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Page:Las Cases - Mémorial de Sainte-Hélène, 1842, Tome II.djvu/438

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Chapitre 11.


L’épée du grand Frédéric – Il eût voulu épouser une Française – On espère que le lion s’endormira – Nouvelles tracasseries du gouverneur ; il m’enlève mon domestique – Notre sort enviable dans nos misères – Bonheur de l’avoir approché.


Mercredi 13.

Le matin, chez l’Empereur et dans un moment de non-occupation, je considérais la grosse montre du grand Frédéric, accrochée près de la cheminée, ce qui a conduit l’Empereur à dire : « J’ai eu dans mes mains d’illustres et précieux monuments ; j’ai possédé l’épée du grand Frédéric ; les Espagnols m’ont rapporté aux Tuileries l’épée de François Ier ;