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Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 17, part. 1, A.djvu/220

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(15 octobre) ; reprise de Base Michel, drame en cinq actes, d’Ernest Blura (9 décembre). 1881. Nana, drame en cinq actes, tiré du roman de Zola, par W. Busnach (29 janvier) ; reprise de Robert Macaire (30 mai) ; reprise des Mouchards (3 septembre) ; reprise de l’Assommoir (20 septembre) ; le Petit Jacques, drame en cinq actes, tiré du roman de J. Claretie, par "William Busnach (10 novembre). ’ 1882. L’Jncendiaire, drame en cinq actes, de Comberousse (9 janvier) ; reprise de Y Assommoir (14 janvier) ; la Marchande des quatre saisons, drame en cinq actes, de W. Busnach (10 février) ; reprise du Petit Jacques (1er mars) ; Jack Tempête, drame en Sfpt actes, de P. Elzéar (21 mars) ; la Vie de Bohême (11 avril)- C’était la première représentation à ce théâtre de la pièce de Murger et Th. Barrière ; mais comme quelques jours après (1er mai) on en était en réalité à la 500^, il y eut une cérémonie en l’honneur de Barrière avec couronnement de son buste et A-propos de P. Ginisty. Les Cerises, comédie-vaudeville en quatre actes, de Vast-Ricouard, et Satinette, vaudeville en un acte, des mêmes auteurs (l** juin) ; Bertrade de Montfort, drame en cinq actes, d’Emile Hamond {3 août) ; reprise de Cartouche (9 septembre) ; les Mères ennemies, drame en trois parties et onze tableaux, de Catulle Mendès (18 novembre).

1883. (.a Glu, drame en cinq actes, de Richepin (27 janvier) ; l’As de trèfle, drame en cinq actes, de Pierre Decoureelle (15 murs) ; reprise de la Bouquetière des Innocents, d’Anicet Bourgeois et Duguê (19 mai) ; la Marquise républicaine, drame en cinq actes, de Mme Le Mière (21 août) ; Pot-Bouille, pièce en cinq actes, tirée par W. Busnach du roman de Zola (13 décembre).

1884. Carnot, drame en cinq actes et neuf tableaux, de Blondeau et Jonathan (26 avril) ; les Trois Devins, opérette en trois actes, paroles do Hennequin et "Valabrègue, musique de M. Okolo-wicz (H juin).

1885. L’Homme de peine, drame en cinq actes, ôe Félix Pyat (24 janvier) ; En grève, drame en cinq actes, de G. Hirsch (28 mars) ; la Queue du Diable, vaudeville en trois actes, de. Clairville et Cardier (22 juin) ; Pierre Pascal, drame en cinq actes, de Mme Lionel de Chabrillan (4 août) ; le Roi de VArgent, pièce à. grand spectacle en trois parties et treize tableaux dont un prologue, de Paul Milliet (13 novembre) ; Flore de Frileuse, drame en trois actes, d’E. Bergerat (15 décembre),

1886. La Banque de l’univers, pièce en cinq actes, de M. Grenet-Dancourt (16 janvier) ; Martyre, drame en cinq actes, de d’Ennery et Tarbé (4 mats) ; le Fils de l’orthos, drame en cinq actes, d’E. Blavet (12 novembre).

1887. Les Mystères de Paris, nouvelle adaptation du célèbre roman d’Eugène Sue, par M. Ernest Blum ; Mademoiselle de Bressier, drame en cinq actes, par Albert Delpit.

AHBILI, grande rivière d’Afrique, dans le Congo français, affluent de droite du Sékoli. Elle a été découverte par de Brazza dans son expédition, en août 1885.

AMBLENY, commune de France (Aisne), arror.d. de Soissons, cant. et à 8 kilom. S.-E. de Vic-sur-Aisne, sur la petite rivière de Cœuvres, qui se jette dans l’Aisne ; 1.081 hab. Ambleny était au moyen âge un bourg important et bien fortifié, qui conquit ses franchises municipales en 1281. On y remarque une église dont les différentes parties datent du xne, du ffll» et du xve siècles, et le vieux château de Rondail ou de Fouace, en grande partie détruit. Ambleny possède une fabrique de verres à lunettes.

  • AMBLER v. n. ou intr. Aller, marcher k

l’amble. Supprimé dans le Dict. de l’Acad., édit. de 1877.

