GRI
grimaud [m6], € adj. Qui a l'humeur chagrine, maussade. N. m. Ecolier ou artiste des basses clas- ses. (Vx.) Mauvais écrivain. Grimaud (course pe), nom donné quelquefois au golfe de Saint-Tropez. rimaud {m4}, ch.-1. de co. (Var).arr. et à 20 kil. de Draguignan ; 1.150 h. Ch. de f. S. Plomb argenti- fère, huiles, sériciculture. — Lecant. a 5 comm., . €t 7.350 h. imaudage [m6] n. m. ou grimauderie {mô-de-ri} n. f. Verbiage de pédant, radotage. Grimaux {m6} (Edouard), chimiste français, né à Rochefort, m. à Paris (1835-1900) Membre de l'Académie des sciences (1894). On lui doit des tra- vaux remarquables sur la chimie organique, Grimberghen, v. de Belgique (Brabant, arr. de Bruxelles), sur le Molenbeck ; 4.260 h. Fabrique de bougies. grime n. m. (de lital. grimo, ridé). Rôle de vieillard ridé et ridicule. Acteur qui joue ce rôle. Mauvais écolier. Adjectiv. : père grime. grimelin n. m. Petit écolier. (Vx.) Adj. Mesquin. grimelinage n. m. Action de grimeliner. (Vx.) grimeliner {né} v. n. Jouer mesquinement. Se ménager de petits gains. (Vx.) grimer {m4) v.a. Mettre des rides à. Maquil- ler : grimer une actrice. Se grlmer v. pr. Vieillir sa physionomie par des rides artificielles, Se maquiller. Grimm (Frédéric-Mel- chior, baron de), littérateur et critique allemand, né à Ratisbonne, m. à Gotha (1723- 4807), ami de Mme d'Epinay. 11 passa la plus grande partie de sa vie en France, et émi- en 1792. J1 a laissé un recueil de lettres adressées de 1753 à 1790 à des souve- rains étrangers, et publié sous le titre de Correspon- dance littéraire, pompes ue et critique. Il est un des pee qui ont le mieux Te a français. rimm (Jacques-Louis- Charles), Hilologue allemand, né à Hanau, m. à Berlin (1785-1863) ; fondateur de la philologie germa- nique sa Grammaire allemande ; il formula la loi dé la substitution consonantique. Avec sa colla-
=. CAN
Baron de Grimm,
Guillaume Grimm.
Jacques Grimm.
boration, son frère, GuILLAUME-CHARLES, né à Hanau, m. à Berlin (1786-1859), publia les célèbres Contes populaires de l'Allemagne. Guillaume Grimm est le fondateur du folklore.
imma, v. d'Allemagne (roy. de Saxe), sur la Mulde ; 11.200 h. Bonneterie.
Grimmelshausen (Jean-Jacques-Christophe de). romancier allemand, né entre 1620 et 1625, m. À Renchen en 1676 ; auteur du roman réaliste : Vie de l'aventurier Simplicius Simplicissimus (1669).
Grimoald, maire du palais d'Austrasie, sous le règne de Sigebert II, successeur de son père Pépin le Vieux ; les chefs austrasiens se révoltèrent contre lui et le livrèrent à Clovis LI, roi de Neustrie, qui le fit mettre à mort (656).
Grimoard (Philippe-Henri de), historien mili- taire, né à Verdun, mort à Paris (1753-1815).
Grimod de La Roynière (Laurent), gas- tronome et mystificateur français, né à Paris, m, à Villiers-sur-Orge (1768-1838) ; auteur du fameux Al- manach des gourmands.
grimoire n. m. (de grammaire). Formulaire à l'usage des sorcierset des magiciens, Fig. Discours obseur, Livre peu intelligible. Écriture illisible : Les grimoires des hommes de loi.
grimpant [yrin-pan], © adj. Qui grimpe. Se dit des plantes qui, comme le lierre, montent le long des corps voisins. N. m. Arg. Pantalon.
