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HÉLI

la centre se trouve sous la verticale, et cette > dernière ligne peut prendre toutes les positions possibles dans le plan horizontal. On peut disposer le cercle de déclinaison avec une mire et un écran, comme dans Yhéliostat de Silbermann ; la mise en usage de l’instrument est ainsi rendue beaucoup plus facile.

Il est un inconvénient commun à tous les hédiostats et qui nuit à la régularité de leur marche ; c’est le suivant. On les règle d’ordinaire à l’ombre, et, lorsqu’on les porte au soleil, par la fait des dilatations que détermine la chaleur solaire, le mouvement de l’horloge et les longueurs relatives des différentes pièces de l’appareil se trouvent modifiés. On remédie en partie à cet inconvénient en abritant le mécanisme des rayons solaires par une boite de carton qui ne laisse sortir que le miroir. Mais ce n’est là qu’un palliatif ; le mieux, serait de régler l’horloge au moyen d’un balancier compensé : malheureusement, cette modification élève beaucoup le prix, de l’instrument. Les avantages de Yhéliostat de Silbermann sont la modicité de son prix et la facilité avec laquelle on le dispose ; l’inconvénient le plus grave qu’on lui reconnaît est la difficulté de construction du paralléloframme, dans lequel il est presque impossile d’ajuster les pièces assez exactement pour qu’au moment d’un changement de sens du mouvement il n’y ait pas d’arrêt, L’héliostat de Foucault est plus stable, et permet d’employer un miroir de plus grandes dimensions ; mais la force que doit déployer le moteur variant avec les positions du miroir, il y a fréquemment des irrégularités de marche. M. Duboscq a cherché à remédier à cet inconvénient en plaçant dans la colonne un ressort très-ingénieusement disposé, qui vient aider à l’action de l’horloge au point de la rotation correspondant au frottement maximum.

HÉLIOSTATIQUE adj. (é-h-o-starti-kerad. héliostat). Physiq. Qui a rapport a l’héliostat : Appareil héliostatiquk.

HÉLIOSTÈRE s. m. (é-li-o-stè-re — du gr. hêlios, soleil ; stereà, je prive). Entom. Syn.

d’HÉLlOFUGE.

HÉLIOTHÉE s. f. (é-li-o-té — du gr. hêlios, soleil ; tkeô, je cours). Ëntom. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, dont l’espèce type habite l’Andalousie.

HÉLIOTHIDE adj. (é-li-o-ti-de — de héliothis, et du gr. idea, forme). Entom. Qui ressemble ou qui se rapporte au genre héliothis. s. f. pi. Tribu de lépidoptères nocturnes.

ayant pour type le genre héliothis : Lesliothidks ont les antennes simples. (Duponchel.)

HÉLIOTHIS s. f. (é-ïi-o-tiss — du gr. hêlios, soleil ; Iheô, je cours). Entonl. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, de la tribu des noctuélites, comprenant une dizaine d’espèces, dont l’espèce type habite l’Europe.

— Encycl. Les héliothis, par leur organisation, sont des papillons nocturnes ; néanmoins, la plupart des espèces volent en plein soleil. Les chenilles sont cylindriques, munies de seize pattes ; la plupart d’entre elles ont des couleurs vives. Elles se tiennent au sommet des plantes basses, dont elles mangent les feuilles et les fleurs. Au repos, elles tiennent très-souvent la partie antérieure de leur corps arquée ou repliée sur elle-même. Les chrysalides sont luisantes, renfermées dans des coques molles composées de soie et de grains de terre ou de débris de plantes. L'héliothis dipsacëe sa trouve fréquemment dans les luzernières.

HÉLIOTHRIFS s. m. (é-li-o-trips — du gr. hêlios, soleil, et de thrïps). Entom. Genre d’insectes thysanoptères, de la tribu desthripsiens.

HÉLIOTHRYX s. m. (é-li-o-trikss — du gr. hétios, soleil ; Ihrix, cheveu). Ornith. Genre de passereaux, formé aux dépens des colibris.

