assuraient aucun revenu ? Quelles sommes énormes devraient accumuler les gens pour avoir des moyens d’existence dans la vieillesse, si cette fortune accumulée ne rapportait aucune rente, ne s’accroissait pas par les intérêts des intérêts, dans le courant des années, mais devait être purement consommée ! Cette pénible épargne suffirait-elle pour longtemps au travailleur ? Soit qu’il la plaçât dans un établissement lucratif qui, sous la direction d’un autre travailleur, devrait lui assurer les moyens d’existence pour le reste de ses jours, soit qu’il la plaçât par petites sommes dans une des caisses d’invalides ou d’hospices pour les vieillards, — sans la rente qui fait que les placements des années précédentes, grands ou petits, doublent d’eux-mêmes avec le temps, — elle ne suffirait jamais, même approximativement, aux besoins les plus modérés. Des milliers de thalers répartis sur une suite d’années ne donneraient pas plus qu’à présent des centaines à intérêt pour couvrir les frais d’une existence même misérable. C’est précisément la rente du capital si calomniée par tous les gens déraisonnables, c’est l’intérêt qui est la bénédiction génératrice, qui dans ses résultats profite à tout le monde, et dont le petit capital du travailleur a le plus besoin même pour suffire aux plus modestes prétentions. »
Pour démontrer au travailleur la nécessité de la rente du capital dans son intérêt, vous savez lui retracer sa situation avec tant de charme, mais d’une manière tout à fait opposée à ce qu’elle est en réalité !
Selon vous, le travailleur européen dans sa vieillesse est un petit rentier ! C’est un participant tranquille, un commanditaire, sinon de Breest et Uelpkc ci de l’a. Société commanditaire d’Escompte, du moins d’un autre établissement lucratif quelconque ! Ici, monsieur Schulze, vous ne trouvez plus d’excuse dans votre ignorance et votre bê-