est telle, qu’elle. suffit pour faire mourir en moins d’une heure un homme, unanimal de forte taille ; Un préjugé sans fondement prête à la langue de ces reptiles la vertu de lancerle venin, et a fait prendre à tort la langue de vipère pour l’emblème de la calomnie. Ce venin est contenu dans plusieurs petitscrochets situés scus la langue, ou au devant de là mâchoire supérieure.Aussitôtaprèslamorsure, il faut se héterd-e laver la plaie avec de l’eau salée, et d’yappliquer un fer incandescent.
VITESSE’. Au trot, celle du cheval est de 12 kilomètres à l’heure, et de 40 au galop.La vitesse ordinaire d’une locomotive est de 40 kilomètres, sa plus grande, de 80. L’oiseau, dans son vol le plus rapide, parcourt80 kilomètres par heure ; le ventle plus violent, 160.La vitessed’unboulet de canon est de 1,000 mètres, et celle du son de 340 par seconde. La terre, en tournant sur elle-même, parcourt, eu une heure, 1,666 kilomètres. La lumière du soleil nous arrive en 8-minutes 13 secondes. Pour faire le tour de la terre, un homme, en marchant sans s’arrêter,. emploirait 11 mois, et une looomotive 21 jours.
VIVIPARE. Suivant leur mode de reproduction, on peut diviserles animaux en deux grandes classes : les ovipares (de ovum, œuf, et pario, je produis), qui pondent des oeufs, et les vivipares (de vivits, vivant, et pario), qui mettent au monde leurs petits tout vivants. Ceux-ci sont aussi nommés mammifères (de-mamma, mamelle, et fero, je porte), animaux à mamelles. Sont ovipares : tous les oiseaux, exceptéla chauve-souris tous les poissons, excepté lescétacés ; tous les reptiles, excepté la vipère. Dans ce dernier cas, les œufe sont brisés, et l’éclosion père dans l’intérieur même de l’animal. On. s’explique ainsi que, bien que vivipare, la vipère n’ait pas de mamelles. Parmi plusieurs particularités remarquables, le puceron offre celle-ci : vivipare en été, il devient ovipare à la fin de l’automme. La science a reconnu, dans ces derniers temps, quetous lesanimauxproviennentd’un oeuf. La différence n existe que dans le mode d’incubation et le moment de l’ëclnsion ; tous les fruits proviennent aussi d’un ovaire ou œuf.
VOLCAN. Comme spectacle, l’éruption d’un volcan est ce qu’ily ade plus grand et de plus majestueux ; mais c’est aussi ce- qu’il yade plosïterr&te. Tout alors est bouleversé dans la contrée ; la foree de l’explosion est si violente, qu’elle produit, par sa réaction, (Sessecousses assez fortes pour ébranler et faire trembler la terre,agiter la. mer, renverserles monts les plusélevés, détruire les vilies etles édifices les plus solides, àdes distancesmême trèveonsidérables :
L’an 79 de J.C., une terrible
éruption du Vésuve renversa en partie. puis ensevelit lIemalanalPl., ville située entre Naples et Pompéi. Ses débris, placés sous-la ville moderne de Portici, furent découverts, en 1713, par un paysan qui creusait un puits. Des fouilles, hatnltemfent dirigées, ont fait retrouverlaville presque tout entière ; les découvertes qu’on y fait encore aujourd’hui fournissent des. détails précieux sur les connaissances que les anciens avaient dans les. arts. Le peu de cadavres qu’on y trouva est une preuve que les habitants avaient eu, presque tous, le temps de s’enfuir. 11 existe sur certams_poijatBdug1obe des.volcans éteints depuis d’es siècles. Il n’est pas rare qu’unvole® demeure pendant des années dans uD.ca !!me si profond,qu’ondouteraitmême de son existence.Tout à coup le volcan se ré- .veille ; le cratère s’ouvre avec un éclat dont" une forte d<écli«rg# d’artillerie peut à peine donner ine-, et vomit des tarrents de lavésembrasé*. Quelques volcans lancentdes jetsd’eau bouillante, d’àvitres1de la- boue, du soufre, de l’air, des gaz inDammalJl.e.¡¡., etc. Certains terrains du centre et du midi de la France sont volcaniques. On a longtemps erré sur la cause des volcans ; on les explique aujourd’hui, ainsi que les tremblements de terre et la formation des IDonlagn8. par L’action de- la chaleur centraie, qui, soulevant inégalement l’écorce du globe, se fait jour en certainspoints, et produit ainsi les éruptions volcaniques.
VULGATE, V.Bible
ZOÏx.1 !. Ancien critique d’Homère, qui a rendu son nom ridiculementcélèbre par l’amertume et l’injustice de ses censures contre le chantre d’Achille. Ce nom est resté synonyme de critique envieux et partial ; on l’oppose à celui d’Aristarque, grammairien célèbre de l’école d’Alexandrie, qui soumit l’Iliade et l’Odyssée à la critique la pins sévère, mais la plus impartiale ; aussi ce nom est-il resté comme le, type du critique.
