Aller au contenu

Page:Larousse universel, 1922, I.djvu/24

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ACA

sait pour guérir l'humeur aigre,) D'une humeur dif- ficile, querelleuse: qui aime à crier, à contrarier, à disputer, ANT. Doux, sociable.

ceur,

acariens {ri-in] ou acarides n. m. pl. Ordre d'arachnides non articulés et souvent parasites. S.un acarien ou acaride,

— ExcycL. L'or- dre des acariens renferme un cer- tain nombre Cie

ès-

tes du fromage, les trombidions, aou- tats ou rougets. acariose [ri-0-2e] n. f. Nom donné aux affec-

engendrées par les acariens, Acarnanie ps dites, ASE l'Achéloûs. (Les ancienne oûs. Acar- naniens étaient tépulés commé frondeurs) acaroïde adj. Se dit d'une gomme-résine jaune rougetre, friable, d'une odeur balsamique, qui coule d'une liliacée, dite xanthorrea hastilis.

ä Ron Fes jer.a pire et karpos, fruit). Se dit

ACATUS {russ) n. m. Nom donné à un genre d'acariens (le le où acarus de La gate mais ee aussi à tous les animaux de cet ordre.

  • talectique ou acatalecte {Jék-te] adj.

Grir et catalectique). Se dit, en métrique ancienne, d'un vers de ne se términe pas par un pied incomplet.

acatalepsie lpetinef. (du gr. a priv., et kata- lépsia, on). 5 la philosophie grecque, impossibilité d'arriver À la certitude. Méd. Maladie nerveuse, dont les symptômes sont opposés à ceux de la ere _ acataleptique {{ëp] adj. Qui concerne le doute philo: que sceptique : les ncipes acatalepti- ques. Med Qui est atteint PORT se e. substantiv.,

ce sens : un arataleptique. A) ze] n. f. (du gr. a priv., et katapo- action d'avaler). Difficulté, impossibilité d'avaler. Lee volean de l'Amérique centrale (Guatemala) ; 4.150 m. d'altitude,

acatène adj. et n. (a priv., et lat, catena, chaîne). Sans chaîne : bicyclette acatène ; une acatène.

acatholique adj. et n. (du gr. a priv., et de AS D Se dit des chrétiens qui repoussent l'au- torité du et de l'Eglise romaine.

© [kô-Le] adj. (du gr. a priv., et Laulos,

tige). Se dit Fane) plante quirn'a HE de tige appa- rente, comme le pissendit, le plantain, etc. PA

accablant {a-ka-blan], @ adj. (de accabler), Dif- ficile À supporter; trop lourd; qui accable : poids accablant ; chaleur arcablante. Fig. : chagrin acca- blant ; preuve accablante ; nouvelle accablante.

accablement [a-ka-ble-man] n. m. (de acca- bler). Prostration pue ou morale, trême abattement : l'accablement d'un malade.

accabler [ak v. a. (a priv., et gr. Hrata- bolë, machine à lancer les Frs Faire succomber sous le poids. Fig. Surcharger : accabler de travail. Combler : accabler d'honneurs.

Acca Laruntia, d'apres la légende, femme de Faustulus, berger de Numitor, surnommée la Louve; elle recueillit Romulus et Remus exposés sur une colline, et leur servit de nourrice,

accalmie [a-kal-mf)ou plus rarem.aCcalmée a-kal-mé) n. f. (de calme). Mar. Calme momentané du vent et de la mer. Fig. Temps de repos momentané, après une période d'activité ou d'agitation.

accaparement {a-ka, man] n. m. Action d'ac- caparer, dé prendre tout pour soi : l'acraparement est un crime odieux.

— Encyct. Dr. L'accaparement consiste, pour un commerçant ou un consortium, à retirer de la cireu- lation une forte quantité de denrées où marchan- dises de même espèce, afin d'en avoir le monopole et de pouvoir, en écartant toute concurrence, les revendre au taux jugé le plus avan ux. Les me- surés contre l'accaparement, très sévères sous l'an- cienne monarchie, abolies l'Assemblée consti- tuante, reparurent sous la Convention, qui déclara l'accaparement crime capital. Aujourd'hui, la loi pünit de l'amende et de la prison l'accaparement non seulement des marchandises proprement dites, mais encore de tout ce qui est objet de commerce et de concurrence, par exemple, l'accaparement des


Acariens [très grossis).

moyens de rt. La peine est plus grave, si la saine a porté sur les grains, farines, pains ou ssons,

aCCaparer [a-ka-pa-ré] v. a. (ital. accaparrare). Amasserun objet de commerce en grande quantité, pus en produire la rareté et le revendre fort cher.

