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Page:Larousse universel, 1922, I.djvu/1200

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INF

inféodé, & ndj. Fig. Qui est sous le vassela, dans la dépendance de Free 4 inf {dé} v. a. (du préf. ên, et de féodal). Donner une terre être tenue en fief: inféoder une terre. S'infi v. pr. Se donner entièrement à: s'inféoder à un parti. infère adj. (lat. inferus). Bot. Se dit d'un ovaire situé au-dessous du plan d'insertion des verticilles externes. V. FLEUR. inférence fran-se] n. f. (angl. inference). Rai- sonnement, et pécianne raisonnement du partieu- lier au partieu esp immédiate, forme de raisonnement qui te à tirer une conclusion d'une seule proposition. (Les inférences immédiates s'obtiennent par la conversion et l'opposition des propositions.) inférer {ré} v. a. (lat. inferre ; de in, dans, ct Terre, porter. — Se conj.comme accélérer.) Tirer une BEN ere d'un fait d'un principe; conclure, induire. érieur, @ adj. (lat. inferior, compar. de inferus, qui est en ). Placé au-dessous : la mé- choire Mnlérisure de l'homme est seule mobile. Plus roché de l'embouchure d'un fleuve: la vallée inf ieure de la Loire. Fig. Moindre en dignité, en mé- rite, en organisation : rang inférieur ; animal infé- rieur. Pianêtes inférieures, v.rLANèTE. À bsol,De mau- vaise qualité : des produits inférieurs. Subst. Subor- donné : courtois avec ses inférieurs. ANT. Supérieur. inférieurement [man] adv. Au-dessous. AxT. Supérieurement. infériorité n. f. (de inférieur). Désavantage en ce qui concerne le rang, la force, le mérite, ete. Axr. Supériorité. inférité n. f. Bot. Etat d'un organe infère. infermable |fèr] adj. Qui ne peut étre fermé. Cane, infermenté, e [/#r-man . Qui n'est fermenté. ANT. LEA J.24 infermentescible (Apmsete sil) adj. cas pas susceptible de fermenter. ANT. Fer-.

ible.

infernal, e, aux {fèrl adj. (lat. infernalis ; de {nferni, enfers). Qui sera à l'enfer, aux enfers : des abtmes infernaux. Fig. Qui a ou annonce beau- coup de méchanceté, de noirceur : ruse infernale. Se qe d'un bruit : tapage infernal. Pierre infernale, azotate d'argent, employé pour cautériser. Machine infernale, machine contenant de la poudre et des projectiles, et destinée à faire explosion, à ré- pue Ja mort: Cadoudal prépara contre Bonaparte te Her infernale de la rue Saint-Nicaise. ANT.

0.

infernalement [fér, man] adv. D'une manière infernale.

infernalité ffèr] n. f. Caractère de ce qui est

infernal. inférovarié, e adj. Se dit des végétaux dans En est infère. He et e € [fèr. . Qui n’est pas fertile ; est stérile, Arr dde de landes infertiles de la Gascogne. ANT. Fertile. ; infertilisable {fèr, za-ble] adj. Qui ne pout être fertilisé. AnT. Fertilisable. infertilité | | n, f. Etat de ce qui est infer- tile ; stérilité, indité, aridité : l'énfertilité des déserts ttent au manque d'eau. ANT. Fertilité. infestation {fès-ta-si-on] n. f. Etat de ce qui est infesté. Pénétration dans un organisme de para- sites autres que les microbes. infester [fés-té) v. a. (lat. infestare). Ravager tourmenter des irruptions, des actes de pans gage : côte Pafestée par des pirates. Se dit aussi des maux nuisibles qui abondent dans un lieu: les rats apres les hées pendant la guerre. infibulation [si-on] n. f. Opération par En on Gares _ pee _ ue neau fibule , les es don estnécessaire À Lacte de la génération. infibuler {ié} v. a. jt infibule- re). Pratiquer l'infibulation. infidèle adj. (lat. infidelis). Qui manque à ses engagements, à la foi promise : infidèle à ses promesses. Qui commet des soustractions : Caissier infidèle. Inexact : récit infidèle. Chan- geant : victoire infidèle. N. Qui n'a pas la vraie foi: convertir les infi- infdsioment [man] aëv. D ement {fman]adv. D'une manière infidèle : dire infidèle- ment un texte. ANT. Fidèlement.

infidélité n. f. Manque de fidé- lité, de probité : l'infidélité d'un d aitaire. Man ue d'exactitude,de vérité: l'infidélité d'un historien. Action inf- dèle: commettre un infidélité. ANT. Fidélité.

infguré e adj. Qui n'a pas de forme (éterminée.

infiltration {si-on| n.f. Pas y À lent d'un liquide à travers les interstices d'un corps : la source du Loiret est alimentée des infiltrations de la Loire. Méd. Epanchemen inters- titiel des humeurs dans l'organisme.

