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pens des pays qu’elles ravageaient. » A-peine avait-il fermé les yeux, que le peuple envahit son palais, le livra au pillage et laissa presque nu le cadavre de l’évêque. Galen eut pour successeur son coadjuteur, le pacifique Ferdinand de Furstemberg, qui répara par sa sagesse les maux que les habitants de Munster avaient eu à souffrir.

GALEN (Jean de), amiral au service de la Hollande, né à Essen (Westphalie) en 1604, mort à Livourne en 1053. Il était parent du précédent. Il entra fort jeune dans la marine hollandaise, et acquit une brillante réputation en combattant contre les Français, les Espagnols, les Maures, les Anglais. Il était parvenu au grade de chef d^escadre, lorsqu’il rencontra en (653, devant le port de Livourne, une flotte anglaise sous les ordres de Bodley. Bien que pris entre deux feux, Galen remporta une victoire complète sur l’ennemi, mais il eut la jambe emportée par un boulet, et mourut, quelques jours après, des suites de l’amputation, trouvant, selon ses propres paroles, que • c’est mourir doucement que de mourir dans les bras de la victoire. » Un monument superbe lui fut érigé à Amsterdam, par ordre des états généraux.

GALEN (Abraham-Haan de), en lat. Galenus, médecin hollandais du xvnc siècle. Il était pasteur d’une congrégation d’anabaptistes à Amsterdam, lorsque, à la suite d’une vive controverse avec Samuel Apostool, pasteur de la même congrégation, il établit, vers 1666, la secte des indépendants de Hollande ou galénites, qui professe la plupart des opinions des sociniens touchant la divinité de JésusChrist.

GALENA, ville des États-Unis d’Amérique, État de l’Illinois, à S05 kilom. N.-N.-O. de Springfield, sur la Fève ou Bean ; environ 8,000 hab. On y trouve cinq églises, une académie et plusieurs établissements industriels. C’est le centre et l’entrepôt d’un district abondant en mines de plomb, et qui n’exporte pas moins de 19,000 tonnes de ce métal par année. On exploite aussi, mais sur une moins large échelle, quelques mines de cuivre. La navigation à vapeur met Galena en communication avec la Nouvelle-Orléans, Saint-Louis, Lmrisville, Cincinnati et plusieurs autres villes situées sur le Mississipi et sur l’Ohio.

GALÈNE s. f. (ga-tè-ne — du gr. galène, même sens). Miner. Minerai de plomb, de soufre, de quelque métal en moindre quantité, et de matière terreuse : Galène de bismuth. Galène argentifère. La galène s’emploie dans ta confection des poteries communes. Il Galène martiale, Sulfure de plomb ferrifère. || Galène palmée, Sulfo-antimoine de plomb, il Galène artificielle, Sulfure de plomb que l’on produit en combinant le soufre et le plomb par les moyens chimiques, et que l’on obtient presque exclusivement en faisant précipiter un sel de plomb par l’hydrogène sulfuré.

— Crust. Genre de crustacés décapodes de la famille des caucériens, dont l’espèce type habite les mers du Japon.

— Encycl. Miner. La galène est un minéral d un gris bleuâtre métallique très-éclatant, avec une poussière d’un gris noirâtre terne. Sa densité est de 7,4 à 7,6, et sa dureté de 2,5. C’est une substance aigre, c’est-à-dire très-cassante, et qui laisse sur le papier des traits à peu près semblables à ceux du graphite. Elle est très-fusible, quoique à un moindre degré que le plomb ; mais elle se volatilise un peu plus facilement que ce métal. Quand on la fond dans des creusets de terre, elle les traverse très-rapidement sans les altérer, tandis que, au contraire, elle les détériore en peu de temps s’ils sont faits d’une pâte à base de grès. Grillée à une chaleur modérée, la galène se transforme en sulfate do plomb, qui, mêlé à une autre proportion du même minerai, donne, par la calcination, du plomb métallique. Les acides produisent sur elle des effets assez variés. Ainsi, pendant que l’acide azotique étendu suffit à la dissoudre, l’acide chlorhydrique ne l’attaque que lorsqu’il est concentré et bouillant. L acide sulfurique, également concentré et bouillant, la transforme en sulfate insoluble. Quand on la chauffe avec du fer, ou de l’étain, ou de 1 antimoine, ou du zinc, à la température de 50 degrés pyrométriquea, elle se décompose, et il résulte du plomb métallique de cette décomposition. Le charbon la réduit aussi, avec l’aide de la chaleur, en se couvrant d’abord d’une auréole d’oxyde de plomb. Il en est de même de l’azotate de potasse, de l’oxyde et du sulfate de plomb. Elle est encore réduite par les carbonates alcalins lorsqu’on opère par la voie sèche ; mais il est indispensable d’y ajouter un peu de charbon, sans quoi la réduction n’aurait pas lieu complètement. Quand on la fond avec du plomb

