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lui ayant déclaré qu’il ne pourrait correspondre souvent avec elle, elle choisit Godèt-Desmarets, évêque de Chartres. Comme elle ne l’avait pas constamment près d’elle, elle lai envoyait ce qu’elle appelait des redditions, véritables confessions écrites, plus explicites même et plus confidentielles que les confessions ordinaires. Dans une de ces lettres pieuses, ou trouve un passage curieux, qui fait bien connaître le tempérament froid de cette femme et la nature de ses relations avec le roi. Elle avait dit au directeur de sa conscience qu’elle croyait commettre un péché chaque lois que, cédant aux désirs du roi, elle cessait d’être son amie pour devenir son épouse. Godet-Desmarets lui répondit : t C’est une grande pureté de préserver celui qui vous est confié des impuretés et des scandales où il pourrait tomber ; c’est en même temps un acte de soumission, de patience et de charité. Malgré votre inclination, il vous faut rentrer dans la sujétion que votre vocation vous a prescrite ; il faut servir d’asile à une âme qui se perdrait sans cela. Quelle grâce que d être l’instrument des conseils de Dieu, et de faite par pure vertu ce que tant d’autres font sans mérite ou par passion I •

Auxvihc siècle, la dévotion étant passée de mode, les directeurs eurent le sort de la dévotion ; on ne les trouve plus que dans la classe bourgeoise. Voici ’e portrait qu’en traçait Mercier à la fin du siècle dernier : « Un directeur, il y a cinquante ans, formait encore le personnage le plus important de la société ; diriger les consciences des femmes de qualité, dégrossir une confession, tel était son emploi ; ils sont devenus rares et n’existent plus que chez quelques femmes du second ordre ; les femmes de qualité n’en connaissent guère que le nom ; il faut aller les chercher chez quelques vieilles présidentes ou conseillères confinées dans un faubourg solitaire. Là, sous le titre de voisin ou d’ami, vit le béat exilé de la ville. On lui a confie l’instruction chrétienne de quelques nièces à marier, et que leur peu de fortune oblige à vivre chez la tante. Sa physionomie, quoique austère, est fleurie, sa soutane bien étoffée ; il retrousse avec grâce un long manteau, ses souliers sont lisses ; il a presque la contenance et la dignité d’un prélat. Les mots de vertu, de probité, de piété sont incessamment dans sa bouche ; il étudie les caractères, les flatte sans affectation et prend peu à- peu l’ascendant auquel il aspire. Bientôt il décide de tout dans la maison, et c’est à son tribunal que se portent le3 questions les plus difficultueuses. Il n a plus aujourd’hui le ton grondeur qu’il avait dans le siècle dernier ; sa parole est humble et caressante ; il n’ose éconduire ceux qui lui déplaisent, et fait seulement remarquer sa modération, son amaur delà paix et la victoire remportée sur son humeur. Rien ne le choque, et, mettant de côté le zèle trop ardent qui dévorait ses devanciers, u écoute sans une surprise trop caractérisée les propos et les réflexions delà philosophie moderne. ■ Tant de concessions n’ont pu sauver le directeur, qui a disparu, emporté avec tant d’autres chinoiseries par la Révolution française.

— Géom. Ligne directrice. On nomme généralement directrice d’une surface l’une des lignes sur laquelle doit s’appuyer constamment la génératrice. Lorsque la génératrice est droite, la surface est déterminée par trois directrices. En effet, si, prenant a volonté un point M sur la première directrice A, on conçoit le cône engendré par une droite assujettie à passer par ce point M et à rencontrer toujours la seconde directrice B, ce cône sera coupé par la troisième directrice C en quelques points, et les droites qui joindront ces points au point M rencontreront les troi3 directrices données. Ainsi, par chaque point M de la première directrice, on pourra faire passer quelques génératrices de la surface définie : le point M se déplaçant sur la directrice A, chacune des génératrices obtenues décrira une nappe de la surface considérée. Le cylindre et le cône sont définis par une seule directrice, parce que la génératrice se trouve déjà assujettie à deux conditions analytiques.

