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Page:Latil - Les Éphémères, 1841.djvu/145

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PRIÈRE


 
Mais c’est dans le malheur que l’amour se révèle.
(Mme E. de Girardin, Il m’aimait)


 
Toi qui, par tes vertus, as fait naître en mon âme
Un sentiment profond, une céleste flamme ;
Toi qui, par un regard, sais agiter mon cœur,
Ou le faire renaître à l’espoir, au bonheur ;