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Page:Larousse universel, 1922, I.djvu/347

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calorimètre n.m.{du lat. calor, oris, chaleur, <t du gr. métron, mesure). Instrument pour mesurer les quantités de chaleur acquises ou cédées par un corps, sous une influence quelconque.

calorimétrie {tri} n. f. (de calorimètre). Par- tie de la physique, ayant pour objet la mesure des quantités de chaleur dans tous les phénomènes où celle-ci est mise en jeu.

calorimétrique adj. Qui se rapporte à la calorimétrie,

caloriphone n. m. (du lat. calor, oris, chaleur, et du gr. phône, noix). Appareil imaginé en 1887 par Lepontois, et transmettant les sons à distance par l'intermédiaire de la chaleur,

calorique n. m. (du lat. calor, chaleur). Prin- cipe de la chaleur. Chaleur en général. Adjectiv. : valeur calorique.

calorisation n.f. Action de recouvrir, à haute température, un métal d'une couche d'aluminium.

Ccaloroso adr. (mot ital.). Mus. Avec chaleur.

calosome n. m. Genre d'insectes coléoptères, carnivores, comprenant des carabes à livrée très brillante, et dont les larves attaquent les colonies de chenilles (vanesses, procession- naires, etc.).

calot {{0) n. m. Morceau de bois pour caler, V. CALLOT.

calot{lo} n.m.Nom donné fami- lièrement à la calotte de ec) sorte de bonnet de police. Arg. Œil.

calotin ou calottin (/o-tin] n. m. (de calotte). Par dénigr. Hom- me d'église, partisan des prêtres.

calotropis {piss] n. m Genre d'asclépiadacées de l'Afrique tropica- le et de l'Inde, dont une espèce fournit l'écorce de ra- cine de mudar,à propriétés toniques et diaphorétiques.

calotte (lo-te! n. f. (de cale). Petit bonnet rond, ne couvrant que le sommet du crâne, S principalement à l'usage des ecclé- siastiques : Les cardinaux portent la calotte rouge. Par dénigr. et fam. Clergé ; parti du clergé : donner dans la calotte, Petit dôme. Calotte du crâne, son sommet arrondi. Calotte sphérique, Y'une quelconque des deux à arties que l'on obtient en coupant NY a surface de la sphère par un plan. V. zoxs. Calotte des cieux, la voûte ronde du ciel. Fam. Enveloppe arrondie, pot plus ou moins ventru : une calotte de confitures. Tape. légère sur la tête. Partie de la RE d'une épée, où l'on place e bouton. Pièce de mé qui forme la couverture d'un bouton. Boite qui renferme le mouve- ment d'une montre,

Calotte (Régiment de la), institution burlesque fondée à Paris en 1702 par quelques jeunes officiers et courtisans, pour pro- tester contre la morgue etla tris- tesse de la cour de Louis XIV,


Calot.




Calotte.



A, calotte sphérique.

calotter [lo-té] v. a. (de calotte, tape), Donner une tape sur la tête : calotter un enfant.

calottier [lo-ti-é} n.m. Ouvrier qui fabrique des calottes, Nom vulgaire du noyer.

calou n, m. Syn. de VIN DE PALME. .

calouasse [a-se) n.f. Nom vulgaire de Ja pie- grièche.

caloyer [0-6], ère ou caloger, ère n.(du gr. kalogéros, bon vieillard). Moine grec, religieuse grecque de l'ordre de Saint-Basile.

— ExcycL. Les caloyers sont les membres les plus instruits du clergé grec ; ils font leurs études dans les deux couyents du mont Athos et de l'ile de Pathmos, Leur règle est des plus sévères : ils doivent gagner leur pain par leur travail manuel; leur costume con- siste en une soutane, une ceinture et un bonnet noir,

CA1p n. m. Variété de calcaire, contenant une forte proportion de silice, d'argile, de fer, et du bitume.