11 est important de remarquer que les directrices d’une surface illimitée dans tous les sens pourraient être réduites à des dimensions aussi petites qu’on voudra l’imaginer, sans que cette surface tout entière cessât d’être comprise dans pa définition. Ainsi, l’on choisirait pour directrices d’une surface réglée trois toutes petites courbes fermées, que la surface définie par ces trois directrices n en aurait pas moins toute l’étendue de la proposée.

Cela tient a ce que les équations qui exprimeraient les conditions de rencontre entre la génératrice et l’une des directrices n’obligeraient pas ces deux lignes à se couper effectivement et réellement, mais assujettiraient Seulement leurs équations à avoir une solution commune, qui deviendrait imaginaire dès que la génératrice sortirait des limites infiniment petites de la directrice. Par exemple, le sommet

•V’ j. ** „

de l’ellipsoïde

£ + £ + £

a’ T b* ^ c1

a 1

DÎRÈ

formerait à lui seul une directrice suffisante du mouvement de la génératrice

de cet ellipsoïde.

Dès que la génératrice sortirait du plan des xy, sa conjuguée à abscisses réelles glisserait sur la conjuguée à ordonnées réelles de la directrice évanouissante,

Directrices d’une courbe du second degré. Le lieu des points dont les distances à une droite fixe

Ix + my -f- n = 0 et à un point fixe

x = a, y = fi sont dans un rapport constant est représenté

(Ix + my+n)*

par l’équation

(*-")’ + ( ?-«•

les coordonnées étant supposées rectangulaires. Cette courbe est du second degré : c’est une ellipse, une hyperbole, ou une parabole, suivant que

P + m’ — k1 est négatif, positif ou nul. La droite fixe est la directrice de la courbe du second degré, le point fixe en est le foyer correspondant.

11 + m2 — k’ est négatif, positif ou nul, suivant que le rapport des distances d’un point de la courbe a la directrice et au foyer est moindre que 1, plus grand que 1 ou égal à 1, car ce rapport est

k

//’ -}- m’ ' La directrice d’une courbe du second degré jouit, par rapport à ses tangentes, d’une propriété curieuse, c’est que la corde des contacts des tangentes menées d’un point de la directrice passe toujours par le foyer correspondant.

Considérons, par exemple, l’ellipse représentée par l’équation

ay + b’x> = a’b’. La corde des contacts des tangentes menées k la courbe par un point (a, e) de son plan a pour équation

a’$y + b’ax = a’b1. Si le point (te, ff) appartient à la directrice a1 a1

x x — (v. foyer), a = — et a reste quolconc c

conque ; le pied de la corde des contacts sur l’axe des x s’obtient en faisant y = o, ce qui donne

a*b*

Ù’a

La démonstration se ferait de même pour l’hyperbole et la parabole.

Plan directeur d’un conoïde. Le paraboloïdo hyperbolique est le conoïde du second degré ; il comporte deux systèmes de génératrices rectilignes, et a deux plans directeurs, ou plutôt deux systèmes de plans directeurs, car un plan directeur en se déplaçant parallèlement à lui-même conserve sa qualité.

Tout plan directeur d’un paraboloïde hy Serbolique coupe cette surface suivant une roi te unique. Les plans directeurs du paraboloïde

y1 ** Sx

P « ? sont parallèles aux deux plans

i±s

Directeur des Ames rcltglemos (lu), par Louis de Blois, livre mystique, jadis célèbre, et oui n’est plus aujourd’hui qu’un monument de l’histoire des idées religieuses au moyen âge. L’ouvrage est écrit en latin et a eu un

frand nombre d’éditions ; on en trouve une onne traduction française dans la partie du Panthéon littéraire consacrée à la philosophie chrétienne. C’est un manuel de la vie monastique et des obligations qu’elle comporte, divisé en huit chapitres.

