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Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 8, part. 3, Frit-Gild.djvu/382

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tant contribué au rôle joué par la Prusse dans la question d’Orient, où elle s’est constamment placée du côté de la Russie. Ce parti, qui, dans ces dernières années, a acquis une influence de plus en plus grande sur

I esprit du roi de Prusse, a été la cause de procès très-importants dans lesquels le nom de M. de Gorlach n’a pas toujours figuré d’une mnnière très-favorable. Ce dernier n’en a pas moins été nommé, en 1865, ’ conseiller royal intime et aulique de justice supérieure et conseiller de première classe. — Son frère aîné, Léopold de Gerlach, lieutenant général, né en 1790, mort en 1861, fut également dévoué au parti réactionnaire. Il entra dans l’armée, assista, en 1806, a la bataille d’Auerstœdt. fit les guerresde tS13&1815, devint successivement aide de camp du prince de Prusse, colonel et chef d’état-major, en 1838, général-major en 1S44, lieutenant général en 1849, et général d’infanterie en 1859. — Un frère des précédents, Otton de Gerlach :, né en 1801, mort à Berlin en 1849, étudia la jurisprudence, puis la théologie à l’université de Berlin. Devenu professeur agrégé en 1828, il fut ensuite appelé aux fonctions de prédicateur k l’église d’Elisabeth (1834), à celles de conseiller du consistoire (1847), de prédicateur de la cour, et fut nommé professeur ordinaire en 1849. Outre une édition des Œuvres de Luther, avec une introduction (Berlin, 1840-1848, 24 vol.), il a publié des Commentaires sur la Bible ; la Situation religieuse de l’Église anglicane (1845) ; la Charité religieuse d’après Cfialmers (1847).

GERLAC1IE (Étienne- Constantin, baron de), magistrat et homme politique belge, président de la cour de cassation, né dans le Luxembourg le 26 décembre 1785. Il étudia le droit et la jurisprudence à Paris, sous le règne de Napoléon Ier, et fut, de 1811 k 1814, avocat à la cour de cassation. Au retour des Bourbons, il alla habiter Liège, où il occupa un siège k la cour d’appel, et se fit bientôt connaître comme un écrivain distingué. Nommé député à la seconde chambre des états généraux en 1824, il se plaça, dès le début, dans les rangs di» l’opposition, dont il fut bientôt l’un des chefs. Lors do la révolution de 1830, il fut nommé président du congrès, et, en cette qualité, marcha en tête de la députation chargée d’offrir la couronne de Belgique au duc Léopold de Saxe-Cobourg (1831). Deux ans après, lorsqu’il fut question de remanier le code belge, il fut nommé premier président de la cour de cassation, mais il continua néanmoins à s’occuper de politique et resta l’un des champions les plus dévoués du purti catholique. En 1839, il fut envoyé à Londres en mission, relativement k l’exécution du traité des vingt-quatre articles. À son retour, il publia : Quet quesmots sur la question dit territoire, par un ancien député (Bruxelles, 1839, in-8°), brochure dans’laquelle il prétendait qu’en résistant au traité du 15 novembre 1831, la Belgique aurait contre elle le droit et la force. Il fut, durant le ministère libéral de 1847, un des principaux chefs de l’opposition cléricale, se refusa en son nom à toutes les concessions proposées par Léopold I< ; r, et, en 3 852, lança contre MM. Rogier et Frère-Orban une brochure des plus véhémentes, intitulée : Essai sur le mouvement des partis en Belgique depuis 1830 jusqu’à ce jour. M. de Gerlache, auquel Léopold Ier a accordé, en 1843, le titre héréditaire de baron, est membre de l’Académie royale de Bruxelles, président de la commission royale d’histoire et de la commission d’examen pour les attachés de légation, enfin membre du conseil héraldique.

II a publié un grand nombre d’ouvrages : Salluste, traduction nouvelle (Paris, 1812) ; Souvenirs historiques du pays et de la principauté de Liège (Liège, 1825) ; les Guerres d’Awans et de Waroux (Liège, 1825) ; Révolution de Liège sous Louis de Bourbon (Bruxelles, 1831) ; Histoire du royaume des Pays-Bas depuis 1814 jusqu’en 1830 (Bruxelles, 1839) ; Histoire de Liéqe depuis César jusqu’à Maximilieu de Bavière (Bruxelles, 1843) ; Études sur Salluste et sur les principaux historiens de l’antiquité, considérés comme politiques et comme écrivains (Bruxelles, 1847) ; Essai sur Grétry (Bruxelles, 1848) ; Essais sur les grandes époques de notre histoire nationale (18.">2, in-s°) ; Observations critiques sur ^’Histoire de Jules César par Napoléon III (1865, in-8°).

