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égal au quotient de la première pur la seconde de ces quantités : — est le rapport

. géométrique de a et de b. Les frais généraux de gouvernement progressent en RAISON directe et GBOMKTRiQUB de In centralisation. (Proudh.) H On dit mieux rapport par quotient.

— Fig. Exact, rigoureux et précis comme une démonstration de géométrie : La science politique peut acquérir un jour une évidence

GEOMETRIQUE. (Mme de Stftël.)

— Métrol. Pas géométrique, Mesure de longueur équivalente k un pas ordinaire, ou lm,62.

— Erpét. Tortue néométrique, Nom spécifique d’une espèce de tortue terrestre, qui vit au Cap do Bonne-Espérance.

GÉOMÉTRIQUEMENT adv. Cé-o-mé-trike-man — rad. géométrique). Par la géométrie ou par une méthode propre à la géométrie ; d’une manière exacte, rigoureuse, mathématique : Il est rare que les géomètres soient fins, et que les fins soient géomètres, à cause que les géomètres veulent traiter géouétriqoement les choses fines. (Pasc.)

GÉOMOLGE s. m. Cé-o-mol-je — du gr. , terre ; molgos, salamandre). Erpét. Salamandre terrestre.

CÉomorphie s. f. Cé-o-mor-fî — du gr. , terre ; morp/ié, forme). Partie de la géodésie qui a particulièrement trait à la recherche de la forme de la terre.

— GÉOMYS s. m. Cé-o-miss — du gr. , terre ; mus, rat). Mamra. Genre de mammifères rongeurs, voisin des hamsters, et comprenant un petit nombre d’espèces : Le géomys des pins habite la Géorgie. (Lesson.)

— Encycl. Ce genre renferme des animaux munis d’ab.ijouea et à. queue ronde et nue ; tous les pieds ont cinq doigts onguiculés, les pieds antérieurs à ongles très-longs. Ce genre, qui n’a pas été adopté par tous les naturalistes, ne comprend qu’un petit nombre d’espèces. Nous citerons particulièrement le géamys des pins, qui est de la taille du rat et de couleur gris de souris, et dont la queue, entièrement nue, est plus courte que le corps. Ce rongeur habite la Géorgie et vit dans les forêts de pins. Le géomys à bourse, remarquable par ses énormes abajoues, habite le Canada et les bords du lac Supérieur. Il se nourrit de fruits, et vit probablement dans des terriers qu’il creuse dans le sol.

GÉOMYZE s. f. Cé-o-mi-ze — du gr. , terre ; muta, mouche). Entom. Genre d’iusectes diptères, voisin des mouches.

GÉOMYZIDE adj. Cé-o-mi-zide — de géomyze, et du gr. idea, forme). Entom. Qui ressemble ou qui se rapporte au genre géomyze.

— s. f. pi. Groupe d’insectes diptères, ayant pour type le genre géomyze.

GÉONÊME s. m. Cé-o-nè-me — du.gr. , terre ; nemô, j’habite). Entom. Genre d insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, comprenant une vingtaine d’espèces disséminées dans les diverses parties du globe ; Le corps des géonémks est globuleux et pyriforme. (Chevrolat.)

GÉONOME s. m. Cé-o-no-mo — du gr. , terre ; nomos, loi). Individu qui s’occupe de géonomie.

— Bot. Genre d’arbres, de la famille des palmiers, tribu des borassinées, comprenant plusieurs espèces qui croissent dans 1 Amérique tropicale. Il On dit aussi gëonoma.

— Encycl. Bot. Les géonomes sont caractérisés par une tige grêle, annelée, rappelant celle des roseaux, rarement nulle ; des feuilles ou frondes à pétioles engahiants, insérées sur les côtés ou au sommet de la tige, à limbe d’abord simple, puis divisé en pennes irrégulières, très-entières ; des fleurs rougeàtres, groupées en spadices, en épis ou en panicules, qui sortent du milieu des fi ondes, et cachées dans les fossettes du rachis. Le fruit est une baie arrondie, peu charnue et insipide. Les espèces assez nombreuses de ce genre croissent dans les forêts vierges de l’Amérique tropicale ; on ne connaît m leurs propriétés ni leurs usages. Plusieurs sont cultivées dans nos serres chaudes. Tel est surtout le géonome de Spix, haut d’environ 3 mètres, avec des feuilles qui atteignent la moitié de cette longueur.

