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Page:Larousse universel, 1922, I.djvu/1015

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GIR

qui le baigne. Le mouvement com- mercial du port de Bordeaux, les vignobles des bords de la Gi- ronde et de la Dordogne, l'agri- culture, l'exploi- tation des ns des dunes dé Gas- cogne, ele., lui assurent une réelle prospérité économique. Gironde, comm, de la Gi- ronde, arr. ét à 4 kil. de La Réole ; 1:110 b. Ch. de f, M. Vi- gnobles. Girondin ;

e;, habitant ou originaire de la Gironde: Les Gi- rondins, Adjec- tiv.: les vignobles girondins. Qui appartient au parti politique des girondins.

girondins n. m. pl. Célèbre parti politique pendant la révolution de 1789. S, un girondin.

— EncyeL. Les girondins, appelés aussi brissotins du nom de l'an d'eux, Brissot, occupaient la droite de l'Assemblée ; les montagnards, le sommet de la gauche ; la plaine ou le marais comprenait les indécis ou les neutres. Vergniaud, Guadet, Gensonné, Louvet, Isnard, Barbaroux, Pétion, presque tous dé- putés du Midi, formaient ce groupe inènt par son talent. D'abord hostiles à la royauté. parvinrent au pouvoir en 1792, avec Roland, Clavière et Servan, et poussèrent à la déclaration de guerré contre l'Autriche. Mais, après la chute de Ïa royauté, ils s'élevèrent contre les massacres de Septembre et l'influence des sections parisiennes, refusérent en gé- néral de voter la mort du roi, et, opposés aux excès commençants de la Terreur, rent mettre Marat en jugement. Une émeute, dirigée par les sections de Paris (31 mai 1793), arracha leur mise hors la loi à la Convention ; la plupart périrent sur l'échafaud, le 31 octobre suivant.

Girondins (Histoire des), par Lamartine (1857); narration brillante, mais incomplète et souvent ro- manesque, des événements auxquels furent mêlés les girondins.

Girondins (les), tableau de P. Delaroche (1856), pie représente le dernier adieu des girondins ; — les sirondins conduits à l'échafaud, tableau de Piloty; composition bien ordonnée, (V. p. 980.)

Girondins (Chant des), chant patriotique français, en 1847 par le chef d'orchestre Varney, sur les du Chevalier de Maison-Rouye, d'Alex.
















Iris: r PLET A -7 arummes! Cest ma mère, je la dé-Mndsl» Mou-

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Mou-rir pour

Ui-e Cest le sort le plus beau, le plus di-gne d'envio!C'estle

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“sat le gl beau, le plun di--gne d'en-vi--0! Chant des girondins.


“ir pour ln pa--tri-e, —






Dumas, père. Du théâtre, le Chant des girondins passa dans la politique, et la révolution de 1848 en consacra le succès.

Girone (en espagn. Gerona), v. forte d'Espagne, ch.-1. de la province homonyme, sur l'Ona ; 16.000 h. La ville fut prise par Philippe le Hardi en 128$,

gironnage [ronaje] ou gironnement [ro-ne-man] n. m. Action de gironner.

gironné [ron/|adj. et n.m. Blas. Se dit de l'écu divisé en huit parties triangulai- res égales entre elles et d'émaux alternés, (V. la pl. uLASON.)

gironner [{70- né} v.a. Arrondir au marteau un ouvrage d'orfévrerie,de chau- dronnerie.

girouette [è- te] n. f. (du lat, 9y- rare, tourner), Pla- que légère, de forme variable (flèche, dra- peau, etc.), placée de champ et mobile, en Girouettes : 4, De chevalier (xv*s.);

un lieu élevé, autour 2. Ordinaire ; 3, Marine, d'un axe vertical,

pour indiquer la direction du vent : les nobles avaient seuls jadis le droit de mettre des girouertés sur leurs habitations. Bande d'étamine au haut d'un mât, Fig. Homme qui change souvent d'opinion : des girouettes de la politique.

girouetter frou-ë-té] v. n. Tourner comme une girouette. Fig. Les convictions politiques girouet- tent souvent au moindre souffle.

girouetterie [rou-à-te-rf} n. f Fam. Disposi- tion à tourner comme une girouette,

Giroussens, comm. du l'arn, arr. ét à 11 kil. dcLavaur, près de l'Agoût ; 1.360 h.







Les Girondins, tableau de Paul Delaroche,

Giry (Arthur), érudit français, né à Trévoux, m. à Paris (1848-1899); auteur d'un remarquable Manuel de diplomatique et de travaux importants sur les institutions municipales au moyen âge.

gisant [zan), e ne (de gésir). Couché, étendu. Sans mouvement. Meule gisante ou substantiv. Gi- sante, dans le moulin à céréales, la meule inférieure, qui est immobile, (On dit aussi air.)

gisant [=an] n. m. Partie du brancard qui porte directement sur l'essieu.

