et que l’on continue à répandre… Voilà donc le lecteur prévenu : l’auteur de ces lignes est l’ami des Canadiens français : ce qu’il désire c’est les faire aimer comme il les aime. » Pour ceci, cher M. Larrieu, et pour tout votre opuscule je vous dis un cordial merci.
Avant d’écrire sur nous, vous avez fait longuement notre connaissance. Comme vous le dites si bien, au cours de vos randonnées, vous avez pénétré dans tous nos milieux ; vous avez fréquenté chez les pauvres aussi bien que chez les riches ; vous avez souvent logé, couché chez « l’habitant. » Votre livre devra donc être un témoignage de réelle valeur.
Les Canadiens sauront l’apprécier, et les Français du vieux pays devront vous savoir gré de leur faire mieux connaître la petite France des bords du Saint-Laurent.
Saint-Denis, 3 juillet 1919.
(Canada)