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Page:Latil - Les Éphémères, 1841.djvu/152

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« Souffres-tu davantage ?
« Ou quelque affreuse image,
« D’un sinistre présage,
« Vient-elle t’attrister ?
« Oh ! chasse ces pensées
« Sinistres, insensées,
« Dans ton esprit pressées : —
« Pourquoi te tourmenter ?

« Regarde en cette foule
« Qui s’agite et s’écoule,
« Et, comme un fleuve, roule
« Ses flots toujours croissants,
« Vois cette pauvre femme
« Qui, la douleur dans l’âme,
« De tout passant réclame
« Le pain de ses enfants.

« Vois, accablé par l’âge,
« Sur cette affreuse plage,
«