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GANO :

de termes techniques, flatteurs pour l’amourpropre des loups de Seine} dont la majeure partie répétait, à dire vrai, les expressions maritimes sans en comprendre le sens. La mélodie est facile, bien rhythmée, et vise au pittoresque.

che. Ac - cou rez. gais ra - meurs, pa-rez

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tes a - vi - rons. Laissons se re-po — che, Et bravons les au - tans au-tant

que nous pour-rons. Rivoyeurs, cha-lou his-se !Quc chaque ra - me Fcn-de la

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la - me ; Et des quais et des ponts enten— dez-vous les cris, Les bravos qui saluent les flam JL

^É=S^C^=$=g=l=g^MEN

— bartsde Pa-ris. Voi -là !

=f=ç= !}=}c==^ !=2^3[

— sirs, le bonheur et les cris Des vrais fiam — burLs.. de Ta - ris !

DEUXIÈME COUPLET.

Du canotier pur sang le dimanche est la fête. Dûs l’aube, on peut le voir, arrimant a son bord ; Kmlossant la vareuse, toquet et salopette. Il s’en va rivoyer d’ bâbord et de tribord.

Les enfants... là... bell’raent,

Louvoyons coquett’ment. Oh( ! ! ohé ! ohé ! etc.

TROISIÈME COUPLET.

Qu’il est beau 1’ canotier, quand le flot le promené ; Quand, toutes voiles hors, on peut le voir filer I Qu’il est beau, répondant, en maître de la Seine, Aux signaux des canots qui viennent le héler 1

Equipicrs, à tribord !

On nous hele ! oh ! du bord ! Ohé ! ohé ! ohé ! etc.

QUATRIÈME COUPLET.

Quand it a bien ramé, nouvel être amphibie, Le moderne écuraeur s’en va gagner son lit. Le dimanche suivant, il reprendra sa vie. Et cet air loup de mer qu’il prend avec l’habit.

Quelquefois, en dormant,

II répète en rêvant : Ohé ! ohé ! ohé ! etc.

CANOUE s., f. (kit-noû). Forme ancienne du mot CANOT.

CANOUELLE s ; f. (ka-nouè-le). Forme ancienne du mot CANNIiLLE.

CAIVOUGE, viile del’Indoustan. V.Kaxodge.

CANOUILLE s. f. (ka-nou-l !e, II mil.). Larynx. Il Vieux mot.

CANOULLE s. f. (ka-nou-le). Forme ancienne du mot QUENOUILLE.

CANOURGE s, f. (ka-nour-je). Comm. Sorte d’étoffe de laine.


CANOURGUE (la), bourg de France (Lozère), ch, -l. de canton, arrond. et à 22 kilom. S.-O. de Marvejols, dans un beau vallon, sur l’Urugne ; pop. aggl. 1,355 hab. — pop. tot. 2,045 hab. Fabriques de serges, de cadis, toiles de coton, bois de placage, broderies anglaises, tanneries, mégisserie ; commerce considérable de cadis, de bœufs, de moutons et de grains. Église de plusieurs époques, et dont les parties les plus anciennes datent du XIe siècle ; beaux vitraux modernes. Ruines d’une fontaine qui passe pour être de construction gauloise. Découverte de débris romains.


