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Page:Latocnaye - Promenade d’un Français dans la Grande Bretagne, 1795.djvu/198

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grande ville un coup d’œil pittorésque, et lui fournissent d’agréables promenades ! Arthur-seat peut avoir huit cent pieds d’élévation. L’on découvre a l’est et a l’ouest une étendue de pays de plus de quarante milles ; en outre on a la vue magnifique de l’embouchure du Forth, qui peut avoir huit a neuf milles de large dans cet endroit ; mais, comme c’est un voyage assez fatiguant, et que d’ailleurs il faut avoir la vue très bonne ; Calton-hill (sur laquelle on vient de bâtir la Renfermerie ou Bridewell dans la forme d’un vieux chateau) est une des promenades les plus agréables que j’aye jamais vu. La vue marine du Forth, les belles campagnes du voisinage, et la confusion des batimens de la ville, offre un spectacle que l’on ne saurait imaginer, et qui au dire des voyageurs, n’est surpassé que par celui de Constantinople.

Il est fâcheux que cette ville ne soit pas situé sur une riviere, ou dumoins plus près de la mer, qui en est éloigné de deux milles a peupres ; Leith villaine petite ville, mal bâtie, sert de port a Edinbourg, il est assez convenable, quoique cependant le manque d’eau, laissent les vaisseaux entiere-