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Page:Latocnaye - Promenade d’un Français dans la Grande Bretagne, 1795.djvu/263

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cle, qu’on tache d’éviter autant que possiblë ; car j’ai remarquai plus d’une fois, que la plupart des maisons neuves n’ont que trois fenêtres de face, a chaque étage, l’imposition n’ayant pas lieu pour les six premières, et les six suivantes étant très peu de chose.

Le Duc de Gordon avait dans l'intérieur des terres, un bois considérable de sapins ; mais l’impossibilité de le faire venir près des côtes le rendait inutille. Une compagnie Anglaisé le lui a acheté pour la somme de dix mille livres sterling, et en a dépensé près du double pour rendre les chemins praticables jusqu’a la mer ; on peut juger par la de quelle importance il doit être.

Près d’un lac nouvéllement désséché, un paysan a cheval m’ayant longtemps considéré en marchant auprès de moi, apres la question ordinaire, De quel pays etes-vous ? et que je lui eus répondu Turc, me demanda, si je n’étais pas un docteur ? Je lui répondis d’abord que non ; sur quoi il insista et voulut absolument que je fusse médecin ; il fallut bien que j’y consentisse, sur quoi mon homme descend de cheval, et m’offre de le monter a sa place. Je le refusai, mais il insista ! Quand je fus sur son bucéphale, il me fit différentes consultations, entr’autres