AMBLIMONT (Thomas-Claude-Bernard bb FucBSAMBEEQ, marquis d’), marin français, né k Mouzon (Ardennes) le 21 mars 1642, mort le 17 août 1700. D’abord capitaine au régiment de Grandpré, il passa dans la marine comme lieutenant de vaisseau en 1663 et devint capitaine en 1669. En 1674, il se distingua d’une façon toute particulière à la Martinique. Ruyter était venu attaquer Fort-Royal avec 46 vaisseaux de guerre, et, le 20 juillet, il avait débarqué 3.000 hommes près de la ville ; mais le gouverneur de l’Ile, qui n’avait que 300 hommes sous ses ordres, repoussa avec succès les assauts successifs qui lui furent livrés. Le feu du «Tonnant», commandé par d’Amblimont, tua ou blessa, à lui seul, près de 1.200 hommes, et Ruyter fut obligé de se rembarquer. D’Amblimont prit part a la prise de Tabago en 1677, au combat livré près de Cadix en 1683. En 1692, il assista k la bataille de La Hougue, où sa belle conduite lui valut le grade de chef d’escadre ; nommé le 4 mars 1697 gouverneur de la Martinique, c’est dans ce poste qu’il mourut.

AMBLYCTONUS s. m. (an-bli-cto-nussdu gr. amblus, émoussé ; ktenos, peigne). Palcont. Genre de mammifères carnassiers fossiles créé en 1875 par Cope, pour une espèce de la taille du loup trouvée dans les terrains éocènes du Nouveau-Mexique.

  • AMBLYGONITE s. f, — Miner. Phosphate

d’alumine et de lithine.

— Encycl. Ce phosphate contient de 39 à 46 pour îoo d’acide phosphorique ; outre l’a AMBO

lumine et la lithine, il renferme un peu de fluor et de fer. D’après M. P. Thenard, il serait susceptible d’applications intéressantes. Traité par l’acide sulfurique, il laisse surnager une couche liquide contenant presque tout l’acide phosphorique à peu près exempt d’ulumine et donne un dépôt contenant l’alumine. Ce dépôt, séparé par décantation et lavé méthodiquement, est employé à la préparation de l’alun.

AMBLYORNIS s. m. (an-bli-or-niss — du gr. amblus, terné ; omis, oiseau). Zool. Genre d’oiseaux de la Nouvelle-Guinée (Papouasie) appartenant au groupe des Paradisiers, mais Se distinguant des autres genres du groupe par leur livrée plus terne et leurs formes plus massives.

— Encycl. Ce genre comprend deux espèces : l’une d’elles est X’amblyornis inornata, singulier animal long de om,25, appelé oiseau jardinier par les indigènes ; il se construit, en effet, avec de petites baguettes plantées en terre, une hutte devant la porte de laquelle il entretient soigneusement une pelouse ornée de fleurs et de baies. L’autre espèce, l’A. subalaris, un peu plus petite que la précédente, porte une huppe orangée ; ses mœurs sont moins bien connues. La première habita les monts Arfaks, la seconde le sud de la Grande-Terre.

AMBLYPODE adj. (an-bli-po-de — du gr. amblus, émoussé ; pous, podos, pied). Se dit de mammifères fossiles ayant à chaque pied cinq doigts terminés par des sabots et non par des ongles aigus.

— s. m. pi. Ordre de mammifères fossiles créé par Cope et comprenant tous les ongulés qui ont à chaque membre cinq doigts courts munis de sabots.

— Encycl. Les amblypodes, représentés en Euroue par le genre Coryphodon, abondent en Amérique dans les terrains éocènes ; ils ont déjà disparu à l’époque miocène. Ces animaux ont généralement les pieds larges et semblables à ceux des plantigrades actuels, ils sont remarquables par la petitesse de leur cerveau qui, comme chez les reptiles, ne recouvrait ni le cervelet en arrière, ni les lobes olfactifs en avant. Les plus récents atteignaient une très grande taille ; tous avaient, sans doute, l’allure lourde du rhinocéros et de l’éléphant. Cope les considère comme les ancêtres des ongulés actuels et les divise en trois sous-ordres : 1° celui des Taligrades avec l’unique genre Pantolambda ; 2» celui des Pantodontes, postérieurs aux précédents et comprenant les genres Coryphodon, Ectacodon, etc. ; 3° celui des Dinoceras, les plus récents de tous, avec les genres Titanothérium, Bathyopsis, etc.

AMBLYRH1ZA s. m. (an-blî-ri-za — du gr. amblus, affaibli ; rhiza, racine). Zool. Genre de mammifères fossiles de l’ordre des Rongeurs.

