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Page:Larousse universel, 1922, II.djvu/250

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MET

lequel s'enroulent les ls dé chaine. Vers 18 milieu du méticr sont sus us deux organes : les lames, composées de barres de bois que relient des fils verticaux ou lices. Sur l'avant du bâti est fixé un second rouleau horizontal, l'ensoupleau, destiné à re- cevoir l'enroulement du tissu fabriqué, Enfin, sur les parties antérieure et inférieure du métier, sont disposées deux pédales où marches reliées au moyen

Mètre cube. ; Kilogramme Seconde _. É






MTS

C


.G.S


1 10— 10 107 | 10—* 10* 1

1 10—+ 10% 107

10=1 | 10—

10% 10%

10—1 | 10—2


de fils et de leviers. Métiers (le Livre des), codification des coutumes des corporations parisien- nes de métiers, rédigée sur


CN Cest dire, par exemple: le mêtre vaut dans le systéme C. G. S., 10%. où 100 uni tés, et 1, dans le système M. T 102 où 1/10 d'unité M: T.



S.; le kilogramme vaut 10? où 1000 unités C. G. S. et




l'ordre du roi saint Louis

par le prévôtdes marchands Etienne Boileau, en 1261. métière n. f. Dans les salines, bassin d'évapo-

ration qui succède au jas.

m isse [tiss, ti-se] adj. et n. (lat, mixticius demixtus, mêlé), Produit fécond obtenu par le croise- ment de sujets de races différentes : animal métis ; poirier métis. Nom donné en Amérique aux descen- dants des blancs croisés avec des femmes indiennes,

métisation {sa-si-on) n. f (de métis]. Pro- duction d'animaux mélés, prin ement dans la race ovine.

métissage {tisa-je] n. m. (de métis}. Croise- ment de deux races. Reproduction des métis entre eux. (V. CROISEMENT, UYBRIDATION.)

— Excyez. En zootechnie, le métissage est une opération cu a pour objet la fusion des caractères, des propriétés et des aptitudes possédés par les races associées, Mais cette fusion est difficilement obténue ; lorsque les métis sont multipliés entre eux, ils subissent en effet l'action du phénomène connu sous le nom de disjonction des caractères, d'après lequel ils font plus ou moins rapidement retour à l'une des races primitivement mélangées ; et il de- vient ind: le de recourir de temps à autre à un raceur du type initial. Cependant, un certain nombres de races animales obtenues par métissage pans des caractères bien

xés dont la transmision s'eflec- tué régulièrement, fidèlemen chevaux demi-sang normand ; bœufs durham-manceau, bleu du Nord; mouton dishley-mé- rinos: poules Faverolles, etc. sser [ri-sé]v, a. Croi- le ne etius Suffetius [me- siuss suwfési-us), dictateur d'Albe, écartelé par ordre de Tullus Hostilius après le com- batdes Horaces et des Curiaces, parce qu'il avait trahi les Ro- mains devant Véies (vers 660 av. J.-C). Métius (Adrien), savant mètre hollandais, né à Alkmiaar, m, à Francker (5711635). 11 rectia le chiffre donné par Archimede, et jusque-là accepté, du rapport de.la circonférence à son diamètre. Il atiribua à ce rapport La valeur

HA au lieu de ES rapport donné par Archiméde, —

Son frère, JACQUES, né à Alkmaar, passe pour avoir inventé le télescope.

Métivet (Lucien, peintre et dessinateur fran- çais,néà Paris en 1863. S'est fait connaitre suriout comme illustrateur et humoriste,

métœæque |t#e) n. m, Genre d'insectes coléo- pores comprenant une seule espèce européenne,

t les larves attaquent les larves de guépés, se 1 t dans leur corps et les dévorent lentement, Le Fer quittent pour se transformer en nymphes. métol n. m. Composé organique, soluble dans l'eau; peu soluble dans l'alcool et l'éther, et qu'on utilise (seul où associé à l'hydroquinone) comme ré- vélateur photographique.

