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Page:Larousse dictionnaire complet de la langue française, 1874.djvu/170

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crussions. Croissant. Crû, crûe.) Devenir plus grand ; augmenter : les jours croissent. CROIXn.f.Gibetoùl’on attachait autrefoisles criminels ;figure représentant la croix de Jésus-Christ ; le bois de la croix où il fut attaché ; décoration de divers ordres. Fig, Peine,affliction : chacun a sa croix dans ce monde. CROQUANT n. m. Un homme de rien, un misérable. (IlOQtE.tlNHI. (ÀXiA) loc.adv. Sans autre assaisonnement que du sel. CROQUEMITAINE n. m. Personnage de fantaisie, épouvantail pour les enfants. CROQUE-MORTn. m. Qui ensevelit et transporte les morts au cimetière. Pl. des croque-morts. Pop. CROQUE-NOTE n.m. Mauvais musicien. Fam. Pl. des croque-notes. CROQUERv.int.Fairedubruit sous la dent. V. tr. Manger des choses croquantes ; dessiner, peindre à la hâte : croquer un paysage. Mus, Croquer une note, la passer. Croquer le marmot, attendre longtemps et avec impatience. CROQUETn. m. Sorte de biscuit fort dur. CROQUETTE n. f. Entremets dé riz sncré. CROQUEUR n. m. Qui attrapa, qui croque : croqueur de poulets (le renard). CROQUIGNOLE n. f. Petite pâtisserie ; chiquenaudesur le nez. CROQUIS n. m. Esqttisse, première, pensée dun peintre. Fig. Ebauche d’un ouvrage d’esprit. CROSSE D. f. Bâton pastoral d’évêque ; partie inférieure et recourbée du bois dufusil. CROSSÉ, ÉE adj. Qui a la droit de porter crosse : abbé crossé et mitré, CIIOS !ilElt v. tr. Traiter durement ou avec mépris. CROSSETTE n. f. Jeune branche de vigne, de figuier, avec un peu de vieux bois à sa base pour faire des boutures. CROSSEUR n. m. Qui crosse, qui maltraite. CROTALE n.m. Nom scientifique du serpentà sonnettes. CROTTE n. f. Boue ; fiente de certains animaux. CROTTliR v. tr. Salir de houe. CROTTIN n. m. Excrément des chevaux, des moutons, et de quelques autres animaux. citoiriLEtir-Nrn. m. Eboulement. CROULKR v. int. Tomber en s’affaissant. Fig. Etre réduit à rien : cette objection fait crouler votre système. CIUKJP (croupe) n. m. Méd. Angine, maladie qui attaque surtout les en. fants. CROUPE n. f. Partie du cheval qui s’étend depuis les reins jusqu’à l’origine de la queue. CROUPIER n. m. Associé, d’un joueur qui tient la carte ou le dé. CROUriÉRE D. f. Longe de cuir qui passe sous la queue du cheval. Fig. Tailler des croupières àquelqu’un, lui susciter des ernhnrras. CROUPION n. m. Partie à laquelle sont attachées les plumes de la queue d’une volaille, d’un oiseau. CROUPIR v. int. Se dit des eanx dormantes qui se corrompent, ou de certainesmatières quipourrissent dans uneeau stagnante. Fig. ivre dans un état honteux : croupir dans l’ignorance. CROUPISSANT, E adj. Qui croupit : eaux croupissantes. CROUPIS3EX1ENT n. m. Action de croupir. CROUSTILLANT, E adj. Qui croque sous la dent. CROUSTILLE n. f. Petite croûte. Fam. CROUSTILLER v. int. Manger des croustilles. CROUSTILLEUSEMENT adv. D’une façon trop plaisante, trop libre. CROBSTILLEUX, EUSE adj. Plaisant et libre : anecdote croustiUeuse. CROÛTE n. f. Partie ferme dupain ; pâte cuite qui renferme la viande d’une tourte, etc. ; tout ce qui se durcit sur quelque chose. Fig. Peint. Mauvais tableau. CROÛTON D. m. Monceau de croûte de pain. Fig. Mauvais peintre. CROY’AitLE adj. Qui peut être cru. CROYANCE n. f. Pleine conviction ; 1 foi religieuse : la croyance des Juifs-CROYANT, E n.Quicroitceque sa religion enseigne. CRU n.m. Terroir où croit quelque chose : vin d’un bon cru. Fig. Dire une chose de son cru, venant de soi. Fam. CRU, E adj. Qui n’est pas cuit ; non apprêté :soiecrue.Fig. CLoquant^ trop libre

paroles crues.

- «.».«» CRUAUTÉ q. f. Inhumanité aotioo. cruelle ; rigueur : cruauté du sort. CRUCHE n. f. Vase à anse, à large. ventre et à cou étroit. Fig’, Pwsonoa stapide. Pop.. CRUCHES n. f. Le contenu d’une cruche, CRUCHON n. m. Petite cruche. CRUCIAL, ALE adj. Chir. Fait en croix : incision crueinle. CRUCIFERE adj. Bot. Se dit des