CANOVA (Antoine), statuaire italien, né le 1er novembre 1757, au village de Possagno, dans la province de Trévise, mort à Venise en 1822. Fils d’un artisan, il fut tailleur de pierre dès son enfance. Son intelligence et surtout son assiduité au travail intéressèrent en sa faveur un sénateur vénitien, Jean Faheri, qui le plaça chez un certain Torreti, sculpteur de Bassano, qui transporta bientôt son atelier à Venise. Les leçons que Canova reçut de ce maître et de son continuateur Ferrari, tout aussi médiocre, ne lui apprirent guère que les procédés matériels de l’art. Quant à l’art proprement dit, il n’eut pour maître que lui-même et la nature. Les premiers morceaux où il fit pressentir à quelle hauteur il s’élèverait un jour furent les groupes d’Orphée et Eurydice, et de Dédale et Icare. Déjà célèbre à Venise, il partit, en 1779, pour Rome, où il étudia avec passion les chefs-d’œuvre antiques et où il exécuta un grand nombre d’ouvrages qui mirent le sceau à sa renommée : Thésée vainqueur du Minotaure ; le Mausolée de Clément XIV (Ganganelli) ; le groupe de l'Amour et Psyché ; Vénus et Adonis ; la Madeleine pénitente ; Psyché ; Hébé ; Hercule précipitant Lycos ; les Trois Grâces ; Mars et Vénus ; Terpsychore ; la Naïade s’éveillant au son de la lyre ; Pâris, etc. Déjà l’Europe était pleine du bruit de son nom, et ses voyages en Allemagne, en France et en Angleterre, furent de véritables triomphes. Les artistes l’accueillaient avec enthousiasme ; les princes l’accablaient de commandes et voulaient tous le fixer dans leurs États. Napoléon l’appela deux fois à Paris pour exécuter divers travaux ; mais le maître se montra mécontent de la statue colossale où l’artiste l’avait représenté entièrement nu, tenant à la main une petite statuette de la Victoire ; et, tout en rendant justice au mérite de l’œuvre, défendit qu’on l’exposât en public. Cette haute critique a été ratifiée par le sentiment général. Ces réminiscences singulières de l’antique étaient d’ailleurs familières à Canova. Il a représenté la princesse Pauline Borghèse en Vénus victorieuse ; l’impératrice Marie-Louise en déesse de la Concorde ; la princesse Elisa en Polymnie : Washington en consul romain, etc.

Canova fit un troisième voyage à Paris en 1815, voyage qui rappelle d’amers souvenirs. Il était muni des pouvoirs du pape pour réclamer les objets d’art enlevés par nos victoires à sa patrie. Cette mission pénible, dans laquelle il fut aidé par les forces militaires des ennemis, impressionna défavorablement le public, et il fut surnommé l’Emballeur du musée. Ce que l’histoire blâme ici, ce n’est pas la présence de Canova à cette juste restitution ; tous les coups de canon du monde ne sauraient faire que le lion de Saint-Marc n’appartienne pas à la cité de Venise, les vierges de Raphaël à Rome, et l’Assomption de Murillo à l’Espagne ; mais ce que l’on doit justement reprocher à Canova, c’est l’âpreté et la morgue qu’il mit à surveiller lui-même l’emballage.

Au reste, les faveurs de la cour romaine le dédommagèrent largement de la désapprobation française. Il fut nommé marquis d’Ischia, comblé de richesses et d’honneurs, et vit son nom inscrit sur le Livre d’or du Capitole. Vers la fin de sa carrière, il consacra une partie de sa fortune à l’érection d’un temple dans Possagno, sa patrie, dont il fut lui-même l’architecte et le sculpteur, mais que la mort l’empêcha d’achever.

Les qualités les plus saillantes de cet artiste furent la grâce, le fini de l’exécution et la pureté des contours. Ses théories artistiques, aussi bien que son style, subirent d’ailleurs plusieurs modifications dans le cours de sa carrière. À l’époque où il était dans tout l’éclat de sa gloire, il s’inspirait surtout des Grecs et professait que le beau dans les arts doit consister à reproduire la nature en l’idéalisant. Son œuvre est immense, et ne comprend pas moins de cent soixante-seize morceaux. Les plus remarquables, après ceux que nous avons cités, sont : Vénus sortant du bain ; Endymion endormi ; Ajax et Hector ; Persée ; la Paix ; Vénus et Mars ; la Religion victorieuse ; Adonis et Vénus ; les bas-reliefs de Socrate buvant la ciguë ; la Mort de Priam ; le Retour de Télémaque ; des mausolées ; des bustes, etc.

