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Page:Larousse universel, 1922, I.djvu/1233

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entrée dans la lutte en 1915 (23 mai) et a combattu d'abord contre les seuls Autrichiens, puis contre les Austro-Allemands. s'efforçant sous les ordres, d'abord de Cadorna, puis de Diaz, de conquérir les parties irrédentistes de la contrée, Elle y avait en partie réussi, soit dans le Trentin et dans le pays des Dolomites, soit sur les bords de l'Isonzo (à Gorizia), lorsque le désastre de Caporetto a fait perdre à l'Italie toutes ses conquêtes et livré la Vénétie à l'invasion étrangère, Bientôt arrêtés, les Austro- Allemands ont été refoulés, après la victoire de Vitiorio Veneto, sur le territoire austro-hongrois. La paix de Saint-Germain-en-Laye a donné le Tren- tin, Gorizia et Trieste à la couronne d'Italie et {en 1920) Fiume, pepe pendant un temps par d'An- hunzio et par ses volontaires, a été incorporée au royaume.

puis lors, l'Italie a travaillé à panser les maux ae la Grande Guerre et à maintenir la en Europe. Elle a envoyé, comme la France et l'Angle- terre, des troupes dans la Haute-Silésie, a cédé le Dodécanèse à la Grèce et retiré ses soldats de l'Ana- tolie. Avec les autres Grands Alliés, elle s'efforce d'affermir la paix dans l'Europe centrale et de la

rétablir dans le Levant,

— Langue. L'italien est un rameau de la branche italique des langues indo-européennes. Il est dérivé pour une notable partie du latin populaire, le latin classique ayant fourni le reste avec quelques radi-


caux gothiques ou lombards. Sa formation com- mence avant le x1° siècle, et s'achève au xive, L'ita- lien n'a pas de voyelles muettes, ni de voyelles com- posées: c'est une langue sonore, harmonieuse et cadencée, L'italien possède un grand nombre de

dialectes : le vénitien et le napolitain sont les deux”

principaux.

— Littér. Bornée d'abord à l'imitation provençale et française, l'Italie ne produit pas d'œuvre littéraire en langue nationale avant le xine siècle, époque où la poésie italienne apparaît dans les œuvres lyriques de l'empereur Frédéric II, de son flls Enzio, de Pierre des Vignes, Guittone d'Arezzo, Cino da Pis- toia, Dante da Majano, Jacopone da Todi, Guido Cavalcanti, et la prose avec des chroniqueurs comme Dino Compagni, avec les recueils de contes comme le Novellino. Le xiv* siècle est pour l'Italie un

rand siècle littéraire, puisqu'il compte trois noms fiustres : Dante, l'auteur de la grandiose trilogie

ui forme la Divine Comédie; Pétrarque, le poëte dlégant des Sonnets et des Triomphes ; Boccace, qui donne dans son Décameron le modèle de la prose italienne. À ces maîtres, on peut joindre : les poètes Fazzio degli Uberti, Cecco d'Ascoli, Francesco da Barberino, les chroniqueurs Gino Capponi et les deux Villani, saint François d'Assise, l'auteur des exquis Fioretti, l'écrivain ascétique sainte Catherine de Sienne, les conteurs Sacchetti et Giovanni Fio- rentino, Le xve est un siècle d'érudits et d'huma- ñistes, qui écrivent en latin (Pontanus, Sannazar, le Pogge, Marsile Ficin, Pic de La Mirandole, etc.) ; mais c'est en italien que Laurent de Médicis com-

ose ses poésies lyriques, Ange Politien ses Stances, Paici son épopée comique Worgante, Savonarole ses sermons, Sannazar son Arcadie, et que se cons- titue la Comedia dell arte ou comédie improvisée. Au xvie siècle, la littérature italienne arrive à la perfection de la forme. La poésie épique est repré- sentée Pt Bojardo, l'Arioste, le chantre fécond du Roland Furieux, Berni, le Tasse, le poète harmo- nieux de la Jérusalem délivrée : la poésie didactique par Ruccellaï, Alamanni, Tansillo ; la poésie lyrique

