Page:Las Cases - Mémorial de Sainte-Hélène, 1842, Tome II.djvu/866

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comte Daru, sur la liquidation de la succession de l’empereur Napoléon, je déclare persister dans l’opinion que j’ai manifestée par ma lettre du 3 juin 1823, à MM. les arbitres, et ne vouloir d’aucune préférence de paiement intégral qui serait à la charge de mes colégataires.

« Je renonce en conséquence au bénéfice qui résulterait pour moi de l’exécution des dispositions de l’article dudit jugement qui ordonne que dans le cas où la munificence de l’héritier le porterait à renoncer à sa portion en faveur des légataires, les legs des légataires de Sainte-Hélène soient d’abord complétés sur le partage de cette portion héréditaire.

« Signé De Montholon. »

Cet acte de désintéressement fut accepté, applaudi, termina tout. Les légataires revinrent aux sentiments qui les unissaient, je retournai à mes études ; elles valent mieux que des arbitrages et des procès.


FIN DES DERNIERS MOMENTS DE NAPOLÉON PAR ANTOMARCHI.