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Page:Larousse universel, 1922, I.djvu/86

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4 AME

M n, f. (du lat. Fan ets vie). Ensemble



facultés morales et in tuelles, l'acultés de _ T'âme, la sensibilité, l'intelligence et la volonté. lé orales, bonnes ou mauvaises : éme noble,

C Conscience, intime : les yeux sont

miroir de l'âme. mÉétnt
ville de 20.000 âmes.

| Agent, moteur principal : a discipline est l'âme L Expression,


ñ es et rl ne lomme sans âme, ne sent rien.

l'âme, expirer, Etre, der nie ais ms être tellement tourmenté qu'on ne peut



corps et âme, tout entier. 1 corps sans âme, avoir perdu ce qui la, vie, la force. Sur mon âme! formule de Par ext. Petit morceau de bois qui, placé | l'intérieur d'un instrument À cordes, sert à f r la table et à mettre en communication de Vibr. toutes les de l'instrument : l'âme Er Vide intérieur d'une bouche à feu, dit _ Nous sentons, nous pensons, nous vou- On désigne sous le nom d'âme ce qui en nous fehiaines écoles philosophiques, l'activité pit” ee s ques, vité spiri- irréductible jusqu'ici à toute explication

L reste

ie ou physi. l'école spiritualiste voit en tou la

nec


EVE

, de l'âme ; pour l'école matéria-

Le A RU De late ol te des 408

en l'immo; e l'âme un des K

| More du christianisme. È

  1. mortes (les), roman de Nicolas Gogol
  • (1854), curieux tableau a mœurs russes.

_Amé,6 n. et . Chancell. S'est dit autrefois

ARR A Se D Roue conseillers.

Le bée adj, (du gr. amoibaios, alterné). Se dit

t où logue où deux interlocuteurs se ré-

t par des couplets ordinairement de mème

\r. ée [dé}, nom de plusieurs princes de Sa- rte us célèbre est Amédée VIII, qui de- t pape sous le nom de Félix V, et renonça à la iare en 1449, pour mettre fin au schisme d'Occident. . Amédée I”, roi d'Espagne, né et m. à Turin , second fils du ictor-Emmanuel. Il

fit appelé gilet au trône en 1870, après l'avortement de la




ture Hohenzollern, montra des tendances rs es abdiqua en 1873 devant l'insurrec-

car _ Ameilhon fm, !! ml, on] (l'abbé Hubert- | Pascal Tru et érudit ALOE s, nè et m. à v 730-1811). {mél} n. m. (mot ar. signif. gouverneur). , nom donné aux gouverneurs de pro-

y de , € __amélanchier {chié) n. m. Genre de rosa- voisin des alisiers.

_cées, . Ameland, ile de Hollande (Frise), dans la mer Re à 8 kil, de la côte ; 2.300 h. % lie e-Amélie-Louise-Hélène pe Bour- Box-OrLéAns), reine dé Portugal, née à Twicken- ham en NE ou comte de # IS ee Lis en le prince ro; e Portugal, devint roi en 1889, ms le don de Carlos Sn ù Amélie, reine de France. V. MARIE-AMÉLIE. ._ Amélie-les-Bains [l-l-bin}, comm. des rPypénées-Orientales, arr. et à 10 kilom. de Céret;

h. Eaux thermales sulfurées sodiques, ein-

en bains, douches, inhalations, boissons, e les maladies des voies respiratoires, les dys- la tuberculose. Hôpital militaire. (Emile-Clément), égyptologue raud (Vendée) en 1850, à sa mort, il fut à l'Ecole des hautes études; ses princi- travaux se rapportent à la littérature copte et cs te chrétienne. JA ‘able adj. Qui peut, qui doit être amé- ae MON UT

HR iorant [ran], € adj. Qui dméliore, ferti-

.— Exoycr. En agriculture, on nomme plantes À es celles qui accroissent la fécondité du _#ol, soit en lui SPORE comme les légumineuses,

en F LS les aux cultures suivantes, soit en Fan | » terre ameublie et débarrassée des

améliorateur, trice adj. Qui a la propriété _da (Peu us. ; on dit aussi AMÉLIORATIF, IVE.) _ amélioration [si-on) n. f. Progrès vers le mieux : amélioration dans l'état d'un malade. Ré- art s, embellissements dans un fonds de terre, maison : on est obligé de payer les améliora-

