Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 7, part. 3, Erl-Ez.djvu/281

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med de l’étudiant qui s’en revient.

« Etudiant moussu (arrivé au terme des études), je pars ! Dieu te garde, maison du philistin ! Je retourne dans la vieille patrie ; c’est a mon tour d’être maintenant un philistin 1 Je retourne dans la vieille patrie ; mon toui’ est venu d’être un philistin !

« Adieu, rues droites ou tortueuses 1 je ne vous traverserai plus désormais ; vous ne résonnerez plus de mes chants, de mon vacarme et du cliquetis de mes éperons 1

Cabarets et tabagies, que me voulez-vous ? Ce n’est plus ici que je dois rester ; ne m’enlacez plus de vos longs bras ; n’agacez plus, de grâce, mon cœur altéré !

« Dieu vous bénisse, cours académiques ! En vain paradez - vous là devant moi ! Et vous, mornes salles, grandes et petites, vous ne m’enserrerez plus dans vos mursl

Me voici, hélast au seuil de la bien-aimée. Chère petite, laisse encore une fois briller à ta fenêtre ton doux, œil bleu, l’or de tes tresses épaisses !

Et si tu m’as déjà oublié, je ne te souhaiterai rien de mal en retour ; choisis un autre amoureux ; mais qu’il soit aussi bon vivant, aussi fidèle que moi l.,

Plus loin, plus loin, mon chemin me conduit ; debout, vieux, compagnons de folie 1 Mon cœur est léger, ma route riante ; Dieu te protège, ville des Muses !

« Et vous, frères, pressez-vous autour de raoi ; faites que mon cœur léger ne devienne pas lourd ! Sur des chevaux fringants, suivez-moi en joyeuse escorte 1

« Suivez-moi jusqu’au prochain village ; là, buvez encore avec moi du même vin 1 Et alors, frères, puisqu’il le faut, le dernier verre, te dernier baiser ! •

Eiudiaaia (lks). drame en quatre actes, en prose, par Frédéric Soulié. Après la Closerie des Genêts, ce drame est celui de l’auteur dont on se souvient encore avec le plus de

?laisir. Aux jeunes il fait aimer le présent, il

ait regrelter aux autres le passé ; il fait rire, il fait pleurer ; c’est le vaudeville le plus jovial et le drame le plus émouvant. Roger, d’Orilly, le héros, est le type de l’étudiant par excellence, avec toutes ses qualités et tous ses défauts : jeune, beau, brave, un peu fier, mais point vaniteux ; bon cœur et mauvaise tète, un peu batailleur, un peu buveur, un peu débauché et très-joueur, au demeurant le meilleur enfant du monde. Tel est le chef de la bande d’étudiants qui logent tous ensemble dans un hôtel du quartier Latin, chez M’"e Passager. Encore un type dont on ne trouve le pendant que dans Balzac ! Nous ne parlons pas de la volée de grisettes qui s’abat chaque matin, ou plutôt chaque soir, chez les étudiants : Amanda, Louise, Henriette, Sophie, Oabrielle et les autres 1 Chaque étudiant a son étudiante, sous le prétexte que, lorsqu’on est deux à deux, la licence et le doctorat n’en vont que mieux. O illusion ! À côté de cette jeunesse pétulante et insoucieuse, sans soucis ni chagrins, exubérante et folle, végète et pleure en silence la jolie petite Marie. Elle est restée pure, quoique pauvre et jolie, et rien ne peut la distraire de sa mélancolie, rien, pas même les déclarations d’amour que les étudiants font pleuvoir à ses pieds. Cependant ceux-ci, un beau matin, sont allés eu bande joyeuse déjeuner à Bercy. Au milieu du repas, les cris : « A^ l’eau ! au secours ! » retentissent au dehors. Roger est le premier debout ; il court sur la berge, aperçoit une femme qui se débat dans l’eau, plonge et ramène bientôt l’infortunée Marie, qui, dans un moment de désespoir, avait voulu se noyer. Alors c’est à qui donnera ses* soins à la jeune fille et s’efforcera par mille tendresses de rallumer en son cœur fa confiance et l’espoir dans une vie meilleure. Roger surtout, Roger son sauveur, met en œuvre pour elle tout l’arsenal de ses séductions, et fait si bien que Marie consent enfin à suivie ses gais compagnons à la Chaumière. Encore un peu et Marie tombera dans les bras de Roger ; mais c’est ici que rinit le vaudeville et que commence le drame. Marie a un frère, Olivier, et tous deux ont pour père un traître, le baron de Mortagne, qui, pendant l’émigration, a livré à l’ennemi le comte.d’Orilly, père de Roger. Les deux jeunes gens se rencontrent et Olivier insulte Roger, auquel il reproche de spéculer sur la pauvreté de Marie pour lui acheter son innocence. Nous ne raconterons pas en détail les scènes qui suivent, aussi remplies d’émotions et de larmes que les précédentes l’étaient de chansons et de rires. Qu’il nous suffise de dire que Marie, Olivier et leur mère, M>»c de Mortagne, accablés tous trois sous le poids de l’ignominie que le nom qu’ils portent fait peser sur leurs têtes, sont sur le point do recourir au suicide, quand Roger d’Orilly reparaît. Olivier a, dans l’intervalle, sauvé de la mort la sœur de Roger, comme Roger a sauvé Marie. Les deux jeunes gens sont aimés des deux jeunes filles et les aiment. On oubliera, de part et d’autre, jusqu’à l’existence du baron de Mortagne et les deux mariages se feront le même jour. « Ce qui, dit M. J. Janin, a fait vivre un instant ce drame, animé de toutes les passions de la jeunesse, c’est que le poète a été vrai jusqu’au délire. Il est rentré violemment dans toutes les violences de ses vingt ans ; il n’a reculé ni devant la folie de ces joies surabondantes, ni devant les détails de cette misère q, ui

