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Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 3, part. 4, Chao-Chemin.djvu/117

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chée et éloignée de son cher Théagène, et le lecteur craint toujours de ne pas voir couronner leurs chastes amours. Eien de plus pathétique que la scène où Théagène, croyant que son amante a été immolée, veut se tuer à son tour, et apprend, au moment de se percer le sein, que Cnariclée non-seulement vit encore, mais est restée pure.

On se retrouve difficilement dans ce dédale d’aventures, dont l’obscurité est encore augmentée par des incidents presque étrangers au sujet et^ des personnages ëpisodiques qui achèvent d’embrouiller les fils de l’intrigue ; aussi, malgré l’l’intérêtqu’elle inspire, la lecture des Chastes amours de Théivjène et de Chariclêe est-elle un travail plutôt qu’une distraction,

Quant à la valeur littéraire de l’ouvrage, elle est aussi incontestable que ses défauts. L’auteur est continuellement amené à commettre de graves infractions aux règles des trois unités : au lieu d’une action, nous en voyons successivement huit se dérouler sous nos yeux, et nous courons, pendant plusieurs années, a travers la terre et l’onde, comme Théagène, à la poursuite de l’insaisissable Ghariclée, qui semble prendre plaisir à nous faire voir du chemin. Le style est diffus, trivial, incorrect, plein d’inversions qui le rendent obscur. Les scènes se comptent par le changement de lieux et non par celui des personnages, qui sont beaucoup trop nombreux. Maïs, après tout, le lecteur devait être frappé, h une époque où la période, imitée des Latins, était en si grand honneur, de la grande facilité et de la merveilleuse rapidité du dialogue. La richesse des rimes exciterait l’envie de plus d’un poète de nos jours, même parmi ceux qui ne se recommandent que par ce côté secondaire. On remarque encore dans les vers une certaine énergie, une certaine allure cornélienne, et une verve qui fait passer par-dessus l’inconvénient de situations trop prolongées.

Chaste mie de Lniooo 1 hymne à’Tphigénie en Tauride, poème de Guillard, musique de Gluck. N’est-ce point là une merveille de poésie, d’onction religieuse et de couleur ? La foi antique peut-elle s’exprimer avec un accent plus grandiose et en même temps plus fervent ? Ne voit-on pas, en lisant cette admirable composition, surgir le ciel grec, les temples, les prêtresses, enfin toute la pompe et la splendide mise en scène de ces religions nées aux. pays du soleil ?

Dan» les cieui, et sur la ter-re,

Tout eatsou - mis à ta loi.

Tout es que l’E-rèbeen • sur-rc, A ton nom, pa - lit d’ef - (roi I

En tout temps, on te con - eul - te

ït l’on t’of - fïe le seul oui - te

Ré - vé - ré dans ce» cli. mats. Chaste al - le de La" - to - ne.

Pro • te l’o. rail-le a no» chant» !

Que nos voeux, que

m ?mm

■ !è • vent

jus-qu’à ton tr<5 ■ - nel CHASTE (de), gouverneur de Dieppe et d’Arqués, mort en 1603. Il fut chargé par Catherine de Médicis, en 1583, de se rendre, à la tête d’une compagnie d’infanterie, à l’Ile de Tercère, pour y soutenir les intérêtsd’Antoine, prieur de Crato, élu roi de Portugal. Au retour de cette expédition qui échoua, de Chaste en écrivit la relation ; elle a été publiée dans le recueil de Thévenot, sous le titre de Voyage de de Chaste à Tercère. De Chaste se disposait à partir pour le Canada, pour y faire un voyage d’exploration, lorsqu’il mourut,

CHASTEAU ou CHÂTEAU (Guillaume), également connu sous le nom de Castelli, graveur français, né à Orléans en 1635, mort à Paris en 1683. Il parcourut les principales villes d’Italie, et renonça, sur les conseils de F. Greuter, à la peinture, pour se livrer entièrement a la gravure. De retour à Paris, il reçut une pension de Colbert et devint membre de l’Académie de peinture. Chasteau est surtout remarquable Comme graveur à l’eauforte. Parmi ses planches les plus estimées, on cite : le Ravissement de saint Paul ; la Guérison des deux aveugles de Jéricho ; la Mort de Germanicus, d’après Poussin ; l’Assomption de la Vierge, d’après Carrache ; Saint Pierre recouvrant ta vue, d’après Cortone, etc.