Prendre pour soi, au détriment des autres :

l'empereur Auguste accapara tous Les pouvoirs. Acca- parer quelqu'un, l'attirer sans cesse près de soi. aCcCapareur, USE [a-ka, eu-ze) adj.et n. Celui, celle qui accapare : accapareur de denrées, de faveurs. Accarias Lse] (Pains), jurisconsulte et ma- istrat français, n Mens (Isère), m. au Raincy 1831-1903). Auteur d'un remarquable Précis de droit romain. accastillage [a-kas-ti, mll.}n.m. (de l'espagn. castillo, château). Autref., châteaux Fr s'élevaient à l'avant et À l'arrière des navires. Auÿ., partie du vaisseau qui est hors de l'eau. accastiller {a-ras-ti, LH mll., 6] v.a. Garnir un navire de son accastillage (de ses gaillards, de sa dunétte, ete.). accéder {ak-sé-dé] v. n. (du lat. accedere, s'appro- cher. — Se conj. comme accélérer). Avoir accès dans, arriver, parvenir : salon auquel on accède par la salle à SARONT Adhérer, consentir, acquiescer : refuser d'accéder à une demande. Ant. Rejeter, refuser. accelerando [ak:-sé-lé] adv. {moi ital.). Terme

acariâtreté n, f. Humeur acariâtre, Axr. Dou- | aménité.

Al

de musique indiquant qu'il faut presser le mouve- ment d'un morceau et que l'on écrit d'ordinaire en abrégé: arcel, N. m. Morceau écrit dans ce mouve- ment : un acvelerando, accélérateur, trice [ak-sé) adj. Qui accé- lère, précipite : forme accélératrice. N.m, Autom. Mé- canisme qui suspend momentanément l'action du ré- gulateur et permet au moleur de tourner à une vitesse supérieure à sa vitesse normale, Phat. Subs- tance qui rend plus actif, plus rapide le révélateur, Techn. Appareil adapté aux horloges régulatrices, pour leur faire regagner progressivement les retards. accélératif, ve [aisé] adj. Qui accélère, qui DENT stimule, accélération {ak-sé, si-on] n.f. Augmentation, accroissement de vitesse : accélération du pouls. Prompte exécution : accélération d'une affaire, des travaux. -Anr. Ralentissement. V, MOUVEMENT. léré, € [ak-sé] adj. Dont la vitesse dépasse la moyenne ordinaire : pas accéléré, Mouvement uniformément accéléré, v. MOUVEMENT. accélérer [ak-sé-lé-ré) v. a. (lat. accelerare. — Prend un é& ouvert devant une syllabe muette : j'ac- célére; excepté au fut, et au cond., où il conserve l'é fermé: j'arcélérerai, nous accélérerions.) Hater, presser, activer : l'exercice accélère le mouvement du sang. Ant. Ralentir, modérer, retarder, V. Mou- VEMENT. accélérographe [ak-s/) n. m. (lat. aecele- rare, et gr, grapheïn, écrire). Instrument permettant d'étudier graphiquement l'accélération d'un mou- vement.