— Encycz. La tige des plantes grimpantes, inca- pable par elle-même de prendre la direction verti- cale, peut s'appuyer sur les corps voisins de di- verses manières : soit en s'enrou- x lant elle-même autour du support {Liséron, houblon), soit À l'aide des pétioles des feuilles (c{ématite) ac- crochés au support, soit à l'aide de racines adventives (crampons du lierre), soit enfin à l'aide d'or- ganes préhensiles spéciaux appe- ès vrilles, qui peuvent être des rameaux (vigne) ou des feuilles (papilionacées) adaptés à ce rôle.
grimpart {grin-par| n. m. Nom vulgaire du grimpereau.
grimpée qrin-pé) n. f. Fam. Montée d'une côte,
grimper ({prin-pé| v. n. (de griprer). Gravir en s'aidant des pieds et des mains. Monter sur un
int élevé. En parlant des plan-
s, monter le long des corps voisins : lé lierre grimpe le long des murs.
grimpereau {grin-pe-r6] n. in. Oiseau du genre passereau, qui grimpe lé long des arbres,
Grimpereau,
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— Encyer. Les ere sont pelits, allongés, avec le bec recourbé, fin ct pointu, les plumes de la queue terminées par une pointe ; leur livrée rappelle le ton des écorces des arbres, contre lesquels ils s'accrochent pour faire la chassé aux insecles, On en connaît cinq espèces de l'hémisphère boréal : le grimpereau familier est commun en France.
grimpette n. f. Chemin court mais en pente
rapide.
impeur, euse {prin-peur, eu-5e] adj.etn. se .des rsonnes et LES animaux qui aiment à grimper. N. m. pl. Ordre d'oiseaux qui eee comme le pic, le coucou, le perroquet, etc. S. un grimpeur,
Grimsby ou Great Grimsby v. et port d'Angleterre (Lincoln), sur l'Humber ; L.060 h. Cons- tructions navales.
Grimsel {grim'-sèl).col des are Bernoises, qui fait communiquer les vallées du Rhône et de l'Aar, entre les cantons de Berne et du Valais ; 2.172 m.
grincement {m”an] n. m. Action de grincer.
grincer /sé) v. n. (Prend une cédille sous le c devant a et o : 11 grinça, nous grinsons), Produire un certain bruit strident : des roues qui grincent. Grincer des denis, les frotter avec bruit les unes contre les autres par rage, menace ou douleur. Activ.: bruit qui fait grincer les dents.
grinchage n. m. Arg. Vol.
grinche adj. Pop. Acariätre. N. m. Arg. Voleur.
grincher (ché) ou grinchir v. a. Arg. Voler.
grincheux, euse [cheñ, eu-ze) adj. et n. (peut-être de grincer). Susceptible, revèche : un Chien grincheur.
grindélie {{i] n.f. Genre de composées asté-
"Fées.
— ExcyceL. La grindélie (grindelia robusta), ovi- ginaire de Californie, porte une grande fleur jaune analogue au soleil jaune vulgaire. On en retire un extrait à odeur de térébenthine, qu'on a utilisé dans les bronchites catarrhales.
Grindelwald fgrin'-dèl-vald], comm. de Suisse (cunt, de Berne}, dans la vallée du même nom, sur la Lutschine Noire ; 3.350 h. Station d'été très fréquentée, et d'où l'on peut faire l'ascension du massif de la Jungfrau, Beaux glaciers, Un hardi funiculaire à câbles aériens a été installé en 1908 sur les flancs du Wetterhorn.
gringalet [{gha-lè] n. m.(anciennem. : petit cheval). Homme grêle. chétif, faible de corps. Fig: Homme sans valeur. Gringalet, farceur du xvinesiè- cle, OpAEeS de Guillot*Gorju, et qui était petit, maigre, efllanqué.
gringette[jè-te] n. f. Nom vulgaire de la per- drix grise.
Gringoire, charmante et fine comédie en un acte, en prose, de fh. de Banville, dans laquelle l'auteur donne au poète famélique Gringoire (Gringore) une physionomie amusante et originale. Sur la promesse d'un diner, Gringoire récite à Louis XI, qu'il ne connaît pas, la Ballade des pendus, très satirique à l'endroit du roi. Celui-ci veut d'abord le faire pen- dre, puis il pardonne (1866).
gringolé, € adj. Bas. Se dit des pièces de lon- gueur terminées par deux têtes de serpent.
