Aller au contenu

Page:Larousse universel, 1922, I.djvu/38

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

à ADU

adulatoire adj. Qui tient de l'adulation : poé- sie adulatoire,

aduler {{#1v. a. (lat. adulari), Filatter basse-

servilement : on n'adule que par intérêt.

Adulis [fiss}, nom ancien de Zoulla (v. ce mot).

adulte adj. et n. (lat, adultus; de adolesere, croître). Parvenu à son complet développement, à la période de la vie comprise entre l'adolescence ct la

un adulte; un garcon adulte.

— Excyez, Les cours d'adultes, destinés soit à combler les lacunes laissées par J'école primaire, soit à compléter l'instruction précédemment acquise, sont créées par le préfet, à la demande du conscil municipal. Les élèves doivent étre âgés de treize ans, L'enseignement t être divisé ou varié, suivant Cette Se léves ou les besoins de la région.

u AN [ran), © adj. Qui peut adultérer : matière adultérante,

Aadultérateur n. et adj. m. Celui qui frelate. falsifie : adultérateur de monnaies. (Peu us.)

adultération fsi-on] n.f. Action d'adultérer ; falsification : l'adult n d'une marchandise, d'un médicament, des monnaies. Fig. Altération : l'adul- tération d'un terte.

adultère adj. et n. (préf. ad, et lat. alter, un autre). Qui viole Ja foi gnfugnie : wn adultère ; une _fenune adultère. N. m. Violation de la foi DontigaIe — Excyec. Dr, L'adultère peut servir de à une demande en divorce, en séparation de corps, en désaveu de Rues Le mari seul peut porter plainte contre sa femme, et réciproquement. Cette faculté est retirée au mari s'il est convaincu d'avoir entre- {enu une concubine dans la maison conjugale. La loi es HIER Mr adultère et de EX ce le mari, s'il les surprend en él LE à | PRNa conjugale. La femme adultère pour- suivie peut être condamnée à unsemprisonnement de trois mois à deux ans, si le mari ne consent à la re- prendre ; le complice est ible de la même peine €t d'une amende de 100 à 200 francs. Le conjoint divoret pour adultère peut épouser son complice. ‘adultérer ue (lat, adulterare. —Se con). comme accélérer.) sifier, altérer, au prop: et au fig. : adultérer un remède, un terte, une intention. adultérin, ine adj. et n. Né de l'adultère : en- fant adultérin; sœur adultérine; un adultérin,

une adultérine. adultérinité n. f. Caractère de celui qui est adultérin : l'adultérinité d'un enfant.

CHERE loc. lat. (Horace, Satires, I, 5, 32) signif. À l'ongle, allusion au dernier poli qu'on ob- tient en passant l'ongle sur une surface parfaitement lisse : Les vers de Racine sont ad unguem, c'est-à-dire du dernier fini, (On dit aussi: savoir une chose ad anguemn, très bien.)

ad unum loc. lat. signir: Jusqu'à un seul, jusqu'au dernier : Aux Thermopules, nmidus et ses Spar- tiates se firent tuer ad unum.

adurent Jane © sal. (prér. ad, et lat. urere, brûler). Méd. ent, brûl : soif adurente.

aduste [dus-te) adj. (lat. adustus). Brûlé, hâlé par le soleil : teint aduste, Fig. Triste, chagrin : ca- ractère aduste.

adustion {dus-ti-on] n. f. (de aduste). Cautéri- sation par le feu : l’adustion est reyardée comme ef- ficace contre les morsures venimeuses.

ad usum loc. lat. signif. Selon l'usage, la cou- tume : célébrer un anniversaire ad usuin.

ad usum Del loc. lat. signif. À l'usage du Dauphin, nom donné aux excellentes éditions des classiques latins entreprises pour le Dauphin, fils de Louis XIV, et dont on avait rétranché quelques par trop crus. (On emploie ironiquement cette

lormule à propos de publications expurgées où ar- rangèes pour les besoins de la cause.)

ad valorem loc, lat. signif. Selon la valeur, et EU indique qu'une marchandise TR € paye un

roit d'entrée de tant g: 100 prono onnellement à sa valeur. (Les objets import l'un pays dans un autre sont soumis à des droits de douane qui peuvent être établis sur deux bases distinctes : ils sont pro- portionnels à.Ja valeur des objets [droits ad valo- rem), ou basés sur la nature des objets importés [droits spécifiques].)

advenir v.n. (préf. ad, et lat. venire, venir. — Ce verbe n'est usité qu'aux 3e pers. et à l'infin. : i/ advenait, il advint, etc.) Arriver par accident : quoi qu'il advienne. Advienne que pourra, loc. signif. qu'on est prét à subir toutes les conséquences résolution : fais ce que dois, advienne que pourra.

