Page:Las Cases - Mémorial de Sainte-Hélène, 1842, Tome II.djvu/919

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dans les corps de la cavalerie et de l’artillerie de ligne, ainsi que de la garde municipale, sous les ordres d’un capitaine de l’état-major général de la garde nationale.—Un carrosse de deuil attelé de quatre chevaux, et conduisant la mission de Sainte-Hélène. — Un peloton de trente-quatre sous-officiers décorés, pris dans l’infanterie de la garde nationale, dans l’infanterie de ligne, dans la garde municipale à pied et dans les sapeurs-pompiers, sous les ordres d’un capitaine de l’état-major général de la garde nationale à pied. — Quatre-vingt-sept sous-officiers à cheval, portant des drapeaux sur lesquels sont écrits les noms des quatre-vingt-six départements et de l’Algérie ; chaque lance de drapeau surmontée d’une aigle aux ailes étendues : le détachement commandé par un chef d’escadron. — Le prince de Joinville, à cheval, en grand uniforme de capitaine de vaisseau. — L’état-major du prince.— Les quatre cents marins de la frégate la Belle-Poule, entourant le char funèbre et marchant sur deux files. — Le char impérial. — A droite et à gauche du char, le maréchal duc de Reggio, le maréchal Molitor, l’amiral Ronssin et le général Bertrand, tenant les quatre coins du poêle impérial. — Les anciens aides-de-camp et les officiers civils et militaires de la maison de l’Empereur. — Les préfets de la Seine et de police, les membres du Conseil-Général, les maires et adjoints de Paris et des communes rurales, au nombre de cent environ. — Une députation d’anciens militaires de tous grades, ayant appartenu aux armées impériales, en grand uniforme des grenadiers et des chasseurs de la vieille garde ; des dragons de l’Impératrice, des hussards de la mort, des chamborans, des vélites, des guides, des lanciers rouges, etc. — Les légions de la garde nationale de Paris et de la banlieue, qui, après avoir formé la haie, se repliaient successivement à mesure que le cortége défilait. — La marche était fermée par un escadron du 1er de dragons, le lieutenant-colonel en tête. — M. le lieutenant-général Schneider, commandant la division hors de Paris, et son état-major. — M. le maréchal-de-camp Hecquet, commandant la 4e brigade d’infanterie hors Paris. — Un bataillon du 35e de ligne, avec drapeau, sapeurs et musique, le colonel en tête. — Les deux batteries d’artillerie établies à Neuilly. — Un bataillon du 35e de ligne, le lieutenant-colonel en tête. — M. le maréchal-de-camp de Lawoëstine, commandant la brigade de cavalerie. — Enfin deux escadrons du 1er de dragons, avec étendard et musique, le colonel en tête. — Nulle part la marche de cet immense deuil n’a été ni retardée ni troublée. La garde nationale marchait en bon ordre, et l’armée était bien représentée par tous les détachements