GOT
ance au caractère gothique, encore usité dans les ouvrages allemands. Se dit Ps ee d'un genre itecture oyivale :
ABC DEEE IRLMAOPE RSTULWXADZ
d'architecture mieux appelée arc
Écriture gothique (majuscules).
l'architecture dite gothique est d'origine franraise. N.m. L'architecture gothique. La langue gothique.
N. £. L'écriture gothique.
— EncycL. Art go
ans la courbe brisée des ares, mais dans
ique. L'art improprement ap- clé gothique (puisqu'il n'a rien de commun avec les ioths) ou ogival, et qui serait plus justement appelé artfrançais.puisqu'ilestoriginaire de l'Ile-de-France, a fleuri en Europe du xnie au xvie siècle. Son principe énérateur réside, non comme on l'a dit longtemps,
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par une addition de miel, etc. : employer de la gôuache. Tableaux peints de cette manière : de jolies gouaches. à
— Excyci. La gouache diffère de l'aquarelle : tandis que celle-ci donne des aplats, la gouache per- met dé revenir plusieurs fois sur un même ton et de lui donner de la vigueur et du relief. La gouache est difficile à couserver dans sa fraicheur : elle jaunit et noircit souvent, à la longue; mais elle permet de jeter rapiuement sur un album une impression pas- sagère de couleur, et à ce titre, elle est précieuse. Les artistes du xvins siècle (Cochin, Moreau) rele- vaient souvent leurs dessins de gouache.
gouaché,e adj. Qui tient de la gouache.
gouailler {a, {{ mil. é) v.a. Fam. Railler. V. n. Dire des plaisanteries,
gouaillerie [a, {! mil, e-rt] n. f. Fam. Rail- lerie, plaisanterie, moquerie,
gouailleur, euse a, {1 mll., eu-2e) adj. Fam. Qui gouaille : les Parisiens sont souvent gouailleurs. Qui marque la gouaillèrie : ton gouailleur, N.: un youailleur.
gouais n. m. V. cover.
goualante n. f. Arg. Chanson.
goualer [{é] v. a. et n. Ary. Chanter, avouer.
goualeur, euse [eu-ze] n. Chanteur, chan-
la structure ogivale de la voûte; elle dé- RE 2] = TS coule tout entière, y compris l'arc-boutant, 8 5 |£ £ 8 AE: 5 de la découverte de la voûte sur nervures Noms 3 £ IE 3 SlS£ ou croisée d'ogive. Cette découverte, né- $ £ |££ CNET cessitée par l'agrandissement des églises a : vole et la poussée croissante des voûtes, en- æ Aer le SG. traîna l'emploi de l'arc brisé et des arcs- : boutants, destinés à en augmenter la sta- | Ans....... ñ a 1 |[Nautus | N n | 50 bilité, L'enthousiasme FSU EMer eee . G D époque éleva les magnifiques basiliques | Bairika.... 2 [ler : j à ns, ue Noyon NES Paris, B : Rouen. Soissons, Bourges,Reims, Auxerre ji 4 TP nm 0 Amiens, SR “ NA ET les cathé- Sarre pe ; ci] RE EL drales de Cologne, de Cantorbéry, d'U = SNS sal, dé OA Tolède, attestent la LE Dags. ..... à 4 # || Pairthr. IL 1520 pide diffusion de cet art. L'architecture : è où civile et militaire se modifia également : | Aihvus ....| 6 ÿ À | les bâtiments de la’ Merveille, au Mont- Saint-Michel, les châteaux de Coucy et de | Qairthr....| A] |kv| 6|/Raida..... KR |r |100 Pierrefonds, les remparts de Ja cité de Cafcassonne, sont parmi les plus remar- | Iuja, Jus... 2 z 7 || Sojil, Sauil S s | 200 Tee spécimens NT l'art ie Le vi sculpture monumentale qui ornait si ri- o ‘Ti an les ER la peinture ap- mL 2 h L ST ENS TE CA Ee2 liquée aux édifices étaient uniquement g * ni Sppropriées aux besoins arch talus. Thaurnus.. d th | 9 /||Vinja ..... Y v.] 500 L Église donnait les tlièmes, les idées di- | , A ° rectrices, et les artistes interprétaient | Eis. ..... L i 10 Kaihu, ..., F f | 500 avec docilité. Les arts du mobilier, de l'orfévrerie, etc., reflètent les mêmes prin- | Kaunzama .. k | 20 | Iggus >< ch | 600 cipes Re % Re KR — Linquist, gothique est la Jangue | Lagus...,. 1 | 20 Hvair :. vi que ne Goths Eee la ” ÂA (9) Le rovince de Mésie, et qui représente le ra- a n c He oriental des idiomes germaniques. ENFESE Er tt A Pr LEE) Or ô | 800 ]1 nous est connu surtout par une tra- duction de la Hible faite au 1ve siècle 4} 900 par l'évêque Ulfilas, et dont il nous reste
de longs fragments (notamment les qua-
tre Evangiles). La grammaire du gothique
est très claire, malgré la richesse des fre
mes. L'écriture allemande dite gothique
n'est qu'une transformation de l'alphabet latin, et
n'a rien de commun avec celle des Goths. gothisme [tis-me) n. m. Temps où régnait l'art
gothique.