Giscon, général carthaginois, mis à mort en 241 par les mercenaires de Carthage révoltés dans la Guerre Inexpiable, Cet épisode a fourni à G. Flau- bért le sujet de Salammbô,

Gisèle, fille de Charles le Simple, née vers 908. On a prétendu, à tort, qu'elle aurait été donnée en mariage à Rollon, duc des Normands, après le traité de Saint-Clair-sur-Eple ; elle n'avait alors que trois ans au plus (911).

isèle, première reine de Hongrie, épouse de saint Etienne, et qui mourut religieuse à Passauw (xie 8).

giselle [zè-le)n.f. Mousseline imitant la guipure,

gisement {ze-mañ] n. m. Disposition des cou- ches minérales dans le sein de la terre, Masse de mi- néraux : gisement de houille, de fer. Mar. Situation des côtes ; leur direction par rapport à un point fixe.

— ExoycL. Minér. On distingue : 10 les yisements en couche, stratifiés, et dont Ja formation s'est opérée au sein de l'eau; 2e les gisements en filons (v. F1- LON), qui sont des failles remplies de matière utile ; 3° enfin, les gisements en amas, amas debout ou amas couché, dont le profl est généralement ovoide,

Gismonda, drame de Victorien Sardou (1894). Gismonda, princesse d'Athènes, aimée d'un simple fauconnier, Almério, et vaincue par la sublimité de son dévouement, consent à devenir sa femme. — Drame lyrique de Henri Cain et Louis Payen, musi- que de Henry Février (1919).

gismondine n. f. Silicate hydraté naturel de chaux et d'alumine.

Gisors {or}, ch.-1. de oc. (Eure), arr. et à 30 kil. des Andelys, sur l'Epte : 4,890 h. (Gisorciens). Ch. def. et N. Draps, indiennes, verreries, métallur- gié est l'ancien chef-lieu du Vexin. Ruines d'un château du x siècle, — Le cant, a 20 comm., et 11.200 h.

Gisors (Henri-Alphonse- Guy de), architecte français, né et m. à Paris (1796-1866) ; auteur de re- maniements considérables au palais du Luxembourg.

ÂSSAC, comm. de l'Aveyron, arr. et à 30 kil. de Saint-Affrique ; 330 h. Mine de cuivre, Eaux mi- nérales bicarbonatées sodiques, à Andabre,

Giswil, comm. de Suisse (cant. d'Unterwalden), entre les lacs de Sarnen et de Lungern ; 1.720 h. Elevage.

git [fi], 3e pers. sing. du prés. de l'ind. de gésir.

gitage n. m. Dernière eau que l'ons donne aux étoffes foulées, dans l'opération du lainage.

gitana n. f. V. cITANE.

gitane n. ou, en esp., gitano n. m., et gi- tana n. f. Bohémien et bohémienne d'Espagne.





Gitanes,

gitanelle [ni-lel n. ou, en'esp., gitane]llo [nèl-lo] n. m. et gitanella [nél-ia] n. f. Petit ou petite gitane.

itanerie {rf] n. f. Ce qui regarde les gilanes

ét leurs mœurs,

gitano n. m. V. crane.

gite n. m. (de gésir). Lieu où l'on demeure, où l'on couche ordinairement ou par hasard : rentrer à son gfte, Gîtes d'étapes. localités jalonnant les routes à la distance d'une journée de marche, et où les troupes trouvaient des approvisionnements. (Vx.) Lieu que le lièvre aménage pour dormir ; lieu où il



GLA

se retire provisoirement. Masse de minéraux en leur gisement, Pièce de bois autour de laquelle ivote un pont tournant. Solive d'un plancher. Kéule fixe d'un moulin. Partie fixe d'un soutflet: Table du pressoir à raisin. Artill. Poutrelles qui soutiennent les madriers d'une pete Bouch. Gîte à la noir, morceau de la cuisse du bœuf, Prov. : Un lièvre va toujours mourir au gite, après bien des AS er on se retire en son pays natal . 11 faut attendre le lièvre au gite, pour rencontrer une personne, il faut l'attendre chez elle, N. f. Place ARE sur le fond un navire échoué. Bande du navire. ter [té] v. n. Demeurer, coucher: les prémiers Re ftérent dans des cavernes, Etre au gite : le lièvre gîte assez pre des maisons. Mar. nner de la bande. V. a. Loger : gîter un voyageur. githagine n. f. Alcaloïde contenu dans la nielle des blés (agrostemma githago). \ githagisme |jis-me) n. m. (de githago). Empoi- sonnéement auquel sont exposés les animaux par ab sorption de graines de nielle des blés lorsque celles- ci sont abondantes dans le grain qu'on leur distribue:

giton, onne {o-ne]n. Mulet ou mule qui n'a

pas un an. {ELA n. m. (n. d'un personnage de Pétrone): non. its, comm. de Belgique (Flandre-Occidentale, arr. de Rouen ; 3.630 ne AuLHeS.

Giubiasco, comm. de Suisse (cant. du Tessin); 1.730 h. Vignoble ; usine électrique.