M. astronome athénien, inventeur d'un eycle luni-solaire de dix-neuf ans, qui correspoud presque exactement à 235 lunaisons, de sorte qu'après cette période les phases de la lune se reproduisent très sensiblement aux mêmes dates (ve s. av. J.- C.). 11 avait élevé sur la place publique d'Athènes une sorte de gnomon pour l'observation des solstices,

métonien {ui-in} adj. m. Astr. Cycle métonien, cycle inventé par Méton. Syn. MÉTONIQUE. (V. CYCLE.)

métonomasie [{zi! n. f. (du prêt. méta, et du gr. onoma, nom). Chaugement de nom propre au moyen d'une traduction, le plus souvent latine, comme Ramus pour La Ramée, Mélanchthon pour Schwarzerd.

métonymie {rt} n.f (gr. metônumia; du préf. méta, etdu gr. onoma, nom). Figure de rhétorique, qui consiste à désigner un objet au moyen d'un terme désignant un autre oe üni aû premier par une relation de la cause à l'effet, du contenant au contenu, de la partie au tout, elc., comme : il vit de son travail, pour du fruit de son trave la ville, pour ses habitants ; cent voiles, pour cent vais- seaur. (Syn. HYPALLAGE.)

métonymique adj. Qui a le caractère de la métonymie : erpréssion mélonymique.

métope n. £ (gr. metopé: de meta, entre, cl opé, ouverture). Intervalle carré et le plus souvent orné, entre les triglyphes d'une frise dorique.

métopias (pi-uss] n. m, Genre de Jabyrintho dontes, fossiles dans le trias allemand.

métopique adj. (du gr. metépun, feont). Qui se rapporte au front; qui y est placé.

métopisme {pis-mel nm. (du gr. mel front). Etat d'un erâne dont Los frontal est div deux par une suture.

métoposcope (pos-ko-pe] n. m. Celui qui pra- tique l'art de la débits ;

métoposcopie (pos-ko-pt] n: f. (du gr. met6- + front, ét skopein, examiner). Divination par

inspection des ts du visage.






A. Metius.



  • matrice.


métoposcopique /pos-ko) adj. Qui a rapport à la métoposcopie.

métoquinone [ki] n. f Combinaison de mé- tolet d'hydroquinone, employée comme révélateur photographique. Metra (Olivier), compositeur français. né à

Reims, m, à Paris (1830- 1889) ; auteur de valses célè- DE bres (le Tour du monde, la A nets

Vague, les Roses, ete.), d'opé- rettes et de ballets. métrage n. m. Mesu je au mètre : effectuer le métrage d'un travail de ma- connerie. Longueur d'un objet: pièce qui a un mé- trage de 15 mètres, métralgie jf! n.f. (du gr. métra, matrice, et algos, douleur). Douleur de Ja

métralgique adj.Qui nppartient à la métralgie.

mètre n. m. {du gr melron, mesure). Unité de mesure de longueur adoptée en France et servant de base à tout le système des poids et mesures : le mètre est approximativement égal à la dir-mil- lionième partie du quart du méridien terréstre (Abrëv, m.) Objet servant à mesurer et ayant la lon- gueur d'un mètre : mnétre en hais, en cuivre. Mètre

9\

Mètres : 1. Droit ;


Métra






2. Pliant, 4 À ruban,

carré, unité de superficie équivalant à un carré d'un mètre de côté, (Abrév. m2.) Métre cube, unité de vo- lume équivalant à un cube d'un mètre de côté, {Abrév. m°). Mètre courant, mètre en longueur. Dans la prosodie grecque et latine, groupe déterminé de syllabes longues ou brèves, comprenant deux temps marqués, Dans la versification française, me- sure, rythme; vers.

