Aller au contenu

Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 16, part. 3, G-Z.djvu/266

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ŒNOT

candidat à la Chambre des communes, mais il avait échoué. Son influence sur les ouvriers était considérable et il jouissait de l’estime universelle. Homme âe cœur, il avait mis toute son inteliigence au service de la cause populaire, sans songer un seul instant à améliorer son propre sort. Il mourut sans ressources. Après ses modestes funérailles, auxquelles assistèrent plusieurs membres du Parlement, les associations ouvrières anglaises, qu’il avait puissamment contribué à fonder, ouvrirent une souscription pour faire une rente viagère à sa veuve.

ODIOT (Jean-Baptiste-Claude), orfèvre français, ’né à Paris en 1763, mort en 1850. Après avoir servi pendant quelque temps, il entra dans les ateliers de son père, orfèvre distingué, y devint un très-habile artiste, reprit momentanément les armes pendant la Révolution et prît part, comme lieutenant de grenadiers, à la campagne de Jemmapes en 1792. De retour à Paris, Odiot reprit ses travaux artistiques et acquit rapidement une grande réputation. Ce fut lui, notamment, qui fut chargé d’exécuter le remarquable berceau du roi de Rome, dont les dessins sont de Prudhon. Pendant plus de vingt ans, Odiot obtint constamment la médaille d’or dans toutes les expositions des produits de l’industrie. En 1827, il céda la direction de son industrie à son fils, qui est mort en 1863, et se retira dans une charmante maison des Champs-Élysées, où il avait réuni, outre de nombreuses- œuvres d’art, trente pièces en bronze qui lui avaient servi de modèles et un vase en argent. En 1835, il fit don de ce vase et de ces pièces au musée du Luxembourg. Pendant très-longtemps, Odiot fut membre du conseil général des manufactures.

  • ODONTOL1THE s. f. — Miner. Dent fossile

colorée en bleu par du phosphate de fer, appelée aussi turquoise de nouvelle roche ou orientale.

ODONTÔMIJ s. m. (o-don-tô-me — du gr, odoas, odonlos, dent). Patho). Tumeur enkystée qui se développe sur les os maxillaires.

ODYLE s. m. (o-di-le). Prétendue force polaire qui, d’après le baron de Reiehenbach, existe dans tous les corps, est très-abondante dans le corps humain, et dont certaines personnes ressentent plus particulièrement les effets, analogues à ceux qu’on a attribués au magnétisme animal.

ODYLIQUE adj. (o-di-li-ke — rad. odyle). Qui a rapport à l’odyle.

ŒDALIQUE adj. (é-da-li-ke — du gr. oidaleos, gonflé). Méd. Se disait de certaines bougies urétrates qui se gonflaient dans le canal de l’urètre, et qu’on employait contre le rétrécissement de cet organe.

ŒIL S. m. — AIIUS. littér. L’œil morne luaintennnt et In tète baissée, Semblaient se conformer à sa triste pensée (Racine, Phèdre, acte V). Ces deux vers sont tirés du célèbre récit de Théramène et s’appliquent aux chevaux d’Hippolyte. On y fait souvent allusion, mais plutôt d’une façon plaisante que sérieusement.

  • ŒILLÈRE s. f. — PI. Partie d’un animal

de boucherie, connue aussi sous le nom de

HAMPB.

  • ŒILLET s. m. — Œillet mort. Œillet de

marais salant servant d’aderne.

— PI. Syn. d’cEiLLÈRB, en terme de hou* chérie.

ŒLLACHÉRITE s. f. (èl-la-ké-ri-te). Miner. Silicate hydraté d’alumine, de potasse, de barj’te et de manganèse, contenant de la chaux, du protoxyde de fer, etc.

(ENANTHAL s. m. (é-nan-tal). Chim, Syn.

d’OENANTHOL.

ŒNANTHYLAMIDE s. f. (ê-nan-ti-la-mide — de œnanthyle, et de amide). Chim. Corps obtenu lorsqu’on ajoute à l’anhydride œnanthylique une solution aqueuse d’ammoniaque concentrée.

ŒNANTHYLÈNE s. f. (é-nan-ti-lè-nerad. œnanthyle). Chim. Hydrocarbure liquide qui se combine directement avec le brome.

ŒNANTHYLO-BENZOÏQUE adj. (é-nan-tito-bain-zo-i-ke — à’osnanthyle, et de benzoïque). Chim. Se dit d’un anhydride obtenu par l’action du chlorure de benzoyle sur l’cenanthylate de potassium.