r Bembo, Vittoria Colonna, l'Arétin, le sculpteur

fichel-Ange, Chiabrera. Le théâtre antique est imité de près dans les tragédies de Trissino et de l'Arétin, les comédies du cardinal Bibbiena, de l'Arioste, de Machiavel, l'Arétin, Piccolomini, Bentivoglio, et du Ruzzante, Le Tasse (l'Aminte) et Guarini (le Pastor fido) cultivent la comédie pastorale. Les grands pro- sateurs du siècle sont l'écrivain politique Machia- vel, l'historien Guichardin, B. Castiglione l'auteur du Courtisan, lés conteurs Luigi da Porta, Ban- dello. Firenzuola, Strapparola, Grazzini, les artistes Léonard de Vinci, Benvenuto Cellini et Vassari, le précieux biographe. Le xvnie siècle est littérairement un siècle de décadence; il voit pourtant les poètes Marini, Filicaïa, Tassoni, Bracciolini, Salvator Rosa, les historiens Sarpi et Davila; mais les meilleurs écrivains de ce temps furent les savants comme Galilée et Torricelli. Au xvi® siècle, la tragédie se renouvelle avec Gravina, Maffei, Martelli, Conti, Bianchi, Alfieri. Apostolo Zeno et Métastase com- posent des drames Pen Goldoni inaugure la comédie de mœurs, Gozzi la comédie d'intrigue et la comédie fiabesque (féerique). Citons les historiens et érudits : Muratori, Tiraboschi, Vico. L'influence française se révèle chez les philosophes Algarotti, Bettinelli, Cecarotti, les Verri, Beccaria, Filangieri ; à la fin du siècle paraît un véritable poète, Parini. Au xx siècle, les poètes Monti et Ugo Foscolo (celui-ci également prosateur) sont encore des clas- siques ; puis bientôt apparaissent les chefs du mou- vement romantique, qui sont mèlés de près au mou- vement de l'indépendance : le poète Bérchet, Silsio Pellico, l'auteur de mes Prisons, Manzoni, le éaitre du roman historique dans Les Fiancés, Massimo d'Azeglio, Grossi, Guerrazzi, le grand lyrique pessi- miste Leopardi, Par réaction contre le romantisme fest formée l'école paienne de Cardueci et de ses disciples, S. Ferrari, Guido Mazzoni, G. Pascoli. Litons encore les poètes À. Graf, G, d'Annunzio, Sal- vatore di Giacomo. Parmi les prosateurs se distin-

1ent les historiens ou érudits Botta, Balbo, Gio- verti, Cesare Cantu, Rossi, Ascoli, De Sanctis, D'Ancona, De Gubernatis, P. Villari, Rajna, les romanciers Giovanni Verga, fondateur du vérisme,

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Fogazzaro, d'Annunzio, L. Capuana, Matilde Serao, Grazzia Deledda, le conteur et polygraphe De Ami- c1s ; les auteurs dramatiques Giacosa et G. Rovetia.

— Archit. Au début de l'ère chrétienne, les basi- liques païennes furent appropriées aux nécessités du culte, C'est seulement au vie siècle que l'urchi- tecture byzantique pénètre sur certains points de l'Italie. Du x1e au xute siècle, l'architecture romane se révèle à Pise, à Assise, à Modène, à Parme, à Milan, ete. Au xuue siècle, le style gothique entre en lutte avec les traditions romano-byzantines. Mais la forme ogivale n'est adoptée que sur la façade des édifices ; à l'intérieur, la voûte romane subsiste.

Avec la Renaissance, c'en est fait de l'architecture gonique, Brunelleschi APpAue sévèrement les or-

res antiques. Bramante inaugure une période nou- velle pour la Renaissance, L'ampleur et la sobriété du style caractérisent ses œuvres, en particulier le lan de Saint-Pierre. Peruzzi, San Gallo furent d'ha- iles continuateurs de Bramante, Michel-Ange, à ui revient l'honneur de la coupole de Saint-Pierre, phaël, Jules Romain, Vignole, Serlio, Palladio, Fra Giocondo, Alessi, Vasari, Sansovino, Giacomo della Porta, ete. emplissent le xvit siècle de leur gloire, Au xvire siècle, le déclin se manifeste avec Eine par l'étrangeté, l'absence de goût, la prodi. galité des ornements. Le xvitie et le xixe siècle ne marquent pas un relèvement sensible de l'architec- ture, Bornons-nous à nommer Ivara où Juvara, Salvi, Vantitelli, Servandoni.