HÉLI

HÉLIOTROPE adj. (é-li-o-tro-pe — du gr. hêlios, soleil ; trepô, je tourne). Bot. Dont les fleurs se tournent vers le soleil : Plantes héliotropes. Il Pôle héliotrope, Lame supérieure des feuilles de l’héliotrope, celle qui est tournée vers le soleil.

— s. m. Genre de plantes, de la famille des borraginées, type de la tribu dés hèliotropiées : Les héliotropes sont très-nombreux. (P. Duchartre.) Quelques auteurs emploient ce mot au féminin : /’héliotrope du Pérou est frutescente ; elle demande une bonne terre. (Bosc.) il Héliotrope d’hiver, Nom vulgaire du tussilage odorant.

— Physiq, Instrument propre à renvoyer les rayons solaires à de grandes distances, et servant ainsi à faire des signaux convenus, dans les grandes opérations géodésiques.

— s. f. Miner. Nom donné à une variété de jaspe, d’un vert foncé, tachée de rouge et opaque, et à un quartz agate translucide, parsemé de points roses. Les plus belles héliotropes viennent de l’Inde.

— Encycl. Bot. Ce genre présente les caractères suivants : calice à cinq divisions profondes ; corolle hypocratériforme, dont la gorge est sans dents, nue ou barbue, dont le limbe est à cinq divisions séparées par des sinus repliés, simples ou portant une dent ; les cinq étamines incluses ; style terminal très-court ; stigmate pelté. Le fruit est un tétrakène séparable à la maturité. Les héliotropes sont nombreux. Ce sont des plantes ou des sousarbrisseaux, répandus dan9 la zone tempérée ; leurs feuilles sont alternes, hérissées ordinairement, entières très-souvent. Leurs fleurs sont disposées en épis unilatéraux roulés en crosse à leur sommet, ou scorpioïdes. Parmi les espèces, nous citerons : l° ('héliotrope du Pérou, originaire du Pérou, cultivé en Europe où il reste à l’état d’arbuste de petite taille. Les fleurs sont blanches ou violacées ; elles exhalent une odeur des plus agréables, offrant quelque analogie avec celle de la vanille. Cet arbuste demande à être tenu l’été à une exposition méridionale un peu abritée ; il exige alors de fréquents arrosements. L’hiver, on le conserve dans une serre tempérée ou dans une bâche ; il pousse même sans difficulté dans les appartements, pourvu qu’on ait le soin de l’arroser de temps en temps II se multiplie par graines ou par boutures faites au printemps et en été. 2° h’héliotrope à grandes fleurs diffère peu du précédent ; ses rieurs sont moins agréables ; sa culture est plus négligée. 3° L’héliotrope d’Europe, vulgairement appelé herbe aux verrues, bien qu’il n’ait aucune action sur elles. Il se trouve abondamment dans les lieux sablonneux, secs et découverts ; sa tige est droite, herbacée, rameuse ; ses fleurs sont blanches, disposées en épis géminés, entièrement dépourvues d’odeur. 4" h’héliotrope couché (heliotropium supinum), rare, si ce n’est dans le midi de la France. Ses feuilles sont blanchâtres.

— Physiq. Héliotrope de Gauss. Cet instrument, qui a été adopté comme signal dans les opérations géodésiques faites avec soin, n’est autre chose qu’une sorte d’héliostat dont le miroir peut être dirigé à la main. La lumière réfléchie est dirigée suivant l’axe d’un tube tourné vers la station d’où le signal doit être aperçu. On a pu faire en Écosse, avec cet appareil, des observations à 160 kilom. de distance. Voici la disposition qu’on lui donne aujourd’hui.

Une lunette OL est dirigée vers la station d’où le signal doit être aperçu et fixée dans cette position ; on amène alors un système de deux miroirs plans exactement rectangulaires entre eux, de façon que les rayons solaires réfléchis par l’un d’eux, AB, arrivent à l’oculaire de la lunette en suivant la direction de son nxe optique, et qu’e, n même temps l’arête A d’intersection des faces des deux miroirs soit perpendiculaire au plan OLS. On est alors certain que les rayons solaires qui

tomberont sur l’autre miroir AC iront, après réflexion, se rendre à la station d’où je signal doit être vu.

