Page:Latil - Les Éphémères, 1841.djvu/77

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Oui, ton nom, Béranger, d’une lumière pure,
Comme un astre éclatant brille en littérature.
Des siècles je le vois franchir l’immensité ;
Je le vois s’élancer au temple de Mémoire,
Et d’un vol foudroyant, sur l’aile de la gloire,
Sans tache, parvenir à la postérité.

Noble France ! bondis en voyant sous ton aile
Éclore, chaque jour, une gloire immortelle !
L’odieux léopard, malgré ses factions,
N’a vu qu’un seul instant ta grandeur abaissée ;
Aujourd’hui tu renais, et ta gloire éclipsée
Reprend le premier rang parmi les nations.

Janvier 1840