  • accense {ak-san-se] ou ACENSE n. m, (lat. ac-

census). Chez les Romains, citoyen qui, d'aprés la con- stitution de Servius Tullius, n'attéignait pas le cens de Ia dernière classe, Appariteur attaché à la per- sonne des magistrats, tels que les consuls, les préteurs, accensement [uk-san, man) ou acense- ment n.m. Dr. anc. Convention par laquelle on prénait un héritage à cens ou à rente foncière, accenser {d/{-san-sé) ou ACeNSEr [sé] v. à Dr. anc. Donner, prendre à cens, à ferme une propriété. accenseur [{ak-san] ou aCenseur n. m. Dr. anc. Celui qui donnait ou prenait une ferme à cens. Celui qui était chargé de recueillir les dimes. accent [ak-san) n. m. (préf. ad, et lat, cantus, chant}, Elévation ou abaissement de la voix sur cer- {aines syllabes : accent oratoire. Prononciation, into- hation spéciale à une région : accent rer mar- seillais ; avoir, n'avoir d'accent, Expression de la voix : accent plaintif. Signe qui se met sur une voyelle : il y a trois accents en français : l'accent aigu (7), qui se met sur la plupart des e fermés : bonté, café; l'accent grave ( qui se met sur les e ouverts : père, mère, sur où (adv.), à (prép.), Aolt, déjà, ete. ; et Larcent circonflere (A), qui se met gé- néralement sur les voyelles longues : pâte, fête, gîte, côte, flûte. Accent tonique, Y. TONIQUE. Accent musical, cx- pression, renforce- ment de son qui don- ne une importance spéciale à certaines notes, à certains ac- cords. Fig. Intensité de touche dans la péinture. accenteur {a- san]n.m. Genre d' seaux passereaux, En- tre les mésanges et les alouettes, qui vivent sur- tout dans les montagnes. accentoridés [ak-san, dé] n. m. pl. Famille de passereaux, dont l'accenteur est le iype. S. un ac- centoridé. accentuable [ak-san] adj. Qui peut être accen- tué : mot accentuable ; syllabe accentuable. £ accentuation [ak-san, si-on] n. £ Manière d'accentuer, de prononcer, en parlant ou en écrivant : accentuation vicieuse ; faute d'accentuation. accentuer [ai-san-tué) y. a. Marquer d'un accent : accentuer les voyellés. Frononcer selon les règles de l'accent tonique : bien accentuer en par- dant. Exprimer avec force : accentuer un passage. acceptabilité [akssèp) n. f. Qualité de ce qui ést acceptable : l'acceptabilité d'une proposilion ; l'acceptabilité d'un travail. acceptable [ak-sép] adj. Qui peut ou doit être accepté : offres acceptables ; propositions, conditions acceptables. acceptant [ak-sèp-fan], © n. et adj. Qui ac- cepte, qui donne un consentement par lequel une convention devient valable, acceptation [ak-sèp-la-si-on] n. f. Action d'ac- cepter, de recevoir, d'agréer : acceptation d'une do- nation. Déclaration par laquelle une personne s'o- blige à payer une lettre de change tirée sur elle : acceptation d'une traite. ANT. Refus. se ere Dr. ete Fa sur une lettre de change l'acceptation par laquelle il s'engage à payer la somme indiqués à date fixée, le tiré écrit sur la lettre en travers : noces pour la somme de... et il signe au-dessous; si l'acceptation était donnée par acte séparé, elle serait sans effet. L'acceplation des lettres de change payables À tant de jours, ou de mois, ou d'usances de vue, doit être datée du jour où on les présente, parce que c'est ce jour qui délermine le terme du payement; à défaut de 1 date d'accep- tation, la lettre de change est exigible au terme qu'elle exprimé à compter de sa date, accepter [ak-sèp-t#) v. a. (lat. acceptare). Agréer, reccvoir ce qui ést offert : accepter un don. Se montrer prêt à : accepter la bataille. Accepter une Lettre de change, s'engager à la payer à l'échéance. AxT. Refuser, récuser, repousser, rejeter. accepteur [ak-sèp] n. m. Celui qui s'engage à payer uné lettre de change, (On dit plutôt rin&.) acceptilation [ak-sép-ti-la-si-onln. f. Dr. rom. Mode solennel d'extinction des obligations qui s'ap- pliquait aux obligations nées verbis, et exigeait l'em- ploi d'une formule verbale. acception {ak-sép-si-on] n. f. (lat. acceptio). Egard. préférence : de juge ne doit faire acception de personne. Gram. Sens dans lequel un mot est employé : acception propre ; acception figurée. Ex.: la



ACC

chaleur (acception propre) du feu; la chaleur (accep- tion figurée) du discours.

ACCÈS [ak-sè] n. m. (lat. arcessus). Abord, entrée : la barre de l'Adour rend difficile Lacoés du port de Bayonne. Facilité d'approcher quelqu'un : aroir ac- cès près d'un ministre. Moyen ou droit d'exercer une ion : l'accès de certaines carrières libérales a été facilité aux femmes. Fig. : l'accès de la vérité, Attaque d'un mal : accés de fièvre. Mouvement inté- rieur et passager : arcés de colère.

accessibilité [ak-sé-si) n. f. Caracté

ui est accessible, approchable, abordable : l'a bidité d'une montagne. Droit reconnu de prétendre à un emploi, une fonction : la Constituante proclama l'accessibilité de tous les citoyens à tous les emplois. accessible [ak-sé-si-ble) adj. Abordable, dont on peut approcher : les mers polaires ne sont pas ac- cessibles ; prince accessible à tout Le monde. Où l'on peut atteindre : emploi accessible. Compréhensible : simplifier Les choses pour Les rendre accessibles, AT. Inaccessible,

accession [ak-sé-si-on] n. £. Action d'arriver à : accession au‘pouvoir, Action de s'ajouter à : l'acces- sion de la Corse à la France eut lieu en 1768. Ac- tion d'adhérer avec d'autres : accession d'un pays à un traité. Dr. Acquisition du droit de propriété par suite de l'union d'une chose accessoire à une chose principale.