Pour qu’on soit sur d’obtenir le résultat demandé, il suffit que l’arête A soit exactement perpendiculaire à l’axe optique de la lunette. Les trois pièces doivent donc être jusqu’à un certain point solidaires.

HÉLIOTROPIE s. f. (é-li-o-tro-pl — rad. héliotrope). Bot. Phénomène particulier à certaines plantes, qui dirigent leurs fleurs, leurs feuilles ou leur tige vers le soleil, tl On dit aussi héliotropismb s, m.

HÉLIOTROPIE, ÉE adj. (é-li-o-tro-pi-érad. héliotrope). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte à l’héliotrope. Il On dit aussi héliotropicé, ÉE.

— s. f. pi. Tribu de la famille des borraginées, ayant pour type le genre héliotrope, et érigée par quelques auteurs en famille distincte.

HÉLIOTROPIQUE adj. (é-li-o-tro-pi-kerad. hèliotropie). Bot. Qui a rapport il l’héliotropie : Mouvement héliotropique.

HÉLIPTERE s. m. (é-li-ptè-re — du gr.

HELL

hêlios, soleil ; pteron, aile). Bot. Genre de plantes, de ta famille des composées, tribu des sénécionées, comprenant près de trente espèces, qui croissent en Australie et au Cap de Bonne-Espérance.

HÉL1SENNE DE CREHNE, femme de lettres. V. Crennb.

HÉLISOME s. m. (é-li-so-me — du gr. hélix, spirale ; soma, corps). Moll. Section des planorbes, genre de mollusques fluviatiles.

HÉL1TOMENOS, frère jumeau d’Harpoerate. Il naquit du commerce qu’eut Isis avec Osiris, après la mort de ce dernier, selon, la mythologie égyptienne.

HÉLITOPHYLLE s. m. (é-li-to-fi-le — du gr. hélix, spirale ; phullon, feuille). Bot. Syn. u’héljcie.

HELIUM OST1UM, nom donné par les anciens à l’embouchure commune du Wahal et de la Meuse.

HELIUS, magistrat romain, mort en 60 après J.-C. Il était un des affranchis de Claude, qui le nomma intendant des domaines impériaux en Asie. Lorsque, en 67, Néron fit un voyage en Grèce, Hehus devint préfet de Rome et de l’Italie. Bien digne de servir un tel maître, il s’attira par ses actes la haine générale, força les chevaliers à lui élever une statue, fut arrêté par ordre de Galba après la mort de Néron et subit la peine de ses crimes en même temps que Locuste, Pntrobius, etc.

HÉLIX s. m. (é-likss — du gr. hélix, hélice). Anat. Une des quatre éminences de la face externe du pavillon de l’oreille.

— Encycl. Cette éminence commence au-dessus du milieu de la conque, parcourt une grande partie de la circonférence du pavillon et se termine derrière le lobule, presque au milieu de son origine. Une rainure assez profonde dans les premiers deux tiers de son étendue, et qui suit tout son contour, la sépare de l’anthélix. Deux muscles existent dans son antérieur : le grand muscle de l’AéHx, qui naît au-dessus du tragus, et ne parcourt pas un trajet de plus de 3 ou 4 lignes ; le petit muscle de Yhélix, qui est encore plus petit, et qui prend son origine sur la portion de l’éminence située dans la conque.

HÉLIXANTHÈRE s. f. (é-li-ksan-tè-redu gr. hélix, spirale ; anthéros, fleuri). Bot. Syn. de lobanthb.

HELL s. m. (êl ; h asp. — mot angl. qui signif. proprement enfer). Nom donné par les Anglais aux maisons de jeu de Londres et des autres villes anglaises.

■— Encycl. Les maisons de jeu Sont fort nombreuses dans toutes les villes de la Grande-Bretagne, à Londres surtout. Malgré toutes les prohibitions légales, les hells se multiplient dans les divers quartiers de la ville, et quelques-uns sont d’une magnificence extrême, celui de la rue Saint-James, par exemple, dont les journaux anglais ont pu dire qu’aucun palais au monde ne possède un plus riche ameublement. Il y a quelques années, on entrait dans un hell ouvertement, ’ sans honte, et plus d’un gentleman, au lieu d’accompagner sa mère au bal ou au théâtre, se faisait laisser par elle à la porte du club de Crockford, le hell le plus célèbre de Londres. La pudeur publique s’est réveillée sous le règne de la reine "Victoria, et si l’on court se ruiner dans un hell, on évite au moins d’être vu.