— Encycl. Cope a créé ce genre en 1869 pour des animaux fossiles dont les débris ont été trouvés dans une brèche k ossements de l’île d’Anguilla. Ils sont caractérisés par la petitesse des racines de leurs molaires. Ils étaient, sans doute, aquatiques et paraissent se rapprocher des chinchillas actuels de l’Amérique du Sud.

AMBLYSTÉGITE s. f. (an-bli-sté-ji-tedu gr. amblus, émoussé ; stegos, toit). Miner. Variété d’hypersthène translucide, d’un brun rougeâtre, trouvée au lac de Laach (Prusse rhénane). C’est un silicate de fer et de magnésium contenant un peu d’aluminium, et cristallisant en prismes orthorhombiques dont les angles abattus rappellent la forme d’un toit à urète mousse.

AMBLYSTÛME s. m. V. AXOLOTL.

AMBOELLAS, pays de l’Afrique occidentale, dans la province portugaise d’Angola, entre les rivières de Longa au N., de Couvo au S. et de Gango à l’E., par 9° de lat. N. environ. Localités principales : Gando, Cutumbe et Muciudo.

A.MBO.N, commune de France (Morbihan), arrond. et k 20 kilom. de "Vannes, cant. do Muzillac, sur l’estuaire de la rivière de Penerf ; 1.709 hab. Cette commune est traversée par l’ancienne voie romaine de Nantes à Vannes et l’on y voit quelques monuments mégalithiques. Les habitants ont créé aux environs un certain nombre de marais salants.

AMBONGI, contrée de la partie occidentale de i’lie de Madagascar, sur le canal de Mozambique. La côte, basse et uniforme, en général boisée, forme le cap S’int-André, par 16» 12’ 20" de lat. S. et 420 9’ de long. E., pointe la plus occidentale de l’Ile de Madagascar. L’intérieur du pays est rempli de collines, de montagnes et de plateaux d’une couleur rougeâtre. La plus grande rivière d’Ambongi est le Manumoaugh, dans la partie méridionale du pays.

AMBOUÊLAS, grande contrée de l’Afrique australe, dans la partie N.-O. du bassin du Zanibèze. EUeapour limiteskl’O.leCouando, au N. le pays des Lobales, k l’E. le royaume des Barozés, et au S.-O. le pays des Moucasséquêrès. Elle se trouve entre 13° 45’ et 150 10 de lat. S. et entre 14» 40’ et 150 30’ de long. E.Ambouêlas est une contrée fort montagneuse ; elle est parcourue par les affluants septentrionaux du Couando. On trouve d’immenses forêts entre les rivières Couchili et

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Coubangui qui la parcourent du N. au S. dans sa partie centrale. Une partie de la contrée septentrionale est inhabitée. Sur la rive droite de la Coubangui, au N. de Cangamba, il y a des mines de fer, La végétation, dans la partie orientale du pays, est des plus opulentes. On y remarque particulièrement deux arbres : Youco, dont les fleurs exhalent un parfum exquis, et Yopoumbouloumé. La contrée renferme de vastes étendues de terrains couverts d’admirables pâturages. La pays est exempt de la redoutable mouche tsé-tsé. Les naturels travaillent beaucoup le fer et cultivent le massango, le coton, le manioc, la patate sucrée, les haricots, la citrouille, les arachides et le ricin au milieu d’énormes champs de maïs d’une qualité excellente. Les Ambouêlas n’ont point d’autres animaux domestiques que la volaille. Troublés continuellement par la crainte des incursions do leurs voisins, ils mènent une vie qui les empêche d’élever du bétail gros ou petit. Cependant, les Ambouêlas sont les plus habiles agriculteurs indigènes de l’Afrique méridionale. Le sol, d’une extrême fertilité, est merveilleusement soigné par la travail des habitants. La sécurité assurée, les Ambouêlas deviendront les grands éleveurs de bétail de l’Afrique du Sud. L’Ambouêlas est très riche en bêtes fauves. Sur les rives de la Couchili vivent cinq grands mammifères : l’hippopotame ; le quichôbo ou buzi, espèce d’antilope amphibie ; le gnoundo ou loutre commune ; le libas, grande loutre tachetée de blanc ; le dima, herbivore qui a la taille d’une petite chèvre sans cornes et qui vit dans les mêmes conditions que le quichôbo. Les rivières possèdent un grand nombre de reptiles ; les crocodiles sont petits et n’ont pas un naturel vorace. Les cobras ne sont pas tous venimeux. Les batraciens ont beaucoup de variétés, mais les naturels ne les distinguent pas et leur donnent à tous le nom de manjounda. Les sangsues existent par myriades dans les canaux et les mares, partout où l’eau est stagnante. Toutes les rivières abondent en poisson. Pendant le séjour de Serpa Pinto sur les bords de la Couchili, les naturels lui servirent dix-huit variétés de poissons. La contrée possède d’immenses quantités de volailles. Dans les bois se trouvent un grand nombre d’araignées blanches, ayant le corps aussi gros qu’un pois.