GÉONOMIE s. f. Cé-o-no-ml — du gr. , terre ; nomos, loi). Branche delagéognosie^qui s’occupe des lois qui président aux changements opérés dans la forme superficielle de la terre : Considérant notre globe dans son unité essentielle au milieu de l espace, la GÉO-NOiiiiî s’applique spécialement à l’étudier sous l’empire des lois de la gravitation universelle. (Avezac.)

GÉONOMIQUE adj. Cé-o-no-rai-ke — rad. géonomie). Qui a rapport à la géonomie : Système GÉONOMIQUE.

GÉONYME s. m. Cé-o-ni-me — du gr, , terre ; onoma, nom). Bibliogr. Nom de lieu adopté par un auteur comme nom propre : Les expreisions : par un Frunçais, par un Parisien, etc., sont des géonymks.

GÉOPÉLIE s. f. Cé-o-pé-H — du gr, , terre ; peleia, çfigeon). Ornith, Section du genre pigeon.

GÉOFHAGE adj. Cé-o-fa-ge — du gr. , terre ; phagû, je mange). Qui mange de la

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terre : On prétend qu’il existe en Amérique des peuples géophages.

— Pathol. Atteint de géophagie : Enfant géophagk.

— Substantiv. Personne qui mange de la terre ; personne atteinte de géophagie : Géophagks d’Amérique. Guérir un géophage.

— Encycl. Le fait bizarre des peuples géophages ne doit point être confondu avec l’état pathologique décrit sous les noms de malade et de piea. Ce dernier cas, en effet, est purement anomal et individuel, au lieu que des relations authentiques mettent hors de doute l’existence de peuplades géophages. C’est principalement dans la zone torride qu’ont été observés les faits que nous allons résumer ici.

Il existe sur les bords de l’Orénoque une peuplade appelée les Ottomaques. Ces sauvages, paresseux et indolents, dédaignent toute espèce de culture et vivent seulement des provisions qu’ils peuvent se procurer sans travail. Un de leurs mets les plus ordinaires est une terre argileuse jaunâtre, onctueuse au toucher, ressemblant fort à l’argile à potier de nos contrées. Cette argile contient une quantité assez notable d’oxyde de fer. Les Ottomaques la pétrissent, en font des boulettes quils laissent sécher quelque temps. Ils les placent ensuite sous les cendres de leur foyer et les font cuire à petit feu. Quand la terre présente une teinte rougeàtre, ’ ils la retirent. Elle doit être humectée d’eau avant de servir d’aliment. C’est surtout après les repas de poisson que les Ottomaques mangent ces boules argileuses.

À Banco, Sur la rivière de la Madalena, les femmes occupées à la fabrication des poteries avaient de temps à autre de petites boules de la terre qu’elles façonnent. Des faits analogues ont été observés en Afrique, sur les côtes de Guinée. Les nègres de ce pays mangent fort volontiers une terre argileuse fortement chargée d’oxyde de fer et qu’ils appellent caouac. Les Nouveaux-Calédoniens ont donné lieu à la même observation. La terre que mangent ces sauvages ne contient aucun principe.nutritif. Vuuquelin, qui en a fait l’analyse, y a même trouvé du cuivre. A Popayan et dans d’autres villes du Pérou, la géophagie est si bien entrée dans les habitudes que la terre se vend au marché comme comestible. On la façonne en boules, en gâteaux, comme pourraient faire nos pâtissiers. Les femmes de Java, au dire des voyageurs, se montrent fort avides, surtout pendant la grossesse, d’une sorte de terre roulée en oublies et désignée sous les noms à’ampo ou tana-ampo.

Cette énumération déjà longue ne termine pas la liste des peuples géophages.- les Tunguses ou Tartares nomades de la Sibérie, les uègie3 du Sénégal et les naturels des îles ldolos sont avides de terre ; mais il ne faudrait pas croire que cette singulière habitude fut l’apanage exclusif de peuples barbares ou sauvages. Les élégantes senoras de quelques provinces d’Espagne et du Portugal grignotent avec délices la terre de Bucaros, lorsqu’elle a servi a la confection de vases où le vin a séjourné un certain temps et laissé quelque peu de son arôme,

GÉOPHAGIE s. f. Cé-o-fa-jî — du gr. , terre ; pkagà, je majige). Habitude de manger de la terre : te Humboldt et Bonplaud ont cité des exemples remarquables et authentiques de géophagie. (Dumont.)

