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Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 8, part. 4, Gile-Gyz.djvu/143

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cembrt ;’.859) ; la Promenade des Caséines à Florence ; la Vallée ligérin (1861) ; Bords de la Seine (18G3) ; Vue de Home (1863) ; Ostie, Capri (1S64) ; les Bords de la Seine à SainteAssise ; le Tibre à Ponte-Molle (1865) ; la Fabrique du Poussin, près de Rome (1866) ; le Baptême du Christ (1868) ; le Hocher des Nasons, près de fiom, e (1869). Gourlier était, par sa sœur, beau-frère d’Eugène Pelletan.-Son frère, Louis-Chnrles-Adolphe Gourueh, né à Paris, mort dans la même ville en 1858, prit des leçons de Blondel et de Paul Delaroche. Il s’attacha à cultiver la peinture d’histoire et de genre. Nous citerons de lui : la Symphonie pastorale (1848).

GOURMADB s. f. (gour-ma-de — rad. gourmer). Coup do poing ; coup sur la figure : On se donna des gourmades dans te sanctuaire an la justice. (Volt.) Dans les romans, on ne voit que maris trompés, méprises d’auberge, accidents de lit, gourmades, mésaventures d’éehine. et de bourse. (H. Taine.)

GOURMAND, ANDE adj. (gour-man, an-de — Chovallet’et quelques autres rattachent ce mot au celtique : irlandais giaraman, gourmand, goulu, glouton ; écossais gioraman, gioramhach, de giorr, se rassasier, se gorger. Comparez le gaélique gormodi, être rempli, être gorgé, être rassasié. Diez ramène gourmand au même radical que gourmet). Qui mange avec avidité et avec excès -..Les petites filles sont plus friandes que gourmandes. (Mme Monmarson.) N’est pas gourmand qui veut. (Brill.-Sav.)

Les connaisseurs </ournmndj d’ulièvrefontgrand cas" C’est un régal exquis pour quiconque piboie.

Fft. DE Neupenateau. Notre siècle est gourmand, l’on peut blâmer son goût. On fronde les dîners, mais on dîne partout.

C. Delavione. Le chien se pique d’être Soigneux et Adèle à son maître, Mais il est eot, il est gourmand.

La PoNTArNB. H Amateur de certains mets déterminés : Être gourmand de friture, de Heure, de venaison, de légumes frais.

— Fig. Amateur, avide : Vous connaissez comme je suis gourmand de vos ouvrages. (Volt.)

— Pharm. Pilutes gourmandes, Sorte de pilules qui servent à exciter l’appétit.

— Arboric. Se dit des rameaux qui, absorbant une grande partie de la sève, se développent aux. dépens des autres et donnent peu ou point de fruits : Les arbres non taillés projetaient en tous sens des branches- gourmandes. (Th. Gautier.)

— s. m. Hameau gourmand : Les gourmands sont funestes aux arbres fruitiers. (Thouin.) La production des gourmands est un effort que fait la nature contrariée par l’homme poiw reprendre ses droits. (Thouin.)

Il Rameau qui pousse au-dessous de la greffe, et qu’il faut supprimer. {{ Pois gourmands’. V. goulu (pois).

— Substantiv. Personne gourmande ; amateur de bonne chère : Quand les gourmands sont devenus sobres, ils vivent cent ans. (Volt.) L’âme d’un gourmand est’toute dans son palais : il n’est fait que pour manger ; dans sa stupide incapacité, il h est à sa place qu’à table ; il ne peut juger que des plats : laissonslui cet emploi. (J.-J. Rouss.) Le gourmand finit par être satisfait, le friand jamais. (Mme Monmarson.) Le gourmand est sujet aux migraines, aux coliques, aux gastrites, et, bravant ces maux, il meurt le plus souvent d’indigestion ou d’apoplexie. (Cesse de Brady.j L’embonpoint d’un gourmand est une grossesse honteuse comme cette d’une vieille fille (A. d’Holidetot.)