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consiste à mourir de faim et de froid. Les vices qu’il raconte, car enfin ce sont des vices, il les a.vus de plain-pied, comme il faut les voir, il voyait tout, il savait tout : mieux que pas un inventeur parmi nous, il pouvait dire : « Je suis un homme à qui pas un vice n’est étranger, à qui pas une vertu n’est inconnue. » Ajoutez qu’il remplissait avec une véhémence incroyable la première condition de l’auteur dramatique : l’invention. Il a le style du drame ; vif, passionné, hardi, souvent incorrect ; mais le- dialogue s’accommode très-bien de ces incorrections qui vont droit au fait. Un des grands mérites de Frédéric Soulié, c’est qu’il prépare On ne peut mieux les événements qu’il met en scène ; enfin, les hommes qu’il fait parler et agir, il les a vus dans un certain monde de sa création, qui n’est pas tout à fait, mais qui est bien près d’être le monde réel. »

Étudiants de Paria (les), série de dessins par Gavarni, publiés dans le journal le Charivari en 1839, et réunis ensuite en un album m-4°.

Il y a là une soixantaine de planches, faites pour la plupart d’une main légère, quoique souvent un peu triviale. Feuilletez-les, vous vous trouverez en présence de ce typelégendaire de l’étudiant qui n’étudie pas et de 1 étudiante en petit bonnet de linge, heureuse d’une robe d’indienne et d’une paire de bottines. Où retrouver maintenant ces disciples de Cujas ou d’Esculape, en vareuse, en béret, ou même en casquette, promenant, la pipe à la bouche, à travers le quartier Latin et d’un air tout à fait dégagé, la jolie fillette qui, pareille à la Mimi Pinson d’Alfred de Musset, n’a qu’une robe au monde, Landerirette, Et qu’un bonnet ?

Nos étudiants modernes ont la mise moins débraillée ; ceux qu’a crayonnés Gavarni auraient grand’peine à reconnaître un des leurs dans ce jeune gandin arrivant au cours du matin avec un col carcan, une jaquette à la mode, des manchettes empesées, des gants rouges et un jonc souple et élégant. Les grisettes leurs compagnes ne reconnaîtraient pas davantage comme étant de leur famille ces filles à falbalas, à chapeaux étranges, à corsages excentriques, qui les ont tant Bien que mal remplacées dans... le cœur des Ernest et des Arthur de l’an de grâce 1871. C’est ainsi que tout se transforme. Aussi est-il bon de joindre à la tradition écrite la tradition lithographiée. Les étudiants dessinés par Gavarni nous rappellent des costumes, des habitudes, des mœurs sinon disparus, du moins considérablement modifiés. Les étudiants de 1839 n’étaient pas tous ce qu’il les a faits ; mais beaucoup avaient, comme les siens, le charme de la pauvreté, de l’imprévu. Héros de bals échevelés, coureurs d’écoles buissonnières au temps des lilas, siffieurs de tragédies néo-classiques à l’Odéon, ils savaient aussi, comme 1 a fort bien dit M. Théodore de Banville, écouter respectueusement les cours des professeurs illustres, pâlir sous la lampe, bûcher sur les livres, et enfin se préparer par des études fortes et acharnées à devenir des hommes utiles. On peut reprocher à Gavarni de n’avoir saisi de ses héros que le côté paresseux, libertin et insouciant, de n’avoir vu en eux que le culotteur de pipes, le pinceur de cancan, le don Juan sans scrupules, n’ayant guère plus de cœur que de cervelle. Cela nuit à la complète ressemblance du portrait. C’est, qu’on nous passe l’expression, le côté folichon du type qui, malheureusement, a le plus séduit l’artiste. Il l’a développé à plaisir et, du reste, fort spirituellement, comme le montreront ces quelques légendes prises au hasard.