GERLE s. f. Cèr-le). Cuvier k lessive, l Se dit à Lyon.

— Métrol. Mesure de capacité du canton de Neuchâtel, valant en litres 99,0232.

— Ichthyol. Nom que les Niçois donnent à la mendole.

GERLE (doin Christophe-Antoine), chartreux, constituant, né en Auvergne en 1740, mort vers 1805. Il entra jeune dans l’ordre des chartreux, devint prieur du couvent de Pont-Sainte-Marie, se montra, dès le début, partisan de la Révolution en luttant avec courage contre l’évêque Bonnal, qui voulait faire voter les cahiers par ordres dans l’assemblée électorale de Riom, et fut élu par le clergé de cette ville député aux états généraux. L’un des premiers de son ordre, il se joignit au tiers état. L’enthousiasme patriotique dont il fit preuve dans la séance du Jeu de paume a été immortalisé par le tableau de David, où un le voit au premier plan, dans son costume de chartreux, qu’il ne quitta que lors de la suppression des or « GBR M

dres monastiques. C’est alors qu’il demanda que les religieux qui se plairaient dans leurs monastères eussent la faculté d’y rester, en Be conformant aux lois générales (12 décembre 1789). Il appuya aussi la motion tendant k déclarer le catholicisme religion de l’État (12 avril 1790), mais se rétracta le lendemain.

D’ailleurs, sauf sur les questions religieuses, il votait constamment avec la gauche, comme l’atteste la déclaration suivante, que lui donna Robespierre en 1793, pour lui faire obtenir de sa section un certificat de civisme : ■ Je certifie que Gerle, mon collègue à l’Assemblée constituante, a marché dans les vrais principes de la Révolution, et m’a toujours paru, quoique prêtre, bon patriote. »

C’est le fameux certificat trouvé sur dom Gerle lors de son arrestation et dont on voulut se faire une arme contre Robespierre.

En 17B1, dom Gerle avait refusé, par scrupule religieux, l’évèchè constitutionnel de Meaux, qui lui était offert par les électeurs.

Après la session, il disparut de la scène politique, mais continua de résider à Paris, dans la maison du médecin de la famille d’Orléans, Quesvremont-Lamotte, sorte d’illuminé dont il partageait le mysticisme, mélange bizarre de philosophisme et de superstition ; il s’était déjà trouvé en rapport avec la fameuse prophètesse Suzanne Labrousse, et il avait inèine voulu, le 13 juin 1790, entretenir 1-Assemblée constituante de cette folle. En 1792, il fut nommé électeur de Paris. À cette époque, et probablement depuis longtemps, il était lié avec une vieille thaumaturge, Catherine Théot, qui formait secte et se taisait nommer la Mère de Dieu. Dans son

faletas de la rue Contrescarpe, elle rassemblât quelques adeptes en des conciliabules mystérieux et se faisait rendre une espèce de culte. Le comité de Sûreté générale eut le tort de prendre ombrage de ces momeries et fit arrêter les sectaires (17 mai 1794). Dom Gerle était du nombre. C’était une intelligence dévoyée, mais un honnête homme, et nullement conspirateur. On n’a jamais su au juste le but qu’il se proposait. Autant que nous avons pu en juger par l’examen des documents que nous avons eus sous les yeux, resté catholique sincère, il se bornait à poursuivre l’accomplissement de réformes qui devaient ramener le clergé k sa simplicité primitive. Voici d’ailleurs comment il explique ses rapports avec la Mère de Dieu, dans un mémoire adressé au comité de Sûreté générale pour obtenir sa mise en liberté : « J’entendis parler d’une femme qui combattait la doctrine des prêtres et leur présageait leur chute prochaine, le renversement de leurs confessionnaux, la prise de leurs biens temporels, l’expulsion de leurs églises ; je voulus la connaître. Pour ce qui est de ces puérilités de baisers, des sept dons, etc., cela est si ridicule que je n’ai rien k répondre ; je me réduis k dire que j’y allais, que je la baisais ou bu front ou aux joues, voilà tout : s’il y en a davantage pour les autres, cela les regarde ; mais l’histoire de la conspiration est évidemment une invention... Je ne saurais point être fanatique, puisque, par ma croyance, j’en suis le fléau et l’antipode. Je crois en Dieu seul et j’aime mes semblables : voilà mon fanatisme, il n’est point dangereux. »

Il fut rendu à la liberté après le 9 thermidor. Sous le Directoire, il fournit des articles au journal le Messager du soir, et occupa ensuite un emploi subalterne dans les bureaux du ministère de l’intérieur. Il acheva ainsi ses jours dans la plus complète obscurité.