Peu d’artistes ont joui de leur vivant d’une réputation égale à celle de Canova ; mais cette gloire a été singulièrement effacée par le temps, et aujourd’hui il n’en reste que quelques vestiges. Ce qui demeure, c’est le souvenir de son faste et de sa ridicule fatuité. À l’époque de son apogée, il avait, à l’instar des souverains, son lecteur ordinaire ; pendant ses heures de travail, ce fonctionnaire, relégué dans un coin, déclamait histoire et poésie, et quand une image frappait l’artiste, il traduisait sur-le-champ son impression en bas-relief ou en ronde bosse. C’est en cela surtout que Canova se distinguait de Phidias et de Michel-Ange, qui trouvaient tout simplement en eux-mêmes l’inspiration. La gloire lui montait à la tête ; il s’enivrait de cet argenteuil comme d’un vin de Chypre ; c’est ainsi qu’il composa lui-même ses propres armoiries : Une lyre et un serpent, monogramme d’Orphée et d’Eurydice. Le temple qu’il essaya d’édifier dans son pays natal était, en quelque sorte, dédié à lui-même. La première pierre de ce monument fastueux fut posée le 11 juillet 1809, et il avait soin de célébrer pompeusement, chaque année, l’anniversaire de ce grand jour.


CANOVAÏ (Stanislas), savant religieux italien, né à Florence en 1740, mort en 1811. Il fit ses premières études chez les pères des Écoles pies et entra lui-même dans cet ordre. Il étudia avec succès les mathématiques, et les enseigna plus tard à Cortone et à Parme. En 1788, l’Académie étrusque de Cortone lui décerna un prix pour son éloge d’Améric Vespuce, où il soutenait, avec une certaine force de raisonnement, qu’Améric Vespuce avait réellement découvert le nouveau continent avant Christophe Colomb ; mais cette opinion fut vivement controversée par Jean Gabani Napione. Le père Canovaï a publié beaucoup d’ouvrages et de dissertations fort savantes ; il a traduit divers traités de mathématiques ; et comme ses travaux scientifiques ne l’empêchèrent jamais de remplir avec zèle ses devoirs de prêtre, ce fut lui qui assista le poète Alfieri au lit de la mort. -.


CANOYNE s. m. (ka-noi-ne). Forme ancienne du mot CHANOINE.

CANPOuR, ville de l’Indoustan anglais, présidence du Bengale, ch.-l. du district de son nom, dans l’ancienne province de Allahabad, à 60 kilom. S.-O. de Luchnow, sur la rive droite du Gange ; 12,500 hab. Principale •station militaire des Anglais dans cette partie de l’Indoustan ; école classique anglaise. Cette ville fut, en 1857, le théâtre d un horrible massacre d’Anglais par les Indousrévoltés. Il Le district de Canpour, situé dans le territoire de l’ancienne province de Allahabad, a une superficie de 6,900 kilom. carrés et une population de 1,000,000 hab., presque tous Indous. Situé entre le Gange et la Jemma, ce district présente un sol bas, fertile, et assez bien cultivé. Il a été formé du territoire cédé aux Anglais par le nabab d’Aoude.

CANQUE s. f. (kan-ke). Comm. Toile de coton fabriquée en Chine.

CANQUETER v. n. ou intr. (kan-ke-téonomatopée). Crier, en parlant de la cane.

