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CADM

■ puis 1 jusqu’à M pour 100 ; dans le silicate de zinc de Preyberg et du Derby shire ; dans le carbonate de zinc de Mendix ; dans’le carbonate et le silicate de zinc des mines de Cumberiand, et dans les minerais de zinc du Harz et de la Silésie. Les fleurs de zinc que l’on obtient comme produit secondaire dans le traitement métallurgique des minerais de Sîlésie renferment, selon Hermann, jusqu’à 11 pour 100 de cadmium, Le seul composé cadmique que l’on rencontre à l’état de pureté dans la nature est le sulfure de ce métal, connu en minéralogie sous le nom de greenockite. On le trouve à Bishopstown, dans le Renfrewshire.

. — II. Extraction. Le cadmium, étant beaucoup plus volatil que le zinc, se concentre dans les premiers produits qui distillent, lorsqu’on soumet les minerais de zinc au traitement métallurgique destiné à mettre le zinc en liberté. Pour extraire le cadmium de ces premiers produits et’ le séparer du zinc auquel il est encore uni, on dissout ces produits dans l’acide sulfurique et l’on fait agir sur la liqueur acide un courant de gaz "hydrogène sulfuré. Dans ces conditions le zinc reste dissous, tandis que le cadmium se précipite à l’état de sulfure d’un beau jaune. Ce corps, lavé et desséché avec soin, est redissous dans l’acide chlorhydrique qui le transforme en chlorure cadmique. On précipite la solution de ce chlorure par un carbonate alcalin, et l’on obtient ainsi un dépôt de carbonate de cadmium que l’on convertit en oxyde par le grillage. Il suffit ensuite de distiller l’oxyde avec un dixième de son poids de charbon pulvérisé dans une cornue de porcelaine, à la température du rouge sombre pour obtenir le cadmium métallique pur.

— III. Propriétés. Le cadmium est un métal blanc avec un léger reflet bleuâtre. Il a un éclat considérable et est susceptihhfde recevoir un poli très-fin. Exposé à l’air, il ne tarde pas a se ternir en prenant une couleur grisâtre. Sa texture est compacte et sa cassure fibreuse ; il peut cependant cristalliser en octaèdres réguliers. Il est mou, quoiqu’il aott cependant plus dur et beaucoup plus tenace que l’étain. Comme ce dernier corps, ’il est flexible et fait entendre un craquement particulier lorsqu’on le ploie, enfin il est très-malléable et très-ductile. La densité du cadmium qui a subi la fusion est de 8,604 et celle du cadmium forgé de 6,6944 ; sa chaleur spécifique est égale à 0,0576, d’après Bulong et Petit, et à 0,05669, d’après Regnault. Le cadmium, fond au-dessous de la température rouge ; il émet déjà sensiblement des vapeurs, qui ont une odeur particulière, au-dessous du point d’ébullition du mercure. Sa densité de vapeurs, expérimentalement déterminée par MM. Deville et Troost (Ann. de chimie et de pkarm., t. CXIII, p. 46), est égale à 3,94 à la température de 1040 degrés centigrades. Il en résulte que le poids moléculaire du cadmium est égal J» 112, et comme son poids atomique, déduit de sa chaleur spécifique, est également égal à 112, on doit en conclure que le cadmium, comme le zinc, le mercure et probablement les autres métaux d’atomicité paire, a une molécule formée d’un seul atome. Le symbole par lequel on représente l’atome de cadmium est Cd. Cet atome fonctionne dans les divers composés cadmiques comme un radical diatomique. Le cadmium se dissout à chaud dans l’acide chlorhydrique et dans l’acide sulfurique étendu, en même temps que de l’hydrogène se dégage.

FORMULES ATOMIQUES.

Acide sulfar. Cadmium. Snlfate cadra. Hydrog. FORMULES ÉQUIVALANTES.