— Excyor. Méd. L'infitration a des causes diffé- rentes, suivant qu'elle est séreuse, sanguine, qu elle

rovient du pus, de l'urine, de la bile, ete. infil- Ertion sanguine ou infarctus dérive de lésions vasculaires ; elle prend le nom dec, quand on l'aperçoit à travers les tissus qui la recouvrent. L'infiltration séreuse est l'&déme (v. ce mot).

Le traitement de l'infiltration est subordonné à la cause gi lui a age red ter Gore l'évacuation es procédés opératoires s'impo en certaines Dausiandee; comme dans l'ascite, les collections purulentes, ete. L

— Ponts et chauss. Les infiltrations ont une

de importance dans la construction des bassins,

canaux. La quantité d'eau absorbée infiltra- tion est comptée double de celle due à l'évaporation, Dans un canal construit en remblai, on laboure le sol avant d'y aceumuler le remblai pour rendre la liaison plus faite et éviter les pertes d'eau, On recouvre d'un enduit hydraulique ou d'un mortier de ciment le fond et les parois là où la nature du sol fait craindre des infiltrations.



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infiltrer [tré] (S°) v. pr. Passer comme par un filtre à travers les pores d'un corps solide, Fig. Pé- nétrer, s'insinuer : Les abus s'infiltrent aisément.

6 adj. (du lat. infimus, le plus bas). Qui est le dernier, le plus bas : les rangs infimes de la société. (Infime étant le superlatif d'in/érieur, on ne doit pas dire : plus infime, moins infime.)

té n. f. Condition d'une personne infime. in fine, mots lat. nus à la fin. À la fin d'un paragrel he ou d'un pitre: cette disposition se uve dans tel'article du code, in fine. infini, e ae infinitus). Qui n'a pas de fin: un supplice infini. Qui ést sans limites : l'univers est infini. Parext, À quoi on ne peut assigner a espace infini. Pay CL Fo grand : a re un femps infini. N. m, Ce qui est sans limites : l'infini fé ie : : Comme une goutte d'eau dans l'Océan versée, L'infini dans son sein absorbe ma pensée. Lama:

A l'infini loc. adv.. sans bornes, sans fin, sans mesure : toute quantité est divisible à l'infini, Par ér, Beaucoup, extrêmement, d'un grand nom- bre de manières : La féconde nature Varie à l'infini ses merveilleux dessins. VOLTAIRE.

Géom. A une distance infiniment e et, par conséquent, en un lieu qui n'existe ellement pas : de point de rencontre de deux parallèles est à l'infini.

— Enocyoc. Math. L'infini se représente par le

mbole GO. Quand une quantité variable devient plus grande que toute quantité donnée. celle-ci étant aussi grande que l'on veut, on dit qu'elle devient infinie. Mais cette épithète n'a qu'une valeur rela- tive ;: en réalité, un nombre fixe ne peut être infini, car on peut toujours imaginer un nombre plus grand que lui.

infiniment [man]adv. Sans bornes. Extrême- ment. Math. Les infiniment petits, quantités conçues comme moindres qu'aucune quantité assignable.

infinité n. f. Qualité de ce qui est infini. Un très grand nombre : La vieillesse est sujette à une infinité de maur.

infinitésimal, e, aux fs] adj. Excessive- ment petit : quantité infinitésimale. om. Calcul infinitésimal, partie des mathématiques, qui com- prend le calcul différentiel et le caleul intégral, et qui a pour objet l'étude des infiniment petits.

infinitésimalement(si, man] adv. En quan- tité infinitésimale.

infinitésime [z1-me] adj. Infiniment petit. N.£. Partie infinitésime,

infinitif, ive adj. (du lat. infinitus, indéfini). Gram. Qui est de la nature de l'infinitif: position infinitive. N. m. Mode du verbe, qui exprime l'action d'une manière générale, indéterminée.