CANROBERT (François Certain), maréchal de France, né à Saint-Céré (Lot), le 27 juin 1809, et non dans le département du Gers, comme le disent plusieurs biographes. 11 fut admis à l’École militaire de Saint-Cyr et entra dans l’armée comme sous-lieutenant, en 1828. Sept ans après, il passa en Algérie, fut blessé au siège de Constantine et revint en France, où il fut chargé d’organiser un bataillon pour ta légion étrangère. De retour en Algérie quelque temps après, il se distingua an col de Mouzaia, puis dans l’affaire de Sidi-Kalifa, obtint le grade de colonel en 1847, dirigea l’expédition contre Ahmed-Siïbir, eut des succès contre les Kabyles, délivra Bou-Sada, dont la garnison était bloquée, monta, après 22 zouaves, à l’assauldeZ’nnr.i’ha et fut nommé commandeurde la Lésion d’honneur en 1849. L’année suivante, il fut rappelé en France, devint général de brigade et aido de camp du prince Louis-Napoléon. Lors du coup d’État, il prit une grande part aux mesures tendant à réprimer les efforts des insurgés, et bientôt après il fut nommé général de division. Chargé d’un commandement dans la guerre contre la Russie, ce fut lui qui, au passage de l’Aima, soutint le premier choc des Russes ; un éclat d’obus le blessa au bras, ce qui ne l’empêcha pas de rester à la tête de sa division jusqu’à la fin du combat. Le maréchal Saint - Arnaud, qui mourut deux jours après, lui remit le commandement en chef, et il s’occupa dès lors de commencer les opérations du siège de Sébastopol. U fut blessé de nouveau à la sanglante bataille d’Inkermann, livra les combats de Balaclava et d’Eupatoria, eut à soutenir les sorties vigoureuses que faisait chaque jour l’ennemi, et se disposait à. commander une attaque générale lorsqu’il en fut empêché par le refus de lord Raglan, général en chef des troupes anglaises. Alors Canrobert résigna le commandement suprême entre les mains du général Pélissier et reprit sous ses ordres la direction du premier corps. L’année suivante, il revint en France et fut bientôt nommé maréchal de France. Lors de la guerre d’Italie, en 1859, il ne joua qu’un, rôle effacé, et le soldat français, né malin s’il en fut, désigna même son corps d’armée sous un nom qui n’est pas sans rapport avec les compagnies d’assurances. En 1862, il eut te commandement du camp de Chalons, puis celui du quatrième corps d’armée à Lyon. En 1865, il a succédé au maréchal Magnan comme commandant du premier corps d’armée, à Paris.

En sa qualité de maréchal de France, il a pris place de droit parmi les membresde la vénérable assemblée qui siège au palais du Luxembourg, et un incident lui a fourni l’occasion de se révéler sous un jour entièrement nouveau : l’illustre maréchal s’est posé en défenseur de la divinité de Jésus-Christ, Voilà, certes, un adversaire que ne s’attendaient pas à trouver les libres penseurs, et un défenseur sur lequel M. Louis Veuillot était tout aussi loin de compter. Si M. le maréchal Canrobert va entendre le P. Félix à son prochain sermon sur la Passion, il ne manquera pas sans doute, à l’exemple de Clovis et du brave Crillon, de s’écrier, en

CANS

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portant la main sur son épée : iMorbleul que n’étais-je là avec mes zouaves î»

CANS (Léon), éditeur belge, né vers 1800, l’un des chefs de la maison Meline et Cans, qui exploitait en grand la contrefaçon des livres français. Député de Bruxelles, de 1845 à 1854, il protesta avec véhémence contre le traité, protecteur des droits littéraires conclu entre la France et la Belgique. Selon lui, la librairie belge ne pouvait exister en dehors de la contrefaçon. C’était prononcer soi-même sa propre condamnation.