Goths [ghol, ancien peuple de la Germanie. D'abord cantonné à l'embouchure de la Vistule, il occupa plus tard le sud-est de l'Europe. Les Ostro-
oths (Goths de l'Est) se trouvaient au me siècle en
nnonie et en Mésie; les Goths de l'Ouest ou Wäisi-
goths avaient pour chef Alaric, et envahirent l'em- pire romain en #10. V. Osrrocotus, WisiGotus.
Goths (Histoire des), par Jornandès ou Jordanis (vie s.), faite uniquement, malgré l'origine germaine de l'auteur, d'après des sources romaines.
goto ou gotto [gho-to) n. m. Instrument de musique japonais, long de deux mètres, et muni de
Goto.
treize cordes de soie, (On en joue au moyen de pétits dés terminés par un ongle d'ivoire.)
Boron n. f. Fille de campagne. Femme dis- solue.
&oton n. m. Anneau de fer plat, muni de denis, et servant à accrocher le timon. Gott strafe England !- (Dieu punisse l'Angle- L imprécation par laquelle les Allemands tra- ent leur déconvenue de l'intervention anglaise dans la Grande Guerre, . Gottfried ou Godefroy de Strasbourg, l'un des grands maîtres de la poésie épique alle- mande (xr-xthié 6.); auteur de Tristan.
Gotthelf (Jérémias). V, Brrzius.
Gottland ou Gotland, ile de Suède, dans la mer Baltique ; 53.000 h. Ch.-1. Wisby. Agriculture.
Gottorp, branche de la maison de Holstein, de laquelle descendait le tsar Paul Ler,
Gottschalk {ynot-chalk] ou Gotescalc, hérélique allemand, né près de Mayence (808-867). . Gottschall {Rodolphe de), auteur drama: ED ma et critique allemand, né à Bregau
Gottsched [ynot-chèd'} (Jean-Christophe), lit- térateur allemand, né pe de Kænigsberg, m. à FER (1700-1766). Critique dont l'influence fut con- sidérable, il s'efforça d'éprrer la littérature alle- mande et surtout le théâtre au moyen de l'imitation française.
gouache n. f. (de l'ital. guazzo, lavage). Prépa- ration faite avec des substances colorantes détrem- pées avec de l'eau mêlée de gomme, rendues pâteuses
ALPHABET LE LA LANGUE GOTHIQUE.
teuse, (La Goualeuse est le surnom de Fleur-de-Marie dans les Mystères de Paris, d'Eugène Sue.)
Goualior, Etat vassal de l'empire des Indes (Prov. cent.) ; 3 millions d'h, Cap. Goualior ; 90.000 h.
gouanie {nf} n. f. Genre de poissons acantho- ptères., dont le type est un petit poisson allongé, à tête courte ct museau obus, roussâtre, pointillé de rouge, qui vit dons la Méditérranée,
Bgouape n. f. Pop. V. GOUAPEUR.
gouaper [pé, v. n. Ne rien faire, fréquenter les cabarets, les mauvaises sociétés, ete.
gouapeur, eUSe [eu-ze] n. où SOUAPE n. f. Personne qui gouape.
