, qui croissent dans l’Amérique du Nord.

ZYGANTES, ancien peuple de la Libye, établi à l’O. du fleuve Triton. D’après Hérodote, les Zygantes se peignaient le corps de vermillon et se nourrissaient de singes.

ZYGÈNE s. f. (zi-jè-ne — du gr. zitgaina, espèce de requin). ïchthyol. Nom scientifique du genre marteau.

— Entom. Genre d’insectes lépidoptères crépusculaires, type de la tribu des zygénides, comprenant une cinquantaine d’espèces, qui habitent l’Europe : Les zygènes ont les antennes épaisses, (E. Desmarest.) Les chenilles des zygènes sont courtes, renflées au milieu, amincies à chaque bout. (H. Lucas.) Les ZY&iiNES soi/ exclusivement propres aux légumineuses herbacées. (Guérin-Méneville.)

— Encycl. Entom. Les zygènes ont des antennes généralement épaisses, très-renflées et obtuses vers l’extrémité, simples dans les deux sexes, plus ou moins contournées en corne de bélier ; les palpes cylindre-coniques, pointues ; la trompe longue et roulée en spirale ; les ailes supérieures ordinairement d un bleu vif, quelquefois verdâtres, ornées de taches symétriques rouges, rarement blanches ou jaunes ; les ailes.inférieures presque toujours rouges et bordées de bleu, rarement de la couleur des ailes supérieures ; le thorax, les pattes et l’abdomen ordinairement de la couleur de celles-ci. Les chenilles sont -furies, pubescentes, atténuées aux deux extrémités, avec des anneaux profondément incisés ; leur tête est petite et rétraetile. Leur démarche est lente et paresseuse. Elles vivent sur les plantes liasses, telles que certaines légumineuses. Four se métamorphoser en nymphes, elles se filent un cocon allongé, de forme ovoïde ou auriculaire, aminci aux deux extrémités, lisse, comme vernissé, fixé à la tige même do la plante où elles ont vécu ; sa consistance est celle du parchemin ou d’une coquille d’œuf. La chrysalide a ordinairement une forme conique et raccourcie.

On connaît un très-grand nombre d’espèces de zygènes, qui, pour la plupart-, habitent l’Europe ; elles sont aussi remarquables par l’élégance de leurs formes que par la richesse de leurs couleurs. Elles èclosent vers la fin du printemps ou dans le cours de l’été. Bien qu’aj’ant l’organisation des crépusculaires, elles volent en plein jour, àj’ardeur du soleil ; leur vol est rapide et en ligne directe, mais.de peu de durée. Généralement lourdes et p’aresseuses, elles aiment à se poser patpetits groupes sur les capitules de lieurs des plantes basses. C’est toujours sur les fleurs qu’a lieu l’accouplement, qui dure de douze a vingt-quatre heures. Le mâle vit encore pendant deux ou irois jours, et la femelle meurt dès qu’elle a achevé sa ponte.

« Les œufs, dit M. H. Lucas, sont ovoïdes, oblongs, jaunâtres ou verdâtres, luisants ; Us écloseut au bout de quinze jours ou de trois semaines au plus tard. Les petites chenilles, en sortant Ue i’œuf, sont velues, noirâtres ou brunâtres, sans aucune tache ; elles conservent cette couleur jusqu’à la première mue. Après le second, mais plus ordi ZYGO

mûrement après le troisième changement de peau, elles prennent le dessin qu elles doivent conserver jusqu’à leur métamorphose. Ces chenilles adultes sont très-raccourcies, épaisses, vertes, jaunes ou glauques, toujours avec des points ou taches noires disposées régulièrement et des poils rares et soyeux, non tubercules. Ces petites chenilles passent ordinairement l’hiver. Les zygènes sont exclusivement propres aux légumineuses herbacées ; en captivité, elles se nourrissent indistinctement de toutes ces plantes. Les chenilles des zyijènes vivent toujours à découvert, solitaires ou réunies sur la même plante. •

Toutes les espèces se ressemblent par leur aspect et par leurs mœurs ; nous nous contenterons de nommer les zygènes de la filipendule, du chèvrefeuille, du mèlilot, du trèfle, de l’aehillée, de l’angélique, de la luzerne, de la lavande, etc.

ZYGÉNIDE adj. (zi-jé-ni-de — de zygène, et du gr. eidos, aspect). Entom. Qui ressemble ou qui se rapporte au genre zygène.

— s. f. pi. Tribu d’insectes lépidoptères crépusculaires, ayant pour type le genre zygène : Les ZYGÉNiDBS ont les ailes en toit, plus longues que le corps. (Guérin-Méneville.)

ZYGETH, bourg de Hongrie. V. Szygeth.