— Seulpt. Les sculptures de la période romano- byzantine snt d'une exécution sommaire, Nicolas de Pise, le premier, a eu souci de remonter aux sources antiques, Jean de Pise lui succède, Andrea de Pise seulpte les deux portes du baptistère de Flo- rence. La plupart de ces maîtres sont architectes, sculpteurs et peintres. C'est ce qui explique la ten- dance générale à ne voir dans la sculpture et la peinture qu'un décor des édifices. L'art statuaire ne sera pratiqué d'une manière atRrotente qu'au xvie siècle. Florence est le centre d'activité le plus remarquable au xve siècle, Ghiberti s'y inspire de la nalure plus que des Anciens. Il forme : Desiderio de Settignano. Andrea Verrocchio, Verrocchio sera le maître de Michel-Ange et de Léonard de Vinci. Leopardo, Michelozzi, Luca et Andrea della Robbia, Civitali, Mino da Fiesole. Modanino, etc. appartien- nent aussi au xvesiècle, Michel-Ange domine l'école, au siècle suivant. Sansovino fonde une école bril- lante à Venise; Cellini, Ammanati, Jean Bologne, Francavilla, Merliano da Nola, San Gallo, Lom- bardi, ete, peuplent Florence, Pérouse, Naples, Or- vieto, Lorette de travaux appréciés.

Bernin remplit le xvire siècle de sa renommée, mais il tombe dans le PRIE à outrance, et ses continuateurs au xvuie siècle, l'Algarde, Ma- dérna, Rossi, Rusconi, Foggini, sont des artisans de décadence.

Une sorte de relèvement se manifeste au début du xIxe siècle avec Canuva, épris de l'antique, et avec Bartolini. Vers le milieu du siècle, l'art fait place au métier. Vers 1878, la sculpture italienne se ressaisit. Barzaghi, Calvi, Belliazzi, Civiletti, et principale- ment Monteverde donnèrent le signal d'un réveil. Ferrari (Ettore), Gemito, Danielli, Maccagnani, Pe- reda et Sodini (Dante), Bazzaro, Nono, Salvini, B'ondi, Alberti, Apolloni, Astorri, Balzico, d'Orsi, Gallori, Mme Lancello-Croce, Rosso, Bistolf, Cifa- mello, Trentacoste, Troubetzkoy, Calandra. etc. marquent une régénération sérieuse de la sculpture moderne, par l'étude approfondie de la nature.

— Peint. Cimabue est l'ancêtre de la peinture en Italie (xine 8.). 11 rompit avec les traditions byzan- tines. Mais c'est avec Giotto (1266-1337), son élève, que commence une transformation des types aux- quels vont recourir les peintres. Ses disciples ou ses continuateurs sont : Cavallini, le Giottino, Taddeo et Agnolo Gaddi, Buffalmacco, etc, C'est Andrea Orcagna qui occupe le premiér rang par ses fresques au Campo-Santo de Pise. Bernardo Orcagna son frère, Simone di Martino, Lippo Memmi, Duccio di Buoninsegna, Pietro et Ambrogio Lorenzetti, etc. travaillent avec éclat au xi1ve siècle.

Le siècle suivant s'ouvre avec Fra Angelico da Fiesole, peintre d'une exquise candeur et d'une foi touchante, Son disciple Benozzo Gozzoli est, avec Masaccio, le précurseur de la Renaissance, Uccello, Dello, Castagno, Fra Filippo Lippi, Verrocchio, Pollajuolo-Botticelli, Ghirlandajo, Mantegna, Gen- tile et Giovanni Bellini, Vivarini, Gentile da Fa- briano, le Pérugin, Luca Signorelli, le Sodoma, etc. assurent le renom de l'école au xve siècle.

Au xvit siècle, l'âge d'or de la peinture, les chefs de l'école sont, par ordre de naissance, Léonard de Vinci, Michel-Ange, Raphaël, Fra Bartolommeo, Andrea del Sarto, Corrège, Titien, Giorgione. A Léonard se rattachent Andrea Solario, Gaudenzio Ferrari, Bernardino Luini. Les suivants de Michel- Ange sont Sebasiiano del Piombo,'Daniele da Vol- terra, Vasari, Salviati, le Bronzino, Allori, le Rosso. Raphaël est l'éducateur de Jules Romain, Penni dit « le Fattore », Caldara dit « le Caravage », le Garo- falo, Perino del Vaga, ete. Corrège aura pour imi- tateur le Parmesan. Des innombrables disciples de Titien, les deux plus illustres sont le Tintorec et Véronèse.

