Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 5, part. 1, Contre-Coup.djvu/289

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

couc

tièroe des dieux protecteurs des huit coins du monde ; il en gouverne la partie septentrionale,

COUBERTIE s. f. (kou-bèr-tl — rad. couvert). Sorte de vêtement de laine rayée, commun aux deux sexes, dont les habitants du mont Dore et du mont Dôme se servent pendant la mauvaise saison.

COUIÏLAÏ-KHAN, empereur de la Chine. V. Chi-tsou.

COUBLANDIE s. f. (kou-blan-dl).Bot. Syn.

de MULLERE.

COUBON, bourg et commune de France (Haute-Loire), canton, arrond. et à 7 kilom. E. du Puy ; pop. aggl. 232 hab. — pop. tôt. 2,466 hab. Eaux minérales ; ruines d’un château gothique.

COUCAL s. m. (kou-kal — de coucou et alouette). Ornith. Genre de grimpeurs voisin des coucous, mais chez lequel le pouce est long, droit et pointu comme chez l’alouette : Les coucals sont de grands oiseaux variant de la taille de la pie à celle du corbeau. (Gérard.)

— Encycl. Le coucal a pour caractères : bec médiocre, caréné en dessus, entier, très-comprimé, arqué du milieu à la pointe ; ongle des pouces long, presque droit, subulé. Levaillant a le premier proposé le nom de coucal. Ce genre se compose de grandes et belles espèces d’Afrique, des Indes et de toutes les Iles de la Malaisie, vivant principalement de grillons, de criquets et de sauterelles. Elles séjournent dans les forêts, dans les plaines, sur le bord des rivières. Leur vol est très-court et saccadé. Contrairement aux coucous, les coucals couvent leurs œufs. Le couple fait sa nichée dans un grand trou, sur le haut d’un arbre, où la femelle pond quatre œufs d’un blanc roux. Le mâle partage avec elle les soins de l’incubation. Le coucal atralbin, nommé koudouma dans les langues des nègres de la Nouvelle-Irlande, est remarquable par les couleurs opposées de son plumage. Sa taille est celle de la pie de France. Le bec est noir, court et robuste ; les tarses sont garnis de scutelles larges, plus élevées sur les doigts ; toutes les plumes du corps, par une modification qui semble propre a plusieurs oiseaux des Indes et surtout aux coucals des lies polynésiennes, ont une certaine rigidité ; leurs barbes sont serrées et nombreuses sur la tige principale, qui est luisante, et sont finement ciliées sur leur bord ; la queue est fort longue et étagée.—Le coucal Ménébéki n’offre, a première vue, que deux couleurs, le noir et le vert ; mais, lorsqu’on l’examine en divers sens, on remarque que les nuances offrent des reflets verts changeants, passant au bleu d’azur, principalement sur les ailes et les pennes de la queue. Les plumes de la tête sont longues, étroites, roides, effilées, susceptibles de former une huppe ; cejles du cou

•ont la même disposition ; les plumes des flancs sont longues, lâches, soyeuses et recouvrent les tarses ; le tour des yeux est presque nu, et les plumes circonvoisines ne sont, en quelque sorte, que des espèces de soies. Ce coucal est un des plus grands que l’on connaisse. Sa queue, plus longue que la totalité du corps, est étagée ; ses ades s’étendent très-peu au delà de la naissance de la queue. Le bec est fort, sa courbure est très-prononcée ; il est de couleur jaune plombé. Les pattes sont robustes ; les doigts longs, armés d’ongles puissants ; les tarses, ainsi que les doigts, sont recouverts de larges plaques imbriquées, de couleur plombée. Cet oiseau habite la Nouvelle-Guinée.