Calpe, une des deux colonnes d'Hercule, ancien nom du promontoire de Gibraltar,

Calpulalpam, v. du Mexique (Etat de Tlax- cala) ; 10.000 h. k

Calpurnia, nom de Ja quatrième femme de César. Elle ne put le détourner de se rendre au sénat le jour fatal des ides de mars. — Femme de Pline le Jeune, à qui elle avait voué un attachement aussi tendre que délicat,

Calpurnius, poète latin du 1er siècle, né en Sicile ; auteur d'églogues.

calquage {ka-je)n.m. Action de calquer : de cal- quage n'est pas un bon moyen pour apprendre à dessiner.

_Calqué n.m. Trait léger d'un dessin calqué, Fig. Imitation servile,

calquer j£é] v. a. (du lat. calcare, fouler). Repro- duire un dessin sur un papier transparent, en suivant tous ses tr àtravers ce papier : calquer une carte. Fig. Copier servilement: calquer les modes françaises.

calqueron ke) n.m. Dans les métiers à tisser Ja soie, leviers qui sont placés au-dessous des lisses et attachent leurs cordes.

calqueur, eusekeureu-se]n, Personne qui calque.

calquier {#iél n. m. Taffetas do l'Inde, orné de des- sins en forme de flammes.

calquoir {koir] n. m, Pointe de mé- tal émoussée pour calquer. Verre plan enchâssé dans un cadre et derrière lequel on place les dessins que l'on veut calquer, L ‘à

Caltagirone, v. de Sicile (prov. de Catane) : 82.500 h.

Caltaniset . dé Sicile, ch.-l, de prov., sur le Salso ; 41.300 h. Sources minérales.

calthe n. m. Bot. Genre de plantes de la famille des renonculacées. Syn. de POFULAGE.






Calquoir.








Caluire-et-Cuire, comm. du Rhône, arr, et à 3 kil. de Lyon, sur la Saône; 10.220 h. Ch. de £. P.-L.-M. Distillerie d'essences ; poteries, grès.

calumet [mè} n.m. (de chalumeau). Roseau d'Amérique. Pipe à long tuyau des In- diens de l'Amé- rique du Nord,

— ENCYez. Le calumet, sorte de pipe offciel- ; le, qui se fume pendant les graxes délibérations, LE raît être le sceau de tous les actes importants. calumet de querre est mélé de blanc et de gris. Le calumet de paix est rouge, L'un et l’autre sont ornés de verroteries, de plumes, et même de chevelures. Le calumet tend à disparaitre, comme du reste ceux qui s'en servent.

calus [luss] n. m. (de cal). Durillon qui se forme sur quelque partie du corps (mains, genoux, etc.). (V. cazLosiré.) Fig. Endurcissement du cœur : l'impie se fait un calus contre les remords de sa conscience. Hortir. Excroissance saillante et solide au tronc, à la branche d'un arbre,

Caluso. Biogr. V. VALPERGA.

calvados [doss) n. m. (de Caluados, n. géogr.). Eau-de-vie de cidre : un verre de calvados.

Calvados {doss}, chaine de rochers dans la Manche, sur la côte de Normandie, au fond de la baie du Calvados. Elle doit son nom à un navire espagnol de l'Invincible Armada, qui y fit naufrage en 1588, le Calvador, dont le nom peut se traduire en français par Démâteur.

Calvados (pér. pu), dép. formé par la Norman- die ; préf, Caen; s.-préf. Bayeux, Falaise, Lisieux, Pont-i'Evèque, Vire; Garr., 38 cant,, 763 comm., 396.300 h. (Calvadosiens). 3e corps d'armée; cour d'appel de Caen ; évêché à Bayeux, Ce dép. doit son nom aux rochers du Calvados. Le Calvados est un département surtout agricole, qui produit, en particu- lier dans le Bessin et la campagne de Caen, des céréa- les, du cidre, du beurre, et élève de belles races d'ani- maux domestiques, Nombreuses stations balnéaires : Trouville, Deauville, Cabourg, Arromanches, etc.

Calumet.

Calvaire de l'ossuaire de Guéhenno (Morbihan).