métallique, on obtient un sous-sulfure do même espèce qu’elle, mais moins cassant, plus fusible, plus ductile et un peu moins volatile.

La galène se présente le plus souvent à l’état cristallisé, et ses cristaux sont des cubes ou des octaèdres, tantôt simples, tantôt modifies de différentes manières. Accidentellement, elle offre des formes assez nombreuses, dont les principales ont seules reçu des noms particuliers, tels que les suivants : galène concrêtionnée ou globuleuse, galène en masses mamelonnées ou cylindroïdes, ayant

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quelquefois la surface couverte de petits cristaux saillants ; galène granulaire, grenue ou à grain d’acier, galène à grain fin et serré comme celui de l’acier ; galène compacte, galène grenue dont le grain est si serré, qu’on ne l’aperçoit qu’à laloupe ; galène laminaire ou à grandes facéties, galène en masses donnant par le clivage des faces perpendiculaires d’une grande dimension et très-éclatantes ; galène lamellaire, galène en écailles brillantes qui se croisent dans tous les sens ; galène incrustante, galène en enduit cristallin, recouvrant des cristaux de calcaire ou de fluorine ; galène palmée ou striée, galène en lames couvertes de stries larges et divergentes ; galène pseudomorphigue ou épigène, galène en prismes hexagones et en prismes rectangulaires, provenant de la décomposition du phosphate et du carbonate de plomb ; galène spéculaire, galène en enduit brillant, étendu sur différentes roches et poli naturellement par le frottement qui a eu lieu, dans certains filons, entre la matière qui les remplit et leurs épontes : les mineurs l’appellent galène foudroyante, parce que, quand on a abattu le bas d’un filon qui en est formé, la partie supérieure glisse et se détache en produisant une sorte d’explosion, ce qui occasionne souvent de graves accidents ; galène terreuse, galène en masses pulvérulentes.

À l’état pur, la galène renferme 86,55 de plomb et 13,45 de soufre, ce qui conduit à la formule Ph S ; mais elle a souvent Une composition différente, par suite de la présence de diverses autres sortes de substances. Ainsi, dans la galène dite sélénifère, le soufre est en partie remplacé par du sélénium, tandis que, dans la galène qualifiée d’argentifère, c’est le plomb qui se trouve en partie remplacé par de l’argent. La galène appelée ferrifère ou galène martiale contient une petite quantité de sulfure de fer. Il existe aussi des galènes platinifères, antimonifères et bismuthifères ; mais ces dernières, aussitôt que la proportion d’antimoine ou de bismuth atteint certaines limites, passent à d’autres espèces minérales, telles que la steinmannite, la nournonite, la jamesonite, la kobellite, etc. La galène cuprifère et la galène sursulfurée sont également considérées comme des espèces particulières, désignées, la première sous le nom de cupro-plombite, et la seconde sous celui de jonnstonite. Nous venons de voir qu’il existe une galène argentifère. La vérité est que toutes les galènes contiennent des traces d’argent ; maison n’applique l’épithète d’argentifère qu’à celles dans lesquelles la proportion de ce métal est relativement un peu élevée. Toutefois, en général, cette proportion est très-faible. Dans les galènes les plus riches, elle varie entre 0,01 et 0,03 pour 100. Elle atteint rarement 0,05, et exceptionnellement l pour 100. Malgré leur pauvreté apparente, ces galènes sont, à cause de la grande valeur intrinsèque de l’argent, exploitées comme minerais d’argent.