SO», HO + Cd = S03, ÇdO + H Acide sulfur. Cadmium. Suif, de cadm. Hydrog. Le meilleur dissolvant de ce métal est cependant l’acide azotique. Le chlorure, !e bromure, l’iodure, l’azotate, le sulfate, et beaucoup d’autres sels cadmiques dérivés d’acides organiques, sont so’îbles dans l’eau. Les autres sels, tels que le borate, le carbonate, le phosphate et l’arséniate sont insolubles dans ce liquide et peuvent être obtenus par voie de double décomposition. Les sels de cadmium sont tous incolores, à moins qu’ils ne dérivent d’un acide coloré. Leur saveur est désagréable ; Us rougissent toujours le papier de tournesol, même quand ils sont neutres. Les sels de cadmium insolubles dans l’eau se dissolvent facilement dans les acides chlorhydrique, azoti-que et sulfurique étendu, ainsi que dans la solution aqueuse des sels ammoniacaux.

— IV. Alliages de cadmium. On ne connaît qu’un petit nombre de ces corps : 100 parties de cuivre, chauffées avec du cadmium à la température du rouge vif, retiennent 82,2 parties de ce métal. L’alliage qui prend naissance dans ces conditions correspond donc à peu près à la formule CdCu2. Il est cassant, présente une structure grenue et éeailleuse et a une couleur bldSc jaunâtre. Avec le mercure, le cadmium forme un amalgame dur, cassant et d’un blanc d’argent qui cristallise en octaèdres. Cet amalgame renferme 21,7 pour 100 de cadmium et correspond a la formule CdHg^.Les dentistes l’emploient pour mastiquer les dents ; mou au moment même où il vient d’être préparé, il devient en effet

. bientôt très-dur et forme alors dans la dent cariée une matière très-résistante. Le cad-

BS> +

mium se combine aussi au platine. En chauffant ces deux métaux au rouge, on obtient un alliage qui renferme en centièmes 46,02 de platine et 53,98 de cadmium, ce qui correspond a la formule Cd’Pt. Cet alliage est’d’un blanc d’argent ; il est très-cassant, présente une structure en grains et est extrêmement réfraclaire. (Stromeyer.)

— V. Combinaisons du cadmium avec les métalloïdes. Le cadmium ne forme qu’un seul groupe de composés qui correspondent à son atomicité maxima. Ainsi l’on connaît :

Un chlorure de cadmium.

Un bromure de cadmium.

Un iodure de cadmium.

Un fluorure de cadmium.

Un sulfure- de cadmium.

Un oxyde de cadmium.

Un hydrate de cadmium.

CdCl*

CdBr*

Cdia

CdFl*

Cd.S"

CdO"

Cd"

H*

|02j

et des sels de cadmium résultant du remplacement de l’hydrogène de cet hydrate par un radical acide. Nous étudierons en détail &S ; divers composés.

Chlorure de cadmium, CdCl2 (anc. not. CdCl). Lorsqu’on dissout le cadmium métallique ou l’oxyde de cadmium dans l’acide chlorhydrique et qu’on abandonne la liqueur au refroidissement, il se dépose des cristaux de chlorure de cadmiurn qui contiennent deux molécules d’eau de cristallisation CdCl8 + 2aq (anc. not. CdCl + 2HO). Il suffit de fondre ces cristaux pour chasser l’eau qu’ils renferment et pour obtenir le chlorure de cadmium anhydre, ne corps se présente sous la forme de petites lames grenues qui fondent au-dessous de la chaleur rouge et qui se subliment à une température plus élevée en petites lames transparentes et micacées.

Mêlée avec l’ammoniaque et abandonnée à l’évaporation spontanée, la solution de chlorure cadmique donne de l’ammoniochlorure de cadmium, (AzH3)2CdC12, que l’on désigne généralement sous le nom de chlorure de cadmammonium, en attribuant à ce corps la forr mule rationnelle

Cd" !

Hï Az*. H8)

Lorsqu’on fait agir l’ammoniaque sèche sur le chlorure de cadmium anhydre, il se forme un produit qui renferme les éléments de six molécules d ammoniaque pour une molécule de chlorure de cadmium. Il est probable que ce corps n’est autre que le produit précédent, physiquement combiné avec quatre molécules d’ammoniaque. Ce qui le prouve, c’est qu’il perd les deux tiers de son ammoniaque et régénère le chlorure de cadmium par la seule exposition à l’air. (Croft, Phil. Mag. [3], t. XXI, p. 355.)