Mais non Pa nes à luxe, sur de bonne foi que l'on dnosiies Air: Empire

ment, dégr. A léliorer [ré] v. a. (de à, et du lat, melior, n Produire une amélioration, S'améliorer _. pr. Devenir meilleur, AxT. Empirer, détériorer. __ Amelot de La Houssaye {/o, ou-sè] (Ni- Res français, auteur de Mémoires 3e quants et d'une Histoire du gouvernement de Ve- _ mise, né à Orléans, m. à Paris (1634-1706). …, AMEN {min}, mot hébreu qui signifle ainsi soit- il. Dans le langa| ordinaire, dire, répondre amen, sonsentir à une chose, PL des amen. & 7 C n. m. Transport : frais d'amenage, ement [man] n. m. Action d'aména- 2e : ement d'un lieu, d'une maison, d'un ER DE Lamine t d forêt “| —" ENCrcL. c. L'aménagement d'une fo: Cunsiste à régler son exploitation de ue son rendement soit le plus avantageux possible. On pra- actuellement trois espèces de régimes fores- _ fiers : le faillis, la futaie, et le taillis sous futaie. Je taillis que la forét fournit le revenu le élevé (exploitation des forêts particulières). contre, l'aménagement en futaie défend le sol contre les ravages des eaux torrentielles, C'est le mode d'exploitation des forêts domaniales. : aménager (Fa) . a, (Prend un e muet après le 4 devant a et 0 : il aménagea, nous aménageons.) Régier coupes d'une forêt. Disposer avec ordre, en vue d'un certain but : aménager une maison.

ru ns Liste] nm, Celui qui sait amé-

amenda Sn Ag



fl











. Qui est susceptible lables. L

amende jrande n. f. ide amender). Peine pécuniaire infligée pour une infraction aux lois : payer une amende, Amende honorable, peine infa- ARE consistait dans l'aveu public d'une faute, d'un crime : la Constituante abolit l'amende hono- rable en 1791. Fam. Faire amende honorable, avoucr ses torts, demander pardon.

— Excycer. L'origine de l'amende paraît remonter au système des compensations, usité chez les Frances, sur lesquelles le roi prélevait une somme (fredum). L'amende est une peine pécuniaire, et ‘il ne faut pas la confondre avec les dommages-inté- rèts, qui n'ont pae le caractère d'une peine, mais d'une simple réparation civile accordée en compen- sation d'un préjudice subi. L'amende est une peine tantôt principale, tantôt accessoire en matière de contraventions et de délits, toujours accessoire en matière de crimes, Elle est essentiellement person- nelle, et, si le condamné vient à mourir, elle change de caractère ; elle n'est plus qu'une dette ordinaire à la charge des héritiers, sans qu'aucune idée de répression sociale vienne désormais s'y rattacher.

amendement "man-de-man! n. m. (de amen- der). Changément en mieux : l'amendement d'un criminel. Modification apportée à/un projet ou à une proposition de loi en discussion. Toute sub- stance qui, incorporée au sol, améliore ses pro- priétés physiques. 3

— ExcyoL Re D'après l'étymologieé même du mot, on pourrait comprendre sous le nom d'amen- dements toutes les substances qui, incorporées à la terre, tendent à améliorer sa fertilité, Cependant, il ya lieu d'établir une distinction entre les amen- dements et les engrais. Si le sable dans les terres argileuses ou l'argile dans les terres sablonneuses sont de véritables amendements; si, d'autre part, le sulfate d'ammoniaque, le chlorure de potassium, le phosphate de chaux, etc., sont de véritables en-

8, la distinction devient plus difficile à établir pour des substances comme la marne, le plâtre, la chaux, le fumier de ferme même, qui jouent le plus souvent dans le sol où elles sont incorporées le

“double rôle d'amendements et d'engrais, tantôt plus

amendements qu'engrais, et tantôt plus engrais qu'amendements,

En définitive, il faut réserver l'appellation d'amen- dements pour les substances qui améliorent les pro- pus physiques (compacité, porosité, perméabi- ité, etc.) d'un sol, et celle d'engrais pour les substan- ces qui en modifient les propriétés chimiques (pro- priétés nutritives, riches en tels ou tels éléments chimiques que les plantes sont susceptibles d'y pui- ser, etc.).

amender [man-dé) v. a. (du lat. amendare, corriger). Améliorer, rendre meilleur, plus fertile : amender une terre. Modifier : amender un projet de loi. S'amender v. pr. Se corriger, devenir meilleur : enfant qui s'est beaucoup amendé, Prov. : Mal vit

ne s'amende, c'est mal user de la vie que de ne pas se corriger. ANT. Corrompre, violer, gâter. amène adj. (lat. amænus). Doux, agréable : avoir un caractère amène.

amenée n. f. Action d'amener; état de ce qui est amené, T'uyaur d'amentée, tuyaux de drainage.