Quand vous entrez en religion, dit Louis de Blois à son lecteur, « c’est afin de mourir au monde et à vous-même ; c’est afin de ne vivre que pour Dieu seul... ; pour cela, mon cher frère, apprenez à mépriser tout ce qu’il y a d’objets sensibles sur la terre ; necoututumez-vous à rompre votre volonté par de généreux efforts, a vous renoncer vous-même par un saint abandon de tout ce que vous avez de plus cher, à détruire vos passions et vos mauvaises inclinations par la mortification chrétienne. Travaillez à fixer les pensées vagues qui dissipent l’esprit, et affermissez-vous contre les dégoûts et las ennuis qui abattent le cœur. Telle doit être votre occupation de tous les jours et de tous les moments de votre vie. •

Louis de Blois développe longuement sa thèse du renoncement. Il énumère les devoirs d’un religieux, ses fautes ordinaires ; il l’exhorte à la persévérance. L’office de nuit et celui de jour sont l’objet de considérations philosophiques propres h en inspirer le goût. L’auteur recommande la méditation, c’est-à-dire le rêve sur des sujets religieux, rêve qui

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est l’essence même de la prière chrétienne. Il expose naturellement aussi la méthode par laquelle on arrive à l’initiation mystique, la science d’alors.

Louis de Blois s’occupe aussi de la nourriture ; il pose en principe que « plus l’estomac est rempli moins l’esprit est en.état de s’appliquer aux exercices spirituels, parce qu’il n est pas possible que le corps, surchargé des humeurs qu’engendre l’excès des viandes, ne fasse ressentir sa pesanteur à l’âme et ne la rende moins propre à s’élever à Dieu... Le vin surtout’ produit ce fâcheux effet, quand on en prend, je ne dis pas jusqu’à s’enivrqr, mais jusqu’à dépasser les bornes de la plus rigoureuse tempérance. Il embrase le corps, bouleverse tout l’intérieur, étouffe l’activité de l’âme, et la met dans une espèce d’engourdissement et de stupidité qui la rend semblable aux bétes. C’est donc en vain qu’un homme qui est encore sujet à sa bouche prétendrait a la vie intérieure. »

L’auteur est encore plus sévère en ce qui concerne les vêtements. « Rejetez, dit-il, méprisez, ayez en horreur tout ce qui pourrait blesser la simplicité religieuse, et n’imitez point ces misérables moines qu’une sotte vanité fait rougir do leur état, au lieu de rougir de leurs désordres. Quand ils doivent sortir du monastère et paraître dans le monde, on les voit s’accommoder avec une affectation ridicule, prendre certains habits préférablement à d’autres, s’étudier à les ajuster de telle et telle façon, se faire une honte de

fiorter la robe et le manteau de la façon que a règle le prescrit ; enfin paraître en public avec la mollesse et la propreté mondaines... Spectacle monstrueux et bizarre dont le démon triomphe, dont les libertins plaisantent, et dont les sages gémissent de compassion ou sont indignés de colère. »

Louis de Blois termine par l’exposé des avantages de la simplicité des mœurs, au double point de vue religieux et hygiénique. Uno de ses recommandations est assez extraordinaire. « Pour lors, dit-il, demandez à Dieu avec instance la tempérance dans le boire et dans le manger et la retenue de vos sens, deux vertus qui préviennent presque toujours les illusions nocturnes, et qui sont d’ordinaire suivies du don de la continence. » Quelles sont donc les illusions nocturnes dont il s’agit ? Ce sont les fantômes impurs dont parle Lamennais, et ils sont le résultat souvent inévitable du célibat monastique.

DIRECTIF, 1VE adj. {di-rè-ktiff, i-ve — du lat. directus, dirigé). Qui sert à régler la con* duite, mais ne 1 impose pas : Les décrets de l’Index, tant qu’ils n’ont pas été promulgués par l’évêgtie, n’ont parmi nous que simple force directive. (De la Couture.)

