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Courageux et l’Illustrious les remplacèrent. Au même moment, Tancredi, de 74, la Princesse-Royale, de 90, et le Britannia, de 100, attaquent le Ça-ira par le travers, et font sur lui un feu nourri de toute leur artillerie. Toutes ses manœuvres sont hachées, les mâts, coupés au ras du pont, tombent et l’encombrent de leurs débris. Cependant, le Censeur et le Ça-ira répondent vigoureusement au feu des vaisseaux qui les entourent. Bientôt l’lllustrious et le Courageux, qui les avaient approchés de plus près, sont démâtés de leur grand mât et de leur mât d’artimon ; le premier est tellement maltraité, qu’il se voit contraint de faire côte. Alors les deux trois-ponts serrent le Ça-ira à portée de pistolet, et dirigent sur lui tous leurs efforts. Ce bâtiment avait déjà soutenu sept heures de combat ; six pièces de la batterie de vingt-quatre et six de la batterie basse étaient démontées ; la coque, criblée de boulets, faisait eau de toutes parts ; la soute aux poudres de l’arrière était noyée ; 400 hommes avaient été tués, et un grand nombre blessés. Le brave Condé, qui n avait pas quitté son gaillard d’arrière, était gravement atteint au bras droit et à la poitrine ; il avait en outre de fortes contusions à la tête et sur diverses parties du corps. Il amena son pavillon en lambeaux. L’arrivée de Condé à bord du vaisseau amiral la Princesse-Royale fut une espèce de triomphe ; l’amiral anglais et ses officiers vinrent le recevoir, et l’équipage entier du vaisseau, debout sur le pont et dans les vergues, le salua par ses acclamations. Lorsque Condé, suivant l’usage, remit son épée à l’amiral : « Commandant, lui dit celui-ci, je garde pour moi cette précieuse épée, mais acceptez la mienne en témoignage d’admiration pour votre noble courage. »

À son retour d’Angleterre (1796), Condé fut nommé chef de division, et ce fut en cette qualité qu’il prit, en 1800, le commandement du vaisseau l’Union, qu’il conserva jusqu’en 1803, époque à laquelle il passa sur le Brave. Au mois d’octobre 1806, ce bâtiment faisait partie de l’escadre du contre-amiral Leissègues, qui opérait dans les Antilles et fut rencontrée par celle de l’amiral Duckworth, forte de sept vaisseaux et de plusieurs frégates. Pris entre quatre de ces bâtiments, le Brave, en moins de trois quarts d’heure, eut son gréement haché, ses voiles criblées, sa grande vergue coupée ; les bas haubans, ceux de hune, les étais, les drisses et les étaques des huniers furent mis en pièces ; la roue du gouvernail était brisée, et la drosse coupée ; sept canons de la batterie de trente-six et huit de celle de dix-huit étaient démontés ; les bas mâts et les mâts de hune étaient criblés de boulets, ainsi que le corps du vaisseau, qui avait près de 5 pieds d’eau dans la cale. Deux officiers étaient tués, trois autres étaient blessés grièvement, et, des 600 hommes dont se composait l’équipage, 350 étaient ou tués ou mis hors de combat. Ce fut dans cet état que le commandant Condé, qui avait reçu quatre blessures graves sans quitter son poste, se voyant dans l’impossibilité d’être secouru par aucun des vaisseaux de son escadre, qui eux-mêmes étaient engagés, se décida à amener son pavillon. Conduit en Angleterre, il y resta comme prisonnier jusqu’en 1814, les Anglais ayant plusieurs fois refusé de l’échanger.

Revenu en France, il fut nommé contre-amiral, et, quelques mois après, fut admis à la retraite. Pendant les Cent-Jours, il fut élu à l’unanimité, moins une voix (probablement la sienne), membre de la Chambre des députés, par le collège électoral du Morbihan, réuni à Vannes sous sa présidence. Ses deux fils ont comme lui suivi la carrière maritime.


CONDÉE s. f ; (kon-dé). Bot. Syn. de sarriette D’AMÉRIQUE.

CONDÉISTE s. m. (kon-dé-i-ste). Hist. l’artisan du prince de Condé, à l’époque de la Fronde.

— Adjectiv. Qui appartient au princo de Condé ou k son parti : Le parti condéiste.

CONDEMNADE s. f. (kon-de-mna-de). Jeu de cartes usité au xvie siècle, et sur la marche duquel on n’a pas de renseignements précis ; on sait seulement qu’il se jouait à trois. « Il y a, dit P. Boiteau, dans les poésies de Clément Marot une épître qu’il perdit, dit-il, contre les couleurs d’une demoiselle ; c’était donc un jeu où il y avait des gages, comme dans les petits jeux de notre enfance. »

CONDEMNATION, CONDEMNATOIRE,

CONDEMNER, Formes anciennes des mots

CONDAMNATION, CONDAMNATOIRB, CONDAMNER.