La planche no 1 nous monire un jeune étudiant frappant à la porte de M11» Bienaimée (Frappez fort, s. v. p.). Au lieu du fripon minois de M110 Bienaimée apparaît un visage barbu. Non bis in idem (axiome de droit), dit la légende.

Plus loin, examinez ce futur jurisconsulte. Sa Nini, en fille économe, lave elle-même chemise et chaussettes dans une cuvette ; le linge, étendu sur des ficelles, fait pendant aux Institutes alignées sur des tablettes. Il lit à Nini, sans doute pour lui donner du cœur à l’ouvrage : « Article 212 du code C’Y’1 ; Les époux se doivent mutuellement fidélité, secours, assistance. •

Deux futurs docteurs, accoudés sur le tapis d’un billard, paraissent absorbés dans une conversation des plus sérieuses ; « Vois-tu, dit l’un avec un geste significatif, Fifine nous lanterne tous les deux et ça devient chose 1 faut en finir ! J’ te joue ça en trente-six net ! et j’ t’en rends quatre... »

On conçoit, après cela, que Gavarni fasse dire à l’étudiant prêt k s’en aller en vacances : « Adieu, je te laisse ma pipe et ma femme... Aie bien soin de ma pipe ! »

Une mignonne étudiante, blottie derrière l’épaule d’un futur docteur, jette un regard effrayé sur le squelette monté qui fait le principal ornement de la chambrette de son amant. « Tu ne la reconnais pas ? lui demande celui-ci... Eugénie ? l’ancienne à Badinguet ? Une belle blonde qui aimait tant les meringues et qui faisait tant sa tête... Oui I Badinguet l’a fait monter pour 36 francs... — Si t c’est vrai I — Non, val c’est un tambour de

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la garde nationale... Bétel tu ne vois donc pas que c’est un homme ? »

Pendant les vacances, l’étudiant joue au petit saint, pour ne pas compromettre son budget futur. On le voit suivre son oncle à la pèche à la ligne ; le bonhomme lui dit sérieusement : « Que diable ! mon neveu, il est bon d’être laborieux, mais on ne peut pas toujours travailler aussi ! À la campagne on s’amuse ; fais comme moi ! » On le voit encore se promener gravement avec une vieille cousine dévote, dont il doit un jour palper l’héritage. « Et le dimanche, que fais-tu, mon garçon ? — Ma cousine, le dimanche nous allons dans un jardin qu’on appelle la Grande-Chaumière, ou nous entendons de la musique religieuse. — Après vêpres ? — Oui, ma cousine, après vêpres. •

Encore ce petit dialogue en plein vent entre une petite dame et un sien ami : « Il y a que cet animal de Margouty ne veut pas me payer mes sept livres dix sous que sa femme me doit... Vous, Benjamin, qui êtes avocat, qu’est-ce qu’il faut faire ? — Faut citer Margouty devant le juge de paix du XIIIe arrondissement. »

Nous pourrions multiplier nos citations. Celles que nous venons de faire suffisent à montrer dans quel esprit Gavarni a dessiné l’étudiant de son temps. Il lui a trop souvent donné les allures et le langage cynique des habitués des barrières. Quoi qu’il en soit, ses personnages, s’ils ne sont pas tous d’une ressemblance frappante, ont cependant pour la plupart un air de famille qui les fait reconnaître et suffit à caractériser un genre et une époque.

Étudiants (chanson des). Cette chanson, si gaie, a fait fortune. Les bérets rouges de l’ancien quartier Latin l’avaient élevée aux honneurs du chant de guerre. On pouvait, il va quarante ans, écrire à son père quand l’étisie s’était trop fortement déclarée dans la bourse ; mais les pères actuels, qui ont habité.l’exquaitier Latin et qui en ont pratiqué les us et coutumes, se montrent aujourd’hui intraitables sur l’article supplément de pension ou subsides extraordinaires insuffisamment motivés. Une poésie, d’un ordre plus élevé, a été composée par Nadaud sur le quartier Latin ; mais son lyrisme, parfois excessif, l’a peu fait goûter. Une autre chanson, le Vieux quartier Latin, dont MM. Watripon et Jules Choux se sont disputé la paternité anonyme devant les tribunaux, a succédé, dans la mémoire des étudiants, au chant que nous refiroduisons. Nous donnerons en temps et lieu a Vieux quartier Latin, avec le nom de son auteur véritable, qui n’est ni M. Watripon ni M. Cho ix. l«r Couplet.

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DEUXIÈUE COUPLET. V.

