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Page:Larousse universel, 1922, I.djvu/15

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. ABA

ab abrupto Joe. lat. signif. Brusquement, sans pré- paration : entrer et matière ab abrupto. (On dit mieux Ex ABRUPTO.! ab absurdo loc. lat, signif, Par,d'a- près l'absurde : rai- sonner ab absurdo, abaca n. m. Espèce de bananier des Philippines, dit bojfo, qui fournit une matière textile see chanvre le Manille, dont on fait des tapis, dés paillassons, des câbles, etc. abacète n. m. Genre de coléoptè- res noirs, bronzés ou bleuâtres, des régions chaudes de l'ancien monde, et qui vivent au bord des eaux. Abaco ou Grande Lucaye, la plus grande des îles L 8 (arch. de Bahama), fertile, mais sans eau potable ; 7.000 h, Aux Anglais. Ch.-1. Carleton. Abad I‘ {bad'}, premier roi maure de Séville et fondateur de la dynastie dite des Abadites; il régna de 1023 à 1042.— Son fils, AuaD IT, régna de 1042 à 1069, et son pétit-flls, Asan III, de 1069 à 1095. Ce dernier soumit Cordoue, mais fut vaineu parle sultan du Ma- roc Yousouf,qui le relégua en Afrique, où il mourut, (Paul), architecte français, né à Pa- 812-1884). IL restaura de nombreux ses, et on Jui doit les plans du


Abaea : a, fruil.



ris, m, à Chatou monuments histo Sacré-Cœur, à Paris.

Abadie (Louis), compositeur francais, né vèrs 1814; auteur de romances et chansons. 11 mourut presque de misère dans un hôpital de Paris, vers 1858,

Abadites, dynastie maure. fondée par Abd Jer et qui régna sur Séville au x1e siècle. — Un Abadite, — Adj. : prince abadite,

Abañfd où Apaff I‘, prince élu de Transyl- vanie; il régna de 1661 à 1690, sous Ja tutelle des Turcs. — Son fils, Abaffi II, qui lui succéda, vit son pays annexé à l'Autriche ;. m, en 1713.

Abailard. Biogr. V. AnëLARD.

abaissable a-ble] adj, Qu'on peut abais- sex : tarif abaissable.

abaissant [Li-san), 6 adj. Qui sert à abaisser, Fig. Humiliant, dégradant : acte abaissant.

abaisse {4 n. f. Pâte que l'on amincit en l'étendant avec le rouleau : de dessous d'un grand nombre de pâtisseries.

abaissé ![bë-sé], e adj. Blas. Se dit : 4e de toute pièce placée au-dessous de la place que la règle héral- dique lui assigne ; 2° des ailes (vol) d'un oiseau qui, au lieu d'être étendues, se dirigent vérs la pointe de l'éou ; 3e d'une pièce où d'un éeu contenant une pièce destinée à perpétuer le souvenir d'une action déshonorante, abaisse-langue [lan-ghe} n. m. invar. Sorte de palette métallique, que l'on emploie en méde- cine pour abaisser la langue et apercevoir l'intérieur dé la gorge, abaissement {hé-s-man] n. 1m. Action de diminuer quelque chose en hauteur : l'abaissement d'un nur: A d'un corps qui, en baissant, s'éloigne d'un point lus élevé : Le froid produit 'abaissement du mercure dans Le thermomètre. Fig. Diminution de force, d'intensité, de puis- sance : l'abaissement de la voir, du t Louis X1 travailla à Labaiss'ment des grands vas- saux, Diminution, amoïindrissement : labaissement des salaires. Elat de décadence, dégénérescence : l'abaissement des consciences; l'abaissement de la littérature.

abaisser ! . a. (de à, et baisser). Mettre plus bas pour couv abaisser les paupières. Dimi- nuer la hauteur ; abaisser un mur. Faire descendre : abaisser un store. Réduire : abaisser une taxe. Abais- ser une perpendiculaire, la mener d'un point sur une lignée ou sur un plan. Al. Abaisser Le degré d'une équation, Ja rédu lon de degré moindre, Fig. Dimint E Richeliou abaissa Les grands. S'al er v. pr enir plus bas : les nuages s'abai t. S'humi savilir : s'abaisser à de plates excuses. ANT. Elover, hausser, glorifier, yanter, exalter.

abaisseur (bèsewr] adj. et n. m. Se dit d'un muscle qui sert à abaisser la partie du corps à ln quelle il est attaché; les muscles abaisseurs ont pour antagonistes les éleveurs

abait {#e] ou abet [üëé] n. m. Pc. Appât. Fiy. Ruse. (Vx.)












Abaisse-langue.