CONDENSABILITÉ s. f. (kon-dan-sa-bi-li-té

— rad. condensable). Propriété de ce qui est condensable : La condensabilité des gaz.

CONDENSABLE adj. (kon-dan-sa-blerad. condenser). Réductible à un moindre volume : Ces gaz renfermaient de l’acide acétique et des oxycarbures ou carbures d’hydrogène, condensables par l’acide sulfurigue. (Chevreul,)

condensant (kon-dan-san) part. prés, du v. Condenser : On liquéfierait tous les gaz en les condensant suffisamment.

CONDENSANT, ANTE adj. (kon-dan-san, an-te — rad. condenser). Qui condense : Les effets condensants de la pression et du refroidissement.

— Méd. Se disait autrefois de certains remèdes qui passaient pour avoir la propriété de condenser les humeurs. Il /hypertrophie oon-

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densante des os, Augmentation du volume des os, avec production de tissu spongieux dans le canal médullaire.

CONDENSATEUR s. m. (kon-dan-sa-teurrad. condenser). Phystq. Appareil dans lequel on opère la condensation des gaz, soit par une pression mécanique, soit par un simple refroidissement. Il Appareil propre k accumuler et à rendre sensibles de très-petites quantités d’électricité : La bouteille de Leyde et l’électrophoresont les condensateurs les plus connus.

— Mécan. Condensateur de forces, Appareil destiné à accumuler les puissances du moteur et à en régler ensuite la dépense. Les montres et les horloges sont nécessairement munies d’un appareil de ce genre.

— Adjectiv. Se dit des appareils propres à produire une condensation : Electroscope condensateur.

— Encycl. Physiq. Condensateurs électriques. Les appareils sur lesquels on peut accumuler et conserver une notable quantité d’électricité ont reçu le nom de condensateurs. Ils se composent essentiellement de deux corps conducteurs séparés par une lame isolante ; leur construction repose sur le principe de l’électrïsation par influence. Considérons une lame isolante I, de verre, par exemple, sur laquelle sont appliqués deux plateaux métalliques A et B, circulaires, de même diamètre et de même épaisseur, et munis de petits pendules a et b. Ces pendules sont formés simplement d’une balle de liège attachée a un lil de soie. L’électricité dont les plateaux seront chargés passera sur les balles de liège, qui, k l’état ordinaire, touchent les plateaux, et aussitôt elles s’écarteront. C’est cet écart des balles de liège qui nous avertira de la présence du fluide électrique sur les plateaux. Concevons que le plateau B communique avec le sol, mais que le plateau A soit isolé et ne communique qu’avec une machine électrique, de laquelle il reçoive par exemple du fluide positif. Dans cette disposition, A est nommé le plateau collecteur, et B le plateau condensateur. La suite fera voir la raison de ces dénominations. L’électricité positive est donc répandue k peu prés uniformément sur toute la surface du plateau A. Cette électricité décompose par influence le fluide neutre du plateau B ; elle attire sur la face intérieure, près de la lame de verre, le fluide négatif, et repousse vers la face postérieure le fluide positif qui s’écoule dans le sol. Pour bien nous rendre compte de l’effet que cette opération continuée peut avoir, imaginons qu’elle se fasse en plusieurs temps. D’abord, supprimons la communication entre le plateau B et le sol. Comme nous l’avons dit, le plateau A reçoit de l’électricité positive, et la charge atteint son maximum quand la tension sur ce plateau est égale à celle de la machine. Le pendule a s’écarte ; le pendule b s’écarte aussi, niais moins que a, car il y a moins de fluide positif sur lu face extérieure du plateau B que sur la face extérieure du plateau A, où la tension est maximum. On a donc, après une première charge, une certaine quantité d’électricité positive en A, et une certaine quantité d’électricité négative en B. Y a-t-il un moyen d’augmenter ces deux quantités ?

Séparons le plateau A de la machine, et faisons communiquer le plateau B avec le sol. Le fluide positif de ce dernier plateau s’écoule dans le sol, et l’on voit aussitôt le pendule 6 s’abaisser. Il ne reste donc plus sur le plateau B que du fluide négatif accumulé près de la lame de verre, et ce fluide, affranchi maintenant de l’influence de l’électricité positive qui vient de s’écouler dans le sol, attire avec plus d’énergie le fluide positif du plateau A, 1 accumule en plus grande quantité près de la lame de verre, et provoque ainsi une diminution de la quantité d’électricité sur la face extérieure du plateau A. Le pendule a baisse donc. Mais alors la tension sur la face extérieure du plateau. A est moindre que sur la machine ; ce plateau est, par conséquent, apte k recevoir une nouvelle quantité d’électricité.