DIRECTION s. f. (di-rè-ksi-on — lat. direc- tio ; de dirigere, diriger). Action de diriger, de guider la marche : Prendre la direction d’une barque, d’une voiture, d’une locomotive.

— Emploi de directeur dans une entreprise ou une administration : La direction d’une maison de commerce, d’une industrie, d’un théâtre. La direction des postes, d’un bureau de poste. La direction des douanes, des contributions indirectes. La direction du personnel de la marine. Demander, obtenir une direction. Il Pays administré par un directeur : Inspecter sa direction. S’absenter de sa direction. Il Bureaux d’administration d’un directeur : Aller à la direction. Adresser une lettre à la direction.

— Par anal. Action de diriger, de régler, de conduire avec autorité : Prendre la direction des affaires. Refuser la direction d’une armée. Avoir une direction active et vigilante.

Il Influence, autorité des personnes ou des choses, exercée pour déterminer la conduite ou la manière d’agir : Se charger de la direction des études d’un prince. Confier à quelqu’un la direction de sa conduite.

— Fig. Sens, but spécial de l’action, de la conduite, de l’esprit, de la pensée : Donner à ses mes une nouvelle direction. Cet esprit était juste, mais on lui a imprimé une fausse direction. La direction de notre esprit est plus importante que son progrès. (J. Joubert.) L’effet de la parole est l’illumination de l’entendement et la direction de la volonté. (Lacordaire.) /.’Encyclopédie fut un parti puissant qui eut ses affiliés à la cour et s’empara de ta direction de l’esprit public. (Viennet.) N’est-il pas remarquable que ce n’est pas de la docte Padoue, mats de la poétique et légère Florence, qu’est sortie la grande direction scientifique, celle de Galilée. (Renan.)

— Particulièrem. Sens d’un mouvement ou d’une position : Rendre une direction oblique. Changer de direction. La direction aune rue, d’un canal. Les grands fleuves, dans ta plus grande partie de leur cours, vont à peu près comme las chaînes des montagnes, dont ils prennent leur source et leur direction. (Buff.)

(1 Position relative, situation d’un objet par rapport à un autre objet réel ou fictif : Ouvrir un boulevard dans la direction d’une église. L’aiguille aimantée prend spontanément Codirection du nord, il Ligne droite : Points pris dans la même direction. La coutume et l’éducation influent sur la direction de noire énergie morale, elles ne la créent pas. (V. Cousin.) L’unité de direction, le but, un but précis, graduel, c’est encore ce qui mène te plus loin et le plus haut dans les arts, (Ste-Beuve.) Sous peine de passer pour imitateur ou pla-

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giaire, il faut changer la direction de son esprit. (Th. Gaut.)

— Relig. Action de diriger la conduite, particulièrement attribuée aux ecclésiastiques, religieux et religieuses : Se mettre sous la direction d’un père capucin. La règle permet la direction aux abbesses, mais les lois de t’Mglise leur interdisent la confession, .flfme de Maintenon eut la maladie des directions et se croyait l’abbesse universelle. (St-Sim.)

— Théol. Direction de l’intention, Action d’un fidèle qui règle l’intention de ses actes douteux ou indifférents, pour les rendre bons ou méritoires.

— Hist. ecclés. Maison de la congrégation des missionnaires du Saint-Sacrement.

— Fin. Conseil que le roi nommait autrefois pour régler les questions et les. affaires financières : La grande, la petite direction des finances.

— Jurispr. Direction de créanciers, Assemblée de créanciers nommés pour régler les affaires d’une succession ou les comptes d’une faillite ; fonctions de cette assemblée, il Biens

• en direction, Biens dont l’administration est confiée à des syndics par une assemblée de créanciers.