L’Amour est un enfant, L’Étude est une femme J Diligents étudiants. Chacun d’eux vous réclam» Souvent, souvent, souvent, EU’ vous rendra savant. Et ioup, ioup, ioup, etc..

TROISIÈME COUPLET.

Quand l’hiver Biir nos jours Viendra semer sa neige, Puissions-nous pour retour Et pour dernier cortège, Avoir toujours, toujours, Bacchus et les amours ! Et ioup, ioup, ioup, etc.

QUATRIÈME COUPLET.

Messieurs les étudiants S’en vont à la Chaumière Pour y danser 1’ cancan. Et la Robert Macaire, Toujours, toujours, toujours. Triompher des amours. Et ioup, ioup, ioup, etc.

CINQUIÈME COUPLET.

Quand on n’a plus d’argent On écrit à son père, Qui vous répond : • Ch’napan, I’ n’ fallait pas tant faire L’amour, l’amour, l’amour, La nuit comme le jour 1 • Et ioup, ioup, ioup, etc.

SIXIÈME COUPLET.

Il faut le ménager, Puisque c’est un confrère ; Sachez le protéger Puisqu’il ne sait pas faire L’amour, l’amour, l’amour, La nuit comme le jour ( Et ioup, ioup, ioup, etc.

SEPTIÈME COUPLET.

Des mets de mon cerveau Enfants de mon délire. Des vins de mon caveau, Hélas 1 puissiez-vous dire : Bravo, bravo, bravo, Retournons chez Friteau I Et ioup, ioup, ioup, etc.

ÉTUDIÉ, ÉE (é-tu-di-é) part, passé du v. Etudier. Qui est l’objet d’une étude ; mis à l’étude, observé, examiné, approfondi : Plan qui a besoin d’être étudié. Phénomène mal étudié. Autetir.qui mérite d’être étudié. La nature humaine, étudiée de plus pris, n’a pas de caprices et obéit à des lois. (Prévost-Paradol.) Il Appris de mémoire : Leçon bien, mal étudiée.

— Qui est l’objet d’un travail préalable, d’une préparation ; qui est dit ou fait après réflexion : Discours étudié. La trayédie ne représente pas les hommes tels que nous les voyons dans la société ; elle peint un naturel d’un ordre différent, un naturel plus étudié, plus mesuré, plus égal. (Condill.) il Recherché, affecté ; qui n’est-pas naturel, qui est le résultat d’un travail ou d’un elfort : Soupirs Étudiés. Langage, geste, maintien étudié. Une gravité trop étudiée dénient comique ; cela lie s’appelle pas être grave, mais en jouer le personnage. (La Bruy.)

— B.-arts. Exécuté après des études, des recherches ayant pour but d’assurer une exécution vraie : Draperie mal étudiée. Raccourci bien étudié.

— Syn. Étudia, affeclé, iipprîlé, etc. V. AFFECTE.

ÉTUDIER v. a, ou tr. (é-tu-di-é — rad. étude). Chercher à apprendre, se livrer à l’étude de : Etudier les mathématiques. Etudier la médecine. Etudier la musique, le dessin. La seule manière de cacher son ignorance est de ne jamais parler de ce qu’on n’A pas étudié avec soin. (M«" Necker.) Au temps de Louis XIV, on étudiait avec un sérieux extrême l’art de saluer. (H. Taine.) Il n’est pas bien honnête, et pour beaucoup de cause» Qu’une femme étudie et sache tant de choses.

MOLIÈRE.

Il Soumettre à un examen raisonné, faire des recherches sur : Etudier une question de philosophie, un point de droit. Etudiur les mœurs d’une contrée. Etudier le caractère d’un en- faut. Plus on a étudié la nature, plus on a étudié son auteur. (Volt.) Le sage médecin étudie le tempérament du malade avant de lui rien prescrire.(J.-J. Rouss.) Il faut avoir longtemps étudié les corps pour se faire une véritable notion des esprits. (Barthél.) Des siècles, des pays étudiez les mœurs.

Boileau.

Il Travailler à fixer dans sa mémoire, apprendre par coaur : Etudier une leçon, un rôle.

— Observer attentivement, chercher h, connaîtra, a approfondir le caractère, les habitudes, les intentions de : On a beau étudier les hommes et tes approfondir, on s’y trompe toujours. (Fén.) L’habit n’empêche pas d’ÉTUDiiiR et d’apprécier l’homme qu’il couvre. (G. Sand.) La dernière créature que l’homme étudie dans l’univers, c’est lui. (Ch. Dollfus.)

Il Faire une étude des œuvres de : Etudie» les poêles anglais. Etudier tes maîtres du xvnte siècle. Plus on étudie Molière, plus on l’admire. (La Harpe.) Dante est moins à lire qu’à étudier sans cesse. (Ste-Bouve.)

— Absol. S’appliquer a l’étude, travailler à