CHASTEL s. m. (cha-stel). Forme ancienne du mot château. || On disait aussi chasteau, chastiau, chastillon.


CHASTEL (le), en latin Castrensis Ager, ancien petit pays de France, dans la Lorraine, dont le lieu principal était Châtel-sur-Moselle. Ce pays est compris aujourd’hui dans l’arrondissement d’Épinal, département des Vosges.


CHASTEL (Pierre DU), grand aumônier de France, évêque de Mâcon, de Tulle et d’Orléans, né à Arc-en-Barrois, mort à Orléans en 1552. Il fut honoré de la confiance de François Ier, et joua un certain rôle politique sous le règne de ce prince. Sa vie, écrite par Galland, a été publiée par Baluze en 1614. Parmi les ouvrages qu’il a laissés, nous citerons : le Trépas, obsèques et enterrement de très-haut, très-puissant et très-magnanime François Ier, par la grâce de Dieu roi de France très-chrétien, premier de ce nom, prince clément, père des arts et des sciences ; le Premier sermon funèbre fait et prononcées ès obsèques du feu roi très-chrétien François Ier, en l’église Notre-Dame de Paris, le vingt-troisième jour de mai 1547 ; le Second sermon funèbre fait et prononcé ès obsèques du feu roi très-chrétien François Ier, le 24 mai 1547.


CHASTEL (François-Thomas), littérateur français, né à Pierrefitte en 1750, mort vers le commencement de ce siècle. Il alla se fixer en Allemagne, et devint professeur de français à l’université de Giessen. On a de lui plusieurs ouvrages, entre autres : Petit recueil de fables, contes et petits drames (1778) ; Introduction à la lecture des ouvrages en vers français (1788, 3 vol.) ; liecueit de petits mémoires sur les sciences, arts et métiers (1794), etc.


CHASTEL (Pierre-Louis-Aimé, baron), lieutenant général, un des bons officiers de cavalerie des guerres de la Révolution et de l’Empire, né dans le Chablais en 1774, mort à Genève en 1826. Ce fut lui qui, dans une expédition avec le général Desaix, pendant la campagne d’Égypte, découvrit le zodiaque de Dendérah, aujourd’hui au Louvre. Il a légué en mourant une belle collection de tableaux à la république de Genève.


CHASTEL ou CHATEL (Étienne), professeur d’histoire ecclésiastique à la Faculté de théologie de Genève, né dans cette ville en 1801. Issu d’une famille distinguée originaire de Mont béliard, et qui compte le généraïPierreCliastel parmi ses représentants, Étienne Chastel se voua de bonne heure aux études théologiques. Genève étant agitée par un mouvement religieux qui tendait à ramener le règne des confessions de foi, M. Chaste ! publia contre cette tentative une dissertation intitulée : De l’usage des confessions de foi dans les communions réformées (Genève, 1823, in-12). Cette publication, qui décelait chez son auteur un esprit aussi pénétrant que libéral, obtint un légitime succès. En 1832, M. Chastel fut nommé pasteur et chargé d’un service de conférences institué à l’occasion du jubilé de la réformation. Appelé en 1839 h occuper la chaire d’histoire ecclésiastique, nommé bibliothécaire en 1845, M. Chastel se vit enlever cette dernière placé deux ans après. Depuis lors, il s’est exclusivement voué aux études historiques. En 1849, l’Académie des inscriptions et belleslettres couronna son Histoire de la destruction du paganisme dans l’empire d’Orient (Paris, 1850, in-8°). Ii partagea, en 1852, avec le professeur Schmidt, de Strasbourg, le prix extraordinaire proposé par l’Académie française, en 1849, sur la question de l’influence de la charité. Son ouvrage fut publié en 1855, sous le titre : Études historiques sur l’influence de la charité durant les premiers siècles chrétiens, et considérations sur son râle dans les sociétés modernes (in-8°). Les autres ouvrages de