Gringore et non Gringoire (Pierre), poëte dramatique et satirique français, né probablement à Ferrières, en Normandie, en 1478, m. en Lorraine vers 153$. Il composa, entre autres farces : Le Jeu du prince des Sots et de mère Sotte, représenté avec un pu succès aux Halles de Paris, le mardi gras 1512
uis XIL lui avait demandé cette pièce, dirigée contre les prétentions de Jules II.
gringotter {gAo-t6] v. n. Gazouiller,en parlant Es oiseaux. Fredonner. Activ.: gringotter un air.
eu us.) .
inguenaude [ghe-nô-de) n. f. UE Petite uré qui s'attache aux émonctoires et ailleurs, par malpropreté, Petit reste bon à manger. _ rinnell (reere De), terre polaire arctique dans la mer de Baffin, sur le canal Kennedy. griot [gri-o) n. m. Recoupe du blé.
griot, otte {yri-o, o-te) n. Sorte de sorcier en Sénégambie, au Soudan, en Guinée, au Dahomey, ete. (Historiens, poëtes, musiciens, sorciers, les griots forment une caste spéciale et jouent souvent le rôle de conseillers des princes.)
griotte {o-fe) n. f. (pour agriote; de aïgre). qe à courte queuc. Marbre tacheté de rouge et
e brun.
griottier [o-ti-] n. m. Variété de cerisier qui produit les griottes.
Brip n. m. Fauconn. Oiseau de grip, faucon, autour, us au lieu de chasser franchement, dé- tournent la proie et la dévorent.
STiP n. m. (m. angl.). Pièce servant à relier un wagon de chemin de fer funiculaire au câble qui doit l'entrainer.
grippage {9ri-pa-je) ou grippement {pri- pe-man) n. m. Etfet produit orne de He surfaces métalliques qui frottent l'une contre l'autre.
grippelgri-pe] n.f. (de gripper). Maladie infec- tieuse Pre ue, caraclärisée éénéralement par un catarrhe naso-bronchique, (Syn. 1NFLUENZA.) Fig. Antipathie : prendre quelqu'un en grippe.
— Excycz. Pathol. La grippe ou influenza est une maladie fébrile, contagieuse, endémique dans ccr- tains pays (Russie) et dont les épidémies sont trop souvent très meurtrières (l'épidémie de 1918 aurait causé, Sd des estimations récentes, 3 millions de décès en Europe, Russie exceptée, et 15 milllons de décès en Extréme-Orient). L'incubation varie de quelques heures à un ou deux jours ; l'invasion est pone brusque, signalée ire un violènt mal
le tête, des frissons, de la défaillance ; plus souvent il y a un léger coryza avec courbature générale. La durée est de quatre ou cinq jours, s'il ny a pas de complications.
Les complications ne sont probablement pas dues au microbe mème de la grippe, lequel ne nous est pas encore connu à coup sûr, mais à des microbes “ de sortie » qui profitent de l'affaiblissement de l'or- ganisme pour exercer leurs ravages. Le plus com- munément rencontré de ces microbes est le pneu- mocoque, puis viennent le streptocoque, l'entéroco- que, etc. Les plus graves complications de la grippe sont les affections de l'appareil respiratoire (pneu-
A: ne GRI
monie, broncho-pneumonie, pleurésie purulente Jones d'entre elles mn avec une
ité presque foudroyante, Il peut y avoir aussi des complications intestinales, nerveuses, etc. Toutes ces complications 4, ssent en général au déclin de la grippe primitive, c'est-à-dire à la fin de la première se e. L'organisme touché par la est probablement immunisé pour une courte Le contre cette maladie ; il reste, par contre, 1 ps
affaibli et sensible à toutes les maladies qu'il peut Cr Ro F Ce SE {et à pli rophylaxie de ppe (et de ses complica- k: moindre)
tions, dont la contagion n'est pa ) consiste dans d'isolement des malades, le port, pour les bien portants qui les ap d'un masque plus où moins complet. Le tement des formes simples se résume dans les boissons chaudes, le séjour à la chambre, les toniques, les antiseptiques rhino- pharyngiens. L'infe: éralisée a été combattue avec succès, outre le trail spécial des Li cations, par les métaux colloïdaux, les abcès de fixa- tion, De Rues (urotropine), l'autohémothérapie,
grip foripél, 6 adj. Atteint de la grippe. Faciès grippe, de la figure, e, crispée et ren de ume, ré. certain nombre d'infectioms graves et de crises douloureuses
fai # ceTR one invar. Celui qui a l'habi- Fi È a? Ass le l'argent Ke ue grippe-chair n. m. invar. Agent de police; celui F Fr les Le Ë 3 à dame poils, PL CRE oqu is 3 “. -iromage ñ RE Te cer OR mr TE fra SH Lyc (se) Cire ap Re s PUS je me grille Se froncer, se créper : étoffes qui se gri] Far En m. V. nn see mina - pe- mi -n0 à ue É Es et pe mAH a Dr D
Grippeminau créé Rabelais dans Péntagruet. st arohfiue des at ourrés: c'est-à-dire le premier président du ment de Fee re a nt À Grippemi- naud /e bon & bien ras, dans
lle Chat, ta Belette et le
- pocrite.