Le chlorure de cadmium est susceptible de s’unir avec les autres chlorures métalliques et même avec les chlorhydrates des alcaloïdes organiques, en formant des chlorures doubles qui, dans la plupart des cas, cristallisent très-bien. Ces composés prennent naissance lorsqu’on abandonne à l’évaporation spontanée un mélange de leurs chlorures constituants. Us ont été étudiés par C.-V. Hauer (/. pr. Chem., t. LXIV p. 477 ; t. LXVII, p. 169 ; Jahresber. de Chem. 1855, p. 392 ; 1856, p. 394 ; Chem. soc. Qu. J., t. VIII, p. 250). Nous décrirons les suivants d’entre ces composés qui ont été obtenus.

Chlorure double de cadmium et d’ammonium.’lï cristallise en minces aiguilles qui ont pour formule :

(AzH4Ci)«, CdC12 + aq. (Anc. not. AzH^Cl, CdCl + HO).

Les eaux mères donnent, par l’évaporation spontanée, des octaèdres brillants et transparents qui correspondent à la formule :

Az(3H*Cl)*, CdC12 (anc. not. [A3ll4C]]2 CdCl).

Chlorure de cadmium et de potassium. (KCl)2, CdCl* -f aq. (anc. not. KÇl, CdCl -f-HO). Pour préparer ce sel, ondissoutdans l’eau une ou deux molécules de chlorure de potassium et une molécule de chlorure de cadmium, et l’on abandonne la liqueur à l’évaporation spontanée. On peut aussi hâter l’évaporation en chauffant. Il cristallise en aiguilles soyeuses, qui perdent leur eau de cristallisation à 100 degrés centigrades, et qui à une température plus élevée fondent en abandonnant une portion de leur chlore.

Les eaux mères ou une solution d’au moins trois molécules de chlorure de potassium pour une de chlorure de cadmium donnent par l’évaporation spontanée un sel cristallisé en gros cristaux transparents, répondant à la formule

4(KCl)CdCl*

et un peu moins solubles dans l’eau que ceux du sel précédent.

Chlorure double de cadmium et de sodium. (NaCl)2, CdC12 + 3aq. (Anc. not. NaCl, CdCl + 3HO). Ce sel se présente sous la forme de petits cristaux opaques et hydratés qui perdent une molécule d’eau à îoo degrés, et le reste de l’eau entre 180 et 160 degrés. Chlorure double de cadmium et de baryum.

BaClS, CdC13-Maq. {Anc. not. BaCl, CdCl + 4HQ).

CADM

On obtient-ce sel en abandonnant à l’évaporation spontanée une solution aqueuse d ?un mélange de chlorure de baryum et de chlorure de cadmium fait dans des proportions telles que, pour une molécule de l’un de ces corps, i) contienne une molécule de l’autre. Le chlorure double cristallise en gros cristaux brillants qui ne s’altèrent pas à Pair, mais qui perdent la moitié de leur eau de cristallisation à 100 et le reste vers 160 degrés. À la chaleur rouge, ce sel se décompose et perd une partie de son chlore, en même temps qu’il fond en donnant un liquide incolore incapable de cristalliser par le refroidissement. D’après la détermination qui en a été faite par Rammelsberg, les cristaux de ce sel appartiennent au système monoclinique. Leurs axes inclinés obliquement font entre eux un angle 75° 45’. Le rapport des axes clinodiagonal, orthodiagonal et principal peut être exprimé par la formule

0,8405 : 1 : 0,5128. Les faces observées répondent aux signes

«P. »Peo.(«P»), + P.— P. OP.(2P=o),

et l’inclinaison des faces aux signes

ooP : »Pot>'= 140»50’ ;

»P :OP = 1010,0’ ;

OP : + P = 1370,40’.

Chlorure double de cadmnium et de strontium.

SrC12, CdC12+7aq. (Anc. not, SrCl, CdCl -+• 7HO).

Ce corps se dépose en cristaux transparents incolores et acuminés, lorsqu’on fait évaporer une solution aqueuse renfermant une ou deux molécules de chlorure de cadmium pour une molécule de chlorure de strontium.