Amenemhäât, nom de quatre rois d'Egypte de la xue dynastie. Le plus fameux, Amenemhât III, fit exécuter de grands travaux ; il créa le lac Meæris, et édifia le Labyrinthe, x

amener [né] v. a. (de à, et mener. — Prend un é ouvert devant une syllabe muette : j'amine, il amènera.) Mener, conduire en ménant vers une per- sonne ou en quelque lieu : amenez-moi mon cheval. Fig. Introduire : amener une mode. Préparer avec

amener un incident. Occasionner : la guerre

amène bien des maux. Mar. Amener les voiles, les mettre bas, Amener son pavillon, ses couleurs, se rendre. .

Amenhotep ou Aménophis, nom de qua- tre souverains égyptiens de la xvine dynastie,

Amenhotpou, Aménothès [rés] ou Mé- nephtah, quatrième roi de la xixe gynssllo égyp- tienne, flls et successeur de Ramsès IL. Il embellit nes et Memphis, et fut enterré dans la vallée des

8,

am té n. f (de amine). Douceur, politesse, affabilité, amabilité. /ronig. au plur., invectives : échanger des aménités. ANT. Aigreur, maussaderie, acariâtreté.

aménomanie fnf} n. f. (lat. amænus, agréa- ble, et gr, mania, marie). Délire gai, monomanie joyeuse.

aménorrhée fno-ré} n. f {du gr. a priv., mên, mois, et rhein, couler]. Absence, suppression ou diminution pathologique des règles, chez les femmes.

amentacées [min-ta-sé] n. f. pl. Famille de lantes dicotylèdones à fleurs en chatons lamentum) lorme, bouleau, saule, chêne, noyer, ete.). S. une amentacée.

amentifère [min] adj. (du lat. améntum, cha- ton, et ferre, porter). Hist, nat, Qui porte des espè- ces de chatons,

amentiforme [min] adj. Hist. nat, En forme de chaton,

amenuisement n. m. Action d'amenuiser.

amenuiser [26] v. a. (de à, et menu). Rendre plus mince, plus menû : amenuiser une poutre, une tlanche, une chevilte.

amer fméri, ère adj. (lat. anarus), Qui a une saveur rude et désagréable : la quinine est amire. Fig. : douleur amère. L'onde amère, la mer. Triste, douloureux : souvenir amer. Irritant, mordant, dur, offensant : raillerie amère, critique amère, repro- ches amers. N. m, Ce qui est amer : substance amère, l'aloës est un amer. Vésicule du flel de quel- ques animaux : un amer de bœuf. Prov. : Ce qui est amer à la bouche est doux au cœur, des choses Dessus peuvent être salutaires, On ne peut amer et cracher doux (fam.), les mauvais traitements aigrissent le caractère, AxT, Sucré, suave. — Excye. Les amérs sont des médicaments toni- ues, qui provoquent l'appétit, et activent la diges- on, Les pEcere sont: la petite centaurée, la gentiane, le houblon, la menthe, les chicoracées, la rhubarbe, la strychnine, le quassia amara. On les emploie soit en tisane, soit sous forme d'élixirs, dose de quelques gouttes avant les repas.

AMÉ

amer {mér] n. m. Mar. Se dit de tout objet fixe (tour, balise, etc.) servant à indiquer aux naviga- teurs la route qu'ils doivent 2 suivre aux æbords de la côte. Amerbach (Jean), im- pes de Bâle, né à Reut- ingen, m. à Bâle (1444-1514); créateur du caractère d'im- primérie dit anciennement saint-augustin. amèrement [man! adv. Avec amertume : se plaindre amèrement d'une injustice. Améric Vespuce, navigateur, né à Florence, m. probablement à Séville (1451-1612), qui, au service soit de l'Espagne soit du Portugal, visita quatre fois le Nouveau monde, déjà décou- vert par Colomb. Les pre- miers cartographes donnèrent son nom à l'Amérique,

Américain, e {#in, é-ne}, habitant ou origi- paire de l'Amérique : les Américains, Adjectiv, : mœurs américaines.

américaine {k-ne) n. f. Espèce de phaëton où de char à banes à quatre roues, dont les deux sièges (l'un avec capote) sont interchan- geables.

américani- ser {z] v. a. Donner le carac- tère américain. S'américaniser v. pr. Prendre les mœurs améri- caines,

américa- nisme f[nis-mel n. m. Manière d'être des Américans, Admiration outrée des mœurs américaines. Science, étude des antiquités américaines. Ensemble des principes libéraux attribués à certains ecclésiastiques des Etats-Unis.

américaniste [nis-te] adj. et n. Qui est par- tisan des Américains. Qui appartient à l'américa- nisme (au sens religieux), ou qui en est partisan. Qui se livre à l'étude des antiquités américaines.