— Pathol. Appétit dépravé pour dés substances impropres à la nutrition : La géophagie est très-commune chez les enfants.

GÉOPHILE adj. Cé-o-fl-Ie — du gr. , terre ; philos, ami). Hist. nat. Qui croit sur la terre ; qui vit sur la terre : Plantes, animaux GEOl’HILBS.

— s. m. Ornith. Section du genre pigeon.

— Myriap. Genre de myriapodes, de la famille des scolopendres : Quelques géophilus jouissent de propriétés phosphorescentes, (H. Lucas.)

— s. m. pi. Moll. Groupe de gastéropodes pulraonés, comprenant les familles des limaces et des’limaçons, qui vivent sur la terre.

— s. m. Bot. Genre de plantes, de la famille des rubiaeées, tribu des cofféacées, comprenant plusieurs espèces, qui croissent pour la plupart dans l’Amérique tropicale, et plus rarement dans l’Inde.

— Encycl. Myriap. Les géopkiles sont des myriapodes voisins des scolopendres, mais faciles à distinguer par le nombre de leurs pattes, qui dépassent toujours quarante paires ; par suite, les anneaux de leur corps sont plus nombreux que chez les scolopendres ; enfin, leurs antennes, de forme et de longueur assez variable, ont toujours quatorze articles ; ces animaux sont privés d yeux. Ce genre comprend un assez grand nombre d’espèces, répandues dans toutes les parties du monda ; l’Europe en possède sept. Les géopldles vivent ordinairement dans la terre, d’où leur nom générique. Ils recherchent les endroits humides, les bords des ruisseaux, les bosquets, les mousses ou les feuilles pourries amoncelées au pied des arbres, les décombres, les fumiers, les vieux murs, etc. ; on les trouve encore sous les pierres, dans les bois et les jardins, et jusqu’à l’intérieur des habitations, où ils se cachent dans les boiseries. Ils peuvent vivre plusieurs jours dans l’eau

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sans périr. Leur anatomie, leur reproduction et leurs mœurs sont peu connues. Ces myriapodes atteignent souvent une taille considérable ; on a trouvé aux environs de Paris des individus qui mesuraient près de 2 décimètres de longueur. Ils sont peu redoutables, et leur morsure est bien moins douloureuse que la piqûre de l’abeille. Cependant, on leur a attribué la propriété de s’introduire dans les narines et de provoquer ainsi de cruelles maladies ; mais cette question n’est pas encore résolue, bien qu’on ait constaté plusieurs faits qui paraissent assez authentiques. «En 1830, dit M. P. Gervais, une femme des environs de Metz fut prise de douleurs de tête, qui se faisaient sentir dans la moitié du crâne et affectaient principalement le front et ses sinus ; cet état dura pendant plusieurs mois, et la malade éprouvait de telles souffrances, que sa santé avait été profondément altérée ; son sommeil était depuis longtemps suspendu, et souvent l’exaspération était telle qu’elle se montrait comme folle ; ces crises violentes se répétaient fréquemment, et souvent chacune d’elles durait plusieurs jours. Tous les remèdes furent administrés sans succès, et l’on désespérait de la guérison, lorso.ua tout à coup le calme fut rétabli, après que la malade eut rendu par le nez un myriapode, que les savants du pays reconnurent pour une scolopendre électrique (géophile carpophage). » Quelques espèces de ce genre jouissent de propriétés phosphorescentes et répandent une lueur assez brillante pendant la nuit. C’est en automne que ce phénomène se manifeste dans toute son intensité. Le géophile de Walckenaer est le plus grand parmi les espèces connues ; il atteint la longueur de 2 décimètres et porte jusqu’à cent soixante paires de pattes ; sa couleur est d’un roux brunâtre. Il se trouve, rarement il est vrai, dans l’inté-t rieur même de Paris, soit dans les appartements, soit dans les jardins. Le géophile simple, qui n’atteint tout au plus que la moitié de la longueur du précédent, se trouve abondamment à Meudon et sur les bords de la Bièvre. Le géophile carpophage ou frugivore, appelé par quelques auteurs scolopendre électrique, est commun en France et en Angleterre.

GÉOPHILIDÉ, ÉE adj.’{jé-o-fi-li-dé — de géophile, et du gr. idea, forme). Myriap. Qui ressemble ou qui se rapporte aux géophiles.