HELL (Maximilien), jésuite et astronome hongrois, né à Schemnitz en 1720, mort directeur de l’observatoire de Vienne en 1792, Hell fut d’abord chargé du cours de mathématiques à l’école de Ciausenbourg ou Caloswar (Transylvanie) et nommé, en 1755, directeur de l’observatoire de Vienne qui venait d’être fondé. Il parait être l’inventeur des dispositions employées encore aujourd’hui pour rendre mobiles les parties de la toitpre dans les observatoires. Appelé, en 1768, par le gouvernement danois, pour observer, à Wardhus (Laponie norvégienne), le passage de Vénus sur le soleil, il en rapporta les données les plus exactes sur la parallaxe du soleil. Lalande, qui s’était fait près de tous les gouvernements d’Europe le promoteur des missions entreprises a l’occasion de cet événement astronomique, n’avait pas été prévenu du départ du P. Hell, la cour de Danemark ayant désiré laisser secrète la mission qu’elle lui avait confiée, jusqu’au moment où le rapport pourrait en être présenté au roi. Lalande s’éleva d’abord contre les résultats obtenus par l’astronome viennois. Il répara depuis ses torts, en publiant, après la mort de Hell, avec qui il s’était, d’ailleurs, réconcilié, un éloge où on lit : « L’observation du P. Hell réussit complètement. Elle s’est trouvée une des cinq observations complètes, faites à de grandes distances, et où l’éloignement de Vénus, changeant le plus la durée du passage, nous a fait connaître la véritable distance du soleil et de toutes les planètes à la terre. Le P. Hell avait trouvé pour la parallaxe du soleil &", T. Les principaux ouvrages de Hell sont : Ephémerides astronomie^ ad meridianum vindobonensem (1757) ; De satellite Veneris (1765) ; De transitu Veneris ante discum solis die 3 juin 1769 ; Wardehusii in Finnmarchia observationes (Copenhague, 1770). — Son frère inventa, pour épuiser l’eau dans les mines de Hongrie, une sorte de siphon qui élevait le liquide à 96 pieds. On trouve une

HELL

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description de cette machine dans les Mémoires de l’Académie des sciences (1760).

HELL (François), homme politique français, né à Kirchheim (Alsace) en 1731, mort sur l’échafaud à Paris en 1794. Au moment où éclata la Révolution, dont il adopta avec chaleur les idées, il était grand bailli de Landser et procureur syndic des états d’Alsace. U devint alors député du tiers aux états généraux, fut ensuite administrateur du Haut-Rhin, publia en allemand une Instruction populaire pour initier le peuple d’Alsace aux : principes révolutionnaires (1792), n’en fut pas moins arrêté sous la l’erreur et subit la peine capitale. Outre l’écrit précité, on a de lui : Observations d’un Alsacien sur l’affaire présente des juifs d’Alsace (1779) ; Vœu d’un agriculteur rhéno-français (1791).

HEI.LADA. le Sperchius des anciens, rivière de la Grèce moderne. Elle prend sa source sur les frontières de la Thessalie et de la Phocide, arrose cette province de l’O. h l’E., et se jette dans le golfe de Zeitoun, au N. des Thermopyles, après un cours de 100 kilom.

Il El. LA DE, en grec Hellas, dénomination donnée successivement au royaume primitif d’Hellen, dans la Phthiotide, aux provinces centrales de la Grèce ancienne, en opposition avec le Péloponèse, enfin, de nos jours, au royaume de Grèce actuel.

HELLADIUS, surnommé nesmiilnoil* ou Dlaauiimia, grammairien égyptien du iv» siècle. Il était contemporain des empereurs Licinius et Maxîmien. Photius a donné l’analyse et des extraits d’un ouvrage de cet auteur, Pragmateia chrestomalheiôn. Ces extraits, avec une. traduction latine, ont été publiés dans le Thésaurus antiquitatum grxcarum de Gronovius.

