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avaient habité la Suède et la Norvège, je me déterminai à me rendre dans ces pays, pour achever en quelque façon mon ouvrage, en examinant les mœurs et les usages de ces peuples, dont ceux de la Grande Bretagne et de l’Irlande ont tiré la plupart des leurs. Les remarques que trois ans d’études et des courses considérables dans ces pays m’ont mis à même de faire, formeront le dernier volume.

Il serait injuste de supposer que dans aucun cas je puisse avoir l’idée d’offenser. Je connais tout aussi bien que personne, le mérite des nations dont je parle, mais si mon ouvrage eût été rempli de louanges, même justes et dues, de quel œil ma situation les ferait-elle voir ? ne penserait-on pas sur-le-champ, que je cherche à flatter par quelques petits vilains motifs d’intérêt : j’ai suivi une marche tout-à-fait différente, que je pense plus digne de mon sujet, et je suis bien sûr, que des réflexions et des plaisanteries de bonne humeur, n’offenseront personne.


N. B. On pourra voir dans ce volume plusieurs passages qui ont été imprimés, lors de la première édition, dans celui qui traite de l’Irlande ; j’ai cru devoir les mettre dans celle-ci, à la place qui m’a semblé leur mieux convenir.