Page:Latil - Les Éphémères, 1841.djvu/118

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Je ne puis vous offrir de présent ni de fleur ;
Je n’ai que des soucis qu’arrose le malheur.
Je ne les donne point, ils ne font point envie,
Vous en cueillez assez dans le cours de la vie !
Mais recevez les vœux que fait pour vous mon cœur :
Joie et santé parfaite, image du bonheur.
Puissé-je, dans vingt ans, à ma dernière aurore,
Improviser des vers, et vous les dire encore !

1836