La galène est le seul minerai de plomb dont la nature offre des dépôts considérables. Aussi fournit-elle à elle seule presque tout le plomb que l’Industrie met en œuvre. Les autres minerais de plomb, tels que le carbonate, le phosphate et le sulfate, accompagnent le plus souvent la galène, et s’ajoutent au bain de fonte comme matières accessoires. Quand ils existent séparément, ce qui arrive quelque’ fois, il est rare qu’ils soient en masses suffisantes pour qu’on puisse les exploiter utilement. La galène se rencontre en filons réguliers, ou en gîtes irréguliers ou gîtes de contact, ou en grains ou nodules. Les filons ont cela de particulier qu’en général ils se continuent presque en ligne droite, et avec une puissance sensiblement la même, sur des espaces très-étendus. Ils sont surtout abondants dans les terrains schisteux et de transition, comme aux environs de Freiberg, en Saxe, et de Clausthal, dans le Hartz ; dans le Cumberland et le Devonshire, en Angleterre ; ainsi qu’à Pontgibaud, dans l’ancienne Auvergne, à Sainte-Marie-aux-Mines, dans les Vosges ; à Huelgoat et à Poullaouen, près de Carhaix, en basse Bretagne, etc. Les gîtes de contact forment ordinairement des espèces de rameaux qui pénètrent plus ou moins profondément les roches cristallines avoisinantes. Ils sont communs dans le Hartz et en Saxe. En France, ils sont beaucoup plus nombreux que les filons, si nombreux même, qu’ils donnent dix fois plus de produits que ces derniers. Nous citerons, à titre d’exemples dans notre pays, ceux de Confolens et d’Alloué, dans la, Charente. Quant à la galène en grains ou en nodules, elle est disséminée dans les terrains stratifiés, principalement dans les grès et les calcaires des époques anciennes. On observe surtout ce mode de gisement à Leadhill, en Écosse ; au Bleiberg, près de Burlach, et dans l’Éifel (Prusse rhénane). Les mouchetures de couleur foncée qui criblent certains grès blancs de ces localités ne sont autre chose que dos grains de galène.

L’extraction du plomb et celle de l’argent ne sont pas le seul emploi de la galène. On se sert aussi de cette substance, au sortir de la mine, pour imperméabiliser les poteries communes. À cet effet, on la réduit en poudre ; puis, après l’avoir étendue en couche mince sur les vases, on la soumet à un feu violent qui la liquéfie et la transforme en un enduit vitreux ou vernis. C’est cette poudre que les ouvriers désignent sous le nom d’alquifoux.

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L’enduit qu’elle produit est jaune ; mais on le colore en nrun avec un peu de peroxyde de manganèse, et en vert avec des battitures de cuivre rouge. Signalons, pour terminer, un autre usage de la galène. On utilise cette matière pour fabriquer des papiers brillantes, destinés à l’enjolivement des cartonnages. Pour cela, on enduit ces papiers de colle forte, puis on les saupoudre de galène en grains plus ou moins fins.

GALÉNIE s. f. (ga-lé-nî — du nom de Galien). Bot. Genre de plantes, de la famille des portulacées, tribu des aizoïdées, comprenant trois ou quatre espèces, qui croissent au Cap de Bonne-Espérance.

GALÉNIQUE adj. (ga-lé-ni ke — du nom de Galien). Méd. Qui a rapport à la méthode de Galien : Traitement galenique. Médecine galénique. Doctrines galéniques. Ce gentilhomme en sabots, médecin au vin et à l’eau, faisait tout bonnement de Vhydrothérapie galenique. (Aug. Luchet.) il Qui professe les doctrines médicales de Galien :

Certain ivrogne, après maint long repas, Tomba malade ; un docteur galenique Fut appelé : • Je trouve ici deux cas : Fièvre adurante et soif plus que cynique. •

J.-B. Rousseau.

II Remèdes galéniques, Médicaments végétaux.

GALÉNISME s. m. (ga-lé-ni-sme — du nom de Galien). Méd. Doctrine médicale de Galien : Le GALÉNISME fait consister la santé dans l’exercice libre et facile de toutes nos facultés, et la maladie dans l’altération d’une ou plusieurs d’entre elles. (Chamberet.) Paracelse renversa l’édifice du galénisme et du péripatétisme. (Brachet.)