ZYGIE s. f. (zi-jl — du gr. zugos, union). Entom. Genre d’insectes coléoptères penlaitières, do la tribu des mélyrides, dont l’espèce type habite le pourtour du bassin méditerranéen : La zygie oblongue se trouve en Espagne, (H. Lucas.)

— Arachn. Genre d’aranéides, de la tribu des araiguées, réuni par plusieurs auteurs aux épeires ou diadèmes.

— Bot. Genre d’arbres et d’arbrisseaux, de la famille des légumineuses, tribu des mimosées.

ZYGIS s. m. (zi-j’tss — du gr. zugis, serpolet). Bot. Syn. de micromérik, genre de labiées. Il Nom scientifique d’une espèce de thym, à Nom du serpolet, chez les auteurs grecs.

ZYGITE s. m. (zi-ji-te — gr. sugités ; de zugos, utiion). Antiq. gr. Membre de la première classe du peuple athénien, comprenant les paysans et les laboureurs, il Rameur du deuxième rang ; sur les vaisseaux athéniens. Il Soldat athénien pesamment armé. Il Soldat athénien employé aux charrois,

— adj. f. Mythol.gr. Epithète de Junon, qui présidait au mariage.

ZYGMÈNE s. f. (zi-gmê-ne — du gr. zeugmtmi, je lie). Entom. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, de la tribu des géomètres.

ZYGNÈME s, m. {zi-ghnè-ma — du gr. zugos, couple ; nêma, filament). Bot. Genre d’algues, type de la tribu des zygnémées ou conjuguées, comprenant une dizaine d’espèces.

ZYGNÉMÉ, ÉE adj. (zi-ghné-mé — rad. sygnème). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au genre zygnème.

— s. f. pi. Tribu d’algues filamenteuses, ayant pour type le genre zygnème et syn. de CONJUGUÉES.

ZYGN1S s. m, (zi-ghniss — du gr, zugnis, espèce de lézard). Erpét, Genre de reptiles sauriens, de la famille des scinques. On dit aussi zygnidk. il Syn. de seps et d’uÉMiERGis, autres genres de scinques.

ZYGOBATE s. m. (zi-go-ba-te — du gr. zugos, joug, couple ; baleà, je marche). ïchthyol. Genre de poissons cartilagineux, du groupe des raies, comprenant deux espèces, qui vivent au Brésil.

ZYGQCERE s. ni. (zi-go-sè-re — du gr. zugos, union ; keras, tconie). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des longicornes, tribu des lamiaires, qui habite l’Australie.

— s. f. Bot. Genre d’algues, de la tribu des bacillariées ou diatomées, comprenant des espèces qui habitent les mers du Nord.

ZYGOCÉRÉ, ÉE, adj. (zi-go-sé-ré — du gr. zugos, paire ; keras, corne). Zool. Qui a des tentacules en nombre pair.

— s. m. pi. Section de la famille des néréides, à système tentaculaire pair.

ZYGODACTYLE adj. (zi-go-da-kti-ledu gr. zugos, pairo ; aaktulos, doigt). Zool. Qui a les dnigts en nombre pair.

— s. m. Acal. Genre d’acalèphes, do la famille des médusaires, formé aux dépens des équorées.

— s. m. pi, Ornith. Syn. de grimpeurs. Il Tribu de l’ordre des sylvains, comprenant

les genres qui ont quatre doigts diriges deux en avant et deux en arrière.

Z.YGODON s. m. (zi-go-don — du gr. zugos, union ; odous, dent). Bot. Genre de mousses, type de la tribu des zygodontées, comprenant une douzaine d’espèces, qui croissent eu Europe.

ZYGODOMTB, ÉE adj. (zi-go-don-térad. zigodon). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au genre zygodon.

— s. f. pi. Tribu de mousses, ayant pour type le genre zygodon.

ZYGOGLOSSE s. f. (zi-go-glo-sa — du gr. zugos, couple ; glôssa, langue). Bot. Syn. de ciRRHOPKTALB, genre d’orchidées,

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ZYGOGOMPHE adj. (zi-go-gon-fe— dugr. zugos, paire ; gomp/tios, dent). Zool. Qui aies dents disposées par paires, tl Se dit de quelques iufusoires rotateurs,

ZYGOGONIE s. f. (zi-go-go-nl — du gr. zugos, union ; gonè, génération). Bot. Genre d’algues filamenteuses ; de la tribu des zygnémées ou conjuguées, dont l’espèce type croît sur la terre humide.

ZYGOGRAMME s. m. (zi-go-gra-me— du gr. zugos, union ; gramma, ligne). Entom, Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des cycliques, tribu des ehrysomèles, comprenant plus de trente espèces, qui habitent l’Amérique.

ZYGOMA s. m. (zi-go-ma — du gr. zugâma, jonction). Anat. Os de la pommette, qui joint la face à la partie latérale du crâne.