  • ŒNÉK, fils de Parthaon et d’Euryte et roi

de Calydon. — Dans sa vieillesse, il fut détrôné par les enfants d’Agrius et rétabli par son petit-fils ; mais il abandonna volontairement l’administration de son État à son gendre Andrémon et se retira à Argos, où Diomède lui rendit de grands honneurs. On dit qu’Œtiée, visité par Baechus, permit à ce dieu d’avoir un commerce intime avec Althée, sa femme, et que Baechus lui permit, en récompense, de donner son nom au vin. En effet, le nom du vin, en grec, est oinos.

ŒNOCYANINE s. f. (é-no-si-a-ni-ne), Chim. Syn. d’ŒNOLiNE.

ŒNOTROPES, filles d’Anius, que Baechus changea en colombes pour les soustraire aux poursuites d’Agamemnon, qui voulait les enlever pour assurer le salut de son année, parce qu’elles avaient reçu de Baechus le don de changer tout ce qu’elles touchaient en vin, en blé ou en huile.

OGER

CŒNCS, nom ancien de l’Inn, rivière d’Allemagne, le plus important des affluents du Danube.

  • CEESTED (Anders-Sandœe), naturaliste

danois. — Il est mort à Copenhague en 1872.

0 ET PRiESlDIUM ET DCLCE DEÇUS MEUM ! (Toi mon appui, toi qu’il m’est doux d’appeler mon honneur) (Horace, liv. Ier, ode i", v. s]. Cette ode est adressée par le poëte à Mécène, son protecteur et son ami. Il serait trop long de citer tous les cas où la muse d’Horace est l’interprète de son affection ; l’attachement de Mécène n’était pas moins véritable. À ses derniers moments, il recommanda son ami à Auguste : « Souvenezvous d’Horace comme de moi-même. » Mais Horace ne lui survécut que quelques jours.

« Quoi qu’il en soit, mon cher ami, à et prsesidium et dulce decus rneum ! j’attends avec impatience le recueil proscrit que vous m’annoncez du bel esprit genevois. ». D’Alembert.

i- J’écrirai à votre aimable favori, M. de Keyserling ; je remplirai tous les devoirs de mon cœur ; je suis à vos pieds, grand prince, 6 et prœsidium et dulce decus meum. » Voltaire.

  • OETTINGER (Édouard-Marie), écrivain

allemand. — Il est mort à Blasewifz, près de Dresde, en 1872. On a traduit en français plusieurs ouvrages de cet écrivain, notamment sa Bibliographie biographique universelle (Bruxelles, 1854, 2 vol. in-go) et Billet doux à un ennemi des Juifs (1869, in-8°) ; son Moniteur des dates a paru à Leipzig en allemand, avec le titre seul en français (1866-1868, 6 vol. in-4»), et il a été suivi d’un supplément rédigé par Hugo Schram et publié par livraisons (1871-1876, in-4<>).

ŒTYLIAQUE s. f. (é-ti-li-a-ke). Chim. Syn. de fropylaminb.

  • ŒUF s. m. — Œuf de Nuremberg, Nom

donné aux premières montres, qui étaient de forme ovoïde, et qui provenaient de Nuremberg, ville d’Allemagne.

  • ŒUVRE s. f. — Jurispr. Œuvre nouvel,

Fait attentatoire à la propriété d’autrui : L’œuvre nouvel donne lieu à une action possessoire. [| Dénonciation de nouvel œuvre, Assignation faite à une personne qui fait élever une construction dans des conditions jugées contraires au droit de celui qui assigne. I ! Dans ces exemples, œuvre est ou paraît être du genre masculin ; et pourtant il a le sens de travail, ouvrage, qui ne convient ordinairement à ne mot qu’au féminin. »

ŒUVRÉE s. f. (eu-vré — rad. œuvre). Métra], Ancienne mesure agraire, qui était usitée dans la Haute-Loire, et qui valait 6 ares 70.