Les Ambouêlas forment une confédération, mais les chefs des différentes tribus conservent à peu près leur indépendance. C’est la meilleure race indigène de l’Afrique australe ; une partie de leur pays est habitée par les Louchasés. Les Ambouêlas de Cahouhéo-oué sont de race pure ; ceux de Coubangui sont, au contraire, fort mélangés de Louchasés. Ceux qui habitent les bords de la Couchili sont en hostilité avec les Ambouêlas occidentaux, et les guerres entre eux sont fréquentes. La race ambouêla occupe tout le pays qu’arrose le Couando supérieur ; mais elle est surtout dense dans la région où cette rivière reçoit ses affluents de Queïmbo, de Coubangui, de Couchili et de Chicouloui. Tous les hommes sont armés d’arcs, de flèches et de hachettes ; quelques-uns portent des zagaies ou de longs fusils à pierre fabriqués en Belgique. Ils font eux-mêmes leurs armes, mais d’une façon grossière ; quant au fer, ils le tirent des mines situées au-dessus du confluent des rivières Couchili et Couando. Les armes à feu, les lazarinas, fabriquées en Belgique, sont très estimées. Autour du canon de chaque fusil les indigènes attachent une bande de peau de la bête qu’ils ont frappéekla chasse, de sorte qu’une simple inspection de l’arme permet de compter le nombre des victimes qu’elle a abattues. La poudre est fort rare chez eux. Ce n’est qu’à de longs intervalles et tout à fait par hasard qu’un négociant de Bihé prend cette route et leur vend, à un taux énorme, la plus petite quantité de poudre.

Sur la Coubangui, les villages sont construits dans les Iles dont la rivière est parsemée ou sur des pilotis enfoncés dans leau courante. Les habitants de ces villages, possédant seuls des canots, peuvent reposer la nuit en toute sécurité dans leur demeure aquatique ; ils n’ont pas à craindre d’être attaqués. Les jeunes filles d’Ambouêlas ont le type européen et elles égalent les femmes d’Europe en beauté et en élégance naturelle. C’est la coutume du pays, quand une caravane arrive, d’accourir au campement pour chanter et danser ; puis, la nuit s’avançant, les hommes se retirent peu à peu en laissant leurs femmes, leurs filles et leurs sœurs derrière eux. C’est ainsi qu’ils considèrent comme un devoir d’hospitalité de fournir, pour quelques heures, la société des femmes à leurs hôtes étrangers. Le lendemain, au point du jour, les visiteuses s’en vont dans leurs villages, d’où elles reviennent en apportant des cadeaux à leurs maris d’une nuit. Ce peuple n’a pas, comme les indigènes voisins, les champs cachés dans la forêt ; leurs cultures sont en rase campagne, sur les bords des rivières dont l’arrosage produit l’abondance qui leur a valu la réputation de bons agriculteurs. Les inondations couvrent la terre d’un dépôt très riche qui sert aux champs d’engrais naturels. Ils drainent le terrain en y ouvrant des tranchées profondes le long des cultures. Les villages ambouêlas sont construits, en général, sur des petites tJes basses couvertes de roseaux. Les

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maisons sont pour ainsi dire cachées par des touffes de roseaux. Les parois, construites en jonc, s’élèvent sur des pilotis enfoncés dans la vase et la toiture est en chaume. Ces demeures, mal bâties, n’offrent qu’un fragile abri. Au dehors, pendent à de longues perches d’immenses calebasses où les habitants gardent la cire et d’autres objets. Les huttes mêmes sont pleines de calebasses. Ces utiles végétaux servent, chez le/» Ambouêlas, de coffres, d’armoires, et constituent la plus grande partie du mobilier. Les greniers ne diffèrent des habitations qu’en ce qu’il sont perchés sur des pilotis de 2 mètres de haut, afin de ne pas être atteints par les inondations.