Comn Bhâdu, pièce indienne, dont l’auteur Cricbna Cavi, fils de Nrisinha, est probablement d’origine mahratte. L’analyse de ce drame, dont le titre signifie littéralement la Mort de Causa, a été donnée par Vv’ilson dans son Théâtre indou. Cette pièce, composée do sept actes, est la mise en scène du dixième chant du Bhânavata Pourâna ou Histoire de l’enfance de Crichna, qui est, comme on le sait, la dernière incarnation de Vichnou. Co drame rappelle un peu son origine épique ; les récits et les descriptions y sont multiplié ?. Quoique l’action soit, par conséquent, assej restreinte et généralement assez inhabilement conduite, néanmoins ce drame est loin d’être sans intérêt. Bien qu’il soit d’une date assez moderne, comme le prouve la longueur quelquefois exagérée des mots composés, il a pourtant une véritable valeur littéraire. La diction, Wilson le reconnaît, en est généralement bonne. Voici le plan rapidement esquissé du Cansa Bliûda. Au premier acte, Cansa, roi de Mathourâ, ordonne de tuer tous les brahmanes et autres religieux, parce que son neveu, qui, d’après un oracle, doit lui donner la mort, est parvenu à échapper à ses poursuites. Au deuxième acte, un envoyé du ministre du roi vient trouver le religieux Garga, qui lui raconte les exploits de la jeunesse de Crichna. Au troisième acte, dialogue entre Acroùra et son écuyer, qui se rendent auprès de Crichna pour le faire venir à Mathourâ. Au quatrième acte, nouveau dialogue entre un officier de police et un astrologue, au sujet du voyage d’Acroûra. Puis surviennent Bala-Ràma et Crichna, accompagnés de Soudain a et d’Acroûra, et faisant leurs adieux à Nanda et à Yasodâ qui les ont élevés. Au cinquième acte, nous retrouvons Bala-Ràma et Crichna dans le palais de Cansa, décrivant les incidents de leur voyage. Le sixième acte s’ouvre par un dialogue entre deux officiers du palais, dont l’un raconte le combat des deux jeunes gens avec l’éléphant de Cansa, et la victoire qu’ils remportent sur les deux athlètes du roi, qui meurt à la fin de cet acte. Au septième et dernier acte, nous assistons k la réunion de Bala-Râma et de Crichna, avec leurs parents mortels Vasou-Déva et Dèvaki.

CANSCHY s. m. (kanss-chi). Bot. Nom japonais vulgaire du mûrier ou broussonnetie à papier : Les Japonais font leur papier avec l’écoree de canschy. (V. de Bomare.)

CANSCORE s. f. (kanss-ko-re). Bot. Genre de plantes, de la famille des gentianèes, tribu des chironiées, formé surtout aux dépens des gentianes, et comprenant une dizaine d’espèces, qui croissent dans les Indes orientales.

CANSEAU où CANSO, nom d’une île, d’un détroit et d’un cap de l’Amérique du Nord, dans les eaux des possessions anglaises de la Nouvelle-Écosse. L’île de Canseau, petite, sans importance territoriale, mais possédant un bon port et deux baies profondes où les vaisseaux trouvent d’excellents abris et un bon ancrage, est située dans l’océan Atlantique, près du cap de son nom, qui forme l’extrémité N.-E. de la presqu’île de la NouvelleÉcosse, à l’entrée du détroit dit boyau de Canseau, qui sépare la Nouvelle-Écosse de l’île Royale ou île du Cap-Breton. Le détroit ou boyau de Canseau, long de 35 kilom., large de 1,500 mètres dans sa partie la plus étranglée, est l’entrée la plus étroite et la plus fréquentée du golfe Saint-Laurent.

CANSIÈRE ou CANSJÈRE S. f. (kan-si-è-re, kanss-jè-re). Bot. Genre d’arbrisseaux grimpants, de la famille des thymélées, renfermant deux espèces, qui croissent aux Indes orientales.

CANSO s. f. Syn. de canzoxs,

CANSON (Barthélémy de), célèbre fabricant de papier, né près d’Annonay en 1773, mort en 1859. Il succéda à son beau-père Et. Montgolfier, dans cette usine d’Annonay déjà célèbre, ajouta lui-même de nouveaux perfectionnements à ceux de ses illustres devanciers, et employa le premier en France les machines à fabriquer le papier. Il fut nommé pair de France en 1831.—Ses fils dirigent aujourd’hui les importantes papeteries d’Annonay, L’aîné, M. Étienne Canson, est l’inventeur d’un appareil destiné à rendre les chaudières inexplosibles.

CANSTATT (Charles-Frédéric), médecin allemand, né à Ratisbonne en 1807, mort en 1850. En 1832, il vint à Paris pour étudier le choléra. Il fut ensuite chargé de diriger un hôpital de cholériques à Bruxelles. Enfin, eu 1843, il, fut nommé professeur de clinique et médecin en chef de l’hôpital d’Erlangen. Il a publié en allemand divers ouvrages, notamment : Exposé et explication critique de la nature du choléra, etc. (1S31) ; Des maladies