— s. f. pi. Tribu de myriapodes, ayant pour type le genre géophile.

GÉOPHIUDES s. m. pi. Cé-o-fi-li-de). Entom. Syn. de sphéridiotes.

GÉOPHONE s. m. Cé-o-fo-ne — du gr. , terre ; phôné, voix). Moll. Genre de coquilles univalves cloisonnées.

GÉOPHYTES s. m. pi. Cé-o-fl-te — du gr. , terre ; phuton, plante). Bot. Syn, d’AÉRO PHYTES.

GÉOPITHÈQUE adj. Cé-o-pi-tè-ke — du gr. , terre ; pit/iêx, singe). Mamin. Se dit des singes qui ne vivent pas sur les arbres. Il On dit aussi géopithécien, ienne.,

— s. m, pi. Famille de quadrumanes qui vivent à terre, au lieu de grimper sur les arbres.

— Encycl. Les géopithèques sont des quadrumanes ou singes platyrrhinins, caractérisés surtout par leur queue qui ne leur permet pas de s’accrocher aux branches des arbres, comme les singes à queue prenante ; aussi sont-ils réduits à vivre presque constamment à terre, comme l’indique leur nom. Néanmoins ils peuvent encore courir sur les arbres et sauter de branche en branche, en s’aidant de leurs mains ; c’est même sur la cime des arbres qu’ils se réfugient quand ils veulent échapper à la poursuite des mammifères carnassiers. Cette famille, qui est propre au nouveau continent, comprend les genres callitriche, saki, nyctipithèque, brachyure, etc

GÉOPLASTIE s. f. Cé-o-pla-stl — du gr. , terre ; plussein, faire, confectionner). Art mil. Art de disposer le terrain : La connaissance de la gkoplastib est nécessaire à l’attaque et à ta défense des places furies. (Dureau de la Malle.)

GÉOPONIE s. f. Cé-o-po-nl — du gr. , terre ; ponos, travail). Culture de ta terre, agriculture.

GÉOPONIQUE adj. Cé-o-po-ni-ke —du gr. , terre ; pouêo, je travaille). Agric. Qui a rapport aux travaux de l’agriculture.

Terre géoponique, Terre propre à la culture des céréales.

— s. f. Ensemble des connaissances relatives à la culture des champs.

Géoponique*, titre d’une compilation sur l’agriculture, écrite en grec et extraite des auteurs anciens. Le compilateur nous apprend, dans sa préface, qu’il vivait à Constantinople et qu’il dédia son livre à l’empereur Constantin, « successeur de Constantin, le premier empereur chrétien ; » il ajoute qu’il a écrit ce traité pour satisfaire au désir de son souverain. On croit que cet empereur était Constantin Porphyrogènète, et quelques auteurs attribuent l’ouvrage à Cassianus Bassus, qui était né à Constantinople, mais que d’autres écrivains font vivre à une époque antérieure de plusieurs siècles à celle de Constantin Porphyrogéuète.

Quant k l’ouvrage, il est divisé en vingt li GEOR

vres, qui se subdivisent eux-mêmes en chapitres de peu d’étendue. L’auteur y expose au long les diverses méthodes d’agriculture mises en usage suivant la nature du sol et des semences, et les travaux agricoles convenant aux différentes époques de l’année, avec des renseignements sur les variétés des semences, sur la culture de la vigne et sur la fabrication du vin. Il traite également de la plantation des oliviers et de la fabrication de l’huile, des vergers et des arbres à fruits, des jardins potagers, des insectes et des reptiles nuisibles aux plantes ; de la basse-cour, de l’écurie, de l’étable, de la manière de saler la viande, et enfin des différentes espèces de poissons. C’est, comme on le voit, un traité complet d’économie rurale et domestique. Le compilateur a eu soin de mettre au bas de chaque chapitre le nom de l’auteur auquel il l’a emprunté, et il donne, de plus, en tête de l’ouvrage, une liste de ses principales autorités, lesquelles sont : Africanus, Anotolius, Apulée, Berytius, Démogeron, Démoerite, Didyme, Denysd’Utique, I)iophane, Florentinus, Léontius, Pamphile, Sotion, Varron, Vindanonius, Zoroastre, et beaucoup d’autres qui sont cités dans le cours de l’ouvruge. Au bas de deux ou trois chapitres on trouve le nom de Cassianus, qui parle de lui-même comme étant originaire de Maratonyme, en Bithynie, où il avait une propriété. De toutes les éditions de cet ouvrage, la meilleure est l’édition grecque-latine de N. Nicolas (Leipzig, 1781, 4 vol. in-go).