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M. Chastel sont : Conférences sur l’histoire du christianisme (2 vol. in-8°) ; le Christianisme et l’Église au moyen âge (1862, 1 vol. in-12) ; le Christianisme dans l’âge moderne (Paris et Genève, 1864, 1 vol. in-12) ; le Christianisme dans les six premiers siècles (Paris et Genève, 1865, 1 vol. in-12). Ces trois derniers ouvrages formeront, avec un quatrième sur la période contemporaine, un résumé complet de l’histoire de l’Église depuis sa fondation jusqu’à nos jours. Les écrits de M. Chastel se distinguent par la netteté et la vigueur du style.


CHASTEL (Jean), régicide. V. Châtel.


CHASTEL (DU), nom commun à divers personnages. V. Duchâtel.


CHASTELAIN s. m. (cha-ste-lain). Formes anciennes du mot châtelain. || On disait aussi chastelan et chasteleinz.

    1. CHASTELAIN (Georges), chroniqueur et littérateur

bourguignon ## CHASTELAIN (Georges), chroniqueur et littérateur bourguignon, né en 1403, mort en 1475. Il est complètement oublié aujourd’hui comme poète, bien qu’il ait joui en son temps d’une brillante réputation. Il vécut dans l’intimité du duc Philippe le Bon, avec le titre do panetier, puis d’orateur ou littérateur, puis enfin de chroniqueur de la maison de Bourgogne. Il est auteur d’un grand nombre d’œuvres littéraires, parmi lesquelles on cite : les Epiiaphes d’Hector et d’Achillès ; les Douze dames de rhétorique ; des ballades, des rondeaux, etc. Mats son ouvrage le plus remarquable est la Recollection des merveilles advenues en notre temps, dont il ne reste que trois fragments édités par M. Buchon.


CHASTELAIN (Claude), écrivain ecclésiastique, né à Paris vers lG39, inorten 1712. Il fît des voyages en France, en Italie et en Allemagne, pour étudier les ouvrages particuliers de chaque Église ; acquit une vaste érudition dans les matières liturgiques, et devint chanoine à Paris. Ses principaux ouvrages sont un Vocabulaire kagiologique, publié avec le Dictionnaire étymologique de Ménage, et le Martyrologe universel (Paris, 1709).


CHASTELAIN (Jean), médecin français, né à d’Agde, mort en 1715. Il occupa une chaire à la Faculté de Montpellier. Il a laissé un Traité des convulsions et des vapeurs (1691).


CHASTELAIN (Jean-Claude), conventionnel français, né en 1747, mort en 1824. Envoyé à la Convention par le département de l’Yonne, il vota, dans le procès de Louis XVI, pour la détention et le bannissement, fut un des signataires de la protestation du 31 mai 1793, et fut jeté en |Oson, d’où il sortit après le 9 thermidor. En 1795, il devint membre du conseil des Cinq-Cents, et, en 1800, juge au tribunal de Sens. On a de lui : l’acte social combiné sur l’intérêt physique, politique et moral de la nation française et autres nations (Paris, 1795).


CHASTELARD (Pierre DE BOSCOSEL DE) poëte français, né en Dauphiné en 1540, mort en Angleterre en 1564. La vie de ce jeune seigneur se réduit à une histoire d'amour poétique et émouvante ; elle fit du bruit à cette époque, autant à cause de son issue tragique que de l'illustre origine de celui qui en fut le héros : Pierre de Boscosel de Chastelard n'était rien moins que le petit-fils du chevalier Bayard, car il avait pour mère Jeanne, fille naturelle du preux dauphinois. Le sang d'un héros coulait donc dans les veines de notre personnage, qu'une passion funeste entraîna à sa perte.