Gourmands, cessez de nous donner La carte de votre dîner : Tant de gens qui sont au régime Ont droit de vous en faire un crime.

BEEUNOBR.

— Sytl. Gourmand, glouton, goinfra, goulu.

Y. glouton.

— Antonymes. Frugal, sobre, tempérant.

— Encycl. Mœurs. L’histoire, ou plutôt la nomenclature des gourmands célèbres, forme une partie curieuse de l’histoire des moeurs. Ce que Rabelais a appelé ■ l’art de la gueule » était, en effet, une grande affaire dans les civilisations antiques, perse, grecque, romaine, à une époque où des fortunes colossales permettaient à leurs possesseurs de se livrer aux fantaisies les plus coûteuses, aux prodigalités les plus insensées.

Les princes donnèrent les premiers exemples de gourmandise. Le luxe de la table de Salomon est resté proverbial ; le somptueux monarque avait douze intendants ou officiers de bouche, autant que de mois dans l’année. Chacun d’eux remplissait pendant un mois à ta cour les devoirs de sa charge, de sorte qu’il y en eût toujours onze occupés a parcourir les provinces et les pays voisins, à ïa recherche démets nouveaux, de condiments inconnus. L’Écriture a pris soin de nous transmettra ces détails ; mais, à part quelques rares exemples, les personnages bibliques furent des hommes grossiers, qui fournissent peu de chose à l’histoire de la table. Nous allons emprunter une série de traits a l’histoire profane.

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sciences met chaque année au concours une foule de prix à la disposition-des savants qui auront résolu ou traité convenablement certaines questions, de même, au dire d’Hérodote, les Perses et les Grecs, chez qui l’art culinaire était élevé à la hauteur d’un sacerdoce, faisaient annoncer par le crieur public, à travers rues et carrelours, que des prix seraient décernés à quiconque inventerait un plat nouveau.

Darius (lequel des trois ?) faisait chaque soir souper avec lui 15,000 hommes. Ce repas lui coûtait 400 talents (240,000 écus, une bagatelle ! ). Comme le souper se prolongeait naturellement fort avant dans la nuit, et qu’il était très-copieux, les convives se passaient généralement de déjeuner le lendemain.

Athénée.

Quand Xerxès, en voyage, prenait deux repas dans une ville, on s’en ressentait pendant plus d’une année, comme s’il y avait eu famine et stérilité dans la province.

Athénée.

Cependant, un simpléindividu, un nommé Pithius, traitait a lui seul 780,000 hommes de troupes de ce même Xerxès, et il offrait même à ce monarque de nourrit confortablement son armée tout entière pendant cinq mois. ’ Hérodotk.

Vitellius faisait par jour quatre grands repas et trouvait encore moyen de souper pendant la nuit ; à l’un de ces festins, on servit 2,000 poissons et 7,000 oiseaux. Il avait inventé lui-même un plat fameux, le bouclier de Minerve, qui ne se composait que de langues de paons et de faisans, de laites de petits poissons, en quantité prodigieuse.

Apicius se tua parce qu’il trouvait qu’avec un demi-million, reste de son immense patrimoine, il n’avait plus de quoi souper.

Ésope, un comédien du ier siècle, devait être colossalement riche s’il se payait souvent certain plat auquel son nom est resté attaché, et qui consistait en un cent de petits oiseaux chanteurs, élevés en cage, lesquels ne coûtaient pas moins de 6,000 sesterces chacun (l,20û francs de notre monnaie).

L’empereur Géta avait inventé le dîner alphabétique. Sa table se composait invariablement d’autant, de services qu’il pouvait se trouver de viandes, volailles, poissons, légumes, fruits, conserves, boissons, dont les noms commençaient par l’une des vingt-quatre lettres de 1 alphabet.

L’athlète Buthus (me siècle) mangeait un bœuf entier en un repas et buvait en même temps une pleine outre de vin de la capacité de la peau de ce même bœuf.

HÉSÉCHIUS DE MlLKT.