— Mécan. Direction d’une force, Sens du mouvement que cette force tend à imprimer nu corps sur lequel elle agit : La direction d’une force est la ligne droite suivant laquelle elle tend à mouvoir les corps qui éprouvent son action. (L. Jourdan.)

— Astrol. Caleul par lequel on cherchait à déterminer l’heure d’un accident prédit à la personne dont on faisait l’horoscope.

— Astron, Direction d’une comète, Sens de la révolution.

— Encycl. Administr. Sous l’ancienne monarchie, il y avait une institution qui exerçait sur la justice, l’administration intérieure et la gestion financière une haute influence. Cette institution fut tour à tour appelée cour du roi, conseil du roi, grand conseil, conseil étroit, conseil privé et enfin conseil d’État. Sous ces différents noms, c’était toujours le même conseil délibérant sur diverses matières. Ce conseil subit des modifications importantes sous Louis XIV. Les deux conseils de finances prirent le nom de grande et de petite direction. Le conseil de grande direction était présidé par le chancelier ; le conseil de petite direction, par le surintendant et, dans la suite, par le président du conseil de finances que Louis XIV avait institué en 1661. Le premier s’occupait du contentieux financier ; le second, de 1 administration financière. Saint-Simon, à qui rien n’échappait, dans ses ilfémoires (édit. in-8o, t. XI, p. 316), parlant de ces deux conseils, dit : ■ La petite direction se tient toujours chez le chef du conseil des finances, qui y préside, et la grande direction, dans la salle des conseils des petites ; le chancelier y préside, et, lorsqu’il a été absent et qu’il y a eu un garde des scenuXj ce dernier y a présidé de sa place et a toujours laissé vide celle du chancelier. Il faut comprendre

. quand le chancelier n’est pas exilé, parce que

dans le cas d’exil le garde des sceaux lait

partout ses fonctions et prend même au parlement la place que le chancelier y tient. En ce voyage de Fontainebleau (1699), où le chancelier malade n’alla point, M. de Beauvilliers, président du conseil des finances, prit sa place à la grande direction ; il y avait présidé autrefois en l’absence du chancelier, sans prendre sa place, et l’avait laissée vide. Le roi le sut, et dit qu’étant duc et pair et président à la grande direction par l’absence du chancelier, il devait prendre sa place et ne la plus laisser vide. Ce fut ainsi exécuté depuis. ■

— Art millt. Les directions d’artillerie sont chargées du service du matériel d’artillerie dans toutes les places et les postes que comprennent les circonscriptions. Nous comptons vingt-sept directions d’artillerie en France ; il y en a trois on Algérie. Le directeur, chef de la circonscription, est un colonel ou un lieutenant-colonel, exerçant le commandement supérieur de l’artillerie dos places sises dans sa circonscription, mais sous l’autorité du général de brigade de l’arme, qui est à la tête de l’arrondissement. Le mode d’administration des directions d’artillerie est déterminé par un règlement du 26 juin 133-1.

Direction des fortifications. Circonscription territoriale relative au service des fortifications et des bâtiments militaires. Nous eu possédons vingt-huit : vingt-cinq en France et trois en Algérie. Ces directions sont commandées par un colonel ou un lieutenant-colonel de 1 arme du génie, qui prend le titre de directeur des fortifications. Elles sont divisées en chefferies, placées, suivant leur importance, sous 1 autorité d’un officier supérieur ou d’un capitaine du génie. L’administration du service des directions de fortifications est déterminée par le règlement du 7 juillet 1835.

Direction* pour la conscience d" an roi, ouvrage de Fénelon, connu aussi sous le titre de Examen de la conscience d’un roi, composé pour le duc de Bourgogne et publié en 1734. Après la mort du duc de Bourgogne, le manuscrit de Fénelon faillit être détruit de la main même de Louis XIV, profondément blessé des maximes politiques du Télémaque ; mais, fort heureusement, le prince, avant de