— ExcycL. En réalité, le mêtre est la longueur, à la température de 0e, du métre international en pla- tine iridié déposé au pavillon de Breteuil, à Sèvres

Y, MESURES) ; La copie n° 8 de ce prototype, déposée

aux Archives nationales, est l'étalon légal pour la France, La longueur du mètre est d'environ 0 mm.,2 inférieure à la dix-millionième partie du quart du méridien terrestre, première définition du mètre. Il est représenté par une barre dont la section est en forme d'X, les traits délimitant la longueur étant gravés dans l'angle du jambage. Les multiples du mètre sont : le décamètre (dam), l'heetomètre (hm), le kilomètre (km), le myriamètre tmam), Vhectokilo- mètre (hkm) et le mégamètre (Mm);les sous-mul- tiples sont : le décimètre (dm), le centimètre (cm), le millimètre (mm), le micron (um ou a) et le milli- micron (mp). Les multiples du méire carré sont : le décamètre carré (da l'hectomètre carré (hm3), etc. ; les sous-multiples sont : le décimètre carré (dm®), le centimètre carré (emt), ete, Les multiples décimaux du mètre cube sont peu nsités ; les sous- multiples sont : le décimeétre cube dm’), le centi- mètre cube (env) ét le millimètre cube [un (V. MESURES.)

métré n. m. Action de mesurer au mètre. Le résultat : inscrire le métré d'un travail.

métrer {tré} va (Se conj, comme accélérer.) Mesurer au mètre : métrer une Construction.

métreur n. et adj, m. Celui qui fait le mé- trage des constructions : métreur vérificateur. Arpen- teur.

métricien !siin] nm. Auteur qui a composé un ouvrage sur la métrique.

métrique adj. (gr. metrikos). Qui a rapport au mètre Système métrique, ensemble des mesures ayant pour base le mètre: Le xystème métrique est oi niyalotre ou facultatif dans la plupart des Etats du monde. Quintal métrique (q), masse de cent kilogrammes. Tonne métrique (f. masse de mille kilogrammes, Qui a rapport au mére où à la mesure du vers. Se dit aussi sait des vers où les syllabes sont réparties en pieds fondés sur la quan- tité, soit des phrases de prose où sont appliquées les luis rythmiques suivies par les anciens.

— ExcyCL. V. MESURES.

métrique n. f. (du gr. metron, mesure). Littér. Science qui étudie les éléments dont sont formés les vers, Habitudes de versification propres à un poète la métrique d'Homère. Partie de la musique qui concerne les lettres, les syUabes, les pieds, les vers, les poèmes

métrite n. f. (du gr: métra, matrice). Iaflamma tion de la matrice où utérus:

— Excvez. L'inthunmation de lx matrice, qui dé- bute par La muqueuse et s'étend x tout le parenchyme de l'organe, présenté un grand nombre de formes, qu'on peut ramener à deux groupes : méfrites aiguës et métrites chroniques.






|



MÉT

La métritoniguë à toujours pour cause immédiate une infection, tantôt directe, tantôt cons e maladie infectieuse. L'intflammation peut gas les trompes et jusqu'aux ovaires ét au péri Les signes principaux sont : pesanteur bas-ventre, sensibilité douloureuse des aines, sensation de chaleur dans le v quefois frissons, flèvre, ballonnemnent du ventre puis écoulement visqueux, puruleut, sanguin ent, ete. Le traitement consisté en injections cha des, antiseptiques, curettage, lavements laudani- sès, elc,

Les métrites oxendométrites chroniques succèdent aux métrites aiguës, où sont chroniques d'emblée. La leucorrhée est souvent le seul symptôme. Des pos vagi es à la glycérine, au tanin, &

iode, à l'eau oxygénée, les cautérisations au nitrate d'argent, au chlorure de zinc, el erfin le curettage sont les traitements utilisés. Art vétér, La métrite affècte surtout la vache et la chienne ; les causes en sont le plus souvent mi caniques, comme l'avortement, le renversement de l'utérus, ete, Le traitement consiste en injections intra-utérines antiseptiques ét stimulantes. La mé- trite peut être aiguë, et le pronostic en cst grave, on devenir chronique; mais, dans c& cas encore, elle estrarement guérissable, S'il s'agit d'une vache, le mieux et d'engraisser la béle immédiatement, pour la boucherie,

métro n, m. A Paris, abrévialion fan. du mot métropoli(ain (eh. dé £.).

métrobaren m (du gr. metron, mesure, et baros, poids). Sorte dé bascule employée pour peser les voitures.

métrocèle n. f. (du gr. métra, matrice, et kélé, tumeur). Hernie formée par la matrice.