Le Crotoniate Milon en avait fait autant.

L’empereur Claudius Albinus mangeait dans un seul déjeuner : 500 figues fraîches, 100 pê-’ ches, 10 melons, 20 livres de raisin, 100 becfigues et 33 douzaines d’huîtres ; le tout arrosé d’un nombre indéfini d’amphores des vins les plus vieux.

Jules Capitolin.

Le roi des gourmands fut assurément Hêliogabale, qui, si l’on en croit son historiographe Lampridius, ne fit pas dans le cours de son règne un repas qui lui coûtât moins do 00 marcs d’or (25,000 francs). Ses mets de prédilection étaient des pâtés do crêtes de coq (il fut donc l’inventeur des vol-au-vent à à la financière), de langues de paon et de rossignol, d’oeufs de perdrix et de cervelles de faisan. Les restes de ces volailles étaient pour ses chiens, se3 ours et ses lions.

Paulo minora canamus ; quittons un peu les goinfres couronnés pour passer aux simples particuliers. Au moyen âge, les moines, plus tard les financiers, passèrent pour les plus gourmands ; la table des abbés était toujours grassement servie ■ celle des traitants ne leur céda en rien. Le fils de l’un d’eux, le fameux Grimod de La Reynière, a même rédigé" sous le titre à’Almanach des gourmands, quelques petits volumes pleins d’esprit. On peut y voir quelle était la délicatesse de la table au xvme siècle et y trouver des menus véritablement gastronomiques.

Nous ne donnerons pas ici l’histoire de Montmaur, l’illustre parasite ; mais nous rappellerons un de ses mots qui montre bien l’attention religieuse qu’il donnait au travail des mâchoires. Étant un jour à table avec une

Do même que, de nos jours, !’Académie des ^^W^, ^^^^ :

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«Eh ! messieurs, s’écria-t-il, un peu de silence ; on ne sait ce qu’on mange. »

L’abbé Morellet disait : à II faut être deux pour manger une diude truffée ; je ne fais jamais autrement. J’en ai une aujourd’hui ; nous serons deux’, la dinde et moi. »

Sans être des princes, tous ces gourmands sont plus ou moins célèbres ; mais il en est bien d’autres dont l’histoire ne nous a pas conservé le nom. Un exemple entre mille de cette.catégorie :

Un capitaine fit un jour le pari qu’un tambour de sa compagnie mangerait à lui seul un veau. Le tambour promit de faire honneur au pari du capitaine. Le veau, préparé de différentes façons, descendait avec une grande facilité dans l’estomac du tambour. Lorsqu’il en eut mangé les’trois quarts, il dit au capitaine : « Vous feriez bien de faire apporter le veau, car toutes ces petites choses finissent par remplir. ■

* *

Le gourmand est presque toujours philosophe. Il y a pour cela d’excellentes raisons que nous ne pouvons développer ici. Mieux vaut finir en citant un trait recueilli et mis en vers par notre grand fabuliste :

À son souper un glouton Commande que l’on apprête Pour lui Seul un esturgeon. Sans en laisser que la tête, Il soupe ;’il crevé : on y court ; On lui donne maints clyslèrçs. On lui dit, pour faire court, Qu’il mette ordre a ses affaires :

  • Mes amis, dit le goulu.

M’y voilà tout résolu ; Et puisqu’il fuut que je meure, Sans faire tant de façon, Qu’on m’apporte tout 1 l’heure Le reste de mon poisson.

La Fontaine.