sa délicieuse fable de Petit La- pin, où il met les plaideurs d'accord « en croguant Fe l'autre ce Re ECM r va em. gripan). = que a rem tes Je griffes. Dre 19! un voleur. Par ext. r : gripper de l'argent à quel- qu'un. V. n. Adhérer fortement l'une contre l'autre, en parlant de deux pièces métalliques. Se . gripperie [gri-pe-rf] n. f. Volerie, pillerie. : grippe-SOU n. Ayare qui fait de petits gains sordides. PL des grippe-sou (ou sous. grippeur, euse [gri-peur, eu-ze] adj. et n. PRE SU (Ur £.C d e ü-re] n. onséquence du mn EA runs pk RS fs gti Suède, sur une prison
Gripsholm, château de des es du lac Mælar. Il PA Au PE de
Griqualand Lha-tand'}, région de YUnion Sud-Africaine habitée par les Griquas, race croisée de Boers et de Hottentots, et qui appartient aujour- d'hui aux Anglais (colonie du Cap).. On 1
_
le GRIQUALAND OCCIDENTAL gr h.), et le Griqua- gisements dia-
LAND ORIENTAL (153.000 h.). Riches
mantifères. Griquas ou Baastards, race métisste de l'Union Sud-Africaine, résultant de l'union des Boers
hollandais du Cap avec des femmes hottentotes, et cantonnée soit au nord de la colonie du à dans l'ouest de l'Etat d'Orange, soit au sud-ouest du st dans les deux Griqua ,
gris, € [gri, i-ze] adj. (anc. h. allem. gris). Qui est d'une couleur formée d'une fusion de blanc et de noix : RE D Tes gris, couvert et froid. Grise mine, méchante mine. Papier , épais et fait de chiffons non blanchis. A moitié ivre, entre la raison et l'ivresse, N. m. Couleur grise. Gris de perle, ou gris perle, couleur grise qui à un certain blanc, comme les perles. N. f, pL En faire voir de grises à quelqu'un, lui jouer de tours.
grisage [za-je; n. m. (de gris). Couleur grise donnée rs AL lement aux textiles.
grisaille {za, 4! mil, é]n.f. (de gris). Genre de peinlure dans uelle on n'emp
É
gris obtenus par difiérents mélanges de blanc et de
noir. Peindre en grisaille, peini avec des tons
(Les grisailles donnent une imitation, te
es che-
bas-reliefs.) Mélange de cheveux blanes et de veux bruns, dans la confec- tion des perruques. Etoffe mélangée de noir et de blanc, ou à petits carreaux noirs et blancs. Nom vul- gaire du peuplier. sailler [za, {2 mil., é] v. a. Barbouiller de ris. Peindre en grisaille.
. n. Devenir grisâtre.
isant |zan}, € adj. Qui fait perdre la raison : boissons, louanges gri- santes.
Grisar (Albert), com- positeur belge, né à An- L vers, m. à Asnières (1808- Grisar.
1869); auteur d'opéras- e comiques d'une forme élégante et châtiée : les Por- cherons, Gilles ravisseur, le Carillonneur de Bruges, ent rar Pantalon, ete.
ISard [zar), 6 adj. Qui est d'un foncé, NET Nom vulgaire Rires du and rayé, du peuplier gris où blanc.
frisatre {zd-tre] adj. Qui tire sur le gris : teinte grisatre. < Sbock n. m. Nom vulgaire d'une antilope de l'Afrique australe, le raphicère.
grise n. f. Nom donné communément à une af- fection causée aux végétaux (notamment À ceux que