  • OFFENBACH (Jacques), compositeur allemand,

naturalisé français. — De septembre 1873 à- la fin de juin 1875, il dirigea le théâtre de la Galté, où il fit représenter des opéras bouffes, et il céda son théâtre à M. Vizentini, qui lui donna le nom d’Opéra-National-Lyrique. En 1876, lors de l’Exposition de Philadelphie, il fit un voyage aux États-Unis. De retour en France, il publia la relation de cette excursion, qui n’avait pas été aussi fructueuse qu’il l’espérait, sous le titre de Notesd’un musicien en voyage (1877, in-12). Depuis 1873, M. Offenbach a fait représenter les opéras suivants : Madame l’Archiduc, en trois actes (1874) ; Bagatelle, en un acte (1874) ; la Créole, en trois actes (1874) ; la Boulangère a des ëcus, opéra en trois actes qui eut beaucoup de succès aux Variétés (1875) ; le Voyage dans la lune, pièce en quatre actes dont il fit la musique (1875) ; la Boite au lait, opérette en quatre actes (1876) ; Pierrette et Jaquot, opérette en un acte, jouée aux Bouffes, comme la précédente (1876) ; la. Foire Saint-Laurent, en trois actes (1877), aux Folies-Dramatiques ; le Docteur Ox, opéra-féerie en trois actes, aux Variétés (1877) ; Maître Peronillà, opéra bouffe en trois actes, aux Bouffes (1878), etc.

  • OFFICIALITÉ s. f. — Caractère de ce

qui est officiel : Candidature entachée cJ’offi-

CIALITÉ.

Oraciel (journal). V. Journal officiel, au tome XI du Grand Dictionnaire, et dans ce Supplément.

  • OFFRANV1LLE, bourg de France (Seine-Inférieure),

ch.-l. de cunt., arrond. et S. 8 kilom. de Dieppe, sur la Scie ; pop. aggl., 962 hab. — pop. tôt., 1,575 hab.

OGÉNUS, dieu fort ancien qui, selon les mythologues, est le même que l’Océan.

OGER (Félix), historien français, né à Fénétrange (Meurthe) en 1826. Il s’est adonné à la carrière de l’enseignement et il est devenu professeur d’histoire et de géographie au collège Sainte-Bai be, à Paris. On lui doit les ouvrages suivants : Histoire de France et histoire générale, depuis l’avènement de Louis XIV'jusqu’à la chute de l’Empire (1862, in - 8°) ; Géographie physique, administrative, etc., de la France. (1862, in-8°) ; Cours d’histoire générale à l’usage des lycées, etc., comprenant l’histoire ancienne, l’histoire du moyen âge et l’histoire des temps modernes (1863-1865, 3 vol. in-so, réédité en 4 vol., "1875, in-8o) ; la République (1871, in-8°) ; les Bonaparte et les frontières de la France ([s’12,

OLIV

in-12) ; Atlas de géographie générale (1874, in-plano), etc.

OGÉR1EN (Louis-Auguste-Céleslin Étienne, frère), naturaliste et géologue français, né à Gresse (Isère) en 1825, mort aux États-Unis en 1869. Il entra dans la congrégation des frères des Ecoles chrétiennes et devint directeur de l’école de Lons-le-Saunier. Le frère Ogérien fut nommé membre

de l’Institut des provinces, de la

Société géologique de France et de la Société d’émulation du Jura. Outre un certain nombre de mémoires et de notices insérés dans le Recueil de la Société d’émulation du Jura et dans le Bulletin du comice agricole de Zons-fe-SauMte)’, ila publié : Histoire naturelle du Jura et des départements voisins (Lons-le-Saunier, 1863-1865,3 vol. in-8o), ouvrage remarquable, qui a obtenu plusieurs médailles d’or ; Terrain tertiaire dans le Jura (1866, in-8<>).

OGHAM adj. (o-gamm). Se dit d’une écriture gaélique formée de lignes verticales et obliques menées sur une ligne horizontale.

OGOISE s. f. (o-goi-ze). Terrain argilosiliceux, mêlé de cailloux, dans la haute Saintonge.

  • OHM (Martin), mathématicien allemand.

— Il est mort à Berlin en 1872.,

  • OIE s, f. — Mamm. Oie de mer, Nom

donné, sur les côtes de Normandie, à une espèce de dauphin, à cause de son museau prolongé en forme de bec.

  • OISE (département de l’), — D’après le

recensement de 1876, la population du département de l’Oise est de 401,618 hab. Aux termes de la loi constitutionnelle, ce département nomme 3 sénateurs et 5 députés. Dans la nouvelle organisation militaire, il fait partie de la 2« région, 2^ corps d’armée, ■ dont le quartier général est à Amiens. Beauvais et Compiègne sont des subdivisions de région. À Beauvais réside le général commandant la 66 brigade d’infanterie ; à Compiègne, le généra ! commandant la 2e brigade de cavalerie ; cette dernière ville a des magasins de vivres.

"OISEMONT, bourg de France (Somme), ch.-l. de cant., arrond. et à 41 kilom. d’Amiens ; pop. aggl., 1,075 hab. — pop. tôt., 1,102 hab.