— Arboric. On désigne, en arboriculture, sous le nom de gourmands, des branches de nouvelle formation, qui, se développant avec une vigueur extraordinaire, absorbent souvent la plus grande partie de la sève, au point d’affamer ou même de faire périr les branches anciennes. On peut dire que la production des gourmands est un effort que fait, pour reprendre ses droits, la nature, contrariée par le travail de l’homme, ils’ se montrent fort rarement sur les arbres abandonnés à eux-mêmes, tels que les essences forestières ou les arbres fruitiers ou d’ornement peu ou point soumis à la taille. En revanche, ils se produisent en très-grande abondance sur les sujets en espalier, en pyramide, en quenouille, en buisson, etc., particulièrement chez ceux qui sont greffés sur des sujets d’un tempérament plus taible. Une taille inintelligente ou peu soignée ne peut qu’augmenter l’intensité du mal. Dans la plupart des cas, les gourmands doivent être sévèrement retranchés ; mais cette suppression ne doit pas se faire pendant que l’arbre est en pleine végétation. Il se produit, en effet, un épanchement de sève qui affaiblit le sujet. D’un autre côté, la suppression d’un gourmand peut provoquer une production plus abondante de rameaux de même nature. En général, au lieu de couper les gourmands, il vaut mieux les courber ou les tordre fortement et sans les casser, ou bien encore les’ cerner k leur base par l’enlèvement d’un anneau decorce. Dans bien des circonstances, un habile jardinier sait tirer parti des gourmands pour restaurer et rétablir un arbre qui serait sur le retour.

GOURMANDE, ÉE (gour-man-dé) part, passé du v. Gourmander. Réprimandé : Un enfant gourmande par ses parents.

— Fig. Réprimé avec sévérité : L’imagination gourmandée ne fait rien qui vaille. (Volt.)

GOURMANDER v. a. ou tr. (gour-man-dé — rad. gourmer). Réprimander avec dureté, avec des paroles impérieuses et sévères : Gourmander un enfant, un domestique.

Un âne avec esprit gourmanda Balaam.

Voltaire.

Un orage terrible aux yeux des matelots, [flots.

C’est Neptune en courroux qui gourmande les

UOILKAU.

— Fig. Traiter avec brusquerie ; reprendre avec vigueur : Il faut obéir à la nature et ne pas la gourmander. (Volt.)

Moi, la plume a la main, je ffourmande les vices,

Bojleau. La vertu, ’qui n’admet que de sages plaisirs, Semble d’un ton trop dur gourmander nos désirs,

L. Racine. il Dominer, régenter : Gourmander ses passions.

Tn ne peux gourmander un penchant trop fatal, Ilomme pusillanime, imbécile, brutal !

Rronard.

— Manège. Manier rudement de la main : Un cavalier qui gourmande la bouche de son

-cheval en fait bientôt une rosse. (Fén.) Les meilleurs écuyers, en dressant les jeunes chevaux qui leur plaisent le plus, se gardent bien de les gourmander, de peur de leur faire per-

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dre cette gentillesse qu’ils tâchent de leur augmenter par caresse. (De Méré.)

— Arboric. Gourmander, un arbre, En retrancher les branches gourmandes.

— Syn. Gourmander, gronder, quereller,

réprimander, lancer. Gourmander, c’est reprendre avec dureté, rudement, sans ménagement. Gronder suppose de l’humeur, du chagrin ; il ne se dit guère que par rapport a ceux qui vivent dans notre intimité et dont on a droit d’attendre de la déférence. Quereller annonce de l’aigreur ; celui que l’on querelle répond presque toujours, et il en résulte une sorte de dispute. Réprimander, c’est reprendre avec autorité, rappeler à son devoir celui qui s’en écarte. Tancer est familier ou ironique ; on’ne l’emploie que lorsqu’il s’agit d’une faute légère ou même imaginaire ; si l’on dit quelquefois tancer vertement, c’est qu’on veut présenter comme ayant quelque chose de comique ou d’outré la colère de celui qui tance.

GOURMANDINE s. f. (gour-man-di-nerad. gourmand). Arboric. Variété de poire.

GOURMANDISE s. f. (gour-man-di-serad. gourmand). Vice de celui qui est gourmand : Les accusateurs d’Ésope furent punis doitblanent pour leur gourmandise et leur méchanceté. (La Pont.) La gourmandise ne messied point aux femmes. (Brill.-Sav.) La gourmardise. Quoi qu’on en dise, Est le meilleur péché de tous.