Amérique, une des cinq parties du monde, découverte par Christophe Colo en 1492. Dès le vie ou le 1xe siècle, les Norvégiens étaient arrivés jusqu'au Groenland, et avaient atteint la côte orien- tale de l'Amérique du Nord. Cette découverte né diminue en rien la gloire de l'illustre Génois, à elle n'eut aucune influepce sur le progrès des re tions de peuple à peuple. Après Colomb, les pri

ux explorateurs de l'Amérique sont : Améric

lespuce, Jacques Cartier, Cabot, Magellan, La Con- damine, Champlain, Humboldt; Crevaux,-ete.

On distingue, au point de vue géographique : 40 l'Amérique du Nord; 2° l'Amérique centrale; 3° l'Amérique du Sud. L'Amérique du Nord mesure 6.800 kil. de long. et 5.200 kil de larg.; l'Amérique du S., 7.343 kil. de long, et 4.861 kil. de larg.; en- semble, elles ont une superficie de plus de 38 mil- lions de kiL carr., et environ 200 millions d'h. (Amé- ricains). L'Amérique est, ainsi, près de quatre fois plus grande que l'Europe, et soixante-treize fois plus grande que la France.

Des mélanges innombrables se sont accomplis entre toutes les races qui ont foulé le sol américain. Une grande majorité de la population est formée d'Européens immigrés, ou de leurs descendants : Portugais, Anglais, Français, Irlandais, Allemands, Espagnols, etc. Les principales races indigènes sont, en allant du N. aus, : les Esquimaux ou In- nuit, les Peaux-Rouges, les Mericains (Aztéques, Otomis, Zapotèques, etc.), les Indiens (Guaranis, Botocudos, Quichuas, Araucans, Fuégiens, Pata- gons, etc).

Le Nouveau monde produit en abondance la plu-

rt des denrées recherchées par le commerce et ‘industrie : parmi les minéraux, l'or et l'argent se trouvent en Bolivie, au Pérou, au Mexique, dans l'Alaska et le Canada (Klondyke). De très impor- tants gisements dé fer et de houillé existent aux Etats-Unis, tandis qu'au Chili on extrait le cuivre en grande quantité,

Même variété dans la végétation : les céréales, notamment le blé et le mais, sont cultivées avec succès dans la vallée du Mississipi. On les retrouve au Chili, au Mexique et dans les hautes vallées des Andes, qui sont la patrie de la pomme de terre. Les produits de la végétation tropicale, la canne à sucre, le café, la vanille, le coton, sont fournis en abondance par les provinces méridionales des Etats. Unis, le Mexique, la Colombie et le Brésil. Enfin, la végétation arborescente, trés développée, fournit d'excellents bois de construction, surtout au Ca- nada ; des bois d'ébénisterie très recherchés (chène, acajou, palissandre), des bois de teinture, ete.

L'élevage a pris une grande extension dans les plaines tempérées des deux continents, et les ani- maux importés d'Europe : le cheval, le bœuf et le mouton, s y trouvent en troupeaux innombrables.

La faune de l'Amérique est des plus variées. On ÿ rencontre le caïman, le tamanoir, l'ours, le jaguar, le puma, le tapir, le lama, le bison, le condor, les perroquets, lé bon, les singes à queue prenante, ete, et tous les animaux domestiques.

Amérique du Nord. En forme de triangle aminci vers le S,, elle est bornée au N. par l'octan Glacial arctique, à l'E. par l'Atlantique, au S, par le golfe du Mexique, à l'O. par le Pacifique. — Principales régions naturelles : 1° tout au N.,en lisière de l'océan Glacial et de la baie d'Hudson, terres froides, marécageuses, lacustres du Canada, confinant au S. à la région des grands lacs : Supié- rieur, Michigan, Huron, Erié, Ontario, qui s'écou- lent par le grand fleuve Saint-Laurent; 2° à lO., s'étendant de la presqu'ile d'A laska, au N., jusqu'au Mexique, au S., soulèvement montagneux des /o- cheuses, prolongées par la sierra Madre, et qui en- ferment le Grand Bassin; %e à l'O., le long du lit- toral océanique, soulèvement des Alleyhanys: 4 entre les deux régions précédentes, profonde et


Amérie Vespoce.


Américaine.