adventice [van] adj. (du lat. adventicius). Qui vient accidentellement : circonstance adventice. Bot, Se dit des plantes (chiendent, ivraie, agrostis, cus- cute, orobanche, etc.) qui croissent sur un terrain cultivé sans y avoir été semées : les plantes adven- dices, dans un champ mal entretenu, ne tardent pas à se substituer aux plantes cultivées.

adventif, ive [van] adj. Bot. Se dit d'un or- gas qui se développe un point où l'on ne

rouve pas d'organe de la même nature. (C'est ainsi

ue certaines racines nées sur les tiges, certains urgeons nés ailleurs qu'à l'aisselle des feuilles,


À, racines adventives : 1. De liorre; 2 De fraisier,

sont dits racines adventives, bourgeons adventifs, V.

PLANTS.) Astr. Qui arrive par rencontre; qui vient

s'ajouter à une masse préexistante é Din suppose ne

que les planètes auraient leur or ans un cou- rant de matière qu'une comète adventive aurait ba- layëe loin du soleil. Dr. anc. Biens adventifs, biens acquis par la femme depuisson mariage. (Ils n'augmen- taient pas sa dot et restaient comme paraphernaux.)

_adventiste {van-tis-te) adj. et n. (angl. adven- tist).Se dit d'une secte américaine fondée par William

‘ fin de la guerre du Péloponèse,

= 95

Miller et qui attend une seconde et imminente ar- rivée (advent) du Christ. y

adverbe {vèr-be] n. m. (préf. ad, el lat, verbum, verbe}. Gram. Mot invariable, qui modifie un verbe, un adjectif où un autre adverbe : i/ y a des adverbes de lieu, de temps, de quantité, etc.

adverbial e, AUX {uér) adj. Gram. Qui tiént de l'adverbe, qui en a la signification : locution, ex- pression adverbiale.

adverbialement {rér, man adv. D'une ma- nière adverbiale : {es adjectifs employés adverbiale- ment restent invariables.

adverbialiser [rér, 6] v.a. Donner à un mot une désinence où la fonction d'adverbe,

adverbialité [vér) n.f. Qualité de l'adverbe ou d'un mot pris comme adverbe, (Peu us.)

advers {vér'!, e adj. V. ADVERSE.

adversaire !vir-sè-re)n.m.{du lat. adversarius, opposé). Celui qui est d'un parti opposé, d'une opinion contraire, et que l'on combat soit avec les armes, soit avec Ja parole. Compétiteur, concurrent, rival. -

adversatif, iVe {vér] adj. Gram. Conjonction adversative, qui marque opposition, comme mais, cependant, bien que, quoique, ete.

adversativement |vèr, man! adv. D'une ma- nièreopposée: sdversativenient au droit hypothécaire.

adverse [vér-se] adj. (lat. ad, contre, et versux, tourné). Opposé, contraire. Partie adverse, contre Jaquelle on plaide. Fortune adverse, mauvaise chance. (L'ancien masculin avers n'est plus usité et la forme adverse sert pour les deux genres.)

adversité n. f. (de advers}. Sort contraire ; infortune, malheur, misère : tomber dans l'adversité.

ad vitam æternam loc. lal. signif. Pour la vie éternelle, pour jamais, pour toujours.

ynamie pui, n. f. (du gr.a priv., et dunamis. force). Débilité générale ; abattement, prostration physique et morale.

pie adj. Faible, abattu, sans force. Méd. Qui a pour caractère l'adynamie : être dans un élat adynamique. Se dit aussi des maladies accom- pagnées d'adynamie : {a fièvre typhotde est le type des maladies adynamiques.

Æ, ville et presque de Colchide, arrosées par le Phase, où la Fable fait débarquer les Argonautes, et place les incidents relatifs aux mythes de Médée, de Cireé et des Argonautes.

æchmea fék-mé-a) ou &chmée {ék-mé] n. f. Genre de plantes de Îa famille des broméliacées, habitant l'Amérique tropicale, et dont un grand nombre d'espèces sont cultivées dans nos serres.

aède n. m. (du gr. aoidos, chantre], Poète chan- teur de l'époque primitive, chez les Grecs : Orphée était un aëde.

Ædesius f{é-dé-siuss], philosophe néo-platoni- cien, disciple de Jamblique, né en Cappadoce; m. en 355. ædicule {é) n. m. V. évrcuze.