OISSEAU, bourg de France (Mayenne), cant., arrond. et à 7 kiloin.de Mayenne ; pop. aggl., 772 hab. —pop. tôt., 2,906 hab.

  • OISSEL, bourg de France (Seine-Inférieure),

cant. de Grand-Couronne, arrond. et à 13 kilom. de Rouen, sur la Seine ; pop. aggl., 3,405 hab. — pop. tôt., 3,951 hab.

  • OISY-LE-VERGER, bourg de France (Pasde-Calais),
  • cant. de Marquion, arrond. et à

29 kilom. d’Arras ; pop. aggl., 2,238 hab.pop. tôt., 2,277 hab.

OKI, déesse adorée par les peuplades de l’Amérique du Nord. Elle veillait à la garde des morts.

OLAFITE s. f. (o : la-fl-te). Miner. Variété d’albite.

OLARGUES, bourg de France (Hérault), ch.-l. de cant, arrond. et à 15 kilom. de Saint-Pons ; pop. aggl., 820hab, — pop. tôt., 1,040 hab.

OLÉANDRINE s. f. (o-lé-an-dri-ne — de oleander, nom scientifique du laurier-rose). Chim. Principe très-vénéneux extrait du laurier-rose.

OLÉÈNE s. m. (o-lê-è-ne). Chim. Syn.

d’HEXYLÈNB.

OLÉOBUTYRIQUE adj. (o-lé-o-bu-ti-ri-ke — de oléique, et de butyrique). Syn. de butyroléiqub.

" OLETTA, bourg de France (Corse), ch.-l. de cant., arrond. et k 17 kilom. de Bastia ; pop. aggl., 1,130 hab. — pop. tôt., 1,170 hab.

  • OLETTE, bourg de France (Pyrénées-Orientales),

ch.-l. de cant., arrond. et à 15 kilom. de Prades, sur la rive gauche de la Têt ; pop. aggl.,747 hab. — pop. tôt., 1,053 hab.

OLÉYLE s. m. (o-lé-i-le — du lat. oleum, huile, et du gr. ulê, matière). Chim. Radical hypothétique de l’acide oléique.

OLIGOCYTHÉMIE s. f. (o-li-go-si-té-mîdu gr. oligos, petit ; kutos, corps ; hainia, sang). Pathol. Rareté des globules dans le sang.

OLIGOSIDÈRE adj. (o-li-go-si-dè-re — du gr. oligos, peu ; sidéros, fer). Miner. Qui contient peu de fer.

OLIGURIE s. f. (o-li-gu-rî — du gr. oligos, peu abondant ; ouron, urine). Pathol. État dans lequel il ne se produit qu’une sécrétion très-faible d’urine. Il Syn. d’oLiGu RÉSIE.

  • OLIVE s. t. — Anat. Nom de deux éminences

blanchâtres, ovales, de la face antérieure de la moelle allongée, en dehors des pyramides, donnant naissance à des tubes nerveux qui vont les uns dans les pédoncules cérébelleux inférieurs, les autres dans la substance grise de la protubérance.

  • OITVET, bourg de France (Loiret), cant.,

arrond. et à 5 kilom. d’Orléans, sur la rive gauche du Loiret ; pop. aggl., 3,588 hab.pop. tôt., 3,663 hab.

OLSH

1125

  • OLIVIER (Juste-Daniel), poêle suisse.-Il

est mort k Genève en janvier 1876, et non en 1870. Olivier avait publié en 1874, sous le titre de Sentiers de montagnes (Genève, in-S"), un recueil de morceaux divers : Rose Souci, Jean Wysshaupt, la Fonte des neiges, les Pins-Hauts, Conférence poétique, ’Avengte.

OI.I.lETt (Léopold), chirurgien français, né vers 1820. Il se fit recevoir docteur en médecine, puis il s’adonna particulièrement à la chirurgie. Le docteur Ollier est devenu chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu de Lyoti, professeur à la Faculté de médecine de cette ville, membre correspondant de l’Académie de médecins et de l’Académie des sciences de Paris (1874), etc. On lui doit une découverte importante, celle de la régénération des os par le périoste. Le docteur Ollier a publié, outre des mémoires et des articles dans la Gazette hebdomadaire de médecine et de chirurgie, les ouvrages suivants : Des moyens chirurgicaux de favoriser la reproduction des os après les résections, de la conservation du périoste, résections sous-périostées, etc. (1859, iii-s°) ; Recherches expérimentales sur la production artificielle des os, au moyen de la transplantation du périoste, et sur la régénération des os après les résections et les ablations complètes (1S59, in-8°) ; Traité expérimental et clinique de la régénération des os et de ta production artificielle du tissu osseux (1867, 2 vol. in-8°) ; Des résections des grandes articulations des membres (1870, in-8<>) ; De l’occlusion inamovible comme méthode générale de pansement des plaies (1874, in-8°) ; De l’élëphaniiasis du nez et de son traitement (1876, in-8<>), etc.