GÉOPYRIS s. m. Cé-o-pi-riss — du gr. , terre ; pur, feu). Entom. Syn. de phosphene, genre d’insectes.

GÉORAMA s. m. Cé-o-ra-ma — du gr. , terre ; ôrama, vision). Physiq. Représentation sur une grande échelle de la totalité de la surface terrestre. Le géorama que nous avons vu à Paris présentait la terre à contre-sens ; c’était le monde renuersé. (Bouy.)

— Encycl. Le géorama de Delanglard consistait en un tableau peint sur la surface intérieure d’une sphère creuse et transparente. Le spectateur était introduit au centre de cette sphèfe, de telle sorte qu’il voyait se dérouler sous ses regards toute l’étendue du globe terrestre. L’inventeur établit son appareil à Paris, en 1823, mais il ne put triompher de l’indifférence publique. Le géorama de Guérin fut construit en S44, également à Paris. Il différait surtout du précédent en ce que, au moyen d’ingénieux artifices d’optique, on donnait aux terres et aux mers 1 aspect qu’elles ont dans la nature. Malgré le compte rendu favorable que l’amiral Duperré et M. Bory de Saint-Vincent en firent à l’Académie des sciences, le nouveau géorama ne fut pas plus heureux que son devancier.

Enfin, M. Sanis avait également donné le . nom de Géorama a. une sorte de planisphère en relief, qu’il avait construit sur les vastes terrains du château du Petit-Montrouge, k Paris. Il n’en reste que le nom de géorama donné à une des rues de ce quartier. Plus récemment, un instituteur intelligent, M. Chardon, a établi, près du parc de Montsouris, un géorama du même genre.

GÉORCBIS s. m. Cé-or-kiss — du gr. , terre, et de orchis). Bot. Genre de plantes, de la famille des orchidées, comprenant plusieurs espèces peu connues, qui croissent dans l’Inde.

GÉO RÉTIQUE adj. Cé-o-ré-ti-ke— du gr. , terre ; rétine, résine). Chim. V. géocérique.

GEOKG (Jean-Michel), jurisconsulte, administrateur et écrivain allemand, né h Bischofsgrùn (principauté de Baireuth) en 1740, mort en 1796. Il était fils d’un charbonnier. Admis dans une école de charité, il y fit des progrès qui surprirent ses maîtres et qui lui valurent d’être admis au gymnase de Hof. Ayivnt contracté une dette de 5 florins, il se vit harcelé par son créancier, et, pour l’acquitter, s’enrôla dans un régiment de hussards ; mais, au bout de quelques mois, on voulut le faire entrer dans un régiment d’infanterie, contrairement aux conditions de son enrôle- ■ ment, et il déserta. De retour dans le lieu de sa naissance (1759), Georg obtint un emploi dans une mine. Bientôt après, entraîné par son goût pour l’étude, il se rendit à l’université d’Erlangen (1763), apprit la théologie, la philosophie, les mathématiques ; donna quelques leçons qui lui permirent de suffire u ses besoins, passa ensuite à Leipzig, puis à Iéna, où il étudia le droit et la médecine ; revint à Erlangen, où il se fit recevoir maître es arts, et s’établit à Baireuth en 1768. Après y avoir professé quelque temps la philosophie et les mathématiques, il exerça la profession d’avocat avec le plus grand succès et fut nommé successivement avocat au tribunal de la cour (1771), conseiller (17S2) et directeur de la régence de Baireuth (1702). On a de lui : Essai d’une grammaire générale en dialogues (1769) ; De principio publico démocratie (1770, in-fol.) ; Depoctis (1772) ; Histoire du tribunat autiçue de Baireuth (1774, 2 vol. in-4o) ; Dictionnaire complet de chasse (1797, 2 vol. in-s°), etc.

GEORGE s. m. Cor-je — n. pr. d’homme). Métrol. Monnaie d’or de Hanovre valant 20 fr. 65.

GEORGE, lac des États-Unis d’Amérique, dans la Floride, formé par la rivière Saint-Jean, qui, au sortir de ce lac, devient navi-