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Page:Larrieu - Une poignée de vérités, 1920.djvu/73

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le meilleur de nos auxiliaires » — (Le Clash, de Th. Moore). Pour tout dire, ajoutons que ce serait là une singulière façon pour le Canada anglais de montrer sa sympathie pour son alliée, la France.


Donc, du côté de l’instruction, pas d’infériorité chez la race canadienne-française.


Au contraire : les quelques Canadiens-français qui s’en vont étudier à McGill, l’université anglaise, se font toujours remarquer par leurs fortes aptitudes scientifiques — J’apprends avec joie que cette année, c’est un Canadien-français, (étudiant en médecine je crois) qui est entré à l’Université rivale avec le numéro un.


Voyons du côté purement physique. — Nous avons déjà vu avec quelle endurance la race, à ses origines, a tenu bon, malgré le climat, les épidémies, la famine, les Peaux-Rouges. Nous avons vu au milieu de quels dangers elle a opiniâtrement fécondé le sol : la pioche à la main, le fusil à la bretelle. Nous la voyons de nos jours continuer à défendre sa langue et sa foi, nous l’avons vue à Vimy et à Courcelette. Est-ce là une race inférieure physiquement ? Oh ! que non ! De plus, aucun symptôme ne vient la menacer d’extinction comme tant d’autres races.


Au contraire, elle se multiplie tous les jours avec une