Page:Las Cases - Mémorial de Sainte-Hélène, 1842, Tome II.djvu/880

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Je désire que mes cendres reposent sur les bords de la Seine,
au milieu
de ce peuple français que j’ai tant aimé.


Après le coup de foudre de juillet 1830, et quand enfin reparut dans le ciel français le drapeau tricolore, étoile perdue au milieu des nuages et retrouvée dans la tempête, toutes les aines généreuses s’indignèrent que le rocher de Sainte-Hélène ne rendit pas sa noble proie. De quel droit l’Angleterre inhospitalière voudrait-elle retenir désormais les ossements de son illustre captif ? La révolution de juillet et la France tout entière réclamaient contre cette prolongation d’injustice et de cruauté, lorsqu’enfin arriva au ministère des affaires étrangères, et à la présidence du conseil, l’homme que l’empereur Napoléon attend pour écrire son