— Exoycz. L'infinitif est beaucoup moins un mode distinct qu'un substantif verbal : les formes infini- tives sont de véritables noms désignant une action, La nature nominale de l'infinitif est démontrée par l'emploi de l'article avec l'infinitif: le manger, le boire. L'infinitif français a deux temps, le présent et le parfait: voir, avoir vu. L'infinitif s'emploie sans préposition ni sujet avec des verbes de croyance, de sentiment, de mouvement, et après voiciet voila. Notons en particulier la tournure : il est honteux de mentir, où de marque l'origine: chose honteuse vient de mensonge.

infinitude n. f. Qualité de ce qui est infini : änfinitude du temps.

in fiocchi, loc. ital. TRE en glands de passe- menterie. S'emploie dans le sens de : en tenue de gala.

able adj. Que l'on peut infirmer : {émot- gnage difficilement infirmable.

infirmatif, ive adj. Dr. Qui infirme : arrêt

Infirmiers et Infirmières.

infirmatif d'un jugement de première instance. infirmation {si-on] n. f. Action d'infirmer. infirme adj.etn. (lat. infirmus : du préf. in, et de US, En Qui a quelque te, faible, f. ANT. Valide, ingambe.

infirmer [mé] v.a. (lat. infirmare). Dr. Dé- clarer nul : infirmer un acte, une sentence. Fig. Affaiblir, ôter la force de : infirmer un témoignage. Axr. Confirmer,

infirmerie {rf} n. f. (de infirme). Lieu destiné aux malades dans les communautés, les caser- nes, les collèges, etc. : infirmerie régimentaire,

infirmier {mi-é}, ère n. Qui soigne les ma- lades à l'infirmerie, à l'hôpital.

— Excycz. Milit. Les infirmiers militaires sont constitués d'une façon permanente en sections com- mandées par des officiers d'administration sous la surveillance d'un médecin. ;

Dans chaque corps de troupes, il doit exister un certain nombre de soldats comptant dans le rang et placés pour leur service sous les ordres d'un caporal Ou d'un sous-officier chargé des détails de l'infirmerie.

infirmité n.f. (lat. infirmitas). Manque de force. (Vx.) Faiblesse du corps : l'infirmité de la

‘ voyelle qui est

INF

vieillesse. Maladie habituelle : la goutte est une redoutable infirmité. Affection particulière qui attaque d'une manière chronique quelque partie du corps. Fig. Imperfection : l'infirmité RUES,

infixable [/ik-sa-ble] adj. Qui ne peut être fixé. Axr. Fixable.

infixe {[/ik-se] n. m. (du lat. infirus, inséré). Philol. Elément qui s'insère au see sons ee

t une racine, pour en moditier le sens. (Dans le

t. jungere, joindre, n est un infire nasal, qui s'est inséré dans la racine jug [jugum, juugl)

infixer (fes v. a. Donner à un mot ou à uno partie de mot le rôle d'infixe,

infsgration [si-on] n. f. Etat d'un corps qui prend feu.

inflammabilité féemal n. f. Caractère de ce qui est inflammable : l'inflammabilité de l'essence de pétrole est la cause de nombreux accidents. ANT. Ininflammabilité.

inflammable [fa-ma:ble aàf. Qui s'enflamme facilement : gaz inflammable, Fig. Qui se passionne facilement : cœur inflammable. Axr. ininflammable,

inflammateur,trice [fla-ma] adj. Qui en- flamme, qui met le feu. N. m. Appareil qui met le feu à une mine, à une torpille, à un déflagrateur, etc.

inflammation (fla-ma-si on] n.f. (du lat. én- ri dE Action par laquelle une matière com- ustible s'enflamme ; son résultat. Méd, Réaction organique curative qui s'établit autour d'un corps étranger, généralement microbien, et qui se caracté- rise par de la chaleur, de la rougeur, de la douleur et de la tuméfaction,

— Encyor. On a longtemps considéré l'inflamma- tion comme une maladie déterminée, que l'on recon- naissait aux symptômes : calor, rubor, dolor, tumor chaleur, rougeur, douleur, tuméfaction). On redou-

ait linflammation d'une blessure, tandis qu'on aurait dû redouter l'infection, contre liquelle lutte l'inflammation.

