Page:Latil - Les Éphémères, 1841.djvu/100

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Toi qui, par une forte et puissante harmonie,
As su de PÉRENNES honorer le génie ;
De CONSTANT LEPOUZÉ digne apréciateur,
Viens t’asseoir à côté de ce charmant auteur,
Qui pour notre pays, par des veilles savantes,
D’Horace raviva les odes éclatantes.
Les feux de ton génie, au foyer de ton cœur,
Doivent se ranimer d’une divine ardeur.
Celui qui de l’Etna nous fit gravir la cime,
Qui de Niagara peignit l’affreux abîme ;
Celui-là pourra bien, par un nouvel essor,
Planer sur l’Hélicon, et s’élever encor.

Écouté, Tullius, notre ardente prière :
Poursuis, poursuis pour nous ta brillante carrière ;
Que tes rivaux de gloire, obscurcis, abattus,
Écrasés par ton art, ne se relèvent plus.
Oui ! qu’un nouvel ouvrage, écrit en traits de flamme,
Vienne flatter nos yeux et réjouir notre âme.