de leurs conseils dans la mesure de leur entendement[1].
Nous payons bien cher pour voir le ballet, ou pour aller chez Wallner ou dans des lieux de ce genre. Mais le seigneur féodal n’en a pas besoin ! Il y a des gens juridiquement obligés de jouer les uns, un homme ivre[2], d’autres à faire des sauts comiques[3], les troisièmes à chanter une chanson équivoque devant leur dame[4].
Nous voilà maintenant dans le domaine de la particularité ; et comme il est tout à fait naturel que chaque goût particulier tende à être satisfait, — le goût étant la particularité qui d’après le proverbe populaire ne se laisse même pas discuter — il pouvait arriver un jour, quoique j’espère que cela n’arrivait pas souvent, que quelqu’un eût eu le goût tout à fait particulier d’entendre un — comment le nommer… un… eh bien… un pet Sur le champ on trouve, sous la main, parmi les tributaires du seigneur, une jeune fille qui a le devoir féodal de lui faire entendre le jour des redevances, en réunion publique. .. un pet ! [5]).
Maintenant vous devez décidément avoir compris, monsieur Schulze, ce qu’est cet homme !
- ↑ Privilèges du château de simpodium de 1396 dans Monteil. Hist. du XIVe siècle, chap. maître Dalmaze, t. I, p. 39.
- ↑ Voir Sauval, Antiquités de Paris. Fol. 1724, t. II, liv. 8, chap. Redevances ridicules :…Etoit obligé pour toute protestation de foi et devoir seigneurial de contrefaire l’ivrogne.
- ↑ Sauval, ib. ib. :…De courir la Quintaine à la manière des paysans.
- ↑ Sauval, ib, ib. :…De dire une chanson gaillarde à la dame de Lavarai.
- ↑ Monteil, Mist. du XIVe siècle, chap. la table de Saint-Pierre, t. I, p. 84, qui cite un « adveu rendu par Marguerite de Montluçon des Comptes de la Prévôté de Paris. »