Chastelard fut placé par ses parents, sans doute en qualité de page ou de servant d'armes, dans la maison de Montmorency, ce qui lui donna accès à la cour de François II, où il eut occasion de voir la belle Marie Stuart. Il en devint subitement amoureux, au point d'en perdre la raison et tout sentiment de retenue et de prudence. Pierre cultivait la poésie avec quelque succès ; c'est dire qu'il se hâte de célébrer la beauté de la princesse. Celle-ci accueillit fort bien cet hommage enthousiaste, s'y montra sensible, et accorda, dit-on, plusieurs entretiens particuliers au jeune troubadour. Après la mort de François II, Marie Stuart étant partie pour l'écosse (1561), Boscosel figura dans l'escorte des gentilshommes qui accompagnèrent l'ex-reine. Il fallut ensuite retourner en France, mais il revint blessé au cœur. Pendant une année entière, il languit et soupira, Enfin, en 1563, il profita des troubles qui survinrent pour repasser le détroit et se rendre en écosse, Marie l'accueillit comme un ami dévoué, et sembla ainsi encourager les tendres sentiments du jeune seigneur français. Soit légèreté, soit manège de coquetterie, la reine avait pour son poursuivant des manières qui, dit Knox, cité par Mignet, « ne convenaient pas à une honnête femme. » Elle lui parlait avec un abandon tout particulier, et s'appuyait familièrement sur son épaule. C'était plus qu'il ne fallait pour exalter jusqu'au délire une âme passionnée. Le sire de Chastelard se crut aimé, et, un soir, il se cacha sous le lit de la reine ; celle-ci l'y ayant découvert lui signifia de ne plus paraître devant elle. Pierre, au lieu d'obéir, suivit secrètement Marie, s'attacha à ses pas, et, arrivé dans le comté de Fife, il commit une nouvelle imprudence. La princesse, profondément irritée, ordonna à ses gens de poignarder l'audacieux. On parvint à l'apaiser, mais on s'empara de Chastelard, qui fut livré à la justice comme coupable de lèse-majesté. Deux jours après, le descendant du chevalier sans peur et sans reproche était condamné à mort. Il marcha au supplice avec courage, en récitant l'épître de Ronsard sur la mort. Arrivé au lieu de l'exécution, il se tourna vers la reine, puis, levant les yeux au ciel, s'écria : « Ô cruelle dame ! » Il reçut le coup fatal en murmurant le nom de Marie. Ceci se passait en 1564, et Boscosel n'avait pas plus de vingt-cinq ans ! L'avenir, on le sait, devait faire cruellement expier à la reine d’Écosse la dureté qu'elle montra en cette circonstance.

Tous les cœurs sensibles s'émurent à la nouvelle de ce châtiment, et on rechercha avec empressement les vers du malheureux amant. On ne trouva qu'une seule pièce que nous a conservée Le Laboureur, dans ses Additions aux Mémoires de Castelnau. Le pauvre Chastelard n'avait qu'une corde à son luth, la corde de l'amour. Nous ne reproduisons que le début et la fin de cette pièce :

      Adieu, prez, monts et plaines,
       Rochers, forêts et bois,
       Ruisseaux, fleuves, fontaines,
       Où perdre je m'en vois ;
       D'une plainte incertaine
       De sanglots toute pleine,
          Je veux chanter
       La misérable peine
       Qui me fait lamenter.
      . . . . . . . . . . . . .
       Ces buissons et ces arbres
       Qui sont autour de moy,
       Ces rochers et ces marbres
       Sçavent bien mon esmoy ;
       Bref, rien de la nature
       N'ignore la blessure,
           Fors seulement
       Toy, qui prends nourriture
       En mon cruel tourment.