Giuliano in Campagna, comm. d'ialie (Campanie); 12.600 h.

Giunta. Biogr. V. Juxre.

Giunta de Pise, peintre italien du xme siècle, auteur de fresques dans la basilique d'Assise:

Giurgevo, v. de Roumanie, sur le Danube; 20.000 h. Elle a été le théâtre de plusieurs batailles entre les Tures et les Russes,

Giusti (Giuseppe), poète satirique et ote toscan, né à Monsunimano, m. à Florence (1: 850). Ses princi satires sont : le Dies iræ, la da Terre des morts.

Givaros f[ross). Ethnogr. V. Jivaros.

Givenchy-en-Gohelle, comm. du Pas-de- Calais, arr. et à 11 kil. d'Arras ee de Vimy), ee de la Souchez ; 1.827 h. en 1914. Ch. de f. écon. Mines de houille. Aprement disputée dé 1914 à 1916, cette Jlocalité fat conquise par les Anglais le 13 avril 1915, au cours de l'offensive qui détermina en Artois le repli allemand; elle fut perdue à nou= ” veau la suite, puis réconquise au cours de l'été 1918. Complètement détrui

Givet [ué), ch.-1. de c. (Ardennes), arr. et à 29 kil. de Rocroi, sur la Meuse ; 7.470 h. (Givetois). Mélal- lurgie, crayons. Cette ville a été occupée les Allemands du 24 août 1914 au 9 novembre 1918: Ch: de f. N. et E. Patrie de Méhul — Le eant, a 12 comm., et 14.100 h.

Givors [vor], ch-l. de ec. (Rhône), arr. età 21 kil. de Lyon, sur le Rhône ; 12.810 h. (Givordins). Ch. de f. P.-L.-M. Forges, houilles, verreries, pote- ries. — Le cant, a 10 comm., et 19.000 h.

givre n. m. Couche de qui s'attache aux arbres, aux buissons, etc. staux blancs d'acide benzoïque, qui se déposent à la surface de la vanille.

— ENcyces. Le givre, qu'il ne faut pas confondre avec la gelée blanche, provient de la cristallisation, au contact d'un corps solide, des gouttelettes Ch extrémement ténues, qui constituent les nuages les brouillards. Il est formé par des feuillets plats, parallèles à la direction du vent, et séparés, par des couches d'air extrémement minces. C'est à cette structure feuilletée que les dessins réguliers du givre doivent de miroiter au soleil.

givré, 6 adj. Couvert de givre : plantes HAUTE Vanille givrée, vanille dont les gousses portent des efflorescences blanches.

givrée {rré) n. f, Couche de verre blanc pilé,

givreux, eUSe [vreû, eu-se] ad}. Rempli, cou- vert de givre. Se dit aussi d'une pierre précieuse qui présente des traces d'éclat,

vrure n. f. Sorte de nuage produit sur le dia- mant par l'outil du lapidaire.

Givry, ch. de c. (Saône-et-Loire), arr. età 9 kil. de Éhalon-sur-Saône ; 2.420 h. Bons vins. Ch, de f. P.-L.-M. — Le cant. a 48 comm., ct 43,100 h.

Givry, comm. de Belgique (Hainaut, arr: de an VAS

zèh ou Gis [zé), v d'Egypte, sur le Nil, en face du Vieux-Caire, près des es pyramides et des-ruines de Memphis ; 17.000 h. Autrefois, musée d'archéologie égyptienne, auj. transporté au Caire.

GL. Symbole chimique du glucinium.

glabelle [hi-le] n. f. Anat. Espace nu, compris entre les sourcils.

Glaber [bér] (Raoul), chronigäeur bourguignon de la fin du xe siècle, né à Auxèrre, m. en fl Sa Chronique, qui va de 900 à 1046, est d'un style in: correct et manque de critique. :

glabre adj. (du lat. glaber, chauve), Dépourvu de poils : rs giabre ; fauille glabre.

glabréité n. f. Etat de ce qui est glabre.

glabrescent [bré-san], € adj. Bot. Se dit d'un organe qui devient glabre, qui perd spontanément

ses poils.

glabrifolié, © adj. (de glabre, et du lat, fo- lium, feuille). Bof. Dont les feuilles sont glabres.

glabrisme [bris-me] n.m. (de glabre}. Bot. Etat d'une plante qui naît dépouvue de poils, où qui vient de les perdre.

laçage n. m. Action de glacer (lé papier,

reBree peinture, etc.). F

— Excyez. Techn. Le gl des tissus s'opère au moyen d'un galet de métal tournant sur lui-même et doué d'un mouvement.de va-et-vient, Le tissu qui est soumis à un mouvement continu Ep a présente toute sa surface à la pression du galet. On emploie aussi pour cette opération deux #6 indres, l'un creux chauffé à la vapeur, l'autre plein et recouvert de papier, Les cylindres, en tournant, entraînent le dan LUL de Drinne pre aie sun le gla- cent. Le glaçage des papiers s'effectue e passage entre dés He (aandrage) er