— Excycz. Dr. L'accession rend le propriétaire du principal propriétaire de l'accessoire, d'où l'apho- risimé : « L'accessoire suit Le principal. » C'est ainsi que le croît des animaux appartient à l'usufruitier par droit d'accession,

accessit [ak-sé-sif] n. m. (m. lat. signif. J! s'est gpproene, Distinction accordée À ceux qui ont le plus approché du prix. PL. des accessits,

accessoire [ak-sé-soi-re] adj. Qui accompagne une chose principale : clause accessoire. N. m. : {'uc- cessoire suit Le principal. ANT. Essen! principal. PL Au théâtre, menus objets nécessaires à la re- présentation, tels que flambeaux, vaisselle, ete.

accessoirement {ak-sé-soi-re-man] adv. D'une manière accessoire : détails accessoirement ajoutés au sujet principal.

acciaccatura {a-tchia-ka-tou-raln.f. (m. ital. : rad. acciaccare, froisser, concasser). Mus. Appogia- ture qu'il faut frapper presque en même temps que la note principale. V. APPOGIATURE.

Acciajuoli, famille florentine, d'où sortirent : NicoLas (1310-1365), grand sénéchal de Naples, et son neveu Rexier, duc d'Athènes, qui conquit presque toute la Grèce, où ses descendants maintinrent jusqu'en 1456, époque de Ja conquête turque,

accident {ak-si-dan] n. m. (du lat. accidens, qui arrive). Evénement fortuit, ordinairement inattendu et fâcheux : un accident d'automobile. Malheur, re- vers : Les accidents de la vie, Accident de terrain, mouvement da sol qui s'abaisse et s'élève irrégulié- rement. Aus. Se dit des signes qui servent à altérer les notes : ip a trois accidents : le dièse, le bémol et le bécarre, Philos. Ce qui modifie passagèrement l'être. Par accident loc. adv., par hasard : beaucoup de découvertes n'ont eu lieu que par accident.

— Excyez. Dr. Responsabilité, assurances, acci- dents du travail. L'auteur d'un dommage en doit la réparation, à moins qu'il ne puisse prouver qu'il y a eu cas fortuit ou force majeure. Les chefs de cer- taines industries sont responsables de plein droit, qu'ils soient ou non en faute, des accidents dont sont victimes leurs ouvriers; par cela même que le vailleur court un risque professionnel par l'exercice de sa profession, il à droit, en cas d'accident, à une indemnité fixée à forfait par la loi, selon l'impor- tance du salaire, A défaut, soit par le chef d'entre- prise débiteur, soit par une société d'assurance contre les accidents, soit par un syndicat de garan- tie, de s'acquitter des indemnités dues, l'Etat en ga- rantit le recouvrement au moyen d'un fonds spécial constitué par des centimes additionnels au principal de la contribution des patentes, La victime a droit, en outre, gratuitement aux soins médicaux et aux médicaments qui lui sont nécessaires et peut choisir elle-même son médecin.

L'indemnité n'est due que si l'accident a entraîné une interruption de travail de plus de quatre jours, ou uné incapacité de travail permanente, ou enfin la mort. La loi, dont le domaine a été étendu & toutes les entreprises commerciales, ne s'a, pique aux ou- vriers agricoles que s'il est fait emploi de machines mues mécaniquement.

accidentaliser [ak-si-dan, sé] v. a. Rendre accidentel. Abandonner aux hasards de l'accident.

accidentalité [ak-si-dan) n. f£. Etat, qualité de ce qui est accidentel.

accidenté, & {ak-si-dan] adj. Varié dans ses aspects, mouvementé : terrain accidenté. Mig. Agité: vie accidentée, Inégal : style accidenté, Substantiv. Se dit d'un ouvrier atteint par un accident de travail.

accidentel, elle [ak-si-dan-tél, ë-le] adj. Qui arrive par accident, hasard, qui n'est pas prévu : mort accidentelle, Mus, Signe accidentel, tout dièse, bémol où bécarre, qui, n'étant pas à la clef, se trouve dans le cours du morceau, Lignes accidentelles, Fe SUPYLÉMENTAIRES, ANT. Certain, fixe, néces- saire. accidentellement [ak-si-dan-té-le-man]) adv. Par accident, pee hasard : Louis V périt accidentel- lement à la chasse; les Islandais découvrirént ac- cidentellement l'Amérique du Nord.

accidenter {ak-si-dan-té] v. a. Rendre un pays, un terrain inégal, d'aspects variés : montagnes et col- lines accidentent un pays. Fig. Accidenter son style, lui donner une forme variée, pittoresque.

accipitres fakreil n. m.pl. (du lat. arcipiter, épervier). Nom collectif des oiscaux de proie. S, un accipitre. Syn. de RAPACES.

accipitridés n. m. pr Faïnille d'oiseaux r& paces, ayant pour type l'aigle. S, un accipitridé.

accise [ak-si-ze] n. f. (bas Jat. accisia). ImpA indirect sur les objets de consommation, principale ment en Angleterre,

Accius {ak-si-uss] ou Attius [ti-uss] (Lucius),

ète tragique latin, né à Rome (170-064 av, J.-C,). IL fut l'un des premiers à porter au théâtre les sujets nationaux."

acclamateur {aix} n. m. Celui qui acclame, qui applaudit.