Cette deuxième charge, si on la fait arriver, déterminera une nouvelle décomposition

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de ce qui reste d’électricité neutre sur le plateau B, et, par suite, une plus grande accumulation de fluide négatif près de la lame isolante. Si alors la communication est rétablie entre B et le sol, B perd son fluide positif et garde seulement son fluide négatif, qui agit comme tout k l’heure sur le plateau A, et le rend encore apte à recevoir une troisième charge. En continuant cette série d’opérations, on voit qu’il s’accumulera de l’électricité positive sur le plateau A, et de l’électricité négative sur le plateau B, tant que la tension du fluide sur la face extérieure du plateau a sera moindre que celle de la machine.

Il ne faudrait pourtant pas croire que chacun des deux plateaux ne contiendra qu’une seule électricité, car la décomposition des deux fluides n’est jamais complète. Il y aura toujours, sur les faces extérieures des deux plateaux, c’est-k-dire sur celles qui ne touchent pas la lame de verre, une mince couche de fluide contraire k celui qui, sur le même plateau, est accumulé contre la lame. Ainsi, dans notre expérience, il reste un peu de fluide négatif sur la face extérieure du plateau A, et un peu de fluide positif sur la face extérieure du plateau B.

Considérons maintenant le plateau A. A mesure qu’on s’éloigne de la lame de verre, l’influence du plateau B diminue, et il doit se rencontrer, sur le plateau A, une région qui est tout k fait soustraite k cette influence, et où, par conséquent, la charge est telle que le plateau À l’aurait reçue, k son maximum de tension, s’il eût été seul, s’il n’y eût pas eu le plateau B. Sur ce point, l’électricité du plateau A est dite libre, et l’on a appelé force condensante le rapport qui existe entre la quantité totale d’électricité que contient le plateau collecteur, et la quantité d’électricité qui s’y trouve libre. Ce rapport dépend de la forme, de l’étendue, de la distance et de la conductibilité électrique des plateaux ; il ne peut donc être représenté par une formule unique, et les expériences de M. Riess n’ont fait que confirmer les prévisions de la théorie, en faisant voir que la distribution des fluides sur les plateaux varie en chaque point, et qu’elle ne dépend pas seulement des circonstances que nous avons énumérées, mais encore de la disposition et de la direction du fil qui met le condensateur en communication avec le sol.

Dans la figure ci-dessus, placez la lame de verre et les deux plateaux sur des supports isolants qui puissent être éloignés ou rapprochés l’un de l’autre, et de façon que la lame de verre puisse être enlevée, auquel cas elle se trouve remplacée par une laine d’air, et vous aurez le condensateur diEpinus. Toutefois, quand les deux plateaux ne sont séparés que par un lame d’air, cette lame, bien avant qu’on ait atteint le maximum de charge, ne suffit plus à empêcher la recomposition des fluides. Cette recomposition s’effectue même lorsque la lame est en verre peu épais, si la charge est forte ; les fluides la traversent en la perforant.

Les condensateurs les plus employés sont la bouteille de Leyde et les batteries électriques. On en trouvera la description aux mots bouteille et batterie.

Les électricités accumulées sur les deux plateaux s’écoulent peu a peu, spontanément, par l’air humide. Pour les faire disparaître instantanément, on se sert d’un arc métallique, nommé excitateur, formé de doux arcs réunis par une charnière et munis de manches isolants que l’on tient k la main. Les deux extrémités de l’excitateur étant en contact avec les plateaux, les daux électricités se combinent instantanément k travers le circuit, en produisant une vive étincelle. Quelquefois on effectue la décharge par contacts successifs, en mettant les deux plateaux alternativement en communication avec le sol. La manière dont nous avons expliqué les mouvements de l’électricité dans le chargement du condensateur suffit k lès faire comprendre encore dans les différents modes de décharge.

Si l’on sépare les deux plateaux de la lame de verre interposée, il semble que chacun doive retenir, répandue sur toute sa surface, l’électricité dont il est pourvu. Cette prévision n’est pas justifiée par les faits ; car t’électroscope accuse sur les plateaux des quantités d’électricité k peine appréciables, tandis que les faces de la lame de verre en sont fortement chargées. Si l’on rétablit la lame entre les deux plateaux, l’électricité réapparaît sur ceux-ci, et l’on peut obtenir une décharge presque aussi forte que celle qu’on obtenait avant la séparation des appareils. L’électricité est donc fixée sur la lame isolante, et le rôle des plateaux parait se borner à recueillir en chaque point de cette lame l’électricité qui s’y trouve, pour la conduire k l’extérieur sur les corps mis en contact.