Coucamtcha (la), roman par Eugène Sue (Paris, 1832-1834). La coûcaratcha est une mouche légendaire d’une espèce particulière à l’Espagne. On prétend qu’elle met celui qu’elle pique en train de babil et de gaieté ; rire et conter sont les prodromes du mal, mal charmant, qui n’est connu que des peu Ïiles à imagination vive. La coûcaratcha fait es Espagnols causeurs, rieurs, conteurs, spirituellement bavards. Précieuse mouche, digne de tous les soins de la Société d’acclimatation I Dans le livre d’Eugène Sue, la Coûcaratcha est une conteuse infatigable qui entasse dans ses récits les personnages les plus vicieux, " les plus démoralisés. Parmi eux se trouve Ulrick, matelot qui tua sa mère et que l’Océan refuse de porter, car a peine est-il sur un vaisseau que la mer se soulève et mugit. Le coupable se précipite à l’eau ; à peine est-il noyé que le vent tombe et la mer se calme. — Les Aventures de Narcisse et de Claude sont racontées avec une verve et un brio charmants. Le premier est fils d’un bonnetier ; il s’embarque pour aller chercher la poésie : il est pendu ; le second est mangé par des anthropophages. — Le Cheval noir et le chien blanc est l’histoire d’un mari jaloux, espèce qui se perd. — Navarin, Crao, le Remords, contiennent des scènes émouvantes, habilement conduites et finement racontées avec la verve intarissable de la Coûcaratcha.

h’Ami Wolf clôt la série des histoires de ce volume.

COUCH s. m. (kouch). Sylvie. Sorte d’auget grossier qu’on place, dans les Landes, au pied des pins maritimes entaillés, pour recevoir la résine.

COUCHADE s. f. (kou-cha-de — rad. coucher). Vitic. Nom vulgaire des provins ou warcottes de la vigne, dans le Médoc.

COUC

COUCHAGE s. m. (kou-cha-je — rad. coucher). Action de coucher, de passer la nuit dans un lit : Payer son couchage. Il Effets de literie, ensemble des objets qui servent au couchage : Prendre en adjudication le couchage des troupes de la garnison.

— Hortic. Action de coucher dans une fosse peu profonde des rameaux destinés à y prendre racine, pour en faire des marcottes : Le cornouiller de la Floride se multiplie par ses graines ou par couchage. (Tollard.) On dit plus ordinairement marcottage. Il Action de mettre les graines en couche pour les y faire germer.

COUCHANT (kou-chan) part. prés, du v. Coucher : Des gens couchant à la belle étoile. Nos armées ont fait toutes leurs campagnes sans tentes et couchant à la belle étoile. (B. de St-P.) Jupiter, en couchant avec Alcmène, fait une nuit de vingt-quatre heures. (Volt.)

COUCHANT, ANTE adj. (kou-chan, an-te

— rad. coucher). Qui se couche. Ne se dit que dans un petit nombre de locutions.

Soleil couchant, Soleil près de descendre sous l’horizon ; moment de la journée où le soleil est dans cette position : Contempler le soleil couchant. Être éclairé des feux du soleil couchant. Partir au soleil couchant.

Il Fig. Déclin de la vie ou de la puissance ; dernières lueurs, dernier éclat ; personne puissante dont le rôle est près de finir : Le soleil couchant est jaloux de la lune qui se lève. (Sent, pers.) On adore plutôt le soleil levant que le soleil couchant. (Acad.) Buet, Fontenelle ont écrit à quatre-vingts ans ; il y a de très-beaux soleils couchants. (Volt.) Les amants sages allument le flambeau de l’amitié au soleil couchant de l’amour. (A. Guyard.)

— Chass. Chien couchant, Chien d’arrêt, qui se couche sur le ventre pour arrêter le gibier, il Fig. Flatteur, homme qui rampe pour plaire ou pour séduire : Faire le chien couchant auprès de quelqu’un.

Quand il m’est inutile, il fait le chien couchant.

Molière.

— s. m. Soleil qui se couche ; aspect du ciel dans la région où le soleil se couche : Les feux du couchant. Un beau couchant. Un couchant embrasé. Un couchant d’hiver, d’été. Qui s’aviserait de vouloir peindre l’aurore s’il n’avait jamais vu que le couchant ? (SteBeuve.)

Aux vitraux diaprés des sombres basilique» Les flammes du couchant s’éteignent tour h tour. Th. Gautier.

J’aime Paris aux beaux couchants d’automne, Paris superbe aux couchants élargis.

Saihte-Beuve.

— Occident, ouest, côté de l’horizon où le soleil se couche, endroit, pays situé dans cette direction : Maison exposée au couchant. La Lusitanie est terminée au couchant par l’Océan. (Rollin.)

Craignez l’aspect du nord et celui du couchant.

Lalannb.

