Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/37

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



CHAPITRE II.

Ne peux-tu donc guérir une âme malade, déraciner le chagrin de la mémoire, effacer du cerveau les caractères sanglans qui y sont imprimés, et par quelque heureux antidote puisé dans les eaux du Léthé, purger le cœur de cette humeur impure, dont le poids lui est si insupportable !
Shakespeare.


La nuit se passa pour lui, comme le jour s’étoit passé, en lamentations inutiles et en vaines conjectures. Le matin, il s’endormit un instant.

À son réveil, il songea aux moyens de gagner sa vie honorablement. L’armée lui parut être l’asyle qu’il cherchoit.

L’Empire étoit alors en guerre avec