Les habitants de la Couchili n’ont pas d’endroit spécialement destiné au dépôt des morts. Ils accordent aux femmes beaucoup plus de considération qu’elles n’en ont dans les autres tribus de cette partie de l’Afrique. Les femmes filent le coton, le tissent sur des métiers et en font des étoffes grandes comme des serviettes et de fort bon usage. Elles portent aux poignets de nombreux anneaux de fer aux bords extérieurs dentelés. Pour saluer, elles se frappent la poitrine nue k coups répétés. Les coiffures ont des dimensions énormes chez les naturels du bord de la Couchili, qui prisent fort les cauris et s’en servent pour orner leurs grandes ceintures. Leur langage, qui est celui des Ganguélas, est d’une pauvreté excessive ; il manque de tous les mots qui expriment des sentiments nobles et généreux. Lorsqu’on veut converser avec un chef, on ne doit pas s’adresser k lui directement, mais k un des nègres qui se tiennent k ses côtés. L’intermédiaire répète k un second l’observation ou la demande, et celui-ci la transmet au sova. La réponse est faite de la même manière. Il est curieux de trouver à la cour d’Annam exactement les mêmes cérémonies. La contrée a été visitée par Silva Porto, dans sa partie méridionale, en 1853 ; par Serpa Pinto, qui a traversé le pays du N. au S. en 1878, et enfin par Capello et Yvens en 1885.

AMBOY, ville des États-Unis (Illinois), à 140 kilom. N. de Bloomington et à 120 kilom. N.-E. de Peoria, par 41° 4î’ de lat. N. et 91047’ de long. O. ; 3.460 hab. Amboy est desservie par quatre lignes ferrées ; ses environs produisent du foin en grande abondance.

AMBRES, bourg de France (Tarn), arrond., canton et à 5 kilom. de Lavaur ; 1,049 hab. Ruines d’un important château féodal.

AMBR1TE s. f. (an-bri-te — rad. ambre). Miner, Résine fossile, variété de guayaquilite. V. GUAYAQoruTS au tome VIII du Grand Dictionnaire.

AMBRIZ, établissement portugais de la province d’Angola (Afrique occidentale), sur les rives méridionales de l’embouchure de Lodzé, k 35 kilom. N. de Saint-Paul-de-Loanda et k 220 kilom. environ au sud de l’embouchure du Congo, par 70 52’ de lat. S. et 100 48’ de long. E. L’établissement maritime d’Ambriz est le plus septentrional de la côte d’Angola, Les maisons, bâties sur une colline, forment une longue rue qui court le long de la côte. C’est un des centres commerciaux les plus importants de la côte occidentale de l’Afrique. On y embarque les minerais de cuivre de Bemba depuis 1855. Le district d’Ambriz a une superficie de 231.260 kilom. carrés, avec une population de S.100.000 habitants. Le littoral, où domine la formation calcaire, est insalubre, surtout au bord des nombreux cours d’eau, marais et lagunes. Le pays est généralement aride, pauvre, et, même dans les parties fertiles qui offrent une végétation luxuriante, la culture est difficile. Sur les bords des fleuves on rencontre des palétuviers et, dans l’intérieur du pays, de vastes espaces de caprin, graminée trop sèche pour contribuer à l’alimentation du bétail. Au delà du littoral, s’étend la région des montagnes, couvertes de forêts vierges et de prairies superbes. Lk on trouve la végétation la plus exubérante, la flore la plus belle, la faune la plus riche, une grande abondance de minéraux et une contrée salubre. Le pays n’est pas encore sérieusement exploré et les rivières qui l’arrosent ne sont pas complètement connues. Le plus grand cours d’eau est la rivière Lodzé.

AJMBRIZETTB, port d’Afrique, dans un territoire situé au sud du Congo et cédé par le traité de Berlin, en 1885, au Portugal, k 150 kilom. S. de l’embouchure de la rivière du même nom. Ambrizette possède des factoreries anglaises et américaines. Le commerce d’importation est considérable ; les transactions y atteignent le chiffre de 20 millions de francs.

AMBROS (Auguste-Wilhelm), compositeur et musicographe autrichien, né k Mauth (Bohême) le 17 novembre 1816, mort à Vienne le 28 juin 1876. Bien qu’il ait largement donné satisfaction k son goût pour la musique, cela ne l’a pas empêché de faire son chemin dans l’administration de son pays. C’est ainsi qu’après avoir étudié le droit à Prague il entra dans les bureaux du Trésor public, et occupa, à partir de 1848, divers emplois dans le service public de la presse et près le tribuDal local de Prague. En même temps il s’était fait connaître par ses compositions musicales, qui lui valurent d’être

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