consolation à Lauretta, qui fondoit en larmes, et dit au comte Byroff qu’une affaire importante l’obligeoit à les quitter ; mais qu’il reviendroit le lendemain matin, de très-bonne heure. Le père Nicolas quitta l’auberge, en donnant sa bénédiction à tous ceux qui l’habitoient.
La nuit se passa dans un morne silence. Il ne fut interrompu que par quelques réflexions du comte et de sa fille, sur le récit du moine, et par les fréquens et profonds soupirs d’Alphonse.
À dix heures du matin, le bon père arriva. Alphonse étoit depuis deux heures tombé dans un doux sommeil. Le comte Byroff et le moine avoient une ample matière de conversation ; aussi ne tarit-elle pas jusqu’au moment où Lauretta vint les prévenir qu’Alphonse étoit reveillé et demandoit à voir le père Nicolas.
Ils montèrent à sa chambre.
« Mon père, dit Alphonse, aussi-tôt