— Encycl. Le galénisme repose sur une hypothèse physiologique qui eut pendant tout le moyen âge un succès prodigieux : cette hypothèse est connue sous le nom de théorie des quatre humeurs. Galien, cependant, n’est pas l’inventeur de ces quatre humeurs, de leur orase, ou, comme on disait, de leur juste tempérament et de leur coction. Ces notions sont bien antérieures à ce célèbre médecin, qui vivait au ne siècle de l’ère chrétienne ; mais elles étaient diffuses et sans lien dans la doctrine médicale. Cet observateur, qui possédait, dit M. Littré, des connaissances très-étendues en anatomie, en physiologie et en pathologie, et qui était doué d une prodigieuse aptitude à la systématisation, constitua un corps de doctrines dans lequel il s’efforça de subordonner les phénomènes de la santé et de la maladie à l’action’ réciproque des quatre humeurs. Ce fut, malgré sa fondamentale imperfection, une œuvre considérable et qui satisfit l’activité des médecins pendant une longue suite de siècles. Les Arabes, la race la plus éclairée d’alors, l’adoptèrent complètement, et ce fut à eux que les Européens durent emprunter plus tard le galénisme complètement constitué. Le galénisme n’est au fond que l’application d’une physique très-peu avancée, qui limite les phénomènes complexes de la vie au fait d’un mélange variable et d’une coction plus ou moins complète de certaines humeurs. Aujourd’hui le galénisme n’a plus que la valeur d’un fait historique.

GALÉNISTB adj. (ga-lé-ni-ste — rad. galénisme). Méd. Se dit des partisans des doctrines médicales de Galien, et des doctrines elles-mêmes : Médecins galénistes. Opinions galénistes.

— Substantiv. Médecin galéniste : D’après les galénistes, le corps animé est composé de trois principes : les parties, les humeurs et les esprits. (Renauld.)

GALÉNITE s. m. (ga-lé-ni-te — de Galen, ■ fondateur de la secte). Hist. relig. Membre d’une secte religieuse qui adopta la plupart des erreurs des sociniens, touchant la divinité de Jésus-Christ.

— Encycl. Les galénites avaient pour chef Galen ou Galenus, médecin d’Amsterdam. Ils • mêlaient aux opinions des anabaptistes et des mennonites la plupart des erreurs des sociniens et des ariens, au sujet de la divinité de Jésus-Christ. Ils n’ont jamais approuvé les sentiments des anabaptistes de Munster, au sujet du royaume temporel, et ont toujours proclamé leur amour de la paix et de la tolérance. Leurs doctrines se répandirent en Frise, en Westphalie, en Gueldre, en Hollande, dans le Brabant, dans les Flandres. Les galénites se rebaptisaient et condamnaient le baptême des enfants ; ils professaient des opinions particulières sur l’excommunication, et soutenaient qu’aucune Église ne doit être réputée l’Église véritable à l’exclusion des autres ; enfin ils niaient la Trinité, la consubstantialité du Verbe, la divinité de Jésus-Christ, etc., et enseignaient que Jésus de Nazareth, fils de Dieu et de la vierge Marie, est un homme véritable, mais un homme supérieur aux autres hommes, parce qu’il a été engendré d’une vierge et par l’opération du Saint-Esprit. En 1664, les états de Hollande défendirent aux galénites de disputer sur la divinité de Jésus-Christ. En 16G9, il y eut une scission éclatante entre les galénites et les mennonites, qui protestèrent hautement contre les opinions sociniennes.

GALENSTOCK, montagne de la Suisse, sur les limites des cantons de Valais et d’Uri,

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entre le Steinberg au N., et le mont de la Fourche au S. La partie N.-E. forme l’une des barrières du magnifique glacier dans ler quel le Rhône prend sa source. Son point culminant dépasse 3,597 mètres. « Du haut du Galenstock, dit le savant naturaliste Desor, le regard plonge à la fois dans les deux grands couloirs qui remontent au Finsteraarhorn, et dont l’un est occupé par le beau glacier d’Ober-Aar et l’autre par celui d’Unter-Aar. »

GALÉOBDOLON s. m. (ga-lé-ob-do-lon-du gr. gale, belette ; bdolos, fétide). Bot. Genre de plantes, de la famille des labiées, réuui par plusieurs auteurs, comme simple section, au genre lamier.

GALÉODE s. f. (ga-lé-o-de — du gr. gale, chat ; eidos, aspect). Arachn. Genre d’arachnides, comprenant une quinzaine d’espèces.