Aédon, épouse de Zéthos, frère d'Amphion. Ja- louse de la nombreuse famille de sa belle-sœur Niobë, elle résolut d'égorger lé fs aîné de celle-ci, mais elle tua par méprise son propre fils unique, Ityle. Elle se donna la mort de désespoir, et les dieux, touchés de compassion, la métamorphosèrent en rossignol.

ægagre [é-gha) n. f. (gr. aigagros). Chèvre sau- vage, plus forte que la chèvre Ordinaire, qui habite l'Asie centrale, et surtout la Perse,

_ægagropile ou égapropile n. m.(du gr. aigayros, chèvre sauvage, et pilos, laine foulée). Concrétion formée de poils et de débris végétaux inas- similables, que l'on trouve parfois dans l'estomac des ruminants et, plus rarement, dans celui des hommes. Syn. HÉZOARD.

Ægates. Géogr. V. Ecarss.

Ægeri, nom de deux comm. de Suisse (cant. de Zoug), au bord du lac alpestre d'Ægeri : Ober-Ægeri a 1.900 h. et Unter-Ægeri, 2.450 h.

Ægidius, V. Ecinivs.

æBilORS [lopss) n. m. Bot. Genre de graminées très voisin des froments, à épis munis de barbes raides : l'ægilops croît dans le midi de la France, Pathol. Petit ulcère qui se forme dans l'angle in- terne des poneres et qui succède à une petite tu- meur sppe ée anchilops.

Ægipan. V. Ecran.

ægophonie n.f£. V. #cormonre.

æpgoSOME {4ho-20-me]) n. m. Genre de coléopté- res, renfermant de grands longi- cornes à antennes rugueusés, qui vivent dans toutes sortes de bois.

Ægos-Potamos |yhoss, moss) (fleuve de La Chévre), feuve de la Thrace, près duquel l'ami- ral lacédémonien Lysandre, à la

détruisit la flotte athénienne (405 av, J.-C.).

ægyrine n. f. Minéral du

nré pyroxène, paraissant iden- ique à l'acmite, (On trouve l'&gy- rine en cristaux dans des syé- nites de Norvège et du Groenland.)

ægyriniques ndj. £ pl. Géol. Se dit de roches riches en éléments ferro- magnésiens, avec soude non feldspathisable, telles que les roches à wgyrine de Pantellaria (ile de la Méditerranée). . À. E. I. O. U. (abréviation du lat, Austriæ est imperare orbi universo}. Devise de la maison d'Au- triche. V. AUSTRIæ.

Aelbeke, comm. de Belgique (Flandre-Occi- dentale, arr. de Courtrai) ; 2. h.

Ælia Capitolina, nom donné à Jérusalem par l'empereur Adrien, lorsqu'il y eut, en 122 où 191, envoyé une colonie romaine.

Aeltre, v. de Belgique (Flandre-Orientale, arr. de Gand) ; 7200 h. Filatures, amidonneries,

Ænésidème; philosophe sceptique, né à Gnosse (Crète). 11 professa à Alexandrie {1er s. ap. J.-C.) C'est le plus célébré représentant du scepticisme em- piriste, doctrine qui n'attribue de valeur qu'aux Phénomènes, qu'à réalité perceptible, IL fut l'un des précurseurs du positivisme moderne,

Ægosome.



AËR

Æpinus fnuss) (François-Ulrich Hocm. dit), physicien allemand, né à Rostock. On lui attribue la première idée de l'électrophore et du condensateur électrique (1724-1802),

æpiornis [uiss) n. m. Oiseau gigantesque, auj. disparu, dont on a retrouvé les ossements à Mada-

car, (L'œuf de l'piornis avait une contenance de

litres et équivalait à 160 œufs de poule.)

æquo animo loc. lat. signif, D'une âme égale, avec constance : le sage supporte æquo animo les coups de l'adversité.

uo puisat le m, lat. signif. Frappe d'un vu OR re par Horace (Odes, 1, s 13 à la mort qui pousse d'un picd indifférent la porte des palais et celle des chaumières.

aérable adj, Qui peut être aéré, que l'on doit aérer : les ateliers doivent être facilement aérables.

aérage n. m. ou aération {xi-on! n.f. Ac- tion d'aërer : conduit d'aërage; l'aération assainit. V. VENTILATION,

aérant fran), © adj. Qui est propre à donner de l'air, à faire circuler l'air : ouverture aérante.

ærarium {om} n.1m. (du lat. æs, æris. argent monnayé. Trésor publie et administration des cais- ses de l'Etat dans l'ancienne Rome.

aéré, € adj. Qui est à bon air : maison, chambre bien aërée.

