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Page:Larousse universel, 1922, I.djvu/140

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Rome Sous Ia république, l'armée se composait nent de citoyens. astrcints au service jusqu à L'unité militaire était la légion, divisée és où manipules. Marius institua les 5, et ouvrit l'armée aux non-citoyens : Auguste des armées pérmanentes, d'abord canton- ur les frontitres, | juuloise et franque. L'armée était formée + ts de que Fe Etat, réunis ï leurs chefs ordinaires. Les levées se fai- “selon les besoins. En cas de guerre, le roi, ! de la guerre, convoqi ses leudes ;


À se nommait le Lan. e le, Les vassaux s'armaient à l'appel cigneur.. De leur côté, les villes constituérent lices bo ises, sur lesquelles la royauté

contre les seigneurs féodaux, Ces milices

usement Jeur apparition à Ia bataille de VIH, par la création des compa- onnance, institua une armée permanente.

. L'organisation régimentaire

ren barles IX. mais l'armée moderne ne date x nt que de Louvois, Les officiers restent proprié # de leurs compagnies, mais tous les ont dotés d'armes et d'uniformes. Les soldats t une solde régulière et sont logés dans des vancement est ouvert à tous, mais la ( les permet aux incapables d'exercer ments. Le recrutement était basé sur nt volontaire. La conscription fut établie ec Das pen vies régiments, és corps d'armée, Cette organisation s'est ie dans les armées modernes. Avant la Guerre, les nations européennes, à l'excep- Fac leterre, avaient adopté le régime du L aire, avec passage successif dans

  • active, la réserve, l'armée territoriale et la

de la territoriale, La conscription fut en Angleterre pendant la Guerre, mais sup- > après l'armistice de 1918,

meline ».f. (ital. armellina). Pelleterie blan- le el fine, provenant de la fourrure de l'hermine. armement (man) n. m. Action de pourvoir des : l'armement d'une place. Ensemble des ob- ls servant à armer : doubler l'armement, Prépara- erre : armement par mer. Equipement en subsistance. etc., d'un vaisseau : en course. ANT. Désarmement. Armement (ministre de l'}, créé ndant la Grande Guerre pour intensi- ns … munitions (1916-1918). - ngaud {min-qhô) (Désiré) Hérateur et eriti x! d'art français, n

Ci mort à (1797-1869). aArmenie tit, contrée de l'Asie 4 au sud du Caucase, et aux 1 dé l'Euphrate et du Tigre, qui ad 1 Fopenpe un royaume indépen- dan pue t, Au xixe siècle, partagée al Turquie, la Russie et la Perse, constitue aujourd'hui, dans des frontières encore indéterminées, une république indépendante. Erivan, Erze- Four bri an, sont ses principales On donne le nom de Petite Armné- n royaume fondé à l'époque des ES par les Arméniens émigrés en Langue et littérature. La langue DRE Se à la famille indo- tenne. phabet arménien na été té par Mesrob à la fin du rve siècle : “mprend 38 lettres. Le christianisme te tre les monuments dé l'an- né littérature de l'Arménie païenne, ve siécle est l'âge d'or de la littéra- ® arménienne : il est illustré par en Moïse de Khoren. Citons en- Lazare de Parb ] Fa

d

| Minuseules | Majuscules

). Grégoire Magi

de Lasdivertz qu A] la RE com) un marque, Nersès

Glañetsi, Aux epoques suivantes, la Uittérature armé- & œuvres de second ordre et

p' nn de traductions des autenrs étrangers. De nos jours, les presses des mékhitaristes der Venise,



ARMÉÈNIE.

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les imprimeries arméniennes de Vienne, Tifis, Pétrograd, Madras, ne cessent de produire des livres arméniens.

Arménien, enne Ini-in, é-ne), habitant ou originaire d'Ar- ménié : les Ar- méniens, Adjec- tiv. : population arménienne. N. m. Langue par- lée par les Ar- méniens,

arméniste Inis-te] ou ar— ménisant {sanl,@ n. Qui est versé dans la connaissance de l'arménien.

armen- teux, euse (mar-tel, eu-3€] adj. (du lat. ar- mentum, trou- péau). Riche de gros bétail, en parlant d'un pays : contrée armenteuse, (Peu us.)

Armen- tières [man!, ch.-1. de e. (Nord), arr. et à 16 kiL de Lille, sur la Lys; 28.620 h. (Armentiérais) ; ch. de f. N. Linge, toiles, dentelles; distillerie. F de la troisième bataille des Flandres, Armentie a dû être évacuée parles Anglais (11 avril 191$); la ville était dévenue intenable à la suite d'émissions de gaz faites par les Allemands. Elle fut reprise quel- ques mois après, — Le cant.a $ comun. et 68.700 h,

armer frné) v. a. (lat. ammare,. Procéder à l'ar- tous les sens de ce mot: arnter un fort, une troupe, un brick. Lever des troupes : Etat qui peut armer cent mille hommes. Tendre le ressort

Types arméaiens,






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d'une arme à feu: arnier son fusil. Armer cheva- lier, recevoir dans la chevalerie, Garnir d'une chose qui donne de la force : armer de fer une poutre. Equi-

x: armer un navire pour La pêche, Fig. Fortifier, prémunir : la philosophie nous arme contre les pas- sions; s'armer de couraye, de patience. AxT .Désarmer.


