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Page:Larousse universel, 1922, I.djvu/1289

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KUR

puis la sultane validèh le nomma grand vizir, et le chargea de gouverner l'empire durant la minorité de son fls Mohammed IV (1666). Il fonda l'indépendance presque complète des vizirs, et releva la situation militaire et pécuniaire de l'empire; — FAzIL AUMED Kupruli Ogiou, fils du précédent (1626-1691). I1 suc- céda à son père dans les fonctions de grand vizir. Il ne remporta que des succès dans les guerres de Hongrie, de Pologne, et dans la campagne de Crète, mais il fut battu à Saint-Gothard par Montecucolli (1564) et à Choczim par Jesn Sobieski (1673). Il favo- risa les savants et fonda une riche bi que, qui s'est conservée jusqu'à nos jours; — MUSTAPHA Kupruli, frère du précédent, surnommé le Vertueux, m, en 1691, Il gouverna sagement l'émpire et ft avec succès une campagne en Hongrie; il fut tué à Szalankamen, dans une bataille contre les Impé- riaux: — AMOUDJA Zanèu Husskix Kupruli, m. en 1702, 11 négocia la paix de Karlovitz, et ii chercha à rélever le niveau moral de l'empire en fondant des écoles et en faisant disparaître les barrières qui séparaient les chrétiens des musulmans; mais, vio- lemment combattu dans ses projets par le mufiti, il se démit de sa charge, et mourut peu après ; — Nouax Kupruli, fils de Kupruli Mustapha, m. en 1710, Le sultan Ahmed IL lui confia le grand vizirat en 1710, après avoir destitué le vizir Ali-pacha, qui ne pouvait se débarrasser du roi de Suède Charles XIL Kupruli Noman se laissa entrainer dans une gucrre avec la Russie, et fut destitué au bout de deux mois.

Kurdes. Ethnol. V. Kourvss.

Kurdistan. Géoyr. V. Kourpisran.

Kure, port du Japon (ile de Hondo), sur la mer Intérieure ; 100.000 hab. Station navale. Aux envi- rons, académie navale du Japon.

kurhaus {kour-haouss] n. m. (en allem. maison de cure). Dans les villes d'eaux allemandes, établisse- ment où les baigneurs vont boire les eaux,

Kurisches Haff, lagune de la mer Baltique, sur la côte de la Prusse-Orientale, entre Memel et Kœnigsberg. Communique avec la Baltique par un étroit canal voisin de Memel.

kurnez n. m. pl. (du lat. cruciatus, croisé). Nom donné aux paysans hon-

rois révoltés contre la no- lesse en 1513. (Les -paysans s'étaient armés comme pour marcher contre les Turcs, mais ils se retournérent contre leurs maitres. Ils fuxent vainous, et leur chef, Dorza, périt dans les plus affreux supplices, Le nom des kurnez revient plus d'une fois dans l'histoire de la Hon- grie. 11 correspond à celui de Jacques Bonhomme en France.) uroki Tamemoto (baron), général japonais, né en 185%, m. à Tokio en 1923. Un des plus énergiques com- mandants d'armée japonais pen- dant la guerre de 1904-1905 en Mandchourie, 11 remporta la victoire du Yalou,

Kurpinski (Charles-Casimir), compositeur po- lonais, né à Wiloszakowice, m. à Varsovie (1785-1857) ; auteur de plusieurs opéras : Kalmora, Czaromysl, Jean Kochanwoski, ete,

Kurrachee. Géogr. V. Karatonî.

kursaal n. m. (en allem, salle de cure). Dans les villes d'eaux, salle publique de réunion, de con- vers on, pour les baigneurs.

Kurschnef (Conrad), réformateur suisse, sur- nommé PELLICAN, né à Rouffach (Haut-Rhin), m, à Zurich (1478-1556). Gagné aux idées de Luther, il



E








— 1276 —

récha la réforme aux Bälois et fut appelé wingle à Zurich en 1556. 0 rl kurtchis [chiss, n. m. Chez les Persans, corps de cavalerie composé de l'ancienne noblesse.

Kurth (Godefroy), historien catholique belge, né à Arlon, m. à Assche (1847-1916), auteur des Origines de la civilisation moderne, Clovis, Histoire poétique des Mérovingiens, ete.

Kusmanek de Burgneustætten (Her- mann Rudolf), général autrichien, né en 1860 ; il dé- fendit Przemysi contre les Russes, mais il dut rendre cette ville le 22 mars 1916.

Kusnacht, comm. de Suisse (cant. de Zurich), sur le bord du lac de Zurich ; 3.400 h. Vignoble, tis- sus de soie, teinturerie.

Kussnacht, comm. de Suisse (cant, de Schwy2), sur le lac des Quatre-Cantons : tourisme, jolie situa- tion ; 1.360h. Agriculture et élève de bétail ; verre- rie, tannerie. distillerie. Restes d'un château qu'on dit avoir été habité par le bailli Gessler, et à quel- que distance duquel se trouve une chapelle de Tell.

kustelite n. f. Minér. Argent aurifère.

Kustendil, v. de Bulgarie, sur un petit affluent de la Strouma, ch], de district; 13.000 h. Sources thermales sulfureuses. — Archevêché gréc orthodoxe.

Kustenland [#us-tèn-lan'd'}, ane. pays d'Au- triche, qui comprenait Trieste et son territoire, Goritz (Gorizia) et l'Istrie.