  • OLLIERGCES, bourg de France (Puy-de-Dôme),

ch.-l, de cant., arrond. et à 20 kilom. d’Ambert, sur une colline dont la base est baignée par la Dore ; pop. aggl., 627 hab.pop. tôt., 1,948 hab.

  • OLLIOULES, bourg de France (Var), ch.-l.

de cant., arrond. et à 8 kilom. de Toulon ; pop. aggl., 2,208 hab. —pop. tôt., 3,456 hab.

  • OLL1VIER (Emile), homme politique français.

— En 1874, il fit un nouveau voyage en Italie, puis il alla habiter sa propriété de la Motte, près de Saint-Tropez. En 1875, M.Emile Ollivier, désirant attirer de nouveau l’attention publique, publia coup sur coup deux ouvrages : le Ministère du 2 Janvier, mes discours (in-12) et Principes et conduite (in-12). Ces livres, dans lesquels il se montra, selon son habitude, enchanté de lui-même, passèrent à peu près inaperçus. Ses théories sur les bienfaits de la dictature, sur l’Empire, qu’il considère comme le seul gouvernement légitime, n’eurent point le don d’émouvoir le public, qui ne saurait prendre au sérieux l’ancien ministre du 2 janvier. Malgré l’accueil fait à ses pompeuses déclamations, M. Ollivier, ne pouvant se résoudre à la retraite, posa sa candidature à la Chambre des députés dans l’arrondissement de Brignoles (Gard) le 20 février 1876. Il adressa aux électeurs plusieurs circulaires, dans lesquelles i ! demanda que, lors de la révision de la constitution, ■ la nation fût investie du droit de prononcer sur ses destinées, conformément au plébiscite du 8 mai i$70. > Malgré lo chaleureux appui de M. Ronher, de cet exvice-empereur qu’il avait jadis tant attaqué, M. Emile Ollivier échoua complètement, et M. Dréo, candidat républicain, fut élu. Après la dissolution de la Chambre des députés (22 juin 1877), sous le nouveau gouvernement de combat, M. Emile Ollivier voulut tenter encore une fois les chances du scrutin, cette fois dans l’arrondissement de Draguignan. Mais comme, dans une lettre, il avait déclaré que c’était sortir de la constitution de ne pas faire de nouvelles élections dans le délai de trois mois, le cabinet de Broglie-Fourtou ne voulut point le désigner comme candidat officiel. Un autre bonapartiste, M. Lemercier, fut choisi à sa place. Voyant qu’il n’avait aucune chance, il annonça, le 10 octobre, qu’il retirait sa candidature.

  • OLMETO, bourg de France (Corse), ch.-l.

de cant., arrond. et h. 23 kiloin. de Sartètie ; pop. aggl., 1,484 hab.— pop. tôt., 1,647 hab.

  • OLM1 - CAPPELLA, bourg de France

(Corse), ch.-l. de cant., ’ arrond. et à 37 kilom. de Calvi ; 895 hab.

  • OLONNE, bourg de Fronce (Vendée),

cant., arrond, ei à 5 kilom. des Sables-d’Olonne ; pop. aggl., 2,022 hab. — pop. tôt., 2,435 hab.

OLONZAC, bourg de France (Hérault), ch.-l. de cant., arrond. et à 25 kilom. de Saint-Pons ; pop. aggl., 1,785 hab. — pop. tôt., 1,862 hab.

OLOPHLYCTIDE s. f. (o-lo-fli-kti-de — du gr. olophluktis, pustule). Pathol. Herpès simple.

  • OLORON-SAINTE-MARIE, ville de France

(Basses-Pyrénées), ch.-l. darrond. et de deux cant., à 32 kilom. de Pau, sur le penchant d’une colline, au confluent des paves d’Aspe et d’Ossau ; pop. aggl., 6,902 hab.pop. tôt., 8,644 hab. L’arrond. compte 8 cant., 79 comm., 66,222 hab.

  • OLSEN (Olaf-Nicolay), topographe danois,

— Il est mort à Copenhague en 1848.

  • OLSHAUSEN (Théodore), homme polîti-