Du levant au couchant, du Maure jusqu’au Scythe, Les peuples vanteront et Bérénice et Tite.

Corneille.

— Fig. Vieillesse ; décadence, déclin : Ce beau génie était à son couchant. Tant de choses éclatantes ont eu leur orient et leur couchant 1 (Volt.)

Du midi de mes années.

Je touchais à mon couchant.

j.-b. Rousseau.

Sur mon couchant enfin, ma débile paupière Me ménage avec soin ce reste de lumière..

RoTaou.

— Antonyme. Levant.

— Encycl. Astron. Si chaque jour on note attentivement le point où le soleil se couche, on remarque que ce point change tous les soirs. Du 22 décembre au 22 juin, il se rnp- ■ proche du nord ; du 22 juin au 22 décembre, il se rapproche du sud. L’arc que ce point décrit ainsi, sans le dépasser, dans l’intervalle de six mois, occupe dans le ciel une région que le langage vulgaire appelle couchant, ouest ou occident. Mais, pour l’astronome, le couchant n’est qu’un point, celui que le soleil occupe à l’instant de sa disparition. Comme ce point change tous les jours, on est convenu d’adopter pour le vrai couchant le point où le soleil se couche le jour de l’équinoxe, point qui partage en deux parties égales le demi-cercle de l’horizon compris entre le nord et le sud. La distance du couchant réel de chaque jour an vrai couchant se nomme amplitude ; elle est d’autant plus grande que la déclinaison.du soleil et la hauteur du pôle sont plus considérables.

COUCIIADD (André), architecte, né le 15 avril 1813 à Genève, où son père était commandant du génie, mort en 1840, fut amené a Lyon par ses parents lors de nos désastres de 1814. Son goût pour l’architecture antique lui fit entreprendre à vingt-cinq ans un voyage en Orient, qui ne dura pas moins de deux années. Dans un second voyage en Grèce, de 1842 à 1845, il s’appliqua surtout à l’étude des monuments chrétiens de l’époque byzantine. Il fut chargé à Athènes de la construction d’un séminaire. Rentré en France avec le titre de membre de la Société archéologique d’Athènes, il y joignit bientôt celui de membre de la Société orientale de Paris. Couchaud est moit à trente-six ans. avant d’avoir

couç

pu donner la mesure de son talent. Il a publié : les Églises byzantines (Paris, 1842), son principal titre à la célébrité ; Notes et cro.qv.is ; Voyage en Grèce (Paris, 1847). La première livraison seule a paru. Quand la mort est venue interrompre ses travaux, Couchaud dirigeait la reconstruction, d’après ses plans, de l’église de Saint-Paul-en-Jarret ; il avait fait aussi des plans très-remarquables pour la restauration de la façade de l’église de Saint-Pierre, à Lyon.

COUCHDJI-BACHI s. m. (kouch-dji-ba-chi). Hist. ott. Lieutenant du bostandji-bachi. [I Inspecteur des forêts.

COUCHE s. f. (kou-che — du lat. colloeàre, placer. Etym. très-dout.). Lit ; ne s’emploie qu’en poésie et dans le style soutenu : La couche nuptiale. Dante met aux enfers des âmes torturées sur une couche de feu. (Chateaub.) Quittez la couche oisive

Où vous ensevelit une molle langueur.

L. Racine.

Quand un petit entant dans sa couche repose. J’aime a voir ses yeux clos et sa bouchette rose.

Brizeux.

Des longs travaux du jour la terre est délassée, Et le zéphyr du soir, le calme, la fraîcheur Te bercent sur ta couche, asile du bonheur.

BAOUIt-LORMlAN.

— Bois de lit : Couche de merisier, de noyer. Il Ce sens a vieilli ; on ne dit plus que couchette.

— Par anal. Accompagnement ordinaire : Lapourpre, qui communiquait naguère la puissance, ne servira désormais de couche qu’au malheur. (Chateaub.)

— Linge dont on enveloppe les petits enfants : Changer les couches d’un enfant. A peine avait-elle des couches pour le nouveau-né.

— Poétiq. Lit métaphorique d’où les poètes font sortir le soleil et les astres au moment de leur lever :

Je veux voir le soleil de sa couche sortir.

ROUCHEE.