F ou abèter [{4] v. a. (Se conj. Péch. Appâter. (Vx.) f. (de bajaue). Poche que cér- fains animaux (singes. chiroptères, ele.) ont 4 l'inté- rieur des joues et où ils mettent en réserve des ali- ments non Cconsominces immédiatement. Fig. Joue volumineuse et péndante. abaliénation si-on) n. f. Dr. rom. Cession ,aliénation : aba- diénation de terres, de troupeaux, abaliéner 14 v.a. {Se conj. comme aécélé- rer.) Faire une abaliénafion : abaliéner des terres. abalourdir v. a. Rendre lourd, stupide : es mauvais traitements ahalourdissent un enfant abalourdissement {di-se-man]n.m. Action d'abalourdir, Etat d'une personne abalourdie, abandon n. m. {de à, et de l'anc. franç. bandon, uvoir), Etat d'une Poe où d'une chose dé- iaissée : Christophe Colomb mourut danx l'abarulon. Négiigence aimable dans le discours, le style, les



A, abajoue.

vagues, bruyères, etc. en faisant l'a

l'abaisse forme la croûte *


he

manières, ete. : l'abandon de l'intimité, Oubli : aban- don de soi-même, Confiance entière : abandon à la Providence, Renonciation, désistement : abandon d'un droit. Loc. adv. À l'abandon, sans soin, en dés- ordre : laisser ses enfants, sa maison l'abandon.

— ExcycL. Dr. Le propriétaire d'un navire est responsable des faits et dés engagements du Capi- taine qu'il a chargé du com andement, mais il peut s'affranchir de ces obligations par l'abandon du na- viré et du fret. — Les particuliers peuvent s'affran- chir de la contribution foncière qui EL les terres

don légal

de ces propriétés, — Tout copropriétaire d'un mur mitoyen peut se dispenser de contribuér aux répa- rations de ce mur en faisant l'abandon du droit de mitoyenneté, — L'héritier qui accepte une succession sous bénéfice d'inventaire peut se soustraire au paye- ment des dettes de la succession en abandonnant tous les biens qu'elle comprend. — Le failli peut ob- tenir un concordat en abandonnant aux créanciers tout ou tie de son actif. — Le Code punit sévère- ment l'abandon des enfants, et les peines qu'il pro- nonce sont plus ou moins graves, selon que le cou- pable a, ou n'a pas, sous sa dépendance l'enfant aban- donné, où suivant le cas dans lequel l'abandon a été fait. — La loi punit, comme responsable, le proprié- taire de bestiaux à l'abandon qui ont commis des dégâts à La propriété d'autrui.

abandonnable {do-na-ble) adj. Qui peut, qui doit être abandonné ; tout mauvais projet est aban- donnable.

abandonnataire [do-na-té-re] n. Dr. Pér- sonné au profit de qui est fait un abandon ou aban- donnement de biens par un créancier.

abandonnateur, trice [do-na] n. Dr. Per- sonne qui.fait abandon de ses biens, (Se dit par opposition à abandonnataire).

abandonné {dou}, © n. Personne qui est dans l'abandon : soulageons Les abandonnés.

abandonnement {do-ne-man] n. m. Action d'abandonner. Cession. Délaissément entier, Acte de cession : abandonnement de biens.

abandonnément !do-né-manl adv. A l'aban- don, sans réserve : les assaillants éntrèérent aban- donnément dans la ville. (Vx.)

abandonner {do-né) v. a. (de abandon). Quit- ter, délaisser entièrement ; abandonner sa maison. Renoncer à : abandonner ses prétentions. Confer, remettre : Anne d'Autriche abandonna l'exercice du pouvoir à Mazarin. Négliger : abandonner ses de- voirs. \Livrer : ahandonner une ville au pillage. S'abandonner v. pr. Se livrer, se laisser aller sans réserve à : s'abandonner à la joie, Perdre courage : une âme forte ne s'abandonne jamais. ANT. Garder, retenir.

abandonneur, euse [do-neur, eu-se] adj. ét n. Se dit d'une personne qui abandonne. (Peu us.)

Abano (Pierre d'}, médecin et alchimiste italien, né ä Abano-Bagni, mort à Padoue: auteur du De remediis vénenorum. Accusé de magie, il fut pour- suivi par l'Inquisition (1250-1316).

Abano-Bagni, x. d'Italie (prov. de Padoue); 4.000 h. Eaux minérales chlorurées sodiques, em- ployées contre les rhumatismes, la goutte, ete «

Abanto, v. d'Espagne (prov. de Biscaye Mines de fer.

abaque n. m. (lat, abacus). Arvhit. Tailloir, ta- bletie formant la partie supérieure du chapiteau d'une colonne. Antig. Machine à calculer, en usage









tardir). Dégénération, corru!