CHASTELER (François-Gabriel-Joseph, marquis DU), érudit et homme d’État belge, né à Mons en 1744, mort à Liège en 1788. Il était chambellan de l’empereur, conseiller d’État et membre de l’Académie des sciences et belles-lettres de Bruxelles. Il a publié : Mémoires sur les émigrations des Belges (1778, in-8°) ; Éloge de l’abbé Suger : la Chronique latine de Gislebert ; Mémoires et lettres sur l’étude de la langue grecque, etc.


CHASTELER (Jean-Gabriel-Joseph-Albert, marquis du), célèbre général, fils du précédent, né à Mons en 1763, mort en 1825. Il entra de bonne heure dans l’armée autrichienne, fit la campagne contre les Turcs en 1789, celles de la Révolution contre la France, se distingua particulièrement à la bataille de Wattignies (1794), et fut envoyé à Saint-Pétersbourg en 1798, pour entraîner le czar dans une seconde coalition. Il fit preuve d’une grande intrépidité dans la campagne d’Italie sous Souvarov, reçut en 1800 le commandement du Tyrol, et s’immortalisa, en 1809, par l’énergie qu’il déploya dans la défense de ce pays contre les Français. À sa voix, la population tout entière prit les armes. Secondé par le général Hormayr, il chassa nos armées du Tyrol, tint en échec nos meilleurs généraux, mais fut défait complètement à Woergel, le 13 mai, par le maréchal Lefebvre, et se vit obligé de fuir avec une poignée de chasseurs tyroliens. Chasteler obtint, en 1813, le grade de feldzeugmeister (général d’artillerie), combattit contre Murat en 1815, et reçut le gouvernement de Venise, qu’il a conservé jusqu’à sa mort. Le gouvernement autrichien lui a fait élever un monument dans cette ville.


CHASTELET s. m. (cha-ste-lè). Forme ancienne du mot châtelet.


CHASTELET (DU), nom de plusieurs personnages. V. Châtelet (DU).


CHASTELLIER-DUMESNIL (Charles-Louis-Joachim, marquis DE), lieutenant général des armées du roi, né à Grenoble en 1700, mort à Paris en 1764. Il fut gouverneur de Brouage, en Saintonge, et commandant militaire du Dauphiné. Louis XV le récompensa des services qu’il lui avait rendus dans plusieurs missions de confiance, en lui donnant le titre de marquis (1755). Le marquis de Chastellier-Dumesnil s’est acquis une triste célébrité par la rigueur avec laquelle il exécuta l’un de ces ordres despotiques de la cour qui provoquèrent dans le Dauphiné de patriotiques résistances et préparèrent l’assemblée de Vizille. La courageuse opposition du parlement de Grenoble et la conduite du marquis de Chastellier-Dumesnil ont fourni le sujet d’une pièce de théâtre en trois actes, qui fut jouée à Grenoble. Cette pièce, intitulée Joachim de Turin, avait pour auteurs de Moydieu, procureur général au parlement, et La Morlière. Nous ne pensons pas qu’elle ait été imprimée.


CHASTELLUX, branche de la maison de Beauvoir, détachée de la souche au milieu du XVIe siècle, et qui a eu pour auteur Louis de Beauvoir, troisième fils de Philippe de Beauvoir, seigneur de Chastellux, et de Barbe de Hochberg, sa seconde femme. Il fut père d’Olivier de Chastellux, gouverneur de Gravant, chambellan du prince de Condé, qui de Marguerite d’Amboise eut, entre autres enfants, Hercule, lequel fit élever la terre de Chastellux en comté, en 1621. Hercule, comte de Chastellux, fut père de César-Pierre, tué à la bataille de Nordlingue, en 1645 ; de César-Achille, tué en Roussillon, en 1642, et de César-Philippe, maréchal de camp, qui a perpétué la race. Ce dernier eut pour fils et successeur Guillaume-Antoine, comte de Chastellux, marié à une fille du chancelier d’Aguesseau.