— Encycl. Ce genre d’arachnides, connu aussi sou3 le nom de solpuge, et formé aux dépens des phalangères, est caractérisé par un corps ovalaire allongé, divisé en trois parties distinctes, la tête, le thorax et l’abdomen ; des yeux situés au bord antérieur de la tète ; des mâchoires didactyles ; des palpes dépourvues de crochets ; des pattes velues. Il comprend une trentaine d’espèces, répandues dans les régions chaudes des deux continents. On les trouve surtout dans les terrains sablonneux. Leurs mœurs commencent à être

assez bien connues. On sait qu’elles ne filent pas, qu’elles aiment l’obscurité et courent généralement fort vite. Très-agiles à saisir leur proie, elles sont d’une extrême voracité ; toutefois, quelque irritées qu’elles soient, elles épargnent leurs petits, même si on les leur jette a dessein. Leur morsure passe pour venimeuse ; mais on manque d’observations précises à ce sujet.

La galéode araignée habite l’Orient, la Russie méridionale et le Cap de Bonne-Espérance ; on dit aussi l’avoir trouvée en Algérie. Elle court avec une grande agilité dans les lieux sablonneux. Lorsqu’on veut la saisir, elle se dresse sur ses pattes de derrière et s’accroche aux mains ou aux vêtements, surtout aux vêtements de laine, à tel point qu’il lui est impossible de s’en dépêtrer. La galéode intrépide ou dorsale habite le midi de l’Espagne et présente des mœurs analogues ; elle fait face a son ennemi et semble le menacer avec ses palpes. Une espèce des plus curieuses est la galéode vorace, trouvée au Bengale par M. Hutton. « Cette espèce, dit-il, est très-vorace ; elle attaque, pendant la nuit, les insectes, les lézards même, et elle se gorge au point de ne plus pouvoir marcher. Un lézard de trois pouces fut livré à une de ces arachnides et dévoré entièrement, la queue exceptée. La galéode s’élança sur lui et le saisit immédiatement derrière les épaules ; elle ne quitta sa proie qu’après l’avoir tuée ; le pauvre lézard se débattit d’abord avec violence, se roulant en tous Sens ; mais l’araignée tenait bon ; et, peu à peu, elle le coupa avec ses deux mâchoires, de manière à pénétrer jusqu’aux entrailles de sa victime. Un jeune moineau, placé sous une cloche de verre avec une galéode, fut également tué, mais l’araignée ne le mangea pas. »

GALÉOLAIRE s. f. (ga-lé-o-lè-re — du lat. galeola, petit casque). Anne !. Genre d’annélidos chétopodes, de la famille des amphitrites, comprenant deux espèces, qui vivent sur les côtes de l’Australie.

— Acal. Genre d’acalèphes peu connu, voisin des béroés et des diphyes.

GALÉOLE s. f. (ga-lé-o-le — diminut. du lat. galea, casque). Echin, Genre d’échinodermes formé aux dépens des spatangues.

— Bot. Genre de plantes, de la famille des orchidées, tribu desaréthusées, dont l’unique espèce, peu connue, croît dans la Cochinj chine.

GALÉOLÉMUR s. m. (ga-lé-o-lé-mur — dr gr. gale, chat, et du lat. lemur, maki). Mamra. Genre de quadrumanes formé aux dépens des galéopithèques, et dont l’espèce type habite l’île de Ceylan.

GALÉON-DE-LA-GHAVE, montagne de France (Hautes-Pyrénées), au N. de la Grava et de la vallée de la Romanche ; 3,429 mètres.

Bot. Syn. da

GALÉOPE s. f. (ga-Ié-o-pe)

GALÉOPSIS.

GALEOPITHECIEN, IENNE adj. (ga-lé-Opi-té-siain, iè-ne — rad. galéopithèque). Mamm. Qui ressemble à un galéopithèque. Il On dit aussi galéopitbécide.

— s. m. pi. Famille de mammifères ayant pour type le genre galéopithèque.

GALÉOPITHÈQUE s. m. (ga-lé-o-pi-tè-ke

— du gr. gale, chat ; pithex, singe). Mamm. Genre de quadrumanes comprenant trois ou quatre espèces, qui habitent Ceylan et les îles de la Malaisie : La membrane aliforme permet aux galéopithèques de voler. (P. Gervai3.)

— Encycl. Les galéopithèques, connus aussi sous le nom de chats volants ou singes volants, semblent former le passage des singes aux chauves-souris. La tête est médiocrement aplatie, le front à peine bombé, les oreilles presque arrondies, les yeux grands, les narines percées dans un petit mufle, comme celles des makis. Leurs dents présentent quelques particularités, notamment les incisives,