ZYGOMATIQUE adj. (3i-£o-ma-ti-kerad, zygoma). Anat. Qui appartient nu zygoma ou os de la pommette, il Apophyse zygomatique, Longue apophyse qui sert d’articulation au zygoma et au temporal, il Arcade zygomatique, Arcade que forment au bas do la tempe l’os de la pommette et le temporal : Chez les rongeurs, les arcades zygomatiques sont peu saillantes. (Richard.) H Os zygoniatique, Petit os triangulaire qui forme le côté externe de l’orbite et la base de l’arcade zygomatique. il Fosse zygomatique, Espace compris entre le bord externe de l’apophyse ntérygoïde et la crête qui descend de la tubérosité malaire au bord alvéolaire supérieur. || Muscles zygomatiques, Nom des deux muscles qui attirent vers les oreilles les coins de la bouche, et agissent l’un dans lu rite et l’autre dans l’expression du chagrin. Il Nerf zygomatique, Rameau du nerf facial.

— Encycl. Anat. Apophyse zygomatique ou anse de la tête. C’est une apophyse très-longue, qui appartient à la portion écailleusu de l’os temporal et qui vient se joindre à l’angle externe de l’os malaire. Elle est large à son origine et dirigée en dehors ; elio se rétrécit et se contourne en se portant d’arrière en avant, présentant une face externe lisse, que l’on sent à travers la peau sur les côtés de la tète, et une l’ace profonde, interne et concave. Son bord supérieur donno attache à l’aponévrose temporale ; son bord inférieur au muscle masséier ; son sommet est taillé en biseau, allonge et dentelé ; sa base présente une gorge qui sert de poulio de réflexion au muscle temporal et naît de deux racines qui circonscrivent la cavité glénoïde du temporal ou cavité articulaire du maxillaire inférieur.

Muscle grand zygomatique. C’est un muscle grêle et allongé, situé à la partie moyenne et latérale de la face. Il s’insère, d’une part, à l’angle postérieur et à la face externe de l’os malaire ; de l’autre, il se perd dans la commissure des lèvres en confondant ses fibres avec celles de l’orbiculaire et du triangulaire des lèvres. Il est recouvert par la peau et recouvre le rausséter et le buccinateur. Il a pour action d’élever la commissure des lèvres, qu’il porte en arrière et eu dehors ; suivant AL Duchenne de Boulogne, il est le véritable muscle de la joie, et c’est par sa contraction que les lèvres rient.

Muscle petit zygomatique. L’existence de ce muscle n est pas constante. Quand il existe, il naît à la face externe de l’os mnfaire et va se noyer dans la commissure des lèvres. Il est recouvert par la peau et recouvre le muscle canin et le buccinateur. Il a pour action de relever la commissure des lèvres ; mais, suivant M. Duchenne de Boulogne, ce muscle, loin d’être l’auxiliaire ou le congénère du grand zygomatique, lui est nntagoniste ;

c’est le muscle des expressions

tristes ; lorsqu’il se contracte, la physionom.e revêt un caractère de chagrin profond, les lara.es se sécrètent. Il est aussi le muscle du dédain.

ZYGOMATO-AUBICULAIREadj. m. (zi-goma-to-ô-ri-ku-lè-re). Anat. Se dit d’un muscle de l’oreille qui s’étend de l’aponévrose oecipito-frontale à la partie antérieure, supérieure et convexe du pavillon.

— Substautiv. : Le zygomato-auriculairb.

ZYGOMATO-CONCHINIEN adj. m. (zi-goma-to-koii-ki-M-ain). Anat. Se dit d’un muscle (le l’oreille qui s’étend de l’arcade zygomatique à la conque.

—Substautiv. : Le zygomato-oonchinikn.

ZYGOMATO-LABIAL adj. m. (zi-go-ma-tola-bi-al). Anat. Se dit de deux muscles de la lèvre supérieure

— Substautiv. : Les zygomato-labiaox.,

ZYGOMATO-MAX1LLAIRE adj. m. (zi-goma-to-nia-ksil-lè-te), Anat. Se dit d’un muscle de la joue situé entre l’arcade zygomatique et la face externe de ia branche de ia mâchoire inférieure.

— Substautiv. : Le zygomato-maxillaire. ZYGOMÈNE s, m, (zi-go-mè-iie — du gr.

zugoir.enos, accouplé).Bol. Syn. decyakotidk, genre de commélyiiees.

ZYGONÈVRE s. f. (zi-gonè-vre — du gr. zugos, jonction ; neuron, nervure). Entom. Genre d’insectes diptères, de la famille des tipulaires, tribu des gallicoles, qui habita l’Allemagne.

ZYGOPELTIDE s. f. (zi-go-pèl-ti-de — du gr. zugos, union ; peltê, bouclier). Bot. Genre