Comme un époux glorieux,

Qui, dès l’aube matinale.

De sa couche nuptiale

Sort brillant et radieux.

J.-B. Rousseau.

— Mariage, union conjugale : Dieu a béni ■leur couche. (Acad.)

Les dieux ne montrent point que sa vertu les touche ; D’aucun gage, Narcisse, ils n’honorent sa couche.

Racine.

Il La même union, matérialisée dans le lit conjugal : Souiller, déshonorer la couche nuptiale. Les soldats victorieux lui ôtèrent ta vie, à l’instigation d’un tribun dont il avait déshonoré la couche. (Chateaub.) Il va du dieu des morts déshonorer la couche.

Racine.

Ah ! du moins, que jamais cette Aure, ma rivale, Ne souille après ma mort ma couche nuptiale. Desaintanoe.

— Enfantement ; état de la femme qui a enfanté depuis peu : Femme en couche ou en couches. Relever de couche ou de couches. C’est sa première couche. Mourir des suites de couches. Ses couches ont été fort heureuses. Il arrive tant d’accidents aux femmes en couche ! (Mme de Sêv.) L’odeur de la tubéreuse passait autrefois pour être mortelle aux femmes en couches. (A. Karr.) [1 Action de produire : Le temps peut avoir des couches laborieuses, mais il n’avorte jamais. (Lamenn.)

— Méd. Fausse couche, Enfantement avant terme : Faire une fausse couche.

Si mon tendre amour vous touche, Vous pouvez m’épouser en toute sûreté : Je n’ai fait qu’une fausse couche.

Sallenfin.

Pour l’eneyel., v. fausse couche, il Fig. Avorteinent : La raison a fait bien des fausses couches avant de mettre ces deux enfants au jour. (Volt.)

— Particulièrem. Strate, lit formé par une matière quelconque et d’une épaisseur relativement peu considérable : Une couche de sable, de béton, de mortier. Une couche de fumier. Une couche de poussière. Etendre une couche de beurre sur au pain. Les couches d’air de l’atmosphère sont de moins en moins denses. Les couches géologiques sont toujours superposées dans le même ordre. Les montagnes les plus élevées sont composées de couches parallèles, (Buff.) Je me suis proposé de reconnaîtreà quels animaux appartiennent lesdébris osseux dont les couches superficielles du globe sont remplies. (Cuv.) Les plus anciennes couches terrestres constituent les terrains primitifs ; les dernières sont les alluvions modernes. (L. Figuier.) Les couches géologiques du globe sont d’autant plus carbonatées qu’elles sont plus profondes. (Raspail.) L’air atmosphérique est un fluide élastique, diaphane, pesant, qui enveloppe te globe terrestre et le revêt d’une couche de 15 à 16 lieues d’épaisseur. (L. Cruveilhier.) H Enduit : Coucbb de peinture, de vernis. Première couche. Seconde couche. Donner deux couches à l’huile, deux couches en détrempe, li Teinte, couleur répandue d’une façon uniforme : Son teint, hâlé naturellement, s’était encore couvert d’une nouvelle couche de bistre, par l’habitude que le pauvre diable avait prise de se tenir sur le seuil de la porte. (Alex. Dum.)

COUC

285

— Fig. Région, sphère, catégorie : £ ?im~ primerie fait pénétrer la lumière et ta vérité dans toutes les couches sociales. (F. Bastiat.) Il y a bien des couches dans la profondeur d’un vrai talent. (Ste-Bouve.) Propagées et secondées l’une par l’autre, la richesse et la liberté descendront jusqu’aux dernières couches dupeuple. (E. Laboulaye.) Il Masque, apparence extérieure : Je mis sur mon visage une couche de plus de gravité et de modestie. (St-Sim.)

— Loc pop. Se donner une couche, une belle couche, Se griser.

— Mécan. Arbre de couche. V. arbre.

— Constr. Pièce de bois couchée à terre pour soutenir des étais.