Kutahia. Géogr. V. Kouraen, Kuraïau, ete. Kut-el-Amara. Géogr. V. KouT-EL-AMARA.

kutsCh n. m. {du nom de l'inventeur). Réglette imaginée pour faciliter la mesure des distances sur la carte de France d'état-major au 1/80.000e.

Kuttigen,comm. de Suisse (cant. d'Argovie) ; 1.500 h, Viticulture, plâtre et ciment.

Kutusov.vV. Kourouzor.

Kuyper (Abraham), hom- me politique hollandais, né à Maasluis (1837-1920), chef du parti conservateur calviniste ; premier ministre de 1901 à 1905.

Kvicala [Xvi-tcha-ta] {Tan), philologue et homme po- litique tchèque, né à Mnichovo Hradiste (Bohéme), m. à Pots- tyn (1834-1908), professeur à l'université de Prague. On lui doit d'excellents travaux sur Virgile, Sophocle, Euripide.

EWAS ou KVAS [kou-ass) n. m, (m, russe). Boisson eni- vrante en usage surtout chez les moujiks ou paysans russes, et qu'on obtient en versant de l'eau chaude sur de l'orge moulue ou de la farine d'orge, puis en laissant fermenter le tout,

Kyaxarès. Hist, V. Cyaxans.

kybistétère ou kybistère [bis] n. m. (gr. hubistétér; de kubistän, faire la culbute). An- tig. gr. Faiseur de tours, sauteur, plongeur.

Kyd (Thomas), poète dramatique anglais, né probablement à Londres vers 1560, m. à Londres en 1895. Il fut nn des prédécesseurs immédiats de Shakespeare. Auteur de : Pompée le Grand et Cornélie (1593), de la Tragédie espagnole ou Jérôme est encore fou (1592), son chef-d'œuvre, qui semble avoir ins- piré à Shakespeare certaines parties de son Hamlet. On attribue aussi à Kyd Solyman et Perseda (1592).

Kylix [Hi-liks) nf. (m. gr.). Antig. gr. Coupe très évasée à deux anses avec un pied très léger, ou même sans pied.



KYS

1lo e {di} n. f. (du gr. kullos, co PA ñ opodie jan RTE pieds right ymatologie fa n. f, (du gr. kuma, flot, et 08, discours). Chapitre de la géographie ysique relatif à l'observation des vagues de l'eau, des Le ou dé REPOS etc. mogra On {fi-on] n. m. (du gr. Æuma, flot, Le gr , arr Phystol. Eva de HÉMO- ”"kymrique [ki cymrique [sim] adj m’} où 3 Se ax TS Lo BE Plestes de Fs langue celtique, parlé dans le pays de Galles, N. m. : le kymrique ou cymrique, Kymris lriss) ou es, peuple de race celtique, établi au temps dé César entre la Seine, la Mae, RS Faucilles, le Rhin et l'Océan. [ os (e) intre et dessinateur japo- pais,né OT D TE dans ln carie | cature. kyphonisme {fo-nis] n.m. (di À a EM Antig. fr A p A PA Re à - à exposer au soleil le patient nu, le corps enduit de miel, attaché contre une pièce de bois recourbée. kyriale ja n. m. (m, lat). Livre liturgique contenant le Kyrie et tout l'ordinaire de la messe. (Le propre de la messe se trouve dans le graduel.) Kyrie ou kyrie eleison‘i-rié, é-lé-t-sonn] n. m. (gr. Aurie, Seigneur: eleëson. aie pitié). Invo- cation que l'on fait au commencement de la messe. Musique composée sur les paroles. kyrielle Jia n. f. (du gr. Kurie, Seigneur,

remier mot d'une litanic). Longue suite de choses cheuses et ennuyeuses : une kyrielle d'injures. |

kyriologie!jf] n. f. (du gr. kurios. propre, et ad rroloet Pilot Usage pese pie et non d'expressions figurées. < kyriologique adj. Qui a rapport à la kyrio- ogie.

kyrosite n. f. Variété de marcasite avec arse- nic et cuivre.

kyste [kis-te] n. m. (du gr. hustis, vessie). Es- pe de tumeur dont le contenu est liquide où semi- CE : on traite les kystes par l'extirpation chirur- gicale. E

— Excyec. Les kystes ont une origine, une loca- lisation et un ponte trainer CE kystes spéciaux ont une origine parasitaire ; les ÆAystes hydatiques du foie, de la rate, ete., sont dus au AÉTATP ROUES chez l'homme du ténia du bœuf ou

chien. “D'autres kystes. dite congénitaur, sont dus à un accident du développement ; ils contiennent du mu- cus, des productions dermiques, des chéveux et des dents. Enfin, les kystes non “ongénitaux proviennent de la distension continue d'un appareil dulai ou d'une poche synoviale : tels sont les k séba- cés du cuir chevelu (loupes), les kystes salivaires (grenouillette), les kystes ae x, ete. © à

Les kystes déterminent des accidents, par Ja com- pile qu'ils exercent sur les 0 es voisins. Le yste de l'ovaire peut prendre des dimensions extra- ordinaires. Le traitement est en général l'extirpa- tion chirurgicale. 1%

kysteux, euse [kistef, eus] où mieu kystique {kis-ti-le! adj. De la nature du kyste, Qui concerne le kyste : tumeur kystique. >

kystitomie {His-ti-t0-mf) n. f. (de kyste, ct du gr. tomé, section). Opération qui consiste, pour extraire le cristallin, à inciser sa capsule,

kystotome n, m. Chir. Syn. de cxsrorome.

kystotomie [mf) n. f. Chir. Syn. de cysro- TOMIE.