Ærenthal (Alexis Lexa, comte d'}, homme d'Etat autrichien, né à Hruba-Skala, m,. à Vienne (1854-1912), Nommé chancelier de l'Empire austro- hongrois en 1906, il réalisa, en 1908, l'annexion de La Bosnie-Herzégovine et inaugura ainsi une polilique balkanique qui aboutit à la Grande Guerre de 1914,

ære perennius, mots d'Horace signif. Plus dura- ble que l'airain. V. EXEGI MONUMENTUM.

aérer [ré] v.a. (du gr. aér,air. — Se conj. comme accélérer). Donner de l'air, renouveler l'air; ven- tiler: afrer un atelier,

aéricole mA: (au lat. ar, arris, air, et culere, habiter), Se dit des plantes qui vivent tout entières dans l'air, comme certaines orchidées,

aéride n. f. Orchidée à fleurs très belles, géné- ralement pourprés ou jaunes, originaire de l'Inde.

aérien, enne {ri-in, ë-ne] adj, Formé d'air, de la nature de T'air : corps aérien. Qui se passe dans l'air : phénomène aérien. Qui vit ou croit dans l'air,

opposition à aquatique : plante aérienne. Fig. ger, vaporeux : fissu aérien ; démarche aérienne. Peuple aërien. les oiseaux. Esprits aériens, anges, génies, etc, Voies aériennes, conduits aériens, la- rynx, trachées, bronches,

aériennement {ri-ë-ne-man] adv. D'une ma- nière aérienne,

aérifère adj. Qui porte, conduit, distribue l'air: tube aérifère. V. AËROPHONE.

aérification [sion] n. f. Opération par la- uelle on fait passer à l'état gazeux une matière s0- lide ou liquide. Résultat de cette opération,

aérifier {/i-é] v.a. (Se conj. comme prier.) Faire passer à l'état d'air, de gaz : aérifier un corps liquide,

aériforme adj. (du lat. aer, air, et de forme). Qui a l'apparence de l'air, qui en a les propriétés physiques : fluide aériforme.

aériser [sé] v. a. Syn. de AÉRIFIER.

aérivore adj. (du lat. aer, aeris, air,ct vorare, manger). Qui vit de l'air, qui se nourrit d'air.

aérobie {hf} adj. (du gr. ar, aeros, air, et bios, vie). Se dit d'êtres microscopiques qui ne vivent qu'en présence de l'air : ferments aérobies. N. m. : un afrohie. Ant. Anaérobie. . Tandis que les animaux et les végé- rs empruntent l'oxygène à l'atmosphère ou à l'air en dissolution dans l'eau, certains organis- mes inférieurs et généralement CS Gp RE De e puisent dans des combinaisons stables, qu'ils décom- posent ; ils provoquent ainsi des fermentations, Tels sont les ferments du vin, de la bière, des fumiers, qui prennent l'oxygène du sucre et des substances organiques.

aérobus (puss] n. m, (gr. aër, aeros, air, et ter- minaison bus, tirée de omnibus). Avion de vastes di- ménsions, destiné à plusieurs passagers. (V. AVIATION.)

AÉTOCAVE n.m. Machine capable de se soutenir dans l'air, V. AVIATION. _

Aéro-Club de France ([), association d'aé- ronautes et d'aviateurs amateurs, fondée en 1898 à Paris. Elle organise des concours, des épreu- ves, ete, pour le déve- loppement de l'aéronau- tique.

aérocyste sis-te] n. f. (du gr. aèr, aeros, air et kuslis, vésicule). Vésieule gazeuse de la fronde des algues,

aérodrome n. m. (du gr. aér, aeros, air, et dromos, course). En- droit où s'effectuent les essais et le lancement des aérostais et des aéroplancs.

aerodynamique n Û n.f, Sn. PNEUMATIQUE Insigne de l'Aéro-Club.

aérographe n (du gr. aér, aéros, air, et gra- hé, description). Personne qui écrit sur l'air, sue ses propriétés. N. m. Pinceau à air,

aérographie [ff] n. f. Théorie, descriplion de l'air ou des gaz,

aérographique adj, Qui concerne l'aérogra- phie : carte aérographique.

aérohydroplane n. m. (du gr. ar, arros, air, hudôr, eau, et de planer). Canot qui glisse à la surface de l'eau et qu'actionnent des hélices aérien- nés. (Ne pas confondre avec HYDRO-AÉROPLANE

aérolithe n. m. (du gr. ar, aeros, air, et lithos, pierre), Nom donné à des masses mintrales tombant des profondeurs de l'espace céleste sur la surface de la terre.

— Excyoz, Les aérolithes sont des débris taires qui cireulent dans l'espace et qu'att







ané- notre