ARM

Armeria de Madrid, célèbre collection d'armes anciennes, établie à Madrid dans le palais ruyal. La formation de l'Armeria date de Philippe IL.

armet {m] n. m. (de arme). Casque de cavalier complètement clos, et qui pro- tégeait la,tête et la nuque des hommes de guerre au moyen âge,: l'armét fut en usage du xve au xvu® sitcle. V. MAMBRIN.

Armide, une des plus sé- duisantes héroïnes de la Jéru- salem délivrée, du Tasse, la Circé de l'épopée chrétienne. Son nom est souvent employé pour désigner une femme qui fascine par ses charmes en- chanteurs. On fait aussi de fréquentes allusions aux jardins, au palais d'Armide, où la magicienne re- tenait le beau Renaud loin de l'armée des Croisé:

“Armide, opéra en cinq actes, paroles de Qui- nauli, musique de Gluck (1777); l'une des œuvres lés plus parfaites du musicien.

Armide et Renaud, tragédie lyrique en cinq actes et un prologue ; poème de Quinault, musique de Lulli (1686).

Armide et Renaud, beau tableau de Pous- sin: Armide s'apprètant à frapper le héros endormi, est dé- . sarmée par sa €7 beauté, L'amour retient son bras. (V.p: 120.) V. RexauD.

armil- laire [mil-13- re] adj. (de ar- mille). Sphère armillaire, as- sémblage de plusieurs cer- cles de métal, de bois ou de car- ton, réprésen- tant le ciel et le mouvement des astres, et au centre desquels est placé un petit [globe figurant la Terre.

armiilaire {mil-li-re] n. f. Genre de cham- pignons du groupe des agaricinées, qui poussent fré- nment sur les vieilles souches, et dont certaines

spèces sont comestibles : l'armillaire couleur de

miel est commune en autome.

armille {{{ mll.,e} n.f.(du lat. armitla, bracelet), Bracelet grec, ro- main, gaulois, franc,etc. Instru- d ment dont Hip- parque et les an- ciens astronomes se sont servis pour faire des observations as- tronomiques. N. f. pl. Petites moulures qui en- tourent le chapiteau des colonnes doriques, (On dit aussi ANNELETS.)

armillé, e {{! mil.) adj. (de armille). Qui est entouré d'un anneau ou d'un cercle.

arminianisme [nis-me] n. m. Doctrine des arminiens,

arminien fniin) on remontrant {tran] n. m. Sectateur d'Arminius, qui combattait une partie des doctrines de Calvin (xvne s.)

— Encyc. Adoptant les idées de son compatriote Koornhert, qu'i tété chargé de réfuter, le théolo-

ien Arminius 8 a contre le dogme calviniste de a double prédestination et soutint que les bienfaits de la grâce étaient offerts à tous. Il eut comme adversaire Gomar, zélé calviniste, Arminius étant mort (1609), ses adhérents présentérent (1610) aux états dé Hollande un mémoire intitulé Hemontrence (d'où leur nom de remontrants), où ils résumaient leurs doctrines. Les gomaristes présentèrent une contre-remontrance. La politique exploita ces contro- verses. Maurice d'Orange fit condamner les armi- niens au synode de Dordrecht (1618), et les frappa de la persécution et de l'exil, Après sa mort, ils purent professer leur doctrine, qui d'ailleurs se répandit aussi en Angleterre, en Prusse, en France.

Arminius luss!, chef des Germains, au temps d'Auguste et de Tibère, demeuré populaire en Alle- magne sous le nom de Hermann. Il détruisit les légions de Varus, l'an 9 apr. J.-C.

Arminius (Jacques), théologien protestanthollandais (1560-4609), fondateur de Ja secte des armi- niens où remon- trants, qui adoucis- sait la doctrine de Calvin sur la pré tination et fut é giquement combat- tue par les gomaris- tes, où sectateurs de Gomar.

armistice [mis-ti-se] n. m. (du lat. arma, armes, et statio, repos). Interruption momentanée des nosti lités par accord mutuel : la signature de l'armistice, le 11 novembre 1918, consacra la défaite de l'Alle- mugne dans la mde Guerre.

— Excycez. L'armistice est conclu par les gouver- nements, tandis que la suspension d'armes lou ar- mistice local) est conclue par les autorités militaires. L'armistice est on général, ou restrein e partie du théâtre de la guerre. Malgré l'armistice, les bel- ligérants conservent l'administration des pays qu'ils occupent LRO Touùt chef militaire qui prolonge les hostilités après avis officiel d'un armis- tice encourt la peine de mort, ou, en cas d'admission de circonstances atténuantes, celle de la détention,




Sphère armillaire.



Armilles.







Arminius.