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Page:Latil - Les Éphémères, 1841.djvu/133

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La mystique couronne
Emblême du malheur !
Et que la douce flamme
Du regard d’une femme
N’arrachait de ton âme
Que des chants de douleur !

À ces lueurs lointaines
De faveurs incertaines,
Aux vanités humaines,
N’as-tu point dit adieu ?
La vie est éphémère,
La gloire est une chimère,
L’homme n’est que poussière,
L’éternité…..c’est Dieu !


II

Comme un ruisseau qui coule,
Ou le torrent qui roule,
Ainsi se perd la foule
Au sein d’une autre m