Chlorures doubles de cadmium et de calcium. Lorsqu’on dissout dans l’eau trois molécules de chlorure de calcium et quatre de chlorure de cadmium, on obtient une liqueur qui abandonne par l’évaporation spontanée un sel cristallisé en prismes triangulaires groupés en étoiles et déliquescents, dont la formule est

CaC12,2CdC12-|-7aq. (Not. équivalente. CaCl, 2CdCl 4- 7HO).

Si au lieu du mélange précédent on dissout à chaud deux molécules de chlorure de cadmium et une molécule de chlorure de calcium, la liqueur en se refroidissant laisse déposer de gros cristaux déliquescents répondant à la formule

2CaC18, CdCls + 2aq. (Not. équivalente. 2CaCl, CdCl + 2HO).

■Chlorures doubles de cadmium et de magnésium. Si l’on dissout dans l’eau une ou deux molécules de chlorure cadmique et une molécule de chlorure de magnésium, on obtient une liqueur qui donne en s’évaporant spontanément un sel dont la formule est

MgCl*, 2CdC12 + 12aq, et qui cristallise en gros cristaux transparents, si la solution renferme deux molécules de magnésium et une de chlorure de cadmium. Le sel qui s’en sépare a pour formule

2MgC12, CdCtë+ 24aq. (Anc. not. 2MgCl + CdCl + 24HO),

et se présente sous la forme de tables déliquescentes.

Chlorure double de cadmium et de manga-

MnC12,5CdC12+12aq. (Anc. not. MnCl,5CdCl-t- 12HO).

Ce sel.se sépare d’une solution d’une molécule de chlorure de manganèse et de deux molécules de chlorure de manganèse en prismes incolores, ou d’une couleur rose pâle.

Chlorure double de cadmium et de fer. FeC12, 2CdC12 + 12aq. (Anc. not. FeCl,2CdCl+ 12HO). Il cristallise dans une solution de chlorures de fer et de cadmium employés en quantité équivalente. Les cristaux affectent la forma de prismes incolores qui tournent rapidement au vert et au jaune lorsqu’on les expose au contact de l’air.

Chlorure double de cadmium et de cobalt.

CbC12,2CdCia + laaq.

(Anc. not. CbCl,20dCl-f-i2HO).

Ce sel se présente en prismes quelque peu

déliquescents de la couleur du chlorure de

cobalt.

Chlorures doubles de cadmium et de nickel,

NiC12,2CdCia-|-l2aq. (Anc. not. NiCl, 2CdCt + 12HO).

On obtient ce corps en abandonnant à l’évaporation spontanée ladissolutiond’un mélange de chlorure de cadmium et de nickel, fait dans les proportions indiquées par la formule ci-dessus. Il forme des prismes vert foncé. La liqueur mère ou même la solution primitive, si elle renferme un léger excès de chlorure de nickel, dorme un autre sel cristallisé en gros prismes rhombiques vert foncé, contenant

2NiCP, CdC12 + 12aq. (Anc. not. NiCl, CdCl+ 12HO).

Chlorure double de cadmium et de cuivre.

CuClî, CdC12+4aq. (Anc. not, CuCl, CdCl -f 4HO).

Ce sel cristallise en prismes déliés très-brillants, groupés en touffes, vert3 Lorsqu’ils sont

CA ;DM

humides, et bleus lorsqu’ils sont secs. On les prépare, en faisant évaporer une solution d’un mélange en proportions équivalentes de "ses deux chlorures constituants..

Parmi les sels doubles que le chlorure de cadmium forma avec les hydrochlorates-des alcaloïdes organiques, M. Williams Greville (Chem. Gaz., 1855, p. 450) a obtenu le sel de quinoléine

CWAz, HCl.CdCP, sous la forme d’une masse cristalline Qure. J. Gallety (Ed. n. phil. J., IV, 94) a en outre obtenu les composés suivants :

Chlorure de cadmium et de cinchonine. (C201124Az2O, HC1)*, CdC12+aq. (Anc. not. CMH^AzSO^HCl ; CdCl + HO).

Chlorure de cadmium et de morphine.

(C"HiSAz03, HCl)S,7CdC12-(- 4aq. (Anc. not. C»His>Az06, HCl ;7CdCl-HHO) et

2[C171119Az03, HC1 ; CdCl’]-(-5aq.