Métrodore de Chio, philosophe et médecin grec du début du ve siecle av. J.-C.

métrodynie {ni n.f. (du gr. métra, matrice, et oduné, douleur). Douleur de la matrice.

métrodynique adj. Qui appartient à la mé- trodynie

métrographe n. m. Syn. de mérroLoGIsT&.

RUES hie n. f. Syn. de MÉTROLOGE.

métrologie {jil n. f. (du gr. metron, mesure, et logos, discours). Science des poids et mesures Traité sur les poids et mesures.

métrologique adj. Qui a rapport à la métro- logie : traité métrologique

métrologiste |jis-1e] ou métrologue lo-ghe] n. m. Celui s'occupe de métrologie.

métromane n. m. (du gr. metron, mesure des vers, et mania, manie). Qui à la manie de faire des vers.

métromanie ni n. f. {de métromane). Manie de faire des vers : a raillé la métromanie.

Métromanie |la), comédie, en cinq actes et en vers, de Piron, chef-d'œuvre de gairté, d'esprit et

U édies de Ja

scène franç prétentions littéraires 4 lard qui s'est pris tardivement à versifler et qui n'hésiterait pas » sacrifier les goûts sa fille pour Ia marier à un jeune poète, Damis, uisé sous le nom de M. de l'Empirée, C'est dans cette pièce que se trouve ce vers si souvent cité ;

J'ai ri, me voilà désarmé, qui, dans Lapplication, signifie que le mécontente- ment n'est plus possible dès que le front s'est déridé. métronome n. m. (du gr. metron. mesure, et nomos, loi}. Instrument employé pour indiquer les divers degrés de vitesse du mouvement musical

— Excyez, Le métrono me, dû à Maelzel, consiste essentiellement en un mou- vement d'horlogerie muni d'un balancier, recouvert d'une enveloppe en bois, de forme pyramidale. Lors- quon veut sen sérvir, ON enlève d'abordun fragment dé la face antérieure de l'enveloppe; on remonte l'instrument à l'aide d'une Jef, et l'on donne la liber- à une petite tige gra- duée, qui est la partie visiblé du halancier. Un con- tré-poids. mobile sur cette tige, permet de modifier ln vitesse de ces oscillations L'mdication métrono- mique en tète d'un morceau de musique se fait à l'aide d'un note (ou d'une mesure) et d'un numéro. Ainsi, ] = 120 signifie qu'il faut placer le contrepoids au numéro 120 ; In durée d'une oscillation sera celle d'une noire dans le morceau indiqué. Cette durée est de 1/120t de minute.

métronomique adj. Qui se rapporte au mé- tronome-

métropathie [ri] n.f. (du gr. métra, matrice, et pathos, maladie). Maladie de la matrice en gx

néral. métropéritonite n. f. {du gr. métra, matrice et péritonite. Péritonite d'origine utérine, métrophotographie fi} n. f. (du gr. me- tron, mesure, et de photographie). Mesure au moyen de l'image photographique, en géodésie. métrophotographique adj. Qui concerne la CNE po métropole n. f























Métronome.





(1 métrépolis : de métér. mére, et polis, ville). État, ville, considérés par rapport à leurs colonies : Lx France est la métropole de la Tunisie, Ville qui a un siège archiépiscopal, Par ext. La ville la plus importante d'une région Capitale

métropolie {{f} n.f. Siege d'un métropolite, dans l'Eglise ruxse.

métropolitain, e (tn, # me: adj. Qui a le ca ractére d'une métropole. Qui appartient 4 la capi fale d'en Etat ; chervin de fer matropolitain. Archiè piscopal : Eglise métropolitaine, N. m. Archevéque, par rapport à ses sullragants. Chemin de fer sou- terrain ou aérien. qui dessert les différents quartiers d'une grande ville, Chemin de fer d'intérêt local ürbai


— vos. La première idée d'un chemin de ter métropolitain, pour Paris, remonte à 1855 (projet Brame et Flachat) ; mais de multiples raisons en