Vers la fin du xvie siècle, les Carraches dominent l'école ; à leur suite viennent le Dominiquin, le Guer- chin, Schidone, Lanfranco, le Guide, l’Albane, etc. Avec ces maitres, nous sommes au milieu du xvue siècle, et la décadence s'accentue d'une façon rapide. Au siècle suivant pourtant. Solimena, Tiepolo, Canaletto, Guardi, Battoni méritent d'être nommés.

Plus pauvre encore est l'école, pendant la pre- mière moitié du xixe siècle (Appiani, Hayez, Ca- muccini, Benvenuti, etc.). Dans la seconde moitié du siècle, on peut signaler les noms de Fontanesi, Ussi de Florence, Gastaldi, Miola, Busi, Gordigiani, Pio Joris, de Nittis, Massini, Pasini et Pagliano, Casti- glione, Galli, Fontana, Boldini, Silvio Rotta, Baz- zaro (Leonardo), Carcano, Ciardi, Maccari, Morbelli, Sartorio, Segantini, G. Previati, Balestrieri, Joris, Michetti, Morelli, E. Tilo. V. FLORENTIN, ROMAIN, VÉNITIEN.

— Grav. La gravure sur bois, en Italie, date de l'application de la typographie. Au xvie siècle, la plupart des maîtres gravent certaines de leurs com- positions. On attribue à Hugo da Carpi la découverte de la gravure en camaiïeu, à Maso Finiguerra la dé- couverte de la gravure sur cuivre, Marc-Antoine Raimondi, disciple de Raphaël, est un merveilleux interprète des œuvres du maitre, Augustin Vénitien,









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Marc de Ravenne, Caraglio, Bonasone constituent la lignée de Marc-Antoine. k

Le Parmesan a porté l'eau-forte à un rare degré de perfection. Véronèse, Primatice, Baroche, Fari- nati, Palma, Fontana de Vérone, Giacomo Franco, Cesare Vecelli, Mazza, Camoccio, etc. s'adonnent avec éclat à ce mode de gravure.

Au xvur siècle, les Carraches fixent à Bologne le centre de productions de l'eau-forte. Au xvins siècle, les graveurs ne laissent après eux que des œuvres! sans style, Les Tiepolo, Canaletto, C , Volpalto, Porporati, Piranesi, Lon et Ra Morghen font toutefois exception. Au x1xe siècle, deux noms sont à retenir : ceux de Calamatia et de M

— Mus. C'est par l'église que les premières (+ festations musicales se produisirent en Italie. Saint Ambroise régla le mode d'exécution des chants reli-

ieux. Plus tard, au vit siècle, saint le

irand compléta son œuvre et 0 l'Antipho- naire. Plus tard, au x1e siècle, c'est au moine Guido d'Arezzo ne doit une méthode rationnelle d'ensei- gnement de la musique.

A partir de ce moment jte approches de la Renaissance, l'Italie compte peu de müsiciens natio- naux, C'est le temps où les grands contrapontistes de l'école franco visitèrent l'Italie, et y firent souche d'élèves : Jean Tinctor, Adrien Naert, Claude Goudimel. Grâce à leurs leçons, surgirent une foule de musiciens remarquables, dont le plus pa est rer le TRE de Ja mu: de religieuse. L'oratorio commença fleurir grâce saint Phili; de Néri.

C'est à Florence qu'un 1 t cénacle de gentils- hommes amateurs, di , de savants,-d'artistes, conçut la pensée d'unir les instruments aux voix dans des espèces d'actions scéniques rudimentaires, d'abord à un seul, puis à plusieurs personnages. C'est l'origine de |" Monteverde perfectionna le système musical, en y introduisant l'harmonie disso- nante, et par conséquent, la modulation.