Chlorure double de cadmium et de narcotine. C’est une masse demi-cristalline et assez peu soluble dans l’eau.

Chlorure double de cadmium et de nicotine. (C’0H»Az2,2HCl)2,5CdC12. (Anc. not. C2<>1114AzVHCl ;5CdCl). C’est un corps qui cristallise facilement. Chlorure double de cadmium et de lutidine. (WWhz, HCI)2,3CdC12. (Anc. not. C«*H»Az, HC1, 3CdCl). Ce sel se présenta en cristaux plumeux extrêmement solubles dans l’eau.

Chlorure double de cadmium et depipérine.

(C34HS«Azî05,2HC1)S, 9CdCl* + eaq. (Anc.not. Ce8H3BAzïOiû12HCI,9CdCl-t-6HO).

Ce sel cristallise en aiguilles jaune paille.

Chlorure double de cadmium et de strychnine.

(Cï11122Az20î, HC1)2, CdCl*.

(Anc. not.(C^HîSAzïO^ HC1)2, 3CdC12).

C’est un corps faiblement soluble dans l’eau.

Chlorure double de cadmium et de toluidine. (CWAg, HC1)*, 3CdCl* + 2aq.

(Anc. not. (CiWAz, HC1)2, 3C<1CH- 2HO). Il forme des écailles très-solubles.

Bromure de cadmium.

CdBr* (anc. not. CdBr). Le cadmium se combine directement aux vapeurs de brome à une température voisine du rouge, en formant des fumées blanches de bromure cadmique qui cristallise par le refroidissement, et qui, lorsqu’on le chauffe fortement, se sublime en lames blanches et nacrées. On peut aussi obtenir le bromure de cadmium en dissolvant l’oxyde ou le carbonate de cadmium dans l’acide bromhydrique. Il cristallise alors en aiguilles efflorescentes qui renferment deux molécules d’eau de cristallisation. Ces aiguilles perdent la moitié de leur eau à 100« et le reste à 200", sans se fondre.

Le bromure de cadmium se combine avec les bromures de potassium, de sodium et de baryum, en donnant des composés cristallisables. Le sel de baryum

CdBr2, BaBr2 -f 4aq. (Anc. not. CdBr, BaBr + 4HO)

forme de gros cristaux brillants et incolores, isomorphes avec le chlorure correspondant. Une solution de bromures de cadmium et de potassium en proportions équivalentes donne d’abord des cristaux qui renferment (CdBrS, KBr)2 -f aq. (Anc. not. 2CdBr, KBr + HO),

et ensuite des cristaux qui contiennent

CdBr«, 2KBr (anc. not. CdBr, Kbr).

Ces deux corps ressemblent aux chlorures correspondants (C. V. Hauer, /. pr. Chem., t. LXIV, p. 477 ; LXVII, p. 169). Une solution de quantités équivalentes de bromure de cadmium donne le composé

(CdBrS, NaBr)î-f-5aq.

(Anc. not. 2CdBr, NaBr+5H0).

Ce sel cristallise en petites tables à six côtés

très-brillantes. (Croft, Chem. Gaz., 1856,

p. m.)

Fluorure de cadmium.

CdFl (anc. not. CdBr). On le prépare en dissolvantl’oxyde ou le carbonate de cadmium dans l’acide nnorhydrique. En évaporants» dissolution, on l’obtient sous la forme de croûtes blanches formées de cristaux mal déterminés. L’eau le dissout peu. L’acide fluorhydrique le dissout au contraire facilement.

Iodure de cadmium, Cdl* (anc. not. Cdl), On peut obtenir ce corps par voie sèche ou par voie humide. Dans ce dernier cas, on fait digérer dans l’eau un mélange d’iode et de cadmium. On filtre quand la liqueur est décolorée et l’on évapore. Le sel se dépose sous forme de grosses tables transparentes à six eôtés, qui se conservent sans altération aw contact de l’air. Il fond aisément et se prend de nouveau en cristaux par le refroidissement. À une haute température, il perd d« l’iode. L’eau et l’alcool le dissolvent, et il se