ABA

abat ou abas (hu n. m. Averse, Pluie abon- dante qui tombe tout à coup : un grand abat l'eau. abat !ba] n. m. Action d'abatire, de tuer L' des animaux. Ce qui est abattu. (Syn. de AbATIS D N, m. pl. Parties de certains animaux abattus qui se vendent chez les tripiers, telles que pieds et rognons. de mouton, de veau, foie de veau, gras-double, etc. abatage ou abattage |ha-ta-je) n.m. Action de renverser, de coucher, Action deb reles-arbres, de tuer les animaux. Action de détacher des.gale- ries de mines. des carrières, le charbon, le minerai, la pierre. Mar. Faire abataye, agir sur ne ma- nœuvre pour la roidir, tandis quà chaque effort on abraque le mou de la manœuyre qui fait retour sous un taquet où un cabillot: Fig. et fan. Verte semonce : recevoir un abataye. , Le E QE A ve Sets es sp che, à la scie e-partout}, à la pou aa namite; majs on Etilise encore des Le circulaires actionnées par un petit moteur Rire et montées sur un chariot.\ll a lieu communément de la fin jan- vier à la fin avril. V. ARhRe: « — Boucher. Les procédés d'abatage des bœufs, des chevaux sont: l'assommement au moyen d'un mer- lin ou du masque frontal à boulon péreutant, dit. masque Bruneau; la mort au moyen du pistolet; l'énérvation et, chez les juifs, lé ent, Les porcs sont assommés d'un coup de maillet, puis égorgès. Les veaux et les moutons sont égorgéss abâtardir v.a.(de bétard). Altérer, faire dé- générer. Fig. : une lonque RTS abätardit le cou rage. S'abâtardir v. pr. Dégénérer. : abâtardissement !di-s-man) n. m. (de à! ption, altération : l'a





tardissement d'une race. Abruti: tion : l'abâtardissement des esprits. TT f abat-chauvée {4a-chô-vél n. f. Laïne de qua- lié inférieure qu'on abat, qu'on détache de la peau, au moyen de la chaux. PI. Ge abat-chauvées. abatée |1) n. f. Mouvement d'un navire sans vitesse, dont la proue s'écarte de la ligne du vent: navire qui fait des abatées. a abatellement [té-le-man] n. m. Séntence par laquelle les consuls français, dans le Levant. inter- disent le commerce avec tous cêux qui désavouent leurs marchés ou qui refusent de payer leurs dettes.

abat-faim |bu-fin) n. m. invar. Pièce de résis- lance qu'on sert d'abord pour apaiser, abaïtre la première faim des convives,

abat-foin la] n. m. invar. Ouverture prati- quée dans le plancher d'un ier, au-dessus Fins éeurié, d'une étable, et par Jaquelle on jette le four- rage dans le râtelier.

— Excyez. L'abat-foin entraîne le illagé et laisse pénétrer dans le fenil les émanations de Téta. ble ou de Lécurie, En outre les poussières provénant des abat-foin salissent les fourrages, les animaux et provoquent des irritations de la gorge et des yeux.

abatis ou abattis [ha-ti] n. m. Quantité de choses abattues, telles que bois, arbres, maisons ; où tuées, telles que bêtes fauves, gibier, Tête, cou, aile- rons, pattes de volailles, Milit. Barricade ou retran- chement accessoire, con$istant en un âmas d'arbres dont les branches entrelacées sont tournées vers lennemi. Pop. Bras, jambes: mains, pieds, Véner. Petit chemin e se font les bètes fauves en passant à travers les taillis:

abat-jour [ba) n. m.invar. Réflecleur en mé:


Gothiques polygonal et circulaire


Formes principales de l'abaque.

les Romains. (V. souLIER.) Système de lignes sur un plan et permettant d'effectuer certains caleuls ee Table à jouer, sorte d'échiquier, de damier. Tableau de lecture pour les enfants, Buf- fet-où l'on étalait la vaisselle.

AbarcCa (don Joaquin), prélat espagnol, né en Aragon (1780-1844), l'un des chefs du parti de don Carlos contre Isabelle I1: banni, il mourut au eou- vent de Lanzo, près de Turin.

Abarim !rim'), chaîne de montagnes dé l'Anti- Liban (Palestine), au N.-E. de la mér Morte. A cette chaîne appartient le mont Nébo, où la Bible fait mourir Moïse.

abarthrose {1r4-5e}n. f. (du lat. ab, et du gr. ar- thron, articulation) ou abarticulation {si-on] n, f. Syn. de DIARTRROSE.

Abascal (don José Fernando), gere espagnol, né à Oviedo, m. à Madrid (1743-1821). Vice-roi du Pérou en 1804, il fut révoqué en 1816 par Ferdinand VIF.

abasourdir {sour)v. a. (rad. sourd). Assour- dir, étourdir par un grand bruit : coup de tonnerre abasourdit. Fig. Consterner, accabler, jeter dans a stupeur : nouvelle qui ahasourdit.

abasourdissant [:ourdisan], © adj. Qui ést propre à abasourdir, à étourdir : bruit abasour- dissant ; nouvelle abasourdissante,

abasourdissement zour-di-se-man) n.m- Assourdissement. fig. Stupeur, stupéfaction, conster- nation.







{al, en porcelaine, en papier, ete, qui rabat la lu: s. Fenêtre inclinée qui réçoit le jo

mière des lam d'en haut :

t-jour à persiennes. Auvent

Abat-jour.

devant les magasins où boutiques pour interceptèe les rayons du soleil. Appareil en planches appliqué aux fenêtres des prisons pour interdire aux prison-