Gouarec {rèk}, ch.-1. dec. (Côtes-du-Nord), arr. et à 37 kiL de Loudéac, sur le Blavet ; 810 h. — Le cant a 8 comm., et 8,550 h.
Goubaux (6) (Prosper), littérateur et auteur dramatique français, né et m. à Paris (1795-1859); collaborateur de Ducange (pour Trente ans ou la Vie d'un joueur). Dumas père, Eugène Sue ; fonda- teur du collège Chaptal.
Goubet (Claude-Désiré}, ingénieur français, né à Lyon, m, à Paris (1838-1903). [1 construisit deux types de sous-marins dont les essais ne purent ce- pendant déterminer l'Etat à l'achat de cette invention.
Gouda ou Ter-GouwW, v. des Pays-Bas (Hol- lande-Méridionale), sur un bras navigable du Lek : 24.010 h. Fabrique de savon. Commerce de fromages.
Goudchaux {ch6) (Michel), financier et homme politique français, né à Nancy, m. à Paris (1797- 1862) ; ministre des finances en 1848.
Goudeau (Emile), poète et romancier français, né à Périgueux, m. à Paris (1859-1906), auteur de Fleurs de bitume, Poëmes ironiques, etc.
Goudelin, comm. des Côtes-du-Nord, arr. et À 11 kil. de Guingamp, non loin du Leff; 1.890, Ch. de f. Miroiteries.
Goudelin ou Goudouli (Pierre), poële, né et m. à Toulouse (1580-1649), auteur de pastorales, ballets, etc., en dialecte toulousain.
Goudimel (Clauë:), musicien français, né à Besançon, massacré à Lyon au moment de la Saint- Barthélemy comme huguenot (1505-1572) ; auteur d'un grand nombre de compositions religieuses. Son style est à la fois plein, harmonieux et pur,
Goudjerat, Goujerat, Gujerat, Gou- Zarat où Guzarat, région de l'Hindoustan occi dental {presqu'ile de Kattiavar), sur le golfe d'Oman ; environ # millions d'hab,
Goudjranvalls, v. de l'Inde (Pendjab); 15.000 h.
Goudjrat [ra], v. de l'Inde (Pendjab), Tchninab ; 16.000 h. En 1849, victoire des Ang les Sikhs.
goudron n. m.{ar. gatran). Substance rési- neuse, résidu de la distillation de différents bois. Résidu de la distillation de la houille : on a extrait
pe du ais sur
= : 7: D (GODIN
du goudron de houille de merveilleuses couleurs. Mélange de goudron végétal, d'huile ou de suif, servant à enduire les ps les bâtiments, etc., pour les préserver de l'humi ité. Goudron minéral, sorte d'asphalle ou de bitume. ,
— ExcyYe. Le goudron est le produit de la distil- lation sèche d'un grand nombre de matières = ques, Il est liquide, huileux et visqueux, de couleur brune ou noire ; son odeur est empyreumatique ; sa densité est supérieure à 4, et il est insoll dans l'eau. 11 brûle avec une flamme fumeuse, F
Le gouron de houille est le produit secondaire de la fabrication du gaz d" . Au sortir des appareils de purification, il est mélangé à des eaux ammoniacales, dont on le sépare par décantation. Le goudron fournit par distillation un pa nombre de dérivés (v. nouILLE, tableau des dérivés). Outre cette utilisation, le goudron sert encore pour imper- méabiliser le carton de toiture, etc. En agriculture, on l'emploie comme antiputride, pour enduire les bois enfoncés en terre ; il entre dans la tion des enduits destinés à recouvrir les plaies des
taux, des enduits fois à engluer les insectes, Le goudron de bois ou nm végétal s'obtient r la carbonisation des bois, ou par leur distillation.