CONDENSATIP, IVE adj. (kon-dan-sa-tif, i-ve — rad. condenser). Propre k produire la condensation.

condensation s. f. (kon-dan-sa-sionrad, condenser). Physiq. Action de condenser ; résultat de cette action : la condensation des gaz. La condensation de l’air s’opère par la pression. (Acad.) Comme l’eau touche les animaux de tous côtés, elle ne peut causer ni d’enflure ni d’enfoncement, mais seulement une condensation générale de toutes les parties vers te centre. (Pasc.) La rosée,

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le givre, la pluie, les brouillards, les nuages, la neige, sont des phénomènes dus à la condensation des vapeurs de l’atmosphère. (Bouillet.) Il Condensation électrique, Accroissement de charge électrique qui s obtient k l’aide du condensateur.

— Fig. Energique concision : C’est ce tableau que M. Th. Lavallée a tracé avec ce talent supérieur de condensation qui a fait la popularité de son nom et de ses ouvrages. (Journ.)

— Art. milit. Condensation de colonne, Mouvement qui réduit autant que possible l’espace occupé par la colonne.

— Antonymes. Dilatation, raréfaction,

— Encycl. Phys. On emploie principalement en physique le mot condensation pour désigner le retour d’une vapeur k l’état liquide. C’est par la condensation de la vapeur d’eau contenue dans l’air que se produisent les phénomènes de la rosée, du givre, du serein. C’est la condensation de la vapeur d’eau contenue dans la couche d’air qui environne la surface d’une bouteille qu’on vient de monter de la cave, qui produit, en été, le ternissement momentané du verre. C’est le même phénomène qui, en hiver, aveugle momentanément les myopes, lorsqu’ils passent de la rue dans un appartement chaud. Les verres de leurs lunettes sécouvrent instantanément d’une couche d’eau qui les empêche de distinguer les objets, et, s’ils ont été annoncés dans un salon, il leur arrive de saluer un fauteuil vide, qu’ils prennent pour la maitresse de la maison. La connaissance des lois physiques delà condensation de la vapeur d’eau contenue dans l’air a suggéré k Daniell l’idée de la construction du meilleur hygromètre que nous ayons, l’hygromètre k condensation.

La vapeur d’eau, comme probablement toutes les vapeurs, est capa’ole de deux états distincts, l’état ordinaire, où elle est translucide, et l’état vésiculaire, où elle absorbe la plus grande partie des rayons lumineux qui se présentent pour la traverser. La vapeur d’eau qui constitue les nuages est k l’état vésiculaire. Cet état est intermédiaire entre l’état vaporeux, proprement dit et l’état liquide. Le passage de la vapeur de l’état translucide k l’état vésiculaire n est pas compris dans le sens vulgaire du mot condensation. Cependant la vapeur vésiculaire n’est probablement qu’une agglomération de globules, tels que les bulles de savon, formés d’une couche extérieure liquide, et d’un mélange d’air et de vapeur emprisonnés.

Tous les liquides se transforment instantanément en vapeurs lorsqu’on les transporte dans le vide ; mais si l’espace qui leur est offert est restreint, la quantité de vapeur qui se forme n’excède jamais, pour une température donnée, une limite fixe, indépendante de la>quantité de liquide introduit. En d’autres termes, la tension d’une vapeur ne peut jamais dépasser une certaine limite, dépendant de la nature du liquide qui l’a formée et de la température. Au reste, la présence d’un gaz permanent dans l’enceinte close où se trouve le liquide retarde la, formation de la vapeur, mais n’en modifie pas la tension finale.

Lorsqu’un liquide a fourni toute la quantité ■ de vapeur qu’il peut donner, en raison de l’espace libre et de la température de cet espace, la vapeur produite est dite à saturation, et l’enceinte est dite saturée. Si, par un moyen quelconque, on introduisait une nouvelle quantité de vapeur dans cette enceinte, sans y accroître la température, la vapeur amenée en excès se condenserait aussitôt. Inversement, si une enceinte est actuellement saturée de vapeur, et que, par rayonnement ou par suppression de la source de chaleur, la température de cette enceinte vienne k baisser, il y aura condensation d’une partie de la vapeur qui auparavant pouvait subsister a l’état aénfonne. Le même phénomène se produit lorsque, au lieu de refroidir l’enceinte, ou en diminue la capacité par une pression exercée de l’extérieur, k l’aide d’un piston, par exemple. Si la vapeur pouvait se contracter, elle prendrait une tension plus grande que celle qu’elle avait d’abord, mais, ayant déjà sa tension maximum, en raison de la température du milieu, elle se condensera plutôt que de se comprimer.

On nomme point de condensation d’une vapeur, pour chaque température, la tension maximum qu’elle peut supporter k cette température. Voici, d’après ii. Regnault, une table des points de condensation da la vapeur d’eau entre — 30° et + 40", qui peuvent être considérés comme les limites des variations de la température de l’air atmosphérique :

Nous avons dit plus haut que la présence d’un gaz dans l’enceinto où une vapeur doit se former n’influe pas sur sa tension maxi-