— Techn. Feuille d’or ou d’argent qu’on laisse sur l’objet qu’on veut dorer ou argenter. Il Sable qu’on répand avant et après un pavage. Il Chez les brasseurs, Disposition du grain dans le germoir en un tas carré et d’une épaisseur convenable pour le faire germer, il Réunion de peaux superposées, que le maroquinier, !e mégissier, le tanneur, mettent en même temps sur le chevalet pour les travailler successivement, il Réunion de peaux pliées en double, que les mêmes ouvriers mettent sur le chevalet pour former un fond élastique destiné à recevoir les peaux qu’ils veulent épiler ou débourrer, il Table recouverte d’une toile, sur laquelle on dispose les pains d’un certain poids, avant de les enfourner : Dans certaines boulangeries, les couches sont des espèces de tiroirs superposés dans de grandes armoires où l’on maintient une douce chaleur. Il Toile elle-même qui recouvre la pâte sur les couches. Il Partie de derrière de la monture d’un fusjl : La couche comprend cinq parties principales : le buse, la crosse, la poignée, la joue et la plaque de couche. Il Nom donné, dans les marais salants de certaines localités de l’Ouest, à la première série de bassins où l’on dirige l’eau de mer au sortir du jas ou vasière. Il Couche d’impression, Chez les peintres en bâtiment, Première couche de peinture appliquée sur une surface qui doit en recevoir plusieurs.

— Peint. Couche de teinte, Dernière couche . de peinture.

— Art culin. Bassin en cuivre pour la cuissondes confitures.

— Jeux. Enjeu qu’on met sur une carte au lansquenet : La moindre couche était d’un napoléon. Il Tant de couche et de belle, Se dit pour avertir qu’on met tant sur la carte, et que celui qui est pris paye tant a. ceux qui ont encore leurs cartes.

— Anat. Couches ethmoidales ou olfactives, Lobes du cerveau appelés aussi corps cannelés. I ! Couches optiques, Lobes du cerveau situés en arrière des précédents.

— Hortic. Planche relevée, faite ordinairement de fumier mêlé avec de la terre, et où la germination et la végétation sont très-rapides : Couche de melons, de concombres. Semer sur couche. Les couches sont d’un emploi journalier. (A. Hardy.) Les couches sont destinées à fournir à ta plante une température propice, au moyen d un foyer souterrain de chaleur. (Raspail.) Le marquis de Bièvre dînant chez le financier Beaujon, on servit un melon auquel les convives reprochèrent une couleur trop pâle :C’est qu’il relève de couches, » répondit le marquis, il Couche à châssis volants, Couche ordinairement bordée, sur laquelle on place des caisses de châssis légers, avec leurs panneaux de verre qu’on retire à, volonté. Il Couche chaude, Coucho nouvellement faite, qui jette son premier feu, et dont la chaleur se maintient entre 25° et 30°. Il Couche clochée, Couche couverte de cloches de verre : Les fleuristes se servent des couches clochées pour les plantes à fleurs d’ornement. (Thouin.) il Couche nue, Couche dont la surface est à l’air libre. Il Couche sourde, Couche établie dans une fosse en terre, et qui conserve longtemps une chaleur douce et égale. Il Couche tiède, Couche qui a perdu la plus grande partie de sa chaleur, et qui n’est qu’à 3" ou i" au-dessus de la température du sol environnant. Il Champignon de couche, Agaric comestible cultivé sur couche.

— Bot. Nom donné aux épaisseurs de matières disposées concentriquement du centre à la périphérie, dans le tronc et les branches des arbres et des arbrisseaux à structure endor gène : On calcule l’âge de certains arbres par le nombre de couches dont se compose leur tronc, il Couches corticales. V. écorcb. Il Couches ligneuses. V. bois.

— s. f. pi. Mar. Assemblage de pièces qui entrent dans la composition d’un mât formé de plusieurs arbres, il Principales pièces renfermées entre deux plans dans la construction d’un mât majeur.

— Epithètes. Molle, tendre, moelleuse, douce, chaude, enivrante, embaumée, parfumée, voluptueuse, fortunée, enviée, paisible, tranquille, heureuse, chaste, virginale, nuptiale, royale, oisive, solitaire, déserte, abandonnée, douloureuse, infortunée, triste, froide, désolée, lugubre, sanglante, ensanglantée, funèbre, coupable, impure, impudique, criminelle, adultère, souillée, profanée, déshonorée, fraîche, dure.

— Homonymes. Couche, couches et couchent (du verbe coucher).

— Encycl. Hortic Les couches, toujours