Après lui, Francesco Cavalli, son élève, dans l'es- pace de trente années, de 1639 à 1669, ne fit pas re- présenter moins de trente-huit opéras. Venise. alors, comptait six théâtres. Ce n'est qu'en 1668 que Naples vit s'ouvrir sa première scène lyrique, en 1778 que qu an re de la Scala.

régorio Le, organiste Frescôbaldi,

Martini, Jean-Paul Colonna, Carissimi et plus tard Porpora se distinguaient dans le genre de loratorio, et surtout de la cantate, qui peu à peu s'était sub- stituée au madrigal. Quant à la grande école italienne de violon fondée par Arcan Corelli, elle fut illus- trée par Geminiani, Locatelli, Lorenzo et Giambat- tista Somis. C'est aussi à cette époque que l'art de la lutherie prenait tout son essor avec lès Amali, les Maggini, les Guarnert, les Bergonzi, les Monta- gnana et Antonio Stradivari.

De Venise, l'opéra alla s'installer à Naples, d'où il rayonna sur toute l'Italie PRES sur HARAS ensuite. Pendant tout le xvine siècle, l'histoire de musique en Italie se concentre tout entière dans les exploits de la de école litaine, dont Ales- sandro Scarlatti doit être considéré comme le chef et l'initiateur, C'est des conservatoires de Naples

ue sortent Gaetano Greco, Durante, Pergolèse, Duni,

TS roli, 2 o Sala, Mandanic, Zin, li, Manfroce, et plus Carlo Conti, Mercadante, Bellini.

Dans le reste de l'Italie, on citer à la grande ue les compositeurs dramatiques Caldara. Ga- luppi, Rinaldo de ue, Francesco Conti, Marcello de Padous, Nasolini, Ciampi, Gazzaniga, Storace, ess Sarti, er el RU TAPATEn ER

rmi les compositeurs religieux organisies, Bénedetto Marcello, le P, Mattei, Pitoni, etc.: les violonistes Viotti et ni. Nous trouvons, au commencement du x1x® le : Valentino Fioravanti, Paër, qui se passe entre la France et l'Italie, Pa- vesi, les frères Giuse et Luigi M o Coccia, puis deux pes maîtres ui la ce Loyer auuer la gl ES sin et Spontini. Puis vint le us grand erniers Italiens Rossini. Pres ue en même temps, fétlatent Belin et Donizetti. £ ONE RE e , voit SR que e pâles ee

urs : Raimondi, Morlacchi, Carafa, Vaccaÿ ola, Pacini, Mercadante, les deux frères Luigi et FE CE Ricci. Verdi est le dernier représentant

ce! x

L'école musicale italienne n'est plus aujourd'hui CES souvenir en dépit de DR Leoncavallo,

le Puccini, de Giordano, d'Albe: ranchetti, et de don Lorenzo Perosi, qui s'efforce de renouveler le genre de l'oratorio,

— Marche royale italienne. 11 n'existe pas, à pro- prement parler, d'hymne national italien, avec pa- roles. Une Marche royale, composée en l'honneur de la maison de Savoie par Galleotti, en tient la place dans les cérémonies offcieiles.

Itaïie (Histoire d'}, par nr C'est le récitimpartial, et en quelque sorte fférent, des événemunts dont l'Italie fut le théâtre de 1490 à 1534.

Italie (Voyage en), #1. Taine (1866). Très belles descriptions, dans un #tyle éclatant et concis, par- fois un peu tendu.

Italie (guerres d'}. On comprend sous le nom de querres d'Italie l'ensemble des expéditions et des conflits dont l'Italie a été l'enjeu et le plus souvent le théâtre de 1494 à 1559, et dont les urs ci- paux ont été la France, l'Es et l'Empire. La richesse de l'Italie, les querelles intestines des petits Etats et des villes qui se aient son sol expli-

uent les convoitises de l'étranger, ainsi que la dures et la complication de lalutte, dans laquelle on distingue trois périodes :

10 De 1494 à 1521, la France, gouvernée par le chevaleresque Charles VIIL, fait valoir sur le royaume de-Naples les droits de la maison SR Une rapide CH (1496) livre aux armées çaises le sud de ] Italie ; mais bientôt une coalition

énérale de l'Autriche, de l'Angleterre, de Venise et

e l'Aragon oblige Charles VIII à abandonner son éphémère conquête, et il doit, à la bataille de For- noue, se frayer un sanglant perse vers la France. Louis XII ajoute un objet nouveau à la lutte, en. revendiquant sur le Milanais les droits de Valentine Visconti, duchesse d'Orléans; mais il a peine à se défendre contre Ferdinand d'Aragon (batailles de Seminara et de Cerignola), et contre le pape Jules II, qui, après s'être servi de lui pour battre les Véni-