Lorsqu'un microbe pénètre en un point de l'orga- nisme, les globules blancs (leucocytes, phagocytes) sont attirés, englobent les éléments microbiens, so transforment en globules du pus, et donnent nais- sance à un aboès. L'abeès vidé, l'organisme est sauf, L'infammation est donc un des moyens de défense de l'organisme. V. PHAGOCYTOSE.

inflammatoire [fla-ma] adj. Qui tient de l'inflammation, qui se traduit par une inflammation :

re inflammatoire.

inflation [sion] n.f. (lat. inflatio). Pathol, Enflure, (Peu us.) Econ. pol. Emission exagérée de papier-monnaie : l'inflation fiduciaire. AnT. Déflation.

échi, @ adj. Courbé de manière à faire le coude : arc infléchi.

infléchir v.a (préf. it, et fléchir). Courber, incliner : infléchir un rayon lumineux. S'infléchir v. pr. Se courber, dévier.

échissable [chi-sa-ble] adj. Qui ne peut

être fléchi. (Peu us.) ] adj. Qui admet des flexions

inflectif, ive dans les mots. (Rare. inflétrissable [tri-sa-ble) adj. Qui ne peut être flétri. AxT. Flétrissable. inflexibilité si] n. f. Caractère de ce qui est inflexible. Fig. tréme fermeté de l'esprit ou du caractère : l'inflexibilité de Brutus, condamnant ses fils à mort, est restée légendaire. ANT, Flexibilité, souplesse. inflexible [/k-si-ble] adj. Qui ne fléchit sous aucun effort. Fig. Qui ne se laisse point émouvoir. inflexiblement [fèk-si-ble-man] adv, D'une manière inflexible. inflexion {fx-si-on] n.f. (du lat. in/lexio). Action de plier, d'incliner : saluer d'une légére in- flexion du corps. Inflexion de voix, changement de ton, d'accent la voix. Gram. Modification du son d'une voyelle sous l'influence d'une autre s la syllabe suivante. Chacune des formes que peut prendre un mot à désinences va- riables, (Syn. de FLEXION en ce sens.) Géom. Point d'inflexion d'une courbe, point simple où la cour- bure de cette courbe change de sens : la tangente au point d'inflerion traverse la courbe. Physig. Déviation d'une ligne : l'énflezion des rayons lumi- neux. Ant. Flexion. inflexueux, euse [fièk-su-eû, eu-ze] adj. Qui n'est pas flexueux. AnT. Flexueux. ctif, Ve adj. Dr. Qui a le caractère de l'infiction. infliction [fik-si-on] n. f. (lat. injtictio). Action d'infliger. (Vx.) iger [jé] v. a. (lat. infligere; de in, sur, et fligere. renverser. — Prend un e muet après le g devant a et 0 : à énfligea, nous infligeons. Pronon- cer, appliquer comme peine : in/liger un châtiment,

inflorescence (rés-san-se] n. f. (lat. énjlo- rescere, fleurir). Disposition générale des fleurs sur la tige.

FExorez. D'ordinaire, la tige florifere porte un nombre plus où moins grand de fleurs terminant les pédoncules fioraux. Quand la tige ne se ramifle pas,

fleur est dite solitaire (inflorescence uniilore) ; quand la tige se ramife, l'inflorescence est grue ou plurifiore. Si la ramification est à un seu degré, elle est simple ; si elle est à plusieurs degrés, elle est composée. Leg inflorescences groupées où simples peuvent se ramener à deux types principaux : inflo- rescences indéfinies ou grappes, et inflorescences dé- finies ou cym#. Les inflorescences du type de la

pe sont dites indéfinies, parce que l'axe continue croitre pendant un temps relativement long ; au contraire, les cymes sont des inflorescences définir, narce que les axes successifs se terminent de bonne Fébre par une fleur, ce qui limite leur croissance.

Dans la grappe, l'axe d'inflorescence est vigoureux et porte latéralement une série de pédoneules floraux moins développés ; de ce type dérivent : le corymbe, l'épi, le chaton, l'ombelle, le capitule. la panicule.

ans la cyme, les pédoncules latéraux sont au contraire plus développés que l'axe d'inflorescence, qui cesse de croître de bonne peurorapren étre ter- miné par une fleur, Si, à chaque rami cation, il naît deux rameaux opposés, la cyme est dichotome ou bipare ; s'il-en naît un seul, élle est dite unipare.

Les inflorescences composées sont celles dans les- quelles la ramification du pédicelle s'est opérés à plusieurs degrés, c'est-à-dire quand les axes de