GERLON s. m. Cèr-lon— rad. gerle). Techn. Cuve de papetier.

GERMA, ville de l’Afrique septentrionale, dans le Fezzan, k 80 kilom/N.-N.-O. de Mourzouk. Elle est entourée de murs et d’un fossé. Ses maisons sont, pour la plupart, en terre et ont l’aspect le plus misérable. Les palmiers et les dattiers croissent en abondance aux environs de la ville. A 3 kilomètres de Geçma Se voient les ruines de l’ancienne Garama.

GERMAIN, AINE adj. Cèr-main, è-ne —du lat. germanus, frère, qui se rapporte k la même racine que germen, germe, savoir le Sanscrit grabh, garbk, concevoir, d’où garbha, matrice, ventre, sein, qui a formé lui-même sagarbliya, frère, littéralement qui provient du même utérus. Quant aux peuples germains, l’origine de leur nom est fort controversée. Les anciens y vo3’aient, après Strabon, le latin germanus, frère, les peuples frères, ou les frères des Gaulois. Selon Wachter, ce nom dérive de deux mots germaniques, savoir : anglo-saxon toaer, guerre, allemand wehr, du gothique varjon, anglo-saxon ivaerian, défendre, exactement le sanscrit varaka, guerre, et man, homme, exactement le sanscrit manu, homme. Les Germains auraient été ainsi désignés comme des hommes terribles à la guerre. Cependant, il ne faut pas oublier que le mot germain a toujours été inconnu k l’Allemagne elle-même. Comme le fait judicieusement observer M. Littré. les Romains n’ayant connu d’abord les Allemands que par les Gaulois, il est très-vraisemblable que le mot germanus est d’origine celtique, et Manu en a donné une étymologie qui parait très-plausible : kymrique yer, irlandais gair, voisin, et man, que l’on trouve J»m ulusieurs noms de peuples celtiques,

comme Ceilumu»*, ^^., i, —’11 : ; i kymrique rnaon, peuple. Les Germains au GERM

raient ainsi été désignés comme le peuple voisin des Gaulois. Mais il existe bien d’autres conjectures sur l’origine de ce nom, et plusieurs, sont assez fantaisistes. Quelques-uns ont dérivé ce nom de gerere immania, porter de lourds fardeaux, parce que ces peuples sont grands, forts, robustes et belliqueux. Ce serait le pays des forts de la halle. zEneas Sylvius le fait venir de germinare, parce que le pays habité par les Germains est bien peuplé. On trouve des auteurs qui vont chercher dans toutes les langues orientales l’origine du nom dont il s’agit. Les uns disent que le mot Germani est formé de deux mots hébreux, savoir : gherim, étrangers, et anihn, pauvre5. Tous ceux qui cherchent sérieusement l’origine de ce nom dans la langue germanique s’accordent à convenir que la seconde partie du mot est l’ancien allemand man, qui signifie homme ; les uns font venir la première syllabe de gar, qui en allemand signifie tout, tout k fait, de sorte que, selon eux, Germain est la même chose que tout à fait homme, ou tout homme, c’est-à-dire qui a des inclinations ou des manières entièrement dignes d’un homme. Junius fait venir ger de geeri, honorable, et, lui, selon Germain signifie homme honorable. Chrétien Junker dérive ger de Ger, nom d’un fleuve de la Thuringe, de sorte que, selon son opinion, les Germains, dans l’origine, n’étaient que les Tongres qui habitaient les rivages du Ger. Gosopius Becanùs tire ger de geren, assembler, parce que les Germains assemblaient ou levaient des troupes. Mais aucune de ces explications ne nous parait aussi vraisemblable que celle de Manu). Issu du même père et de la même mère : Frères germains. Sœurs germaines. [| N’est guère usité qu’en jurisprudence.,

— Par ext. Né du frère ou de la sœur du père ou de la mère ; ne s’emploie qu’avec les mots cousin, ou cousine : Cousin germain. Cousine germaine. Le pauvre qui ne peut acheter de dispenses du pape pour épouser sa cousine germaine doit s’en abstenir. (Dufey.)

— Fig. Voisin, analogue, à peu près semblable :

Là sifflent les lézards, germams des crocodiles.

La Fontaine.

— Hist. Se dit d’un ancien peuple du Nord : Le peuple germain. La race germaine.

— Substantiv. : Les origines des Germains.

— S. f. Bot. Genre de labiées.

— Antonymes. Consanguin, utérin.

GERMAIN (SAINT-) s. m. (sain-jèr-rnain). Arboric. Nom de plusieurs variétés de poires.

GERMAIN (SAINT-), village et comm.de France (Charente), canton S-, arrond. et à 4 kilom.de Confoleiis ; 321 hab. Mine présentant un mélange d’argent, de plomb, de soufre et d’antimoine. Magnifique dolmen etbelles ruines d’un château du xve siècle dans les environs du village.

GERMAIN (SAINT-), village et comm. de France (Maine-et-Loire), canton de Montfaucon, arrond. et k 22 kilom. de Cholet ; 1,603 hab. Vignobles produisant un vin blano estimé. Fontaine ferrugineuse. Sur la métairie de la Bavière se voit un beau rouler a qui se rattache, dit M. A. Joanne (Dictionnaire des communes) à un système monumental singulier. Le monticule sur lequel il repose, élevé de main d’homme, au centre d’une enceinte de pierres rondes et plates, porte à son sommet" un assemblage de gros blocs, dont l’un, creusé en forme de cuvette, forme un bassin de 75 centimètres sur 16 de profondeur, terminé par une rigole qui aboutit à l’extrémité de la pierre. »

GERMAIN (SAINT-), village et comm. de France (Tarn), cant. da Puylaurens, arrond. et à 28 kilom. de Lavaur ; 1,018 hab. Le village est dominé par une hauteur que couronnent deux statues de saints, but de nombreux pèlerinages,

GERMAIN -SUR-AY (SAINT-), village et comm. de France (Manche), cant. de Lessay, arrond. et k 27 kil. de Coutances ; 794 hab. Petit port de cabotage. Le chœur de l’église est un beau spécimen du style roman. Monuments celtiques.

GERMA1N-DE-BEACPRÉ (SAINT-), village et comm. de France (Creuse), cant. de la Souterraine, arrond. et à 35 kilom. de Guéret ; 741 hab. Restes d’un magnifique château très-ancien, dont il ne subsiste plus que deux tours, desjbssés pleins d’eau et une vaste orangerie-

GERMAIN-LES-BE1.LES (SAINT-), bourg de France (Haute-Vienne), ch.-l. de cant., arrond. et à 31 kilom. N.-E. de Saint-Yrieix, non loin de la rive droite de la petite Briance ; pop. aggl. 683 hab. ; — pop. tôt. 2,123 hab.

GERMA1N-LA-BLANCHE-HERBE (SAINT-),

village et comm. de France (Calvados), cant. O., arrond. et à 4 kil. de Caen ; 258 hab. Sur le territoire de cette commune se trouvent la prison centrale de Beaulieu et les ruines de l’abbaye d’Ardennes. La prison, qui a remplacé la léproserie de Beaulieu, présente un carré régulier, d’un style sévère et en rapport avec la destination de l’édifice. On y compte environ 1,100 détenus. Quelques auteurs pen—..,

— K-1.1...JO uardennes a été bâlina’i" les ruines d un ancien t»iw’ —«acre aîa

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déesse Arduina, divinité gauloise dont parle Tacite et dont il est fait mention dans diverses inscriptions. Ce qui est hors de doute, c’est que l’abbaye fut fondée vers 1121, par Aiulphe du Marché et sa femme Asceline. Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre figurent parmi les bienfaiteurs de ce monastère célèbre, dont les restes sont encore imposants.

GERMAIN-DU-BOIS (SAINT-), bourg de France (Saône-et-Loire), ch.-l. de cunt., arrond. et k le kilom. de Louhans, sur la Gavotte ; pop. aggl., 890 hab. ;—pop. tôt., 2,569 hab.

GERMA1N-DE-CALBERTE (SAINT-), bourg de France (Lozère), ch.-l. de cant., arrond. et k 30 kilom. S.-E. de Florac, sur le Gardon d’Anduze ; pop. aggl., 330 hab. ; — pop. tôt., 1,620 hab. Filature de soie ; éducation de vers k soie, et d’abeilles. Débris d’une antique forteresse.