HELLADIUS, grammairien grec, né à Alexandrie. Il vivait au ve siècle de notre ère,du temps de l’empereur Théodose II. Il composa plusieurs ouvrages, dont un seul nous est connu par une courte analyse de Photius : c’était un Lexique alphabétique consacré aux auteurs en prose.

HELLADIUS (Alexandre), écrivain grec, né en Thessalie dans la seconde moitié du xviib siècle. Il visita l’Angleterre, l’Allemafne, la Hollande, donna des leçons de grec ans ces divers pays et publia les deux ouvrages suivants : ï-c(inyvï.a-jln Tt^vo’io^u’.)) tjjçEiXàioç suvij ;, sive Spicilegium grammatices Grsecis (Nuremberg, 171Ï, in-8") et Status prssens Ècctesix grecs (Altorf, 1714), où l’on trouve d’intéressants détails sur l’état de l’instruction en Grèce sous la domination ottomane.

HELLAH, UELLEH ou HILLAII, ville de la . Turquie d’Asie, pachalik et à 100 kilom. S. de Bagdad, sur la rive droite de l’Euphrate, ch.-l. de livah ; 30,000 hab., qui sont en majeure partie des Arabes schiites et des Persans, avec un petit nombre de chrétiens et 400 juifs. Evêché catholique dit de Babylone. Entrepôt du commerce entre Bagdad et Bassora. Fabriques de meschlachs (manteaux de laine arabes), de kâs (fines chemises de soio), do poterie et d’eau-de-vie de dattes. Les dattes, le poisson et le lait aigre d’Hellah sont renommés dans tout l’Orient. La ville est grande, mais remplie d’immenses jardins ; elle est mal bâtie et n’offre do remarquable que le palais du gouverneur et quelques mosquées. Hellah occupe une partie de l’emplacement de l’antique Babylone ; les ruines qui l’environnent, recouvertes en grande partie d’une couche épaisse de terre végétale, forment des monticules, dans lesquels on a fait, dans ces dernières années, des fouilles intéressantes. Les travaux de Grotefend, do Burnouf et d’Oppert sur l’écriture cunéiforme ont enfin donné la clef des nombreuses inscriptions assyriennes qu’on rencontre partout aux environs d’Hellah. C’est le lieu où se rassemblent les nombreux pèlerins qui se rendent aux villes saintes de Medjed-Ali, de Kerbeloh ou de Medjed-Hussein ; mais, malgré cette affluenee et le voisinage de Bagdad, ses bazars sont extrêmement pauvres.

HELLANICUS, historien grec, né à Mitylène (Lesbos) vers 495 av. J.-C, mort vers 411. Ces dates sont, au reste, fort incertaines, et l’on n’a aucun détail sur la vie de cet historien, qui fut un des premiers à écrire en prose, et qui tient le premier rang parmi ces chroniqueurs grecs désignés sous le nom de logagraphes. 11 n’est pas exempt de ce goût des généalogies fabuleuses et des légendes mythiques qui régna jusqu’à Hérodote ; mais il a rassemblé des matériaux pour les historiens proprement dits. Il ne reste de lui que quelques fragments qui ont été insérés dans le Muséum criticum de Sturz, ainsi que dans d’autres recueils.

HELLANOD1CE s. m. (èl-la-no-di-se — du gr. Hellên, Grec ; dikê, jugement). Antiq. gr Membre d’un tribunal qui distribuait les prix aux jeux Olympiques, il Oa dit aussi hbllanodique.

1IEI.LÉ, fille d’Athamas, roi de Thèbes, et de Néphélè dans la mythologie des Grecs. Pour échapper à la haine de sa belle-mère, elle s’enfuit avec son frère Phryxus et monta sur son bélier à toison d’or, qui devait la conduire en Colchide, en traversant lo détroit qui sépare la Troade de la Colchide ; mais, pendant la traversée, elle tomba- dans les flots et y trouva la mort.