Calvados (dentelle du), dentelle qui est, comme celle de Caen, du même genre que la dentelle de Bayeux,






Calvaert {vér], Calvart ou Callewaert

(Denis), dit Denis le Flamand, peintre flamand, né

Anvers, m. à Bologne (1540-1619). IL prr pue

une école d'où sortirent des tes distingués,

que le Guide, le Dominiquin, l'Albane, ete. calvaire [vè-re] n. m. ie cal

Le fifa ontatt figurée de la Passion,

on a établi une on le

ou une simple croix. Fig. Cruelle souffrance morale:

CRT son nee Pr £ conçu

— Excyoz. C'est au moyen que l'on l'idée de figurer dans le des églises siales les principales scènes de la Passion. Os repré- sentations où calvaires se multiplièrent surtout en. Bretagne, où l'on en a conservé de beaux spécimens. (à Plougastel-Daoulas, à Guéhenno, etc.}. Le calvaire … se réduit souvent à une simple croix. Es.

Calvaire [uè-re) ou Golgotha, près de Jéru- salem, montagne où fut cruciflé Jésus-Christ. Sur son emplacement s'élève aujourd'hui la basilique du Saint-Sépulcre. Filles du Calvaire, coi de bénédictines établies à Poitiers par Antoinette d'Or- léans, puis, à Paris, au Luxembourg et au Marais,

Calvaire (le), tableau de Mantegna (Louvre) {v. É: 359) — FT P. Véronèse (galerie de a de Angelico da Fiesole (couvent de Saint- ] à Florence) ; etc. . - al

calvanier [ni-é] n. m. Ouvrier engagé lement pour la moisson. (On dit aussi CALVÉNIER.

calvariste (ris-te] n. m. Membre d'une asso ciation religieuse fondée en 1633 par Hubert Char entier sur le mont Betharam, et à Notre-Dame”de Garaison (diocèse d'Auch), pour la ‘conversion du … Béarn au catholicisme, Louis XIII lui accorda ÿ résidence au mont Valérien. Les calvaristes étaient appelés aussi prètres du Calvaire. 3 6

Calvêé (Emma), cantatrice française, née à Deca- zeville én 1862, douée d'une belle voix de soprano et d'un beau talent de comédienne ; elle a chanté sur. tout à l'étranger. à]

Calverley, v. d'Angleterre (comté d'York}, près de l'Aire ; 42.000 h. Industrie active, filatures, mi urgie. .

Calvert {vèr] (Georges), baron be BALTIMORE, homme d'Etat anglais, ui fonda une colonie an- glaise dans la baie de Che: e (1582-1632), — Son neveu, LÉONARD gr t le premier gou nr “ AD R Ë

alvet (Esprit-Claude-François)}, médecin, ar chéologue et naturaliht franpile, Htatese d'un intéressant musée qu'il légua à sa ville natale, À 1m. à Avignon (1728-4810). EL

Calvi, ch.-1. d'arr, (Corse), port de mer, à 48/kil d'Ajaccio ; 2. h. (Calvais). Huile, liqueu: L'arr, a 6 cant., 35 comm., 23,280 h.; le c 2 comm. et 3.210 h.

calville f{vi-le] n. m. ou f. (de Cafville, de Normandie). Variété de pommes un peu rouge ou blanche, et très estimée.

Calvin (Jean), fondateur de la Ré- forme en France, né à Noyon, m. à Ge- nève (1509-1564). I étudia la philologie, la théologie, puis le droit, pue au pro- testantisme en 1 publia en latin (1536 puisenfrançais(1541, son livre de l'Insti-

SUR OUR ‘une ample et forte, e tal à Genève, dont il ré- forma les idées et les mœurs de manière à en faire la citad protestantisme. V. CALVINISME.

calvinien, enne [ni-in, é-ne] adj. Qui a tient au calvinisme,

calvinisme [nis-me) n. m. Doctrine religieuse de Calvin. TR. — Excyez. Le calvinisme se distingue par l'ori- gine démocratique qu'il attribue à l'autorité relis pos la suppression complète des cérémonies de

Eglise (les ministres ne sont pas des prêtres) ; la