GERMAIN-DE-CLAIREFEUILIE (SAINT-), village et comm. de France (Orne), cant. de Merlerault, arrond. et à 25 kilom. d’Argentan ; 316 hab. La belle voûte de la tour carrée de l’église était autrefois ornée de fresques. Le chœur est séparé de la nef par une admirable boiserie offrant des ogives trifoliées, les arabesques les plus compliquées, des rosaces, des trèfles, des nœuds, des cœurs, et mille fantaisies découpées avec une délicatesse infinie. Cette boiserie est ornée en outre de peintures de la vieille école flamande, représentant : l’Annonciation, la Nativité, l’Adoration des Mages, la Résurrection de Lazare, le Martyre de saint Étienne, etc.

GKRMA1N-LA-FEUILI.E (SAINT-), village et comm. de France (Côte-d’Or), cant. do Flavigny, arrond. et k 31 kilom. de Semur, près d’une des sources de la Seine ; 132 hab. Des fouilles récentes ont mis à jour, près de la source de la Seine, des antiquités précieuses que M. Baudot a décrites dans son excellente étude sur les Antiquités de la Cdte-d’Or, et qui paraissent être les débris d’un temple romain. Les sources ont été réunies en 18G7 au pied d’une belle statue de nymphe, sculptée par M. Joulfroy.

GERMA1N-DES-FONTAINES (SAINT-), village et comm. de France (Pyrénées-Orientales), cant. d’Argelès-sur-Mer, arrond. et à 18 kilom. de Céret ; 371 hab. Ce village possédait autrefois un prieuré de bénédictins dont l’église existe encore. Ce bel édifice, classé parmi les monuments historiques, offre une belle porte, que surmonte un bas-relief représentant Dieu soutenu par des anges et entouré de six autres personnages. Débris du cloître.

GERMAIN-DES-FOSSÉS (SAINT), village et comm. de France (Allier), cant. de Varennes, arrond. et k 12 kilom. de Lapalisse ; 1,867 hab. Point de raccordement des lignes de Paris k Lyon par Roanne, de Paris k Vichy et de Paris au Puy par Clermont. L’église, monument historique, date du xro siècle. Beau panorama.

GERMAIN SUR II.I.E (SAINT-), village et comm. de France (Ille-et-Vilaine), cant. de Saint-Aubin-d’Auhigné, arrond. et à 17 kilom. dé Rennes ; 020 hab. Ce village est devenu en peu de temps un des plus beaux et des plus commerçants de la Bretagne, grâce au canal d’Ille-et-Rance qui a facilité l’exploitation et le transport de la pierre k bâtir dite pierre de Saint-Germain.

GERMAIN-LAVAL (SAINT-), bourg de France (Loire), ch.-l. de cant., arrond. et k 31 kilom. S. de Roanne, près de la rivière d’Aix, sur le penchant d’une colline ; pop. aggl., 1,503 hab. ; — pop. lot., 2,071 hab. Carrières de pierres à bâtir et à chaux ; mines de plomb et d’anthracite, filature de coton. Belle église paroissiale renfermant deux b^aux autels en marbre blanc et une chaire moderne du style ogival. Ruines du château des comtes du Forez, sur le sommet d’une colline. Les bâtiments qui subsistent ont été convertis en une maison de dépôt. Dans une île de la rivière d’Aix, autre château, où naquit le P. La Chaise, jésuite, confesseur de Louis XIV.

GERMA IN-EN-LA YE (SAINT-), ville de France (Seine-et-Oise), chef-lieu de canton, arrond. et à 14 kilom. de Versailles, et k 23 kilom. de Paris ; à 92 mètres d’altitude, sur une colline qui domine la rive gauche de la Seine, et sur la lisière orientale de la forêt de son nom. Pop aggl., 15,248 hab. ; — pop. tôt., 17,478 hab. Tanneries, bonneterie, tissus de crin, impressions sur étoffes, filatures da laine, marbreries, mégisseries, pépinières, scierie mécanique, taillanderies, teintureries.

Saint-Gennain-en-Laye est la première ville des environs de Paris qui ait été reliée à la capitale de la France par un chemin de fer ; la loi qui autorisait l’établissement de ce chemin de fer fut promulguée le 9 juillet 1835, et la ligne fut inaugurée le 25 août 1837. Dans le premier convoi, qui accomplit le trajet de Paris au Pecq en 25 minutes, prirent place : la reine Amélie, les ducs d’Orléans, d’Aumab» et de Montpensier, la duchesse d’Orléti"» et les autres princesses de la famille "-»yale, le ministre du commerce, le pré ?-* de la fc>eme, le préfet de police, et.— Srand ".ombre de notabilités. IW ^"Soixante premiers jours de iv.- -Lufe de ce chemin de ter. le nombre "os. voyageurs fut de 362,463, et le shiffre des recettes de 440,216 francs.