2 pee est noir, assez liquide ; il renferme de la uaphtaline, et laisse par distillation un résidu fusi-
ble. Le second est clair, un péu visqueux, et ren- ferme de la paraffine ; en culier, le hêtre donne la créosote. La nature de ces goudrons varie suivant
l'espèce de bois employé et les procédés d'extrac- tion. Le goudron v étal est employé en théra tique sous forme d'eau de goudron (8 gr. de par litre d'eau), de sirop de goudron ; on considère ces préparations comme béchiques et expectorantes., Le goudron est prescrit, en pommades, contre de "Dantres. oudrons: see. des fours 4 cob de autres rons, ceux ours
DATES tourbe, de li , de schistes, etc., reçoivent aussi des applications industrielles. Le goudron animal (huile animale de Dippel) se produit dans la distillation des os, C'est une source de pro- duits pyridiques et quinoléiques utilisés dans les Re des matières colorantes et pharmaceu-
ques.
goudronnage [dro-na-je] n. m. Action de
udronner, de recouvrir de goudron dés cordages, des toiles, des planches, AVES les erver de l'humidité, Goudronnage des routes, 0] tion con- sistant à répandre sur les ‘routes et ussées
cha macadamisées du goudron liquide (à chaud ou à froid) pour empêcher le soulèvement de la poussière.
oudronner [dro-né) v. a. Enduire de gou- a on Arr des Re pour les empêcher de pourrir par l'humidité, - . goudronnerie {dro-ne-rf] n. f. Lieu où l'on prépare, où l'on conserve le goudron, « goudronneur posa n. m. Ouvrier qui prépare ou qui emploie le goudron, goudronneux euse [dro-neñ, eu-ze] adj. Qui est de la nature du goudron, goudronnier {dro-ni-é) n. m. Fabricant ou marchand de goudron, oudronnière [dro-ni-è-re] n. f. Emplacement où l'on fait le goudron dans les bois. Appareil des- tiné à produire des émanations de goudron. Gouesnou, comm. du Finistère, arr, et à 7 kil. de Brest, près de la Penfeld ; 1.390 h. Ch. de f. Tannerie. ouet {ghou-ë] n. m. (du lat. gabia, gouge). en serpe à pe) des bücherons, vi- erons; etc. Vari de cépage de la Savoie, dit aussi couais. Nom vulgaire de l'arum. Gouézec, comm. du Finistère, arr. et à 12 kil. de Châteaulin ; 2.290 h. Ardoise, Gouffé (Armand), chansonnier et vaudevilliste français, né à Paris, m. à Béaune (1775-1845), Ses chansons sont ins Len na un épicurisme bonhomme. uffier Adrien de), nd aumônier de LUS Jer ; m. en Ta gouffre fghowfrel n.um, (de golfe). Abime, précipice : tomber dans un g Gouet. Tournoïement d'eau: le gouffre du Maæl- strom. Fig. Cause de malheurs ou de ruine : Le gouffre du jeu. Centre vaste et absorbant : Paris es! un véritable qu re. Gouffre d'argent, dissipateur. ouge !yhou-jel n. f. Aa nn. pd me- 2 nuisier, de sculpteur, etc., creusé en et muni à son extrémité d'un tail- lant courbe. Tranchet courbe pour creuser les ta- lons des chaussures.Ciseat à tranchant demi-cireu - & laire, qui sert à ruginer les
os, et à enlever les exos- 1 /
toses. Outil en forme de 3 FAURE pour creuser le
‘ond des tranchées de drai- Gouges:
nage. Sorte d'épieu, en © De chi
usage au moyen âge. nuisiei
gouge [ghou-je] n.f. s (provenç. goujo). Dans le Midi, servante ; fille, femme. (Ailleurs, ne se dit qu'en mauv. part)
ougelhopf (ghou-ghè-lopf] n.m. Gâteau alsa- PA re en ne ne Dites de la farine, des œufs, du beurre, du lait, des raisins, ete. (On écrit aussi GUGELOPF.)
goneer [jé] ou goujer [jé] v. a. (Gouger prend un € après le f devant a et 0 : il gougea, nous gou- geons.) Travailler le bois à la gouge.
gougère n.f. Gâteau fait avec du fromage blanc, des œufs et de la mie de pain,
Gouges (Olympe de), dame Ausry, femme de lettres et révolutionnaire, née à Montauban, guillo- tinée à Paris pour avoir écrit une lettre injurieuse à Robespierre (1748-1793).
gougette [jé-te] n. f. Petite gouge.
Gough (sir Hugh feld-maréchal anglais, né et m. à Saint-Hélène (Irlance) (17791869), I] écrasa en 1849 les révoltes des Mabrattes et des Sikhs.