Pus.

— Antonymes. Frugalité, modération, sobriété, tempérance.

— Encycl. V. GOUR5IAND.

GOURMAS s. m. (gour-mass). Techn. Nom donné, dans les marais salants de plusieurs départements de l’Ouest, au canal souterrain qui sert à conduire l’eau de mer delà vasière ou jas dans les couches. Il Faux gourmas, Autre canal également souterrain, qui fait communiquer les couches avec les autres parties de la saline.

GOURME s. f. (gour-me — Diez tire ce mot de l’ancien Scandinave gormr, boue. Chevallet le rapporte au celtique : breton groumm, grom, gourme des chevaux, de gor, apostume, abcès, furoncle ; gaélique gor, humeur sécrétée, pus, sanie, gori, suppurer, goirean, pustule, apostume ; écossais gor, pus, saniè, quirean, pustule ; irlandais guirin, garan, inemo sens. Dans les anciens auteurs, on trouve quelquefois grume pour gourme, ce qui fait rapprocher par quelques étymologistes gourme de grume, écorce, de sorte que la gourme serait comparée à une croûte). Pathol. Eruption squamineuse particulière aux enfants.

— Art vétér. Maladie des voies respiratoires qui attaque surtout les jeunes chevaux. Il Jeter sa gourme, en parlant des jeunes chevaux, Être affecté de la gourme pour la. première fois : C’est un poulain, il n’A pas encore juté sa gourme. (Acad.) Il Se dit, dans le langage ordinaire, d’un jeune homme qui vient d’entrer dans le monde, et qui y fait beaucoup de folies, d’extravagances : A faut que jeunesse jette sa gourmi- ;. (Balz.)

— Encycl. Pathol. On désigne sous le nom de gourme une éruption squammeusa sécrétante, exsudative, qui. appartient à la classe des scrofulides bénignes. La gourme apparaît sous forme de croûtes plus ou moins épaisses, en général à la tête et principalement sur le cuir chevelu ; puis à la face, autour des oreilles, sur le cou, quelquefois sur les membres, sur le ventre, et enfin sur tout le corps. Quand elle est moins générale, elle apparaît sur des points d’élection, qui sont le pourtour des narines, les paupières et les lèvres. Audessous des croûtes, suinte un liquide séreux ou séro-purulent, qui se concrète, se dessèche

■et se transforme en exfoliations humides, moiles.verdâtres ou jaunâtres. Le liquide et les crfiùtes répandent une odeur nauséeuse et fétide. Si, au moyen de cataplasmes émollients, on enlève ces croûtes, on trouve la peau ulcérée, et, au milieu des ulcérations, apparaissent les bulbes pilifères saillants et mis a nu. Les cheveux, imprégnés, forment eux-mêmes des croûtes ; au-dessous de lu peau, le tissu cellulaire est enflammé, et souvent même de nombreux furoncles se produisent. L’inflammation gagne les ganglions lymphatiques du voisinage ; ils deviennent saillants et douloureux. Les gourmes s’accompagnent de peu de douleur et, à moins qu’elles se rattachent h un principe dartreux, de beaucoup moins de démangeaison qu’on ne le croit généralement.

La durée de la gourme peut être fort longue, et jamais, malgré le préjugé contraire, une éruption de gourme n’est utile au sujet qui en est atteint. Au point de vue constitutionnel, la gourme est la première manifestation de fa. scrofule ; au point de vue local, la suppuration, très-tenace et. très-abondante, fatigue Je sujet ; elle peut détruire les racines des cheveux et laisser des places nues sur la tête. Il y a donc toujours avantage a débarrasser les petits malades de la gourme, a îa condition, toutefois, d’agir avec prudence, de ne pas employer de moyens répercussifs violents et de faire usage en même temps de moyens locaux «t d’un traitement général ; Le traitement sera celui